Communiqués de presse

Date de publication
Bonne rentrée avec Hospihub, portail du projet hospitalier et des innovations en santé
Zone géographique
France

Après un printemps et un été pas comme les autres, voici que le Covid-19 nous dirige vers une rentrée pas comme les autres non plus. Privés des grands événements professionnels santé tant en France qu'au Maghreb ou en Afrique, il nous faut trouver ensemble d'autres façons de partager, d'informer, de collaborer et avancer. La lecture assidue de nos publications sur la prise en charge des patients Covid au bloc et de l'ensemble des focus a été source d'inspiration et de contacts : différents projets en bénéficient et nous nous en réjouissons. 

La pandémie a par ailleurs fait naître des initiatives dans tous les secteurs touchant à l’hôpital :

  • organisation, fonctionnement,
  • prestations,
  • solutions technologiques,
  • conception, architecture

Nous aurons à cœur de relayer certaines d’entre elles.

Ainsi, plus que jamais le digital a sa place dans la communauté de "ceux qui font l'hôpital", et dans l'attente de vous retrouver à l'occasion d'un congrès ou d'un salon, Hospihub est à votre écoute pour continuer de proposer son panorama des projets hospitaliers et innovations en santé, avec des nouveautés à découvrir bientôt. Bonne rentrée à toutes et tous !

Pour contacter la rédaction :

  • par email en écrivant à infos@hospihub.com
  • par téléphone /whatsapp : +33 6 08 60 22 33

 

Date de publication
Le dernier patient a quitté le bâtiment provisoire « RBi Covid » de l’hôpital Henri-Mondor de l’AP-HP
Zone géographique
France
crédit photo : AP-HP

Mercredi 20 mai 2020, le dernier patient a quitté le bâtiment provisoire « RBi Covid » de l’hôpital universitaire Henri-Mondor de l’AP-HP pour être transféré en réanimation dans le bâtiment principal. Le nouveau bâtiment RBi est aujourd’hui fermé mais mobilisable rapidement en cas de reprise de l’épidémie, les équipements et les matériels nécessaires à son fonctionnement ayant été maintenus sur place.

Depuis le 9 avril 2020, et afin de répondre aux besoins de lits de réanimation pour les patients souffrants du Covid-19, le nouveau bâtiment « réanimation – blocs – interventionnel (RBi) » de l’hôpital universitaire Henri-Mondor de l’AP-HP, qui devait initialement ouvrir en septembre 2020, avait pu accueillir de premiers patients Covid+ en réanimation, permettant ainsi d’organiser des transferts et de soulager des hôpitaux très sollicités.

En l’absence d’une « 2ème vague », le bâtiment reviendra à sa vocation d’origine à partir de septembre 2020 et prendra le relais du plateau technique actuel de l’hôpital. Il comportera notamment 55 lits de réanimation et 30 lits de soins critiques sur deux niveaux, ainsi qu’un niveau de bloc opératoire comportant 21 salles et 41 lits de réveil.

Pour amorcer le projet et ouvrir le bâtiment, il a été fait appel aux équipes médicales et paramédicales de l’hôpital qui se sont montrées solidaires et se sont mobilisées massivement. Elles ont été fortement soutenues durant six semaines par des renforts venus de toute la France pour 2/3 des effectifs qui se sont relayés auprès des patients Covid+.

Pour les médecins séniors et les internes, plus de la moitié provenait des services de réanimation de l’hôpital. Les équipes ont pu compter sur le renfort de 49 médecins séniors et 41 internes de médecine venant de toute la France.

Pour le personnel paramédical, 300 personnes environ sont venues en renfort des 150 personnels de l’hôpital mobilisés.

Entre le 9 avril et le 20 mai 2020, ces équipes mixtes – hôpital Henri-Mondor et renforts - ont permis de suivre 89 patients admis dans les 85 lits de réanimation :

  • 23 patients sont décédés, 
  • 21 sont sortis guéris et rentrés à domicile ,
  • 15 sont allés en soins de suite et de réadaptation,
  • 12 en hospitalisation conventionnelle,
  • et 18 ont été transférés en réanimation au sein du bâtiment principal (20,2%).

Des volontaires non soignants ont également prêté main forte aux équipes locales durant ces six semaines d’intense mobilisation. Une cinquantaine de personnes de « Résilience citoyenne » et du « Groupe Assistance Commando » ont notamment assuré les fonctions de brancardiers, de coursiers, d’aides en lingerie, en restauration et en manutention.

Un questionnaire de satisfaction a permis d’établir que les renforts ont été unanimement satisfaits de l’écoute attentive dont ils ont pu bénéficier en cas de difficulté, des conditions logistiques d’hébergement et de transports et plus globalement de l’ambiance générale de travail au sein des équipes.

Un bâtiment désormais baptisé du nom de "Reine"

A l'issue d'un "appel à nom ", 3reine" a été chois : en hommage à Reine Melesan, cadre de nuit à l’hôpital Albert-Chenevier, décédée du COVID19 à l’hôpital Henri-Mondor. Elle avait commencé comme agent hospitalier, puis aide-soignante, puis infirmière avant de devenir cadre. Elle a exercé à l’hôpital Dupuytren et à l’hôpital Albert-Chenevier. Elle était très appréciée et son nom a été suggéré dans l’appel à noms. En accord avec la gouvernance du groupe hospitalier universitaire et avec son compagnon, le directeur général de l’A-HP a décidé, en hommage à son parcours, et à travers elle, à tous les collègues victimes de cette maladie, d’appeler ce bâtiment le bâtiment « Reine ». Une plaque sera posée avec le nom de Reine Melesan pour que chacun se souvienne.

Date de publication
Elaboration d’un protocole de prise en charge des patients Covid19 au bloc opératoire
Zone géographique
France

Il y a exactement 40 ans, nous commencions à écrire les premiers protocoles d’hygiène produits en milieu hospitalier. C’était à l’Hôpital Américain de Paris avec Marie Thérèse Breuil et nous avons rapidement découvert les difficultés de l’exercice :

  • Il n’est pas simple d’exprimer clairement par écrit ce qui parait si évident à faire dans la réalité
  • La réflexion logique peut conduire à des propositions trop lourdes et peu compatibles avec les contraintes de la réalité
  • Le seul moyen de savoir si le protocole fonctionne vraiment est de le tester sur le terrain
  • Un protocole n’est pas rédigé dans le but de répondre à un besoin théorique, mais pour être réellement appliqué
  • Un protocole ne sert à rien dans un placard et pour être appliqué, il doit être accepté, donc présenté aux utilisateurs avec ses motivations, les bénéfices à en attendre, ses contraintes et les moyens de les gérer

En fait, traduire une activité en protocole est d’abord un exercice de communication qui s’appuie sur l’échange avec les équipes et le partage d’informations. Il est difficile de faire simple et bizarrement, on y arrive mieux à plusieurs. Il faut accepter d’y consacrer du temps, d’y revenir régulièrement et finalement, de tester la faisabilité du protocole en le réalisant concrètement.

Le protocole présenté ici a suivi ces principes d’élaboration. Il a été rédigé par l’équipe du Collectif Inter Blocs à qui revient cette initiative de proposer aux collègues un outil pratique et réaliste leur permettant d’améliorer quotidiennement leur sécurité. Diverses équipes ont réfléchi sur le sujet, parfois avec des approches complexes ou en proposant des mesures plus ou moins adaptées. Mais elles avaient le mérite de faire seules ce que d’autres instances auraient peut-être dû leur proposer.

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Dans le contexte actuel, encadrer le risque de contamination des soignants est évidemment une mesure essentielle. Mais les protocoles établis n’ont de sens que s’ils sont simples, clairs, réalistes, cohérents, adaptés au contexte et aux moyens, donc en pratique pas faciles à rédiger.

Au cours de la mise au point de ce protocole se sont posées quelques questions :

  • Quel type de masque utiliser ?

Le masque FFP2 est indispensable pour toute personne qui approche le patient et à fortiori pour exercer une intubation et une extubation.

Des lunettes de protection sont indispensables.

De même pour l’équipe chirurgicale.

La manipulation des déchets et du linge nécessite également ce niveau de protection.

Par contre, le nettoyage de la salle qui intervient lorsque le patient est parti et que cette salle a été débarrassée des déchets, matériels et instruments chirurgicaux, peut être réalisé avec un masque chirurgical habituel, si la salle est bien ventilée.

 

  • Quelle tenue adopter ?

La réponse est simple et uniforme : surblouse jetable enveloppante à manches longues serrées au poignet, tablier plastique, gants avec manchette, cagoule, masque, lunettes et couvre chaussures.

Attention aux détails, en particulier à l’espace libre qui reste entre la casaque et la cagoule qui expose la peau nue du soignant à une contamination directe. Il est dont important de veiller à ce que la casaque soit remontée au maximum lorsqu’elle est nouée dans le cou.

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  • Comment gérer la ventilation de la salle ?

Les questions liées à la ventilation des salles sont rarement bien intégrées par les équipes du bloc opératoire, c’est pourquoi une mise au point simple a été ajoutée au protocole :

Tout d’abord, il ne faut pas arrêter la ventilation de la salle car elle assure la sécurité de ses occupants en apportant un débit élevé d’air propre qui remplace l’air contaminé et qui maintient un faible niveau ambiant de contamination. Si on arrête la ventilation, il n’y a plus d’apport d’air ni de reprise et la contamination s’accumule pour atteindre rapidement un niveau critique.

Se pose alors la question des surpressions et dépressions :

La pression est obtenue en modifiant le volume d’air repris, par exemple :

  • Si on souffle 5 000 m3 et qu’on en reprend 5 000, la pression est de 0 ou iso pression (à ne pas confondre avec le classement ISO des salles)
  • Si on souffle 5 000 m3 et qu’on reprend 4 500 m3 par le système d’extraction, il reste 500 m3 qui créent la surpression et cet air en trop part dans le couloir par les joints de porte. C’est pour cela qu’il est préférable d’avoir un sas car il protège le couloir d’une éventuelle contamination à partir de la salle. Cela fonctionne aussi dans le sens inverse et le sas protège la salle de la contamination du couloir quand on ouvre la porte.
  • Si on souffle 5 000 m3 et qu’on reprend 4 200 m3, la surpression est plus forte, elle se mesure en Pascals et en général, elle est de 15 Pascals (Pa) entre la salle et le sas et 15 Pa entre le sas et le couloir.
  • Si on souffle 5 000 m3 et qu’on reprend 5 500 m3, on crée une dépression dans la salle qui aspire dans ce cas l’air du couloir, d’où l’intérêt du sas.

 

Donc, si on dispose d’un sas, on peut mettre la salle en dépression sans risque pour le patient.

Si on ne dispose pas de sas (malheureusement situation fréquente) on doit mettre la salle en iso pression (pression 0) et garder les portes fermées pendant toute l’intervention.

 

  • Gérer le déshabillage

Cette phase très délicate peut entraîner une contamination du soignant, surtout si elle est accomplie dans l’urgence. Elle doit pour être sécurisée, se dérouler sans précipitation et sous le contrôle d’un collègue. Plusieurs échanges ont été nécessaires pour aboutir au protocole final.

S’est posée la question de la douche qui prend du temps de réalisation : elle est peu usitée dans la plupart des blocs et ne serait justifiée que dans le cas d’une contamination massive. Le tablier plastique et la blouse assurent dans ce cas la protection nécessaire. Dans le cas contraire, la contamination du soignant serait quasiment garantie et la douche finale n’y changerait malheureusement pas grand-chose.

 

  • Le lavage des mains

La décontamination des mains ne doit pas reposer uniquement sur la SHA. Il est reconnu que l’action du savon est très efficace sur l’enveloppe du virus et que la SHA perd son efficacité sur des mains souillées. Après avoir porté longuement des gants, la transpiration entraîne une concentration microbienne importante sur les mains et il faut se souvenir que les gants sont poreux, en particulier dans le cas de microorganismes de la taille d’un virus.

Tout est question de mesure et d’intelligence des situations. Si les gants sont portés longuement ou sont utilisés pour des actes très contaminants (extubation per exemple) un lavage soigné des mains et avant-bras est nécessaire. Il peut être suivi d’une friction SHA.

Cette friction sera suffisante pour un grand nombre de situations où les gants sont portés peu de temps, sans occasionner de contamination massive.

 

  • Le nettoyage de la salle

Il était proposé initialement d’attendre une heure avant de réutiliser la salle. Cette attitude est arbitraire et fait perdre beaucoup de temps. Elle correspond aux pratiques en vigueur à l’époque où la ventilation des salles d’opération était très peu performante.

Les performances actuelles de ventilation des salles permettent aujourd’hui d’aborder différemment le problème.

Exemple : dans une salle de 40m2 avec une hauteur sous plafond de 3m, le volume est de 120m3. Si le débit de la ventilation est de 50 Volumes/Heure (ISO 5 en chirurgie de classe 1), il est insufflé 6000 m3/heure. Cette ventilation était présente durant la réalisation de tous les actes, y compris le temps de nettoyage final. L’air de la salle est en réalité parfaitement propre à la fin du nettoyage, qui va prendre un peu de temps. La salle est donc tout à fait utilisable en fin de nettoyage.

Dans une salle d’opération ISO7, le débit serait environ de 2000 m3/h et ce serait également suffisant. Attendre une heure est très contraignant pour l’organisation du bloc et ne se justifie pas en termes de gestion de risque.

   

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Un protocole est un guide que chacun doit adapter à sa situation et aux moyens dont il dispose. Le travail qui a été réalisé par cette équipe a pour objectif de faire gagner du temps et de l’efficacité aux professionnels du bloc opératoire dans la mise en œuvre des mesures permettant d’améliorer leur sécurité.

Auteurs : Patrick BREACK – Grégory CHAKIR et Stéphanie HUILLET du Collectif Inter Blocs ( à retrouver sur Facebook  et Twitter ) - 26 mars 2020

 

Bibliographie

- Réalisé avec le concours de Patrick BREACK, Expert en Hygiène, Conception et Organisation Hospitalières.

- Protocoles des blocs opératoires AP-HP et Hôpitaux de Bordeaux et Bayonne

- Arlin, r. (s.d.).

- Elsevier.com. (s.d.). Journal de chirurgie viscérale. Stratégie pour la pratique de la chirurgie digestive et oncologique en situation d'épidémie de COVID-19.

- Patrick BREACK « Comprendre et concevoir le bloc opératoire » éditions Hospihub 1998

- SF2H. (s.d.). Qualité de l'air au bloc opératoire.

- Nouvelle définition des cas de COVID-19 et prise en charge de ces patients. Ministère des Solidarités et de la Santé. Direction Générale de la Santé Référence MARS 2020_8. 01/03/2020

- Société française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) 2018. AVIS N° 2018-01/SF2H du 23 mars 2018 relatif au choix et à l’utilisation adaptée d’un appareil de protection respiratoire. https://www.sf2h.net/publications/avis-n-2018-01-sf2h-du-23-mars-2018-relatif-au-choix-et-a-lutilisation-adaptee-dunappareil-de-protection-respiratoire

- La pollution de l'air est une « autoroute » pour le coronavirus le 21/03/2020

- https://www.futura-sciences.com/alternative/amp/actualite/80173/?__twitter_impression=true

- INRS Masque chirurgical : points à retenir

- INRS Appareils de protection respiratoire et risques biologiques

- Société Française de Recherche des Infirmiers en Pratique Avancée ( SoFIPRA : Recommandations du 25/03/2020 à destination des soignants : port du masque (Covid19)

 

Date de publication
Hospihub vous invite à découvrir ses nouveautés pour 2020
Zone géographique
France

C’est avec l’arrivée de nouvelles rubriques que Hospihub entame cette nouvelle décennie. Une évolution logique compte tenu de celle observée depuis notre mise en ligne en 2013.

Tout d’abord, la rubrique entièrement dédiée au Secteur Interventionnel : accessible immédiatement, dès la page d’accueil :

 

nouvelle rubrique SI

 

car le bloc opératoire d’aujourd’hui doit se considérer dans son ensemble, avec les évolutions techniques chirurgicales associées aux techniques et solutions d’imagerie.

Elle se compose de quatre sous-rubriques : Actualités, Innovations, Focus et Formations. Celles-ci vous permettront d’accéder pour la première fois sur un même site, à une mine d’informations concernant le Secteur interventionnel. Les contenus seront de notre production, et issus de la veille que nous mettons en place sur différentes sources.

La sous-rubrique Actualités peut également être alimentée par des suggestions de publication de la part des établissements de santé, de France ou d’ailleurs.

Les sous-rubriques Innovations et Focus permettra aux fournisseurs, industriels, prestataires de communiquer sur leurs nouveautés, ou évolution d’un matériel ou solution existant.

La sous-rubrique Formations est destinée à regrouper les offres de formation – pas uniquement celles de Hospihub – en lien avec le bloc opératoire : les organismes sont invités à l’utiliser pour vous faire connaître leurs programmes.

Ensuite, nous avons introduit un espace « Accueil du Patient International », accessible en partie gauche de votre écran, toujours depuis la page d’accueil :

rubrique API

 

Il nous parait opportun, au vu des actions et organisations qui se mettent en place depuis deux ans environ en France : Solution « patientèle étrangère » au sein de la French Healthcare, synergies entre hôpitaux et conciergeries médicales, Village du Tourisme médical au Salon IFTM en sont quelques exemples, de proposer une rubrique s’adressant aux acteurs professionnels. Il s’agit donc d’un espace d’information, mais surtout dans le courant de l’année, d’un espace de propositions que nous formaliserons avec tous ceux qui souhaitent nous rejoindre.

Cette refonte a pour conséquence une réorganisation du menu :  les fiches premium des fournisseurs et prestataires sont désormais regroupées sur le bouton ANNUAIRES. D’autres petits changements sont à découvrir en parcourant votre plateforme.

Pour toute communication dans les rubriques « Secteur Interventionnel », ou « Accueil du Patient International » il suffit de nous en faire la suggestion par email à infos@hospihub.com.

Espérant vous offrir cette année une évolution à la mesure de vos attentes, nous vous remercions pour votre fidélité depuis la V.1.

L'équipe Hospihub

Date de publication
L’Institut d’Oncologie Thoracique renforcé avec la création d’un groupement de coopération sanitaire
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France

Gustave Roussy, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe et l’hôpital MarieLannelongue, centre français d’excellence de la chirurgie du thorax reconnu internationalement, ont décidé de dynamiser et renforcer l’Institut d’Oncologie Thoracique (IOT) avec la création d’un groupement de coopération sanitaire (GCS) le 17 décembre dernier.

En misant conjointement sur l’excellence, la recherche et le parcours de soins personnalisé et optimisé, l’Institut d’Oncologie Thoracique qui concentre les expertises les plus poussées propose une prise en charge des cancers du thorax à tous les stades de la maladie. Cette création intervient dans le cadre de la fusion effective au 1er janvier 2020 entre l’association Marie Lannelongue et la Fondation hôpital Saint-Joseph.

« Notre impératif est d’offrir à tous les malades une prise en charge accélérée avec le plus haut niveau d’expertise pour tous les types de cancers thoraciques, du plus simple au plus complexe ; le cancer du poumon reste encore à lui seul la première cause de décès par cancer en France » commentent le Pr Elie Fadel, directeur médical à l’hôpital Marie Lannelongue et le Dr David Planchard, chef du comité de pathologie thoracique de Gustave Roussy.

« Ce GCS que nous mettons en place aujourd’hui a pour objectifs de faciliter le parcours des patients qui nous font confiance et de leur offrir la meilleure prise en charge possible ; il permettra aussi à nos équipes médicales de renforcer leur collaboration dans la recherche et l’innovation clinique » indique Jean-Michel Malbrancq, Directeur Général de l’hôpital Marie Lannelongue.

« En 7 ans d’existence, l’Institut d’Oncologie Thoracique, concentré d’expertises des deux établissements, est devenu une référence dans la prise en charge globale des cancers du thorax ainsi qu’en recherche clinique et translationnelle. Il offre à ses patients un accès unique à l’innovation » ajoute Stéphane Pardoux, Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy.

Initialement fondé en 2012 sous la forme d’une association type loi de 1901, l’Institut d’Oncologie Thoracique représente aujourd’hui le premier pôle de prise en charge des cancers du thorax. Cela recouvre en premier lieu les cancers du poumon, mais aussi les affections de la trachée, du médiastin, du thymus, de la plèvre, de la paroi thoracique ou encore du cœur.

Son objectif est d’offrir aux patients atteints d’un cancer thoracique une offre de soins complète dans un parcours unique opéré de concert par deux acteurs de renommée internationale aux expertises complémentaires. Gustave Roussy assure les traitements en médecine oncologique, notamment en médecine moléculaire et immunothérapie, en radiothérapie et en radiologie interventionnelle avec des plateaux techniques high-tech ; l’hôpital Marie Lannelongue qui dispose de techniques d’exploration endoscopique avancées pose le diagnostic et effectue les biopsies de suivi. Son expertise historique lui permet de réaliser tous les types de chirurgie, y compris les plus complexes.

La création du GCS vient asseoir l’Institut d’Oncologie Thoracique en tant que pôle de référence des cancers du thorax. Il va apporter un cadre juridique qui permettra de mieux structurer la coopération entre les deux établissements, de constituer une plateforme d’accès unique pour les patients et les professionnels de santé, d’investir dans des outils communs pour partager l’information avec un dossier médical intégralement consultable des deux sites et de développer les moyens en enseignement et recherche (ex : DHU TORINO, département hospitalo-universitaire THORAX INNOVATION en lien avec l’Université ParisSud).

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D.U. Gestionnaire de parcours en santé : un nouveau diplôme proposé par le CESEGH et l’Institut MOMA
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France

Le CESEGH et l'Institut MOMA à l'Université de Montpellier, en partenariat avec l'ARS Occitanie et la CARSAT Languedoc-Roussillon, proposent un nouveau diplôme :

CESEGH

Dans le contexte actuel de l'accroissement des maladies chroniques, du vieillissement de la population et d'une complexification des prises en charge, apparaît la notion de parcours de vie et/ou de parcours de soins avec la nécessité d'une prise en charge transversale multi-acteurs des patients. Différents publics sont particulièrement exposés : personnes atteintes de troubles psychiatriques, en situation de handicap, personnes âgées, adolescents... Ce profil de coordonnateur, de « Gestionnaire de parcours en santé », émerge donc dans un contexte de prise en charge et d'accompagnement personnalisés de l'individu.

Responsable du diplôme : Irène GEORGESCU, Professeur des Universités Sciences de gestion, MOMA, Université de Montpellier

OBJECTIFS

  • Comprendre l’environnement et les particularités des différents publics (seniors fragiles, malades chroniques, personnes handicapées ou atteintes de pathologies mentales…) que ce soit en matière de parcours de santé ou, plus particulièrement, en matière de prévention sociale.
  • Acquérir des compétences transversales et spécifiques permettant aux participants d’assurer un suivi continu, individuel et opérationnel des personnes en situation complexe tout au long du parcours d’aide et de soins.
  • Intégrer un nouveau concept d’accompagnement global et progressif de la personne que ce soit dans son milieu de vie ordinaire ou dans son parcours de soins.
  • Connaître les moyens pédagogiques, méthodologiques et pratiques nécessaires à la prise en charge des patients ou personnes âgées fragilisées.

 

LE PUBLIC CONCERNÉ

Ce diplôme est ouvert au public de la formation continue.

Il s’adresse aux professionnels du secteur de la santé et du secteur social et plus précisément aux titulaires d’un diplôme d’état d’infirmier (ou paramédical), aux titulaires d’un diplôme, certificat ou titre permettant d’exercer la fonction de psychologue ou d’assistant(e) de service social. Il s’adresse également à l’ensemble des cadres chargés de mission intervenant dans le secteur de la santé et dans le secteur médico-social et social.

Les sélections sont faites sur dossier de candidature.

TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DE CANDIDATURE

Date limite de dépôt du dossier de candidature : Le 27 décembre 2019

 

Programme complet, et informations détaillées : sur le site du CESEGH 

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Ramsay Générale de Santé s'appelle désormais Ramsay santé
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France

Lors de l’acquisition du groupe suédois Capio, Ramsay Générale de Santé* alors leader de l’hospitalisation privée en France, est devenu l’un des leaders européens de la prise en charge globale du patient. Aujourd'hui, le Groupe accompagne l’intégration du groupe Capio et sa transformation en se dotant d’un nouveau nom.

La nouvelle marque "Ramsay Santé" est cohérente avec la stratégie renforcée du groupe, qui vise à devenir le leader de la prise en charge intégrée du patient (centres de soins primaires, transports, hospitalisation, soins de suite et réadaptation, santé mentale, soins à domicile…). 
Par ailleurs, la dénomination plus courte facilitera son usage auprès du grand public et des professionnels de santé. 

En France, le groupe communique officiellement depuis le 8 octobre 2019 sous cette nouvelle marque, tandis que les plus de 130 cliniques et hôpitaux du groupe en France intégreront cette marque dans un plan de mise à l’image prévu sur 3 ans.

Dans les autres pays du groupe, en Suède, Norvège, Danemark et en Allemagne, le groupe continuera à exercer son activité sous la marque Capio, tout en soulignant l’appartenance au groupe avec la signature 'Part of Ramsay Santé'.

*La marque Ramsay Générale de Santé datait du rachat en 2014 de Générale de Santé par le groupe hospitalier australien Ramsay Health Care en partenariat avec Crédit Agricole Assurances.
 

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Hospitalisation privée : Almaviva santé absorbe le Groupe Monceau et gagne en positionnement en dialyse,  chirurgie et médecine à Paris
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France

Almaviva Santé, 4e groupe privé en santé en France, poursuit sa croissance externe et a conclu l’acquisition de deux établissements hospitaliers parisiens : la Clinique Internationale du Parc Monceau et la Clinique Turin.

Almaviva Santé se positionne désormais comme un acteur majeur de l’hospitalisation privée à Paris en devenant le premier groupe privé en dialyse avec 3 centres de néphrologie et d’hémodialyse et plus de 66 000 séances assurées chaque année et le deuxième acteur privé en chirurgie et en médecine avec 6 établissements de santé* et près de 400 praticiens.

" Nous souhaitons la bienvenue aux praticiens et aux équipes de salariés de ces deux établissements que nous sommes très fiers d’accueillir au sein d’Almaviva Santé. Fidèle à une stratégie de développement de pôles régionaux, ce rapprochement permet d’asseoir un positionnement stratégique sur le territoire parisien avec une expertise métier éprouvée. Nous avons désormais des pôles d’excellence dans toutes les spécialités médicales " précise Yann Coléou, Président d’Almaviva Santé, devenu président suite au départ en retraite de Bruno Marie, fondateur du groupe.

"Le rapprochement avec Almaviva Santé, avec qui nous sommes déjà associés au capital de la maternité Sainte Thérèse depuis plusieurs années, est une étape naturelle. C’est aussi la rencontre de valeurs humaines communes aux deux entités ", ajoute pour sa part Stéphane Liévain, ex-Président du groupe Monceau qui devient actionnaire d Almaviva Santé.

« L’expertise médicale et l’excellence des plateaux techniques des Cliniques du Parc Monceau et Turin permettent de compléter l’offre de soins d’Almaviva Santé à Paris. La fluidité des parcours de soins sera renforcée au bénéfice des patients. Ces projets seront élaborés en partenariat avec les équipes médicales et dans le respect de l’identité de chaque établissement », complète Amélie Gélis, directrice régionale.

* Le pôle Paris est désormais composé des Cliniques de l’Alma (7e), Turin (8e), Arago (14e), Sainte Thérèse (17e), Parc Monceau (17e) et Paris Lilas (Les Lilas, 93).

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Un 14ème établissement dans le giron du groupe de cliniques privées C2S
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France

Le groupe d’hospitalisation privé, contrôlé par Eurazeo Patrimoine vient de formaliser ce 23 mai dernier, l'acquisition de la Clinique Belledonne, située dans l’agglomération de Grenoble. Ce rachat constitue son quatorzième établissement.

"Créée en 1967 à Saint-Martin-d'Hères, dans la région grenobloise, la Clinique Belledonne propose une offre médicale globale et diversifiée, organisée autour de sept pôles d'activité, en particulier la cardiologie, le traitement chirurgical des cancers et la maternité. Avec une capacité de 290 lits de médecine et 23 salles d'intervention, la Clinique Belledonne devient la principale clinique du groupe C2S. Sa réputation est régulièrement confortée par les classements nationaux des établissements de santé privés", indique le groupe.

Avec plus de 1 900 lits et places et un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 250 millions d'euros, le groupe C2S est un acteur majeur de l'hospitalisation privée en France. Implanté dans les régions Rhône- Alpes Auvergne et Bourgogne Franche-Comté. Il compte environ 710 médecins, associés à la gouvernance du Groupe, et près de 2 500 collaborateurs. Grâce à sa présence dans la grande région Centre-Est combinant des établissements de pointe et des établissements de proximité, les cliniques du groupe C2S accueillent plus de 300 000 patients par an.

Eurazeo Patrimoine accompagne C2S dans son développement depuis son acquisition en mars 2018, en soutenant la politique de croissance externe du groupe et en l'aidant à réaliser des investissements de capacité et de modernisation pour renforcer la qualité et l'attractivité des cliniques.

Avec l’aide de son futur propriétaire, la Clinique Belledonne, qui est propriétaire de ses murs, souhaite acquérir un terrain voisin de son établissement pour y édifier un centre ambulatoire. Un exercice auquel C2S est largement accoutumé. En 2019, en ayant recours à des lignes de capex, le groupe a prévu d’investir pas moins de 20 M€ dans l’agrandissement et/ou la restructuration de cinq de ses cliniques, à Dijon, à Macon, à Ambérieux, au Puy et à Moulins. L’objectif est non seulement de compléter et de moderniser leur offre, mais aussi d’améliorer la gestion des flux de patients. Avec l’intégration de la Clinique Belledonne, C2S porte son chiffre d’affaires pro forma à 250 M€. Sa présence s’étire en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bourgogne Franche-Comté. 

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Hospihub lance un service Expertise de projet hospitalier
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France

EXPERTISE - VALIDATION DE PROJET

Demander un avis permet de conforter un point de vue, de lever une interrogation, de sécuriser une démarche. Les projets hospitaliers, en particulier de bloc opératoire, sont coûteux, complexes et parfois soumis à des dispositions conceptuelles qui méritent d’être discutées avant d’être mises en place, les conséquences fonctionnelles étant lourdes et durables.

Valider la phase d’étude d’un projet nécessite du temps et correspond à une prise de responsabilité du Maître d’ouvrage ou de son représentant vis-à-vis de l’équipe de conception. Il est difficile de revenir sur un projet validé.

Demander un avis permet de disposer d’une argumentation technique différente qui interroge une approche, soit pour la conforter, soit pour la modifier. Dans tous les cas, cette réflexion permet de consolider son point de vue et de progresser dans un projet sans arrière-pensée.

 

Qui est concerné :

  • Le responsable d’établissement qui doit valider des choix fonctionnels et techniques alors qu’il ne dispose pas de l’expérience de situations similaires. Ou qui, fort de cette expérience, préfère sécuriser sa décision.
  • Le concepteur confronté à un projet dont il est conscient de la complexité, qui préfère en conséquence valider ses options fonctionnelles et techniques.

 

Dans quel cas :

  • Conception de projets neufs
  • Extensions et restructurations

 

Les bases :

  • Une connaissance concrète des pratiques au quotidien
  • Une expérience éprouvée de l’analyse du fonctionnement hospitalier, de son organisation, de la programmation et de la conception de projets
  • Rapidité de prise en charge du dossier, de son analyse et du retour des conclusions
  • Equipe pluridisciplinaire selon les dossiers
  • Confidentialité strictement garantie

 

Budget :

  • Premier avis et analyse du projet soumis : sur proposition
  • Analyse approfondie et projet complexe :  sur proposition

 

Analyse :

L’analyse du projet repose sur l’expérience de Patrick Breack, auteur de « Comprendre et concevoir le bloc opératoire » éditions Hospihub septembre 2018 et « Hygiène et Qualité Hospitalières » éditions Hermann 1996. Il combine une longue pratique hospitalière de terrain, associée à une compétence technique acquise au CNAM de Paris et une grande expérience de la conception et de la réalisation de bâtiments hospitaliers.

Hygiéniste résident au CHU de Saint Etienne, puis simultanément à l’hôpital Américain de Paris, à l’Institution Nationale des Invalides et en Oncologie pédiatrique à l’Institut Curie, il a toujours mené parallèlement une activité de conseil (aujourd'hui au sein de KSP Santé) sur de multiples projets en France et dans divers pays en développement. Il est assisté au cas par cas pour les dossiers complexes par différents intervenants : chirurgien, pharmacien, IBODE, ingénieur biomédical et architecte.

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