Communiqués de presse

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Medasys change de nom et devient Dedalus France
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France

Membre à part entière du Groupe Dedalus depuis Juillet 2016, Medasys a, sous l’impulsion du Groupe, renforcé sa stratégie, optimisé son offre, augmenté ses investissements en R&D et doublé de taille pour apporter des réponses concrètes aux établissements de santé. Avec la modification de sa dénomination sociale, validée lors de l’Assemblée Générale Mixte du 8 mars 2019, Medasys entre désormais dans une nouvelle ère, reflétant les ambitions et la nouvelle philosophie du Groupe Dedalus.

Par un communiqué du 19/03/2019, Medasys, partenaire clé des établissements de santé dans les domaines de l’échange et du partage de données, du dossier patient, de la production de soins et des plateaux techniques (laboratoire, imagerie, pharmacie), annonce la modification de sa dénomination sociale. Medasys se nommera désormais Dedalus France et harmonisera son identité visuelle avec celle du Groupe Dedalus. Medasys et ses filiales (Netika, DL Santé, Dedalus C&G, Mexys, Medasys Africa, Medhealth Maroc, Medasys Japan) communiqueront d’une seule et même voix et sous une seule bannière : « Dedalus ».

Etape clef dans le processus de développement et de consolidation du Groupe Dedalus, ce changement de nom synonyme de croissance, de synergies et de performance, porte les ambitions du Groupe à savoir : renforcer son positionnement sur le marché et soutenir, en véritable partenaire, les établissements de santé dans la construction de nouveaux modèles de soins. 

Fédératrice, cette identité impulse une nouvelle dynamique au Groupe en s’appuyant entre autres sur des processus communs, une communication homogène et des savoir-faire partagés. Elle s’inscrit pleinement dans la stratégie présentée au niveau national lors des journées D4 Evolution en janvier dernier, une nouvelle approche basée sur les 5 axes suivants : 

• Une marque commune pour l’ensemble du groupe ;

• DxCare Evo, la transformation du Dossier Patient Informatisé grâce à une installation modulaire selon les besoins des établissements de santé. DxCare Evo est la pierre angulaire de la stratégie D4 (D-four) du Groupe centrée sur la rétrocompatibilité et l’interopérabilité ; 

• Des réponses adaptées aux problématiques des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) et aux besoins de coordination des parcours de soins ;

• Une offre enrichie de solutions fonctionnelles dernière génération ;

• Des investissements pour compléter son offre dédiée aux plateaux techniques (Imagerie, Biologie, Anatomopathologie, Génétique, Pharmacie).

De nouvelles perspectives de croissance  Leader européen sur le marché des Systèmes d’Informations Santé, Dedalus bénéficie d’une renommée internationale avec une présence dans 25 pays et plus de 1900 collaborateurs. Les synergies et partages d’expertise désormais portées par une identité unique, faciliteront l’expansion du Groupe en France et à l’étranger. 

Une nouvelle identité visuelle 

Pour marquer cette étape importante, Dedalus se dote d’une nouvelle identité qui illustre  l’univers du Groupe orienté technologie et innovation. Le logo arbore la forme d’un « D » pour Dedalus, mais également pour « Dimension ».  En effet, l’informatique traditionnelle nous avait habitués à une architecture à trois niveaux. Dedalus innove en ajoutant une quatrième dimension : celle où il s’agit de considérer le patient à 360° mais aussi d’anticiper les évolutions futures du système de santé.

« Bien plus qu'un simple changement de nom, c'est une véritable évolution pour Medasys qui se traduit notamment par un fort partage d'expertise au service de nos clients. Face aux objectifs de rationalisation et de mutualisation du marché français (GHT, groupements de laboratoires, etc.), il était nécessaire de créer un acteur majeur capable d’avoir une approche globale dédiée aux Systèmes d’Information Hospitaliers, à la centralisation des plateaux techniques et à l’interopérabilité. »     

Frédéric Vaillant, Directeur Général de Dedalus France

 

« Le secteur des technologies de l’information et de la communication au sein de l’industrie de la santé fait face à un important processus de consolidation du marché, principalement en Europe. Les investissements en R&D pour maintenir la compétitivité et la mise en place de nouveaux business models, nécessitent des ressources financières importantes, une large base clients et une forte présence internationale. Il est temps pour Medasys et Dedalus de passer à une nouvelle étape du processus de consolidation en parlant d’une seule et même voix pour mieux relever le défi de la transformation des systèmes de santé ». 

Giorgio Moretti, Président de Dedalus

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Les 4 fédérations alertent une nouvelle fois Agnès Buzyn  sur les conditions d'activité chirurgicale  en bloc opératoire
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France

Ce lundi 29 avril 2019, les quatre fédérations hospitalières (FEHAP, FHF, FHP, Unicancer) expriment à nouveau leur inquiétude quant à la pleine application du décret du 27 janvier 2015 au bloc opératoire à partir du 1er juillet prochain.

Ce décret prévoit que certains des actes d'assistance opératoire seront réservés aux seuls infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État (IBODE) et notamment « l'aide à l'exposition, à l'aspiration et à l'hémostase » aujourd'hui régulièrement pratiquée par de nombreux infirmiers de bloc opératoire, compétents mais non IBODE.

" Employeurs hospitaliers, soucieux de la qualité de la prise en charge des patients, nous partageons l'objectif de montée en compétences des professionnels infirmiers de bloc opératoire et de reconnaissance des qualifications. Il est cependant indispensable d'étaler ce processus dans le temps pour accompagner les professionnels en poste et garantir la continuité des prises en charge." indiquent les responsables dans le communiqué de presse.

Par courrier en date du 22 février dernier, les quatre fédérations hospitalières ont alerté la Ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, et demandé la mise en œuvre effective d'un dispositif de transition, toujours en cours d'élaboration. Le manque de visibilité est en effet source d'inquiétude pour les établissements et les professionnels.

Au regard du manque d'IBODE sur le marché du travail, les fédérations hospitalières ont également fait part de propositions complémentaires pour renforcer l'attractivité de ce métier.

Les quatre fédérations hospitalières seront prochainement reçues par le cabinet de la ministre. Face à l'urgence de la situation qui mettrait en difficulté les établissements publics et privés, et après les alertes qu'elles ont lancées au cours des derniers mois, les fédérations hospitalières comptent aujourd'hui sur ce rendez-vous pour sortir de cette impasse programmée.

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Communiqué HOSPIHUB : Mise à jour du site en cours...
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France

Mise à jour du 29/04/2019 : voilà, nous avons préféré patienter avant de de vous le confirmer : tout est rentré dans l'ordre, malheureusement au détriment de la perte irrémédiable de nombreuses publications. Certaines seront reconstituées au fur et à mesure, mais nous serons surtout concentrés sur l'avenir , et les nouvelles propositions que nous avons hâte de vous faire découvrir bientôt. Merci encore pour votre compréhension et votre fidélité.

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HOSPIHUB connait depuis hier soir (17/04/19) des dysfonctionnements, ayant pour conséquence que tous les contenus récents (Actualités, Agenda et Focus) n'apparaissent plus. Nos techniciens travaillent à remettre tout cela en ordre, et dans les meilleurs délais. Veuillez nous excuser du désagrément.

Si vous souhaitez des renseignements à propos de nos Formations, cliquez sur ce lien :

FORMATION COMPRENDRE ET CONCEVOIR LE BLOC OPERATOIRE  20 JUIN 2019  - PARIS 

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Si vous souhaitez commander le livre , voici le lien direct : Livre Comprendre et concevoir le bloc opératoire . La sécurité du paiement en ligne n'est absolument pas affectée, et vous pouvez l'utiliser sans crainte.

Pour toute question : email à direction@hospihub.com 

Merci pour votre confiance et fidélité,

A très vite ! 

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Vivalto et  Capio France pourraient  constituer le troisième groupe français de cliniques privées
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France

 

VIVALTO SANTE a annoncé la semaine dernière, être entré en négociations exclusives avec CAPIO AB pour l’acquisition de ses activités françaises, CAPIO SANTE SA (« CAPIO FRANCE »). Cette opération fera l’objet d’un processus de consultation des instances représentatives du personnel de CAPIO SANTE SA. Elle serait le cas échéant notamment soumise à l’accord des Autorités de la Concurrence compétentes. Le Groupe Capio avait rejeté plusieurs offres, dont celle de Ramsay Générale de Santé - cf notre publication de juillet dernier.

VIVALTO SANTE et CAPIO AB, cotée à la bourse de Stockholm, souhaitent finaliser cette opération avant la fin 2018 après son approbation par l’assemblée des actionnaires de CAPIO AB compte tenu de la réglementation boursière suédoise.

CAPIO FRANCE et VIVALTO SANTE, respectivement 3ème et 4ème acteurs du secteur des cliniques privées en France, ont des tailles comparables et des organisations territoriales très complémentaires.

Les deux groupes sont très proches en termes de visions et de valeurs et ont le même engagement pour l’excellence, le respect des patients et la qualité des soins.

Cette proximité professionnelle est un élément essentiel de la motivation du rapprochement. La réunion des deux groupes, dont le chiffre d’affaires combiné serait de l’ordre de 1,1 milliard d’Euros, constituerait un réseau de plus de 45 établissements.

Cette offre de soins de premier plan aux patients permettrait ainsi à CAPIO FRANCE de consolider sa vision de la médecine moderne notamment sur la récupération rapide après chirurgie et à VIVALTO SANTE de poursuivre le développement de son modèle original basé sur la gouvernance partagée avec les praticiens.

Daniel Caille, fondateur et Président du Groupe VIVALTO SANTE déclare « CAPIO FRANCE et VIVALTO SANTE partagent une compréhension commune des changements rapides auxquels le secteur de l’hospitalisation privée française doit faire face et le besoin absolu de se concentrer sur une médecine moderne, la digitalisation et l’innovation. Les deux groupes ont une philosophie semblable d'excellence avec des cliniques de référence plaçant la qualité de soin et le parcours du patient, avant et après son hospitalisation, au centre de leur stratégie. La transaction proposée devrait renforcer les deux groupes et leurs actionnaires et pourrait ouvrir la voie à une collaboration future entre CAPIO AB et VIVALTO SANTE dans la recherche, la digitalisation et de nouveaux services. ».

Philippe Durand, Directeur Général de CAPIO FRANCE indique pour sa part : « Nous partageons de longue date de nombreuses valeurs communes avec VIVALTO SANTE : une stratégie centrée sur les projets médicaux de territoire, sur la qualité et l’innovation médicales, l’ensemble reposant sur le développement des qualités humaines de notre management et de nos équipes, en lien fort avec les praticiens libéraux dans les établissements. Je suis convaincu que l’alliance des différents savoir-faire et le potentiel d’investissement de nos deux entreprises seraient très bénéfiques pour toutes les parties prenantes. ».

La Haute Autorité de la concurrence doit rendre son avis dans les deux prochains mois.

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Hospitalisation privée : Ramsay Générale de santé lance une OPA sur le Groupe Capio
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France

Mise à jour du 17/07/2018 : Capio rejette l’OPA non sollicitée de Ramsey Générale de Santé....à suivre !

13/07/2018 : Ramsay Générale de Santé S.A. (« RGdS ») annonce une offre publique d’achat visant l’ensemble des actions de la société Capio AB (publ) (“Capio”) admises aux négociations sur le Nasdaq Stockholm à un prix de 48,5 SEK par action en numéraire (l’ « Offre »).

Le groupe combiné formé par le rapprochement entre RGdS et Capio se positionnerait en leader pan-européen des services de soins et de santé privés, présent dans six pays, avec pour priorité l’excellence médicale et opérationnelle. Le groupe combiné assurera un service innovant et de qualité à ses patients et offrira un environnement professionnel attractif pour les médecins et collaborateurs.

Le Président du Conseil d’Administration de RGdS, Craig McNally, a déclaré : « Capio dispose d’un portefeuille attractif d’activités dans la santé en Europe et présente une forte complémentarité stratégique avec RGdS. Le groupe combiné aura un profil unique dans le secteur de l’hospitalisation privée en Europe avec une présence dans six pays ayant chacun de solides perspectives de croissance. Les activités de Capio sont particulièrement performantes et la société jouit d’une position forte dans les pays scandinaves, où il exploite tant des hôpitaux que des cliniques spécialisées et des centres de santé. Etant un des leaders de l’offre de services de soins basée sur les résultats et la qualité, Capio a été à l’avant-garde du développement des cliniques spécialisées. Ces atouts constituent un potentiel de développement important pour notre groupe en France comme à l’international. »

Le Directeur général de RGdS, Pascal Roché, a ajouté: « Notre objectif est de créer un leader de l’hospitalisation privée en Europe avec plus de 20 millions de patients dans six pays. Capio constitue un actif unique et stratégique, doté de praticiens et de personnels hautement qualifiés, qui viendront renforcer la diversité de notre modèle tout en ouvrant de nouvelles opportunités pour RGdS, ses actionnaires et ses employés. Cette opération se justifie sur le plan financier par l’importance des synergies attendues et l’accélération de nos perspectives de croissance qui en résulterait. Elle est par ailleurs particulièrement attractive pour les actionnaires de Capio. Nous sommes impatients de nous lancer dans cette nouvelle aventure aux cotés des équipes de Capio. »

CONTEXTE ET MOTIFS DE L'OFFRE

A propos de Ramsay Générale de Santé

RGdS est le premier groupe d’hospitalisation privée en France avec 120 établissements (dont 30 centres de santé mentale). RGdS emploie plus de 23 000 personnes, soigne près de 2 millions de patients et enregistre près de 550 000 passages dans ses services d’urgence chaque année. Sur la période de 12 mois écoulés au 30 juin 2017 (exercice fiscal), RGdS a publié un chiffre d’affaires et un EBE respectivement d’environ 2,2 Mds€ et 266 millions d’euros.

RGdS est basée à Paris et ses actions sont cotées sur Euronext Paris. RGdS est actuellement contrôlée par deux actionnaires de premier ordre : Ramsay Health Care (« Ramsay »), un leader mondial de l’hospitalisation privée basé en Australie qui détient environ 50,9% du capital, et Prévoyance Dialogue du Crédit Agricole (« Prédica »), filiale du groupe Crédit Agricole (l’un des principaux groupes de banque et d’assurance en France), qui détient environ 38,4% du capital.

Motifs de l’opération

Le plan stratégique de RGdS a pour objectif de positionner le groupe comme un acteur incontournable des services de soins d’ici 2020. Ce plan stratégique est fondé sur 4 axes clés : (i) la digitalisation de la relation entre les patients et les médecins, (ii) l’optimisation des services et de la structure du groupe, (iii) la mise en place d’une offre de santé innovante vis-à-vis des patients et des médecins, et (iv) le recrutement et le maintien des talents, notamment parmi les médecins, grâce au développement de compétences médicales de pointe et la construction de parcours de carrière. L’Offre proposée, en adéquation avec cette stratégie, permettrait la création d’un groupe unique avec de nombreux points forts spécifiques et attractifs :

  • Un leadership sur ses marchés et une volonté de fournir des services de soins et de santé de qualité : regroupant RGdS et Capio, le groupe combiné deviendrait l’un des principaux opérateurs privé pan-européen dans les services de soins et de santé avec une présence dans six pays et une place de premier rang en France et en Suède. RGdS et Capio sont tous deux reconnus pour la qualité de leurs prestations de soins et de santé.
  • Une présence dans des marchés de taille significative avec d’importants leviers de croissance : moteur de l’innovation et de la création de valeur dans la santé, le secteur privé continue de bénéficier de l’externalisation des prestations de soins par les gouvernements locaux. Par ailleurs, le nouvel ensemble constituerait une plateforme exceptionnelle pour intensifier le mouvement de consolidation de l’industrie. Des économies d’échelle supplémentaires, une attractivité pour les médecins et les autorités réglementaires, une optimisation à l’échelle locale et la création de centres de santé spécialisés seraient sources de création de valeur et permettraient d’améliorer la qualité des services hospitaliers à terme.
  • Une expertise unique en termes de spécialisation des soins et du déploiement d’une médecine moderne dans l’intérêt des patients et de la collectivité : Capio est un pionnier dans le développement des soins ambulatoires et de la réduction des temps de séjour, grâce à l’accent mis sur la productivité et une offre de soins alliant qualité et volume d’actes important. Capio a par ailleurs réussi le transfert des soins facultatifs vers des cliniques spécialisées indépendantes. Ces expériences et savoir-faire de Capio peuvent être pleinement déployés dans un contexte où, en France comme dans d’autres marchés, les modèles de remboursement des soins de santé se transforment et où les initiatives permettant une médecine moderne sont davantage recherchées par les payeurs.
  • Une expertise et une connaissance approfondies dans la digitalisation : en s’appuyant sur la récente mise en service de “Capio Go” et “Better Visits”, RGdS pourrait accélérer sa stratégie de digitalisation et d’innovation, par exemple par le développement d’une offre de télémédecine sur son portail “Ramsay Services”.
  • Accès à une base de patients élargie : L’élargissement de la base de patients et la forte notoriété de RGdS et de Capio permettraient au groupe combiné de gagner des parts de marché.

En résumé, le groupe combiné (comprenant RGdS et Capio) deviendrait l’un des principaux fournisseurs de services de santé en Europe, avec une empreinte géographique équilibrée dans six pays et la capacité d’offrir aux patients une proposition de valeur attrayante grâce à la combinaison de son expertise sur toutes les spécialités médicales et d’un modèle de soins innovant.

L’une des priorités de RGdS est l’amélioration de la qualité de vie des patients grâce à des méthodes qui les aident à se rétablir plus rapidement et à la réduction de la durée des séjours. Capio partage ces valeurs et RGdS est confiant sur sa capacité à construire un groupe puissant en partenariat avec l’équipe de direction de Capio. RGdS apprécie la valeur des cadres dirigeants et employés de Capio, reconnait que leur talent et leur engagement sont constitutifs du succès historique et futur de Capio, et a donc l’intention de s’appuyer sur leur soutien et leur expertise. A ce stade, RGdS n’anticipe pas que l’opération envisagée ait d’impact significatif sur les employés de Capio, y compris en ce qui concerne les conditions d’emploi et les sites où Capio exerce son activité. Après la réalisation de l’Offre, un examen attentif des activités combinées sera effectué afin d’évaluer la meilleure façon de développer et d’organiser le nouveau groupe.

Date de publication
 Urgences, ambulatoire, télémédecine... Ramsay Générale de Santé innove au bénéfice des patients
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France
Crédit photo : Ramsay Générale de Santé

Alors que le Président de la République prépare l’annonce d’une vaste réforme de l’hôpital pour l’été, Ramsay Générale de Santé, leader de l’hospitalisation privée en France, a déjà lancé sa stratégie pour faire face aux défis auxquels est confronté le secteur hospitalier. Le virage numérique, l’évolution du modèle reconstruit autour de la chirurgie ambulatoire, la télémédecine et l’organisation des services d’urgences pour raccourcir les délais de prise en charge font partie des innovations les plus marquantes. 

« Notre système de santé a besoin de réformes structurelles pour continuer à délivrer une prise en charge de qualité et de sécurité. Dans l’attente des décisions gouvernementales promises par le Président de la République, Ramsay Générale de Santé innove dans les prises en charge et les services proposés au patient. La digitalisation de nos outils, l’évolution de nos organisations et le décloisonnement des acteurs font partie de nos réponses au service de cette Qualité de la prise en charge », commente Pascal Roché, Directeur Général de Ramsay Générale de Santé.
 

Partenariat avec Doctolib, Ramsay Services, délais d’attente aux urgences en temps réel… Ramsay Générale de Santé confirme son virage numérique

Dans un secteur encore insuffisamment digitalisé, les acteurs du monde hospitalier doivent prendre le meilleur de la technologie pour simplifier la vie des patients et raccourcir les délais de prise en charge. Le groupe Ramsay Générale de Santé a anticipé ce virage digital dès 2016 en s’associant avec la plateforme de prise de rendez-vous en ligne Doctolib. Fin 2017, la moitié des 6 000 praticiens du groupe étaient présents sur la plateforme par laquelle se prennent d’ores et déjà 30% des rendez-vous patients.

En 2017, Ramsay Générale de Santé a lancé dans 12 établissements pilotes le portail digital Ramsay Services, qui propose une gamme de services allant de l’admission jusqu’au paiement en ligne en passant par la réservation de services.
 
À date, 30% de nos patients réalisent leur admission en ligne. Notre objectif est qu’1 patient sur 2 utilise Ramsay Services fin 2018.
À ce jour, 90% des utilisateurs se disent satisfaits de ce service dont 68% très satisfaits.

Enfin, Ramsay Générale de Santé affiche en ligne et en temps réel le délai d’attente dans ses 24 services d’urgences entre l’admission et la prise en charge par un soignant. Celui-ci est inférieur à 30 minutes pour 85 % des patients. Dans un souci constant d’améliorer la transparence sur les délais de prise en charge, le groupe propose désormais le temps de passage aux urgences de l’arrivée à la sortie du patient, selon le type de prise en charge : traumatologie ou médecine. Cette estimation est accessible en ligne ou sur l’application du groupe

Au-delà d’une amélioration de la prise en charge et de l’information des patients, cette démarche va dans le sens d’une réorganisation en profondeur des services d’urgences. « Dès lors que nous publions nos délais d’attente en toute transparence, nous avons l’obligation quotidienne de progresser. Pour diminuer le temps d’attente, nous sommes contraints de questionner le fonctionnement de nos services d’urgences et de moderniser leurs process » précise Pascal Roché, Directeur Général de Ramsay Générale de Santé.

À titre d’exemple, le groupe a investi 2,5 M € dans l’agrandissement du service d’urgences de l’Hôpital privé de l’Ouest Parisien à Trappes (78). Ce service qui accueille en moyenne 50 000 personnes par an est l’un des plus importants de France dans un établissement privé. Ces investissements immobiliers s’accompagnent d’une évolution de l’organisation du service issue d’un travail de réflexion en local impliquant les équipes médicales, para-médicales et la direction. L’objectif est l’optimisation de la gestion des flux au service d’une prise en charge des patients qui allie réduction des délais et amélioration de la qualité.  
 

La prise en charge ambulatoire au cœur de la stratégie de Ramsay Générale de Santé

Pour le confort et la sécurité des patients (notamment limitation du risque d’infections nosocomiales), le Ministère de la Santé a fixé comme objectif de parvenir, d’ici la fin du quinquennat, à 70 % de chirurgie ambulatoire (mode de prise en charge qui raccourcit à une seule journée l’hospitalisation). Cela implique d’adapter les organisations pour anticiper et coordonner la prise en charge de chaque patient au sein de l’hôpital et donc des aménagements spécifiques. Ramsay Générale de Santé, leader sur la chirurgie ambulatoire avec 67 % d’actes chirurgicaux ainsi effectués en 2018 (vs. 52 % pour la moyenne nationale 2017), pratique une politique d’investissement poussée dans la réorganisation des hôpitaux et cliniques autour des parcours de soins en ambulatoire. 

Après l’ouverture en novembre 2016 à Marseille de la Clinique Monticelli-Vélodrome spécialisée en chirurgie ophtalmologique et orthopédique avec un taux de chirurgie ambulatoire de 94,4 %, le groupe a inauguré en avril dernier l’Hôpital privé Dijon Bourgogne, tout nouvel établissement bâti en fonction de ce nouveau modèle hospitalier basé sur l’ambulatoire. Cet établissement est l’exemple le plus abouti des ambitions du groupe pour placer le patient, sa prise en charge et la qualité des soins au cœur de son action. 

Il est entièrement pensé autour du parcours du patient en ambulatoire : court, direct, fluide et sans perte de temps. Le patient debout ou en fauteuil arrive au cœur du plateau technique, se change lui-même avant de gagner la salle d’opération. Il en ressort quelques heures plus tard après avis médical.

Doté d'un plateau technique flambant neuf, l’hôpital a bénéficié d'un investissement de 70 millions d'euros. Il est également le premier établissement de santé à s’inscrire dans la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE®), une première en France

La télémédecine comme solution à l’organisation des soins non programmés

Après un pilote de plusieurs mois à l’Hôpital privé d’Antony, Ramsay Générale de Santé a généralisé en mars 2018 une expérimentation de la télémédecine dans ses 13 services d’urgences en région Île-de-France en partenariat avec l’Outil Régional de Télémédecine en Ile-de-France (ORTIF). Cette expérience innovante, effectuée en coordination avec l’Agence Régionale de Santé, a pour premier objectif d’améliorer la prise en charge précoce des AVC afin de donner un maximum de chances de survie et de récupération aux patients.  

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Les fédérations hospitalières saluent la restitution des crédits gelés en 2017 au titre de la réserve prudentielle
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France

Paris le 2 mars 2018 - La ministre de la Santé a annoncé la restitution des crédits hospitaliers mis en réserve pour 2017, au vu de l’actualisation des données 2017 qui montrent la sous-exécution de l’Objectif National des Dépenses de l’Assurance-Maladie (ONDAM).

Pour rappel, la réserve prudentielle est un mécanisme visant à « gager une partie de l’objectif des dépenses hospitalières aux fins de concourir au respect de l’ONDAM ». Ce montant a initialement vocation à être restitué aux établissements lorsque le volume des dépenses prévisionnelles est respecté.

La ministre n’avait restitué qu’une partie du gel en novembre 2017. Les établissements de santé publics et privés avaient pourtant tous sous-exécuté en 2017 leur objectif de dépense fixé par l’ONDAM. Dans ce contexte, la restitution partielle précédemment décidée était un signal négatif entamant la confiance et avait été dénoncée par toutes les fédérations hospitalières dans un communiqué commun.

Les fédérations hospitalières (FEHAP, FHF, FHP et UNICANCER) saluent la décision de la ministre, gage de sa volonté de tenir les engagements de l'Etat et qui témoigne de l’écoute accordée aux acteurs hospitaliers et de la reconnaissance par la ministre du travail accompli par les professionnels de santé pour le bien et le service de tous. Cette décision sur des crédits 2017 intervient dans un contexte particulièrement tendu suite aux arbitrages de baisse de tarifs hospitaliers pour 2018 qui préoccupent fortement les établissements.

Date de publication
Le CHU de la Réunion sollicite une subvention d’investissement de 50 millions
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DOM-TOM

"Au nom du Collectif des députés de La RéunionEricka Bareigts, Nathalie Bassire, Huguette Bello et Jean-Hugues Ratenon se sont rendus le 19 janvier 2018 au Ministère de la Santé où ils ont été reçus par les conseillers du Cabinet de la Ministre.

Cette rencontre s’est tenue dans la perspective de la session du COPERMO du 31 janvier prochain au cours de laquelle sera examiné le dossier du CHU de La Réunion sur l’extension et la réhabilitation du bâtiment central de l’hôpital de Saint-Pierre qui n’a pas bénéficié de travaux de rénovation depuis 1970.

Le CHU sollicite une subvention d’investissement de 50 millions d’euros pour un investissement total de 110 millions. Au cours de cette rencontre, les députés ont manifesté leur soutien à cette demande d’aide et plus largement au CHU de La Réunion.

Les députés ont exposé les multiples raisons pour lesquelles ce projet d’investissement était indispensable pour consolider la politique de santé publique à La Réunion : dynamique démographique, vieillissement de la population, prévalence des maladies chroniques (dont le diabète), contexte social marqué par la pauvreté.

Ils ont pu également démontrer que le dossier de Saint-Pierre méritait d’autant plus une attention favorable que le CHU de La Réunion avait jusqu’à présent financé ses travaux d’investissement par le recours à l’emprunt et sur ses fonds propres.

En réponse aux interventions des députés, le directeur de cabinet adjoint, Yann Bubien, a d’abord tenu à manifester la confiance du gouvernement à l’égard du plus jeune CHU de France et de ses personnels. Il a rappelé que cette confiance s’est déjà manifestée, en août dernier, par le plan de soutien de 56,5 millions entre 2017 et 2021.

S’agissant de la prochaine session du COPERMO sur laquelle il ne s’est évidemment pas prononcé, il s’est montré rassurant en raison même de la « qualité » et de la « solidité » du dossier présenté par le CHU.

De manière plus générale, Yann Bubien a également fait part aux députés de la volonté de redonner au CHU de La Réunion la place qu’elle a occupée dans le paysage hospitalier français. Le CHU de La Réunion doit redevenir "cette pépite qui rayonne non seulement dans l’océan Indien mais aussi au milieu des 32 CHU français", a-t-il déclaré.

Il a conclu en précisant que le gouvernement annoncera, au cours de cette année, des mesures d’accompagnement pour les CHU d’Outre-mer avec d’une part des mesures communes aux établissements ultra-marins et d’autre part des mesures spécifiques à chacun de ces CHU."

Communiqué du 20/01/2018

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Projets hospitaliers :  le Top 10 des actualités les plus recherchées en 2017
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Monde entier

Depuis juin 2013 la plateforme HOSPIHUB vous propose sa veille des projets hospitaliers. La liste des projets ci-dessous correspond aux recherches effectuées sur le site et enregistrées par Google. HOSPIHUB est assurément aujourd'hui le seul media fournisseur de la plus grande masse d'informations de ce type. 

Le secteur hospitalier du MAROC se taille la part belle des Actualités consultées, et le secteur privé en général qu'il soit de France ou d'ailleurs a intéressé les internautes.

 

1- MAROC : Un projet de normes est en préparation pour les cliniques privées

normes cliniques Maroc

Une des cliniques du Groupe Evya (Meden Healthcare)

Nous avons pu lire l’avant-projet d’arrêté du ministre de la santé fixant les normes des cliniques au Maroc. Ce texte, qui se veut complet et exigeant, est indispensable pour discipliner un secteur où les réalisations récentes sont parfois éloignées des référentiels habituels dans ce domaine. Ce qui ne les empêche pas d’être validées par les Autorités, en l’absence d’un texte officiel précis s’imposant à tous. Toutefois, certains points de ce texte nous semblent discutables, ce que nous nous permettons de relever dans ce commentaire qui a pour objectif d’apporter une critique constructive.

Par ailleurs, cette norme concerne exclusivement les cliniques privées qui sont soumises à des règles financières d’investissement et de rentabilité qui sont les conditions mêmes de leur pérennité. L’encadrement de la conception et du fonctionnement de ces établissements est une nécessité, mais on ne peut ignorer leurs contraintes. C’est pourquoi il nous semble opportun de souligner quelques exigences de la norme dont le coût de réalisation et de maintenance n’est pas en rapport avec le bénéfice attendu en termes de qualité ou de réduction des risques. Lire la suite

 

2- FRANCE : Le chantier du pôle Mère-enfant du GHR Mulhouse, un an avant ouverture

mulhouse

Maquette du nouveau pôle Femme-Mère-Enfant, la 3ème tranche de l'hôpital Emile Muller - Architecte R. Butler Crédit : DH Magazine

Selon mplusinfo, le chantier du nouvel hôpital Femme-Mère-Enfant du Groupement Hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHR Mulhouse) est en bonne progression. Sa livraison est prévue pour l’été 2017.

L’occasion pour nous de vous proposer de visionner trois vidéos :

Implanté à proximité immédiate de l’hôpital Emile Muller – auquel le nouveau bâtiment sera rattaché par une passerelle – son architecture est originale : trois « doigts » aux toits courbes surplombent un socle commun constituant la base du bâtiment. Lire la suite

 

3- MAROC : Etat des projets et chantiers en cours, secteur public et secteur privé

Chu Agadir

Le futur CHU d'Agadir Crédit : © architecture Groupe-6 - Fikri - Andaloussi

Ce onzième mois de l’année 2016 est pour HOSPIHUB l’occasion de faire un point sur l’état des projets et chantiers hospitaliers en cours au Maroc, tant dans le secteur public que dans le secteur privé.

SECTEUR PUBLIC : UNE COMMISSION SPÉCIALE POUR LES HÔPITAUX INACHEVÉS

Actualité politique oblige, la semaine dernière, un état des lieux des hôpitaux en cours de construction a été présenté lors d’une réunion en présence du Ministre de la santé, le Pr El Louardi. Le département de tutelle veut éviter que la période de gestion des affaires courantes n’impacte les travaux. Lire la suite 

 

4- DOM-TOM : Un point sur le chantier du Pôle Sanitaire Ouest, à la Réunion

 

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Le premier niveau est sorti de terre Crédit : zinfos974.com

 

La construction du Pôle Sanitaire Ouest a débuté en septembre 2015. Un futur hôpital qui permet de rapprocher le Centre Hospitalier Gabriel Martin et l’établissement public de santé mentale. Après 9 mois de travaux, un moment d’échanges a eu lieu le 10 juin 2016 au matin sur le site du chantier.

Surnommé « l’hôpital papillon », le Pôle sanitaire Ouest (PSO) accueillera 310 lits, sur 3 niveaux. 28 000 m2 de site consacrés à la santé. Il est construit sur le site du Domaine de la Poncetière à Cambaie, et devrait être achevé en 2018. Lire la suite

 

5- TURQUIE : Le plus grand complexe médical d'Europ a ouvert ses portes à Mersin

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Le plus grand complexe médical d’Europe : c’est ainsi qu’est présenté l’hôpital de ville de Mersin.

L’hôpital de ville de Mersin est entré en service le 3 février 2017 au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part le président Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre Binali Yildirim.

L’hôpital de ville de Mersin qui sera le plus grand complexe médical d’Europe devait commencer à accueillir des patients dès le lundi 6 février. L’hôpital d’une capacité de 1.253 lits, a le statut d’hôpital public. Lire la suite

 

6- DOM-TOM : Le chantier du nouvel hôpital de Guyane a reçu ses visiteurs institutionnels

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Crédit : AFD

C’était mardi dernier – le 29/09/2015 – les responsables du CHOG et l’entreprise de construction ont accueilli et guidé des visiteurs de marque sur le chantier du nouveau centre hospitalier.

L’étude réalisée par l’AFD mentionne qu’avec 219 lits et places et un taux d’occupation moyen de 113% en 2012, les capacités d’accueil du CHOG sont saturées.

La dégradation et l’exiguïté de ses locaux posent un problème de qualité des soins (conditions d’accueil, d’hygiène et de travail, sécurité, etc.), tandis que leur dispersion complique l’organisation des soins et génère des coûts élevés de fonctionnement et de maintenance. Lire la suite

 

7- MAROC : Ouverture de la première clinique privée dédiée à la médecine physique

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Les Casaouis (habitants de Casablanca) peuvent se réjouir d'une nouvelle offre dans le paysage sanitaire , avec l'ouverture récente de la première clinique privée dédiée à la médecine physique.

Clinique Al Karim est un établissement spécialisé dans le traitement des affections de l'appareil locomoteur. Situé en plein centre de Casablanca, le bâtiment tout bleu accueille la première structure privée au Maroc de médecine physique et de réadaptation.

Fondé par Dr. Najib Khaoulani, spécialiste en médecine physique et réadaptation fonctionnelle, le nouvel établissement dispose d’une capacité de 46 lits d’hospitalisation. Lire la suite

8- FRANCE : 2016, encore une année marquée par des fusions acquisitions de cliniques privées

fusions

En juin dernier, Laurent Schoenstein, spécialiste des fusions-acquisitions, indiquait au Journal la Tribune que « Si la phase de concentration des cliniques continue en France, les fonds d’investissements s’appuient sur le développement de leur portefeuille dans l’Hexagone pour potentiellement se développer dans le reste de l’Europe« .

De même il confirmait une phase actuelle de concentration des cliniques : » Il y a une érosion des marges des établissements de santé. Ils cherchent à réaliser des économies d’échelle, trouver des synergies pour conserver ces marges dans la mesure du possible. Il faut également pour les groupes les plus importants pouvoir rester compétitifs par rapport à leurs concurrents, ce qui suppose une taille critique. Lire la suite

 

9- MAROC : Des projets hospitaliers dans la région Rabat/Salé/Kénitra

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Hôpital des spécialités à Rabat Crédit : HOSPIHUB

Le Maroc se dote peu à peu de structures hospitalières modernes comme le prouve le lancement des projets de CHU à Tanger, Agadir, Rabat, après la réalisation de ceux de Fès, Oujda, Marrakech.

A Casablanca, la réalisation récente de l’hôpital Cheikh Khalifa sera suivie prochainement par la construction de l’hôpital de Bouskoura. Le centre hospitalier Ibn Rochd situé au centre de la ville reconstruit ou modernise certains de ses pavillons, mais il ne semble pas apparaitre pour le moment d’opérations de l’ampleur de celles qui concernent la région de Rabat Salé Kenitra. Lire la suite

 

10- Le chantier du Pôle Santé Saint-Herblain (Groupe Elsan) a démarré

saint herblain

Crédit : Groupe Elsan

Les travaux du futur Pôle Santé Saint-Herblain sont lancés et donneront naissance dans 24 mois au nouveau complexe santé implanté au nord-ouest de l’agglomération nantaise.

Issu du regroupement des Cliniques Jeanne d’Arc, Saint-Augustin et Polyclinique de l’Atlantique, c’est un nouvel ensemble de bâtiments entièrement dédiés aux soins et au bien-être qui va se construire en bordure du boulevard Charles Gautier (anciennement boulevard de La Baule) à Saint-Herblain.

Plus de 30 disciplines médico-chirurgicales, et pas loin de 1200 professionnels de santé travailleront sur le futur site ouvert à la population ligérienne.

Rationalité, innovations technologiques et organisationnelles ont été les principaux moteurs dans la conception de ce futur pôle hospitalier privé. Lire la suite

 

 

Date de publication
L’AP-HP investit à l’hôpital Henri-Mondor 3,5 millions d’€ pour son 2ème TEP/IRM
Zone géographique
France
crédit photo : AP-HP

Après la mise en service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière en 2015 d’un premier TEP-IRM destiné à une activité de clinique et de recherche, l’AP-HP a inauguré mercredi 27 septembre son second TEP/IRM installé à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.

Cette inauguration a eu lieu en présence de Laurent Cathala, maire de la ville de Créteil, de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, du Pr Jean-Luc Dubois-Randé, directeur de la faculté de médecine de l’UPEC, du Pr Ariane Mallat, présidente de la commission médicale d’établissement locale, de Martine Orio, directrice du groupe hospitalier Henri Mondor, d’Elise Noguera, directrice de l’hôpital, du Pr Alain Rahmouni, chef du Pôle Fonction imagerie thérapeutique, et des professeurs Emmanuel Itti et Alain Luciani, porteurs du projet SyMPTOm - imagerie simultanée TEP/IRM en Oncologie.

Le TEP/IRM -Biograph mMR de Siemens medical- installé à l’hôpital Henri Mondor est la première machine en France spécifiquement dédiée à la recherche en soins courants et à l’optimisation du parcours de soins en oncologie.

Ce TEP/IRM intégré, pour lequel l’AP-HP a investi 3.5 millions d’euros, est la  4ème machine d’imagerie hybride TEP/IRM en France et la 2ème à être installée dans un des hôpitaux de l’AP-HP. Plus de 200 patients ont déjà pu en bénéficier.

Dans la prise en charge diagnostique, pronostique ou thérapeutique, certains patients atteints de cancer nécessitent à la fois une imagerie par résonance magnétique (IRM, pour l’étude du microenvironnement tissulaire dans lequel les tumeurs se développent) et une tomographie par émission de positons (TEP, pour l’étude du métabolisme des tumeurs et de leur agressivité).

Le financement de cet appareil d’imagerie hybride TEP/IRM Biograph mMR est issu d’une gestion optimisée des équipements du pôle Fonction-Image-Thérapeutique - FIT permettant à l’AP-HP d’être le principal financeur avec un investissement de 3.5 millions d’euros de l’AP-HP, avec le soutien de l’ARS Ile-de-France, le Cancéropôle Ile-de-France et le Fonds de dotation Henri Mondor. Il s’agit du 2ème TEP/IRM de l’AP-HP, le premier étant installé à l’hôpital Pitié Salpêtrière.

Cette installation s’inscrit dans le projet médical du pôle Fonction-Image-Thérapeutique-FIT de renforcer l’accès à l’imagerie la plus innovante pour les patients du territoire –nouvelles machines, partenariats recherche - et à réorganiser l’accès des patients consultants externes et ambulatoires, tout en favorisant les actions d’enseignement et de recherche, au cœur du projet SyMPTOm.

Le TEP-IRM est un appareil qui associe les informations provenant de sources différentes : l’imagerie métabolique de la TEP - tomographie par émission de positons - et l’imagerie morphologique et fonctionnelle par résonnance magnétique IRM. C’est une technologie de pointe qui a su relever des défis techniques, notamment celui de s’affranchir des interférences entre les matériels. En effet, les champs magnétiques élevés de l’IRM ne doivent pas perturber les photomultiplicateurs et l’électronique de la TEP et vice versa. Du fait d’une meilleure résolution spatiale et d’un meilleur contraste entre les tissus, il améliore la caractérisation tissulaire. Au cours du même examen, il permet d’étudier de façon combinée, la perfusion tissulaire, la diffusion des molécules d’eau, l’organisation microstructurale et la cellularité, avec l’analyse en TEP du métabolisme glucidique, de la perfusion, de l’anoxie tissulaire ou encore avec l’étude de certaines populations cellulaires.

Les principaux cancers ayant vocation à être concernés par l’installation de ce nouvel appareil et le projet SyMPTOm (imagerie simultanée TEP/IRM en Oncologie) associé seront les lymphomes, les cancers digestifs, le cancer de la prostate et le cancer du sein, représentant la grande majorité des cancers pris en charge par les Hôpitaux Universitaires Henri Mondor.

Le TEP/IRM, un appareil de haute technologie

Crédit : © L.Friederich / AP-HP

Conjointement, trois grandes thématiques de recherche seront menées en priorité en s'adossant sur les pôles d'excellence de l’hôpital :

> Pour le lymphome, l'objectif est d'adapter les chimiothérapies de manière personnalisée, en fonction des caractéristiques tumorales avant et pendant le traitement. La conduite du projet sera facilitée par l'implication du site dans le LYSA (LYmphoma Study Association, groupe collaboratif national de recherche clinique, maillage de >100 centres actifs).

> Pour le cancer primitif du foie, l'imagerie simultanée TEP/IRM permettra d'identifier les tumeurs à risque de récidive après greffe hépatique et in fine de mieux sélectionner les patients pour lesquels cette option thérapeutique est utile.

> Pour la neurofibromatose, l'objectif est d'identifier les patients à risque de transformation maligne en s'appuyant sur le centre de référence National des Neurofibromatoses du site, qui coordonne tous les centres de compétence français.

Le projet SyMPTOm (imagerie simultanée TEP/IRM en Oncologie) est le fruit d’une collaboration de longue date entre les équipes de médecine nucléaire (Pr Emmanuel Itti) et de radiologie (Pr Alain Luciani) porteuses du projet ; il s’est progressivement étendu à la neuroradiologie (Pr Jérôme Hodel) et à l’imagerie cardiaque (Pr Jean-François Deux).

Ces équipes multidisciplinaires travaillent sur des thématiques communes de soins, de recherche et d’enseignement au sein du pôle Fonction-Image-Thérapeutique (FIT, Pr Alain Rahmouni), en s’appuyant sur des réseaux d’expertise touchant des pathologies telles que les hémopathies lymphoïdes, le cancer du foie, la neurofibromatose et l’amylose.

Le principe de l’imagerie « one-shot » TEP/IRM permettra de personnaliser la prise en charge des patients grâce à une meilleure caractérisation des cancers au diagnostic, une meilleure orientation des traitements et une meilleure évaluation de la réponse thérapeutique, tout en assurant aux patients un confort accru et une rapidité de prise en charge.

CP du 27/10/2017

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