
Alors que se clôturaient les Journées Françaises de Radiologie (JFR), organisées cette année du 13 au 16 octobre 2017 au Palais des Congrès, Porte Maillot à Paris, le Snitem publiait les chiffres de sa nouvelle étude sur les délais d’IRM. Malgré l’installation de nouveaux équipements, les délais d’attente se sont aggravés.
L’imagerie, qu’elle soit conventionnelle ou interventionnelle, connait des progrès et une extension des indications immenses. Les données issues de tous ces examens se sont imposées à toutes les étapes du parcours patient : du dépistage et du diagnostic au traitement lui-même, à l’évaluation ou au suivi de celui-ci. Et les innovations concernent toutes les modalités, de l’ergonomie des tables en radiologie conventionnelle aux équipements lourds en passant par la diffusion de technologies plus performantes, comme la tomosynthèse en mammographie.
L’imagerie est également passée au numérique, avec toutes les possibilités que cela ouvre au niveau de l’analyse de plusieurs images à partir d’une seule acquisition. Les JFR 2017 reflètent tout le dynamisme de ce secteur.
Ces innovations élargissent la palette d’analyses possibles, et les indications augmentent en parallèle. Ajoutés au vieillissement de la population ou encore à l’évolution des maladies chroniques : les besoins en imagerie ne font que croître. Ce qui explique que malgré l’acquisition d’un certain nombre d’appareils, les délais d’attente de certains examens s’allongent. L’étude de l’Institut Cemka-Eval - publiée par l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) en collaboration avec le Snitem – fait encore une fois un constat sévère sur les délais d’obtention d’une IRM, largement supérieurs à l’objectif annoncé du Plan Cancer 2014-2019.
Celui-ci annonçait vouloir réduire à un maximum de 20 jours le délai moyen d’accès à une IRM pour garantir des délais optimaux dans les situations les plus critiques susceptibles d’entraîner une perte de chance. Un objectif qui s’éloigne encore un peu plus avec les nouveaux chiffres de cette enquête.
34 jours d’attente pour une IRM « urgente »
34 jours ! C’est le délai moyen d’attente en France pour qu’un patient puisse passer une IRM de contrôle dans le cadre de la suspicion d’une récidive de cancer. C’est aussi un des chiffres alarmants que révèle cette étude.
- 34.1 jours : le délai moyen pour obtenir un rendez-vous d’IRM en France métropolitaine
- 67 nouveaux équipements installés à l’échelle nationale
- 61.4% des Français vivent dans une région où le délai moyen est de 30 jours ou plus versus 51.3% en 2016
La méthodologie de l’étude reste strictement la même : simuler par téléphone la prise d’un rendez-vous un patient disposant d’une ordonnance pour une IRM lombaire à réaliser « en urgence » dans le cadre d’une recherche d’extension d’un cancer auprès de l’ensemble des services ou cabinet de radiologie disposant d’une IRM (France métropolitaine).
Le délai moyen d’attente s’est encore allongé (+3.5 jours par rapport à 2016) malgré l’installation de 67 nouveaux équipements IRM portant désormais le taux d’équipement national à 14 IRM par million d’habitant. Après une lente amélioration entre 2010 et 2016, le délai reste à un niveau relativement élevé depuis plusieurs années malgré les différentes impulsions d’installations. Le rythme d’installation ne s’adapte pas aux besoins toujours croissants.
La persistance des inégalités régionales
Si la situation nationale s’est améliorée les inégalités régionales en termes d’offre IRM continuent d’être importantes. Certaines régions restent en retard malgré les efforts d’installation de nouveaux équipements réalisés (Bretagne : +3 installations, taux d’IRM/million d’habitant porté à 11.2) tandis que celles qui sont déjà bien dotées continuent d’accroître significativement le parc IRM (Ile de France : +24 installations, taux d’IRM/million d’habitant porté à 16.1).
L’impact des nouvelles installations n’a pourtant pas été conséquent puisque les délais ont augmenté dans quasiment toutes les régions. En région Centre-Val de Loire, le délai moyen est passé de 41.6 jours (2016) à 51.6 jours(2017) malgré sept nouvelles machines installées. Seule la Franche-Comté a vu son délai moyen diminuer grâce à ses quatre nouvelles installations. Dans d’autres régions, les installations n’ont fait qu’accompagner l’évolution des besoins sans permettre une réduction des délais comme dans la région Ile-deFrance.
Le contexte économique ne favorise pourtant pas une réponse adéquate aux enjeux d’accès à l’IRM. La récente annonce dans le projet de PLFSS 2018 de nouvelles coupes budgétaires sur l’imagerie va continuer à peser sur le développement du parc d’équipement, avec le risque que cela soit au détriment des patients. Il est urgent de définir des stratégies communes de gestion des ressources et d’organisation au service d’une imagerie efficiente et pour ne plus pénaliser les patients. Au-delà du taux d’équipement, des freins liés à la démographie médicale ou aux conditions d’utilisation des équipements demandent à être explorés. A propos du SNITEM Créé en 1987, le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM) rassemble les acteurs de l’industrie des technologies et dispositifs médicaux y compris les NTIC impliquées dans la Santé. Il fédère plus de 415 entreprises françaises ou internationales dont la plupart ont la taille de PME ou d’ETI. Le Snitem est ainsi la première organisation en France représentant les entreprises de ce secteur d'activité et l'interlocuteur privilégié et référent des Pouvoirs Publics. www.snitem.fr - @Snitem
Lauréat du Prix de l’innovation en imagerie médicale
Therapixel a reçu dimanche 15 octobre le prix de l’innovation en imagerie médicale. Cette start-up, issue de l’Inria, développe un outil utilisant l'intelligence artificielle pour optimiser la performance du dépistage du cancer du sein par mammographie. Organisé par la Société Française de Radiologie, le pôle Medicen et le Snitem, ce prix récompense une jeune entreprise ou un porteur de projet qui a développé une solution/technologie innovante en imagerie.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Système de santé : l’hôpital ne doit pas porter seul tous les efforts d’économie
Dans un entretien au Journal du dimanche, la ministre de la Santé a dévoilé ses pistes d’économies pour l’exercice 2018. Annonçant sa volonté d’engager une révolution douce pour le système de santé, elle a néanmoins confirmé les orientations du PLFSS pour 2018 basées notamment sur un effort d’économies sans précédent de 1,6 milliard d’euros pour les hôpitaux. Pour la Fédération hospitalière de France (FHF), le gouvernement doit comprendre que les efforts d’économie ne seront acceptés par les hospitaliers que s’ils sont partagés par tous. Or, l’hôpital semble une nouvelle fois perçu comme la variable d’ajustement du système. L’heure est venue pour un partage plus équitable des efforts, notamment entre la ville et l’hôpital.
Si la FHF n’ignore pas le contexte économique ni la nécessité pour les comptes de l’Assurance maladie de retrouver une trajectoire de retour à l’équilibre, elle alerte néanmoins sur l’ampleur de l’effort demandé aux hôpitaux publics qui se traduira nécessairement par des décisions difficiles sur le terrain. En effet, si plusieurs annonces de la ministre de la Santé vont dans le bon sens – à l’image de la poursuite du développement de l’ambulatoire ou encore de la lutte contre les actes non pertinents –, la réalité est que ces réformes ne produiront leurs effets que sur le moyen terme alors que les efforts d’économies seront conduits dans le très court terme.
À la veille des discussions du premier PLFSS du quinquennat, la FHF appelle donc les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant au plus vite des réformes structurelles trop longtemps repoussées et qui, pour l’heure, ne figurent pas à l’agenda gouvernemental : convergence des devoirs entre tous les acteurs de santé financés par de l’argent public, autonomie plus forte des établissements, assouplissement de leur statut pour plus de marge de manœuvre, modernisation des outils de gestion des ressources humaines pour davantage reconnaître l’engagement des professionnels, simplification drastique des procédures, recentrage du rôle des agences régionales de santé (ARS), révision de la politique d’autorisations.
C’est seulement en engageant sans délai ces réformes de fond que les hôpitaux publics pourront gagner encore plus en efficience sans dégrader les conditions d’accueil des patients ni les conditions de travail des personnels.
Frédéric Valletoux, président de la FHF - 23/10/2017

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La 10e étape régionale de la campagne « Faire avancer la santé numérique » (#FASN) a choisi de faire escale en Bourgogne-Franche-Comté pour mettre en lumière les projets et programmes e-santé innovants et stratégiques pour l’avenir de l’offre de soins et la structuration de la filière dans la région.
Un programme co-construit avec les acteurs régionaux de la santé numérique
L’écosystème régional de la santé numérique s’est mobilisé pour co-construire un programme en prise avec les enjeux sanitaires et médico-sociaux du territoire. Le Conseil régional, représenté par Françoise Tenenbaum, Maire-adjointe de Dijon et conseillère régionale déléguée à la Santé, ouvrira l’agora institutionnelle « La santé numérique en région BFC : enjeux et perspectives 2020 » tandis que le ministère de la Santé, représenté par Philippe Cirre, Délégué par interim à la stratégie des systèmes d'information de santé au ministère des Solidarités et de la Santé, la conclura. Parmi les intervenants, Pierre Pribile, directeur général de l’Agence régionale de santé, Didier Guidoni, directeur général adjoint du CHU de Dijon et Martine Abrahamse-Pleux, nouvelle directrice générale de l’Agence économique régionale, apporteront leurs visions stratégiques sur la e-santé, sur plan sanitaire et économique.
Un Key Note sur « La stratégie nationale e-santé et son impact régional », présenté par Pascale Sauvage, Directrice de la stratégie à l’ASIP Santé, apportera ensuite un éclairage sur les grands dossiers portés par l’agence et leurs impacts au sein des territoires régionaux.
Cette agora sera suivie par une conférence qui donnera la parole aux CHU de Dijon et Besançon ainsi qu’à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté sur l’innovation en santé et sur les grands projets en cours de déploiement et structurant l’offre de soins.
Des ateliers collaboratifs et interactifs viendront ensuite traités les sujets identifiés comme prioritaires par les acteurs régionaux :
- La fusion des réseaux de santé et la structuration des plateformes territoriales d'appui ;
- La mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) ;
- Le déploiement du projet eTICSS issu de l'appel à projets "Territoire de soins numérique" (TSN) ;
- Le plan stratégique régional de déploiement des outils de télémédecine ;
- La nouvelle feuille de route du programme "Hôpital Numérique" ;
- Le décloisonnement entre la ville et l’hôpital ainsi qu’entre le sanitaire, le médico-social et le social.
Ces ateliers ouvriront un temps de réflexion, de coopération et de co-construction dédié aux professionnels de santé, aux acteurs institutionnels et industriels (Keldoc, Medasys et Orion Health), nécessaire à la réussite des grands chantiers en cours de déploiement en Bourgogne-Franche-Comté.
Des solutions innovantes portées par les jeunes pousses de la région
Très attendu par les jeunes pousses innovantes de l’écosystème régional, un challenge startup donnera la parole aux entrepreneurs qui inventent de nouveaux services en santé. Co-organisé avec le soutien de l’Agence Economique régionale et du pôle BFCare, ce challenge mettra en lumière le dynamisme du tissu entrepreneurial de la région tout en permettant aux startups de bénéficier d’un showroom et de rencontrer des potentiels financeurs, partenaires ou collaborateurs.
- MORPHEE+ présentera son dispositif de détection de chute ;
- monconsentement.com dévoilera sa plateforme Saas de recueil de consentement à valeur probante ;
- InterStis exposera sa plateforme collaborative à destination des professionnels de santé qui exercent en ambulatoire, notamment en milieu rural ;
- MATVISIO présentera sa solution logicielle innovante au service de la prévention des troubles musculo-squelettiques.
Les CHU de Dijon et Besançon à l’honneur lors des Minutes de l’Innovation
L’après-midi sera consacrée aux Minutes de l’Innovation et visera à promouvoir les projets régionaux les plus innovants en santé numérique ayant un impact organisationnel. Concrètement, plusieurs équipes d’établissements sanitaires et médico-sociaux de la région feront un retour d’expérience sur la mise en place d’un projet e-santé en cours de déploiement. Les projets présentés ont tous été sélectionnés par un comité d’experts au regard de 5 critères : accessibilité, coordination, efficience, co-construction, décloisonnement. Ce comité est composé de Luc Bénet, délégué départemental FEHAP BFC & directeur général de l’AHBFC, Marie-Catherine Ehlinger, Présidente de France Assos Santé BFC, du Pr Maurice Giroud, neurologue au CHU de Dijon, du Dr Didier Honnart, secrétaire général du Conseil Régional de Bourgogne de l’Ordre des Médecins et de Denis Valzer, délégué régional de la FHF. Les projets suivants ont été retenus :
- Télésurveillance - Dispositif médical implantable porté par l’équipe du Pr Marie-France Seronde au CHU de Besançon ;
- DMIC du Réseau Périnatal de Bourgogne : outil de coordination en périnatalité porté par le Réseau Périnatal de Bourgogne (RPB) ;
- Réadaptation cardiovasculaire connectée porté par l’équipe du Pr Jean-Marie Casillas au CHU de Dijon ;
- Recueil numérique de la Qualité Vie relative à santé clinique des patients atteints de cancer en pratique clinique porté par le CHU de Besançon ;
- Réseau Psy porté par le CHS de Sevrey ;
- FoodinTech porté par le CHU de Dijon.
Co-animée par Maincare Solutions, cette session sera clôturée par un vote du public. Le projet le mieux noté gagnera un véritable coup de projecteur et pourra être présenté lors des rencontres nationales de la santé numérique qui auront lieu le 14 décembre 2017 à Paris.

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Le Conseil d’Administration de la Fédération hospitalière de France (FHF) a désigné, sur proposition de son Président Frédéric Valletoux et de son Bureau, Zaynab Riet en qualité de Déléguée Générale de la FHF. Zaynab Riet dirige actuellement le groupe hospitalier du Havre ; elle est également présidente de la conférence nationale des directeurs de centre hospitalier (CNDCH).
Un parcours riche autour d’un engagement sans faille envers le service public de santé
« Choisir Zaynab Riet, c’est affirmer la volonté d’avoir à la tête de la délégation générale de la FHF une personnalité qui incarne, par la richesse de son parcours, l’ensemble des spécificités et des sensibilités de notre Fédération », analyse Frédéric Valletoux. Zaynab Riet connaît parfaitement les problématiques tant sanitaires que médico-sociales, alors qu’elle dirige un des plus importants Centre Hospitaliers non universitaires de France.
Elle est aussi parfaitement au fait des enjeux de la FHF dont elle était jusqu’à présent une des administratrices associées. « Zaynab Riet est depuis longtemps impliquée au sein de la FHF, un témoignage clair de son engagement profond pour le service public de santé » ajoute le président de la Fédération.
Une femme de dialogue – et de terrain
Femme de dialogue et de terrain, la nouvelle déléguée générale aura pour missions de porter les propositions de la Fédération et de renforcer les liens avec l’ensemble des adhérents et des partenaires de la FHF. « Je remercie le président ainsi que le bureau et le conseil d’administration, pour la confiance qui m’est accordée ; je salue par ailleurs le travail réalisé par les équipes de la FHF, actuellement pilotées par Cédric Arcos, délégué général par intérim. Dans mes nouvelles fonctions, j’aurai à cœur de soutenir les établissements qui subissent de fortes contraintes, notamment budgétaires, dans un contexte marqué par d’importantes réformes. Je mesure l’ampleur des défis, mais je sais pouvoir m’appuyer sur l’ensemble de la communauté hospitalière, à travers les conférences que je connais bien, et sur l’important relais que constituent les fédérations hospitalières régionales, pour atteindre les objectifs qui sont les nôtres à la FHF. »
Le sens des responsabilités
Diplômée de l’’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), titulaire d’un Executive Master « Gestion et politiques de santé » de l’IEP de Paris (Sciences-Po), Zaynab Riet est infirmière de formation. Elle a commencé sa carrière de directeur d’hôpital en 1995 en qualité de Directrice Adjointe chargée des achats de la logistique et des travaux au Centre Hospitalier de Beaumont sur Oise (95), puis DRH dans le cadre d’une fusion au Groupe hospitalier intercommunal des portes de l’Oise. Nommée ensuite Directrice de l’hôpital de Marines, elle a présidé un réseau gérontologique important, et initié la création du réseau des acheteurs franciliens (RESAH). Sa carrière s’est poursuivie au CH intercommunal du Vexin et du CH de Carnelle, préfigurant alors, avec d’autres établissements, la CHT du Val d’Oise Ouest, une première en Ile de France.
En 2012, Zaynab Riet a pris la Direction de l’EPS de Ville-Evrard à Neuilly sur Marne, établissement spécialisé en santé mentale. Depuis janvier 2016, elle est directrice générale du groupe hospitalier du Havre, du CH de la Risle et de l’EHPAD de Beuzeville, établissement support du GHT de l’Estuaire de la Seine. Elle est également présidente de la conférence des directeurs de centre hospitalier (CNDCH) depuis janvier 2015.

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L'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, le Groupe Malakoff Médéric, la société Nouveal e-santé et TNP Consultants ont signé un contrat de partenariat pour la mise en place d’un outil d’e-santé connecté, destiné à mettre en relation les patients atteints de cancer avec l’équipe soignante.- selon un communiqué de presse du 09/10/2017
Cet outil, initialement développé par Nouveal, a montré son efficacité pour l’accompagnement des patients en chirurgie ambulatoire.
Il est aujourd’hui adapté pour le suivi spécifique de patients atteints d'un cancer par le Pr Christophe Tournigand, chef du service d’oncologie de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP.
Cet outil connecté recueille les symptômes à intervalle régulier sous forme de questionnaires remplis directement par le patient depuis un ordinateur ou une application disponible sur les principaux stores.
Cela permet au patient d’informer l’hôpital s’il présente par exemple de la fièvre, des douleurs ou autre symptôme, quelques jours avant une séance programmée de chimiothérapie.
Le patient est également invité à remplir des questionnaires sur la tolérance du traitement selon les toxicités principales rencontrées. Il peut envoyer un message ou des photos grâce à une messagerie sécurisée.
Un questionnaire de qualité de vie est adressé au patient via la plateforme, de façon régulière. Les informations reçues par l’équipe soignante en temps réel sont traitées selon le niveau d’alerte qui s’affiche sur un tableau de bord.
L’objectif est de suivre au quotidien le patient en cours de traitement, le patient étant le propre acteur de sa santé, et de rompre l’isolement vis-à-vis de la structure de soin.
Ce service est proposé dans le service d’oncologie médicale du Pr Christophe Tournigand, à l’Hôpital Henri Mondor – AP-HP, et débute sous forme d’une étude pilote afin de tester l’outil auprès des patients et de l’équipe soignante. « Avec cet outil, c’est le patient lui-même qui décrit ses symptômes avant et après son traitement, en temps réel. Cela permettra de mieux communiquer, de réagir plus rapidement en cas de problème et donc de contribuer à rompre l’isolement que ressentent parfois les patients. C’est également une aide à l’organisation des secteurs d’hôpital de jour. »
Un rapport scientifique d’expérimentation et d’évaluation sera établi après 12 mois d’utilisation par les patients et les équipes soignantes avant d’envisager un déploiement plus large de la solution.
L’utilité des outils de recueil de symptômes par le patient lui-même et de communication entre le patient et l’hôpital a notamment été démontrée lors du dernier congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), le plus grand colloque mondial sur le cancer de juin 2017. Une étude présentée par le Dr Ethan Basch* montrait que ces outils de e-santé pouvaient allonger la survie des patients atteints de cancer.
Ce projet innovant bénéficie d'un soutien du Groupe de Protection Sociale Malakoff Médéric, dont la stratégie vise à faciliter l'émergence de filières hospitalières de prise en charge coordonnée, pour des parcours plus efficients et plus sécurisés. TNP Consultants, cabinet de conseil spécialisé dans la transformation digitale, accompagne le Pr Christophe Tournigand depuis l’origine de cette initiative. Après avoir étudié sa faisabilité et identifié les solutions et partenaires les plus pertinents, TNP Consultants intervient sur le cadrage et le pilotage de ce projet.

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La FHF a annoncé le départ de son Délégué Général, David GRUSON, le 27/09/2017, par un premier communiqué :
"Après une réunion du Bureau de la Fédération hier soir, celui-ci a remis sa démission ce matin au Président, qui l’a acceptée.
Attentif au bon fonctionnement de la Fédération et à l’exercice de sa mission, le Président, en lien avec le Bureau, annoncera dans les prochaines heures les mesures qui permettront de garantir la continuité d’action de la Fédération."
Puis la nomination de Cédric ARCOS :
"Cédric Arcos, délégué général de la FHF par interim pour assurer la continuité d’actions de la FHF
Frédéric Valletoux, Président de la Fédération hospitalière de France a demandé à Cédric Arcos d’occuper la fonction de délégué général par intérim.
Jusqu’ici Cédric Arcos était délégué général adjoint, il venait d’annoncer son départ pour occuper de nouvelles responsabilités. Il a toutefois accepté de différer son départ pour assurer la continuité d’actions de la FHF et la mobilisation pleine et entière et de ses équipes.
Cette nomination effective immédiatement traduit la volonté de la FHF de rester mobiliser sur les enjeux du service public de santé."
De son côté, David Gruson a tweeté
"Fierté d avoir servi @laFHF. Merci à son équipe, à ses instances @fredvalletoux et à tous nos partenaires",
et un peu plus tard :
"Heureux de ma nouvelle liberté d action pour défendre le bilan du CHU La Réunion et ses professionnels injustement attaques depuis des mois"

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Avec la rentrée, les accords de rapprochement stratégiques se dévoilent, notamment dans le secteur des EHPAD (cf notre actu concernant ORPEA).
Le Groupe Korian et Icade Santé ont signé un accord cadre, associant Icade Promotion portant sur l’accompagnement de Korian dans la reconfiguration et l’expansion de son réseau en France. Ce partenariat non-exclusif qui s’inscrit dans la nouvelle politique immobilière du groupe Korian, porte sur un premier lot de 15 immeubles neufs à livrer d’ici 2020 en France. Il comprend le développement, le design et la construction des établissements en contrat de promotion immobilière par Icade Promotion.
Korian dispose avant la livraison d’une option d’achat sur chaque immeuble, en cohérence avec son objectif d’augmentation du taux de détention d’actifs. Icade Santé pourra se porter acquéreur d’une partie de ces immeubles (Ehpad ou soins de suite) dans le cadre de Baux En l’État Futur d’Achèvement (BEFA).
Le partenariat avec les deux filiales d’Icade s’inscrit dans la stratégie de gestion dynamique du portefeuille d’actifs du plan Korian 2020. Ce plan repose sur la restructuration du parc, à raison d’un volume potentiel de 50 projets concomitants, allant de la phase de conception à la phase de réalisation et sur l’amélioration des conditions locatives. Ce type de partenariat innovant a vocation à être déployé sur l’ensemble des pays dans lesquels le groupe Korian est présent.
Ce partenariat s’appuie sur la qualité de l’offre immobilière globale proposée par les différents métiers d’Icade : Icade Promotion en tant que promoteur et Icade Santé en tant qu’investisseur de long terme. Il s’inscrit pleinement dans la culture d’Icade d’accompagner les grands opérateurs du secteur sanitaire et médico-social.
Sophie Boissard, Directrice Générale du groupe Korian a déclaré : « Je me félicite de la signature de ce partenariat avec Icade qui va apporter à Korian les compétences et la flexibilité nécessaires à la mise en œuvre de notre plan ambitieux de développement et de modernisation de notre parc immobilier, dans le cadre de notre politique de détention ciblée des actifs stratégiques ».
Olivier Wigniolle, Directeur Général d’Icade a déclaré : « Je me réjouis de ce partenariat qui va nous permettre de renforcer notre collaboration avec Korian, leader de son secteur. Les équipes d’Icade partagent avec celles de Korian l’envie de développer ensemble les EHPAD et établissements de soins de suite de demain, aux meilleurs standards: mieux adaptés, plus attractifs, plus innovants et plus verts. ».
CP du 13/09/2017

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«Chronic Care Connect™» est une solution de télésurveillance médicale pour accompagner à distance les patients souffrant de maladies chroniques à domicile grâce au numérique. Cette technologie permet le suivi au quotidien et l’accompagnement individualisé du patient par des infirmiers d’Air Liquide depuis un centre de soins infirmiers certifié.
Selon le protocole de suivi médical défini par le médecin, le patient utilise un ou plusieurs dispositifs de mesure connectés (tensiomètre, balance, oxymètre de pouls ou glucomètre par exemple). Chaque équipement est relié à une tablette numérique qui permet au patient d'accéder à son suivi. Les données médicales du patient sont transmises et analysées à distance par les infirmiers du centre de suivi Air Liquide, qui échangent régulièrement avec le patient et son médecin.
Les patients bénéficient d’un accompagnement personnalisé qui contribue à l'amélioration de leur qualité de vie en restant à domicile. De son côté, le médecin dispose d’une solution opérationnelle permettant une gestion préventive de l’évolution de l’état de santé de ses patients. En évitant une hospitalisation, la solution de suivi connecté d’Air Liquide des patients à distance répond également aux enjeux de maîtrise des dépenses des systèmes de santé.
Une étude en Allemagne effectuée auprès de patients insuffisants cardiaques bénéficiant de ce type de suivi a mis en évidence une augmentation de près de 50 % de la probabilité de survie à un an1.
La solution de suivi connecté d’Air Liquide est en cours de déploiement en France et en Espagne, disponible à ce jour pour des patients souffrant d'insuffisance cardiaque et de diabète. Elle sera également déployée dans les mois à venir pour la prise en charge des patients insuffisants respiratoires chroniques.
François Jackow, membre du Comité Exécutif du groupe Air Liquide supervisant les activités Santé a déclaré : « L’adoption rapide des technologies numériques associée à l’accompagnement humain dans le domaine de la santé ouvre de nouvelles voies pour apporter des services innovants aux patients, aux médecins et aux systèmes de santé dans leur ensemble. Avec sa première solution de e-santé, Air Liquide est en mesure d’accompagner les patients chroniques à leur domicile et de répondre aux enjeux des autorités de santé. ».
CP du 11/09/2017

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Un oeil sur le développement des groupes de santé français à l'international...
ORPEA devient un des principaux leaders mondiaux de la prise en charge de la dépendance en s'implantant en Amérique du Sud et en renforçant sa présence européenne.
Le Groupe ORPEA a annoncé par un communiqué du 04/09/2017 son implantation au Brésil et au Portugal, ainsi que le remboursement anticipé de son ORNANE 2020.
Yves Le Masne, Directeur Général d’ORPEA, déclare : « Déjà présent dans 10 pays, et conformément à sa stratégie, ORPEA accélère son internationalisation en s’implantant en Amérique du Sud, ainsi qu’en renforçant son empreinte européenne. En effet, le Brésil et le Portugal offrent des opportunités correspondant parfaitement au modèle de croissance du Groupe. Ce sont d’ores et déjà 2 000 lits au Brésil et 1 000 lits au Portugal qui sont en construction dans les meilleures localisations de ces pays.
Ce développement, principalement par création de nouveaux établissements, donc fortement créateur de valeur à long terme, est réalisé en partenariat avec le groupe SIS avec lequel ORPEA entretient des relations de longue date et qui bénéficie d’une forte expertise dans ces deux pays.
L’implantation en Amérique du Sud, à travers le Brésil, constitue un formidable réservoir de croissance pour les années à venir, où les besoins d’une prise en charge de la Dépendance avec une offre de qualité sont très importants. ORPEA, accompagné du groupe SIS, poursuivra activement sa montée en puissance au Brésil, tant par d’autres constructions que par d’éventuelles acquisitions ciblées.
Le développement au Portugal s’inscrit dans la continuité de la densification du réseau européen du Groupe.
Parallèlement, le remboursement anticipé de l’ORNANE en actions permet à la fois de réduire la charge financière et d’améliorer encore la capacité d’investissement du Groupe, pour financer son développement et le renforcement de son patrimoine immobilier.
Présent sur 3 continents (12 pays) ORPEA devient ainsi un des principaux leaders mondiaux de la prise en charge de la Dépendance, avec une offre de services et de soins aux plus hauts standards de qualité. »
Brésil : 2 000 lits en construction et un très fort potentiel de développement
Le Brésil représente une opportunité de développement exceptionnelle pour ORPEA dans les années à venir de par sa taille (plus de 200 millions d’habitants), sa culture de la santé, ainsi que la présence de classes moyennes et supérieures disposant d’un pouvoir d’achat en forte croissance. Dans le domaine de la prise en charge de la Dépendance, le Brésil présente des caractéristiques favorables au développement d’ORPEA :
– un très fort vieillissement de la population : les plus de 80 ans vont quintupler d’ici à 2050, passant de 3,3 millions aujourd’hui à plus de 15 millions, soit un rythme de croissance plus de deux fois supérieur à celui des pays européens ;
– une concentration de la population âgée dans les régions à fort pouvoir d’achat ;
– une offre limitée avec 100 000 lits (3 500 établissements), soit environ 3 lits pour 100 personnes de plus de 80 ans, contre 20 en Europe ;
– un secteur essentiellement composé de petites structures, de qualité moyenne, et dominé par des acteurs publics et associatifs ;
– des prix de journée libres et entièrement payés par les résidents et leurs familles.
A ce jour, 2 000 lits sont d’ores et déjà en construction dans des localisations à fort pouvoir d’achat : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte et Fortaleza.
Le Brésil offre de vastes opportunités de développement et ORPEA prépare activement sa montée en puissance dans ce pays, tant par croissance organique avec d’autres projets de construction, que par quelques acquisitions sélectives d’établissements existants.
Cette implantation sur un nouveau continent éloigné de l’Europe, dans un pays complexe, résulte de plusieurs années de travail menées par les équipes d’ORPEA pour préparer avec soin l’implantation dans le respect des normes et réglementations locales. Le Groupe dispose en effet aujourd’hui de l’organisation, des structures de contrôle, des équipes de développement et de l’infrastructure nécessaires pour faire du Brésil un véritable succès.
Portugal : 1 000 lits en construction dans le pays avec la population la plus âgée d’Europe
Le Portugal réunit tous les critères de sélection d’ORPEA :
– le nombre de personnes de plus de 80 ans va plus que doubler d’ici 2050, passant de 630 000 aujourd’hui à plus de 1,3 million ;
– une réglementation constituant une barrière à l’entrée avec un système de licences ;
– une offre restreinte dans la grande Dépendance : établissements de petite taille et très peu de chambres particulières ;
– un secteur privé fragmenté ne représentant que 20% de l’offre.
A ce jour, une dizaine d’établissements, représentant 1 000 lits, sont en cours de construction dans des emplacements stratégiques à Lisbonne, Cascais et Porto.
Investissement en partenariat avec le Groupe SIS
ORPEA a décidé de s’associer avec le Groupe SIS pour s’implanter et se développer dans ces deux pays. Le groupe SIS est une société holding familiale qui regroupe l'ensemble des participations et des activités de Philippe Austruy, entrepreneur reconnu et pionnier du secteur privé de la santé et de la Dépendance en Europe. Il a contribué depuis 40 ans à la structuration du secteur en France, à travers la création de Générale de Santé, Medidep, ou, plus récemment Mediter et Medibelge (rachetés par ORPEA fin 2010).
ORPEA bénéficie ainsi de l’avance de plusieurs années et de l’expérience de SIS dans ces deux pays.
ORPEA et SIS ont créé deux joint-ventures, l’une au Portugal et l’autre au Brésil. Tous les projets de développement sont analysés conjointement par les équipes de SIS et d’ORPEA et la gestion opérationnelle sera assurée par ORPEA. Fidèle à sa stratégie immobilière, ORPEA détiendra, à terme, parmi les établissements ainsi construits dans chaque pays, une part prépondérante des immeubles, supérieure à 50%.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Dans le communiqué de presse du 10/08/2017, Mr Lionel Calenge, Directeur Général du CHU de la Réunion a tenu a démentir que "Contrairement à l’information diffusée par Réunion 1ère (NDLR : chaine de TV locale) , le CHU de La Réunion n’est pas le CHU le plus endetté de France".
Comme tous les établissements de santé, le CHU de La Réunion investit pour moderniser son parc immobilier, améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients et surtout mettre à niveau son plateau technique biomédical pour répondre aux exigences d’outils d’exploration diagnostique et thérapeutiques modernes et performants.
Cet effort d’investissement permanent se traduit par la définition d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI) dont le financement est assuré par l’autofinancement, l’accompagnement financier de l’Etat et le recours à l’emprunt.
Tous les établissements ont ainsi recours à l’emprunt, comme le font les ménages et les entreprises pour répondre à leur besoin de financement long, notamment pour les travaux immobiliers et les équipements.
Ainsi, la dette globale cumulée des 32 CHU et CHR français s’établit pour 2016 à près de 11,5 milliards €.
Pour sa part, le CHU de La Réunion a une dette cumulée d’un montant de 242 Millions € fin 2016, le positionnant au 12ème rang des établissements pour son niveau d’endettement, étant ici rappelé que le CHU de La Réunion se positionne au 16ème rang pour son niveau d’activité.
(Données EPRD 2016 – Source Conférence Nationale des Directeurs Généraux de CHU).
Le taux moyen de notre dette à hauteur de 2,1 % (et sans emprunts toxiques) reste maitrisé.
Le taux d’endettement du CHU devrait être significativement amélioré avec l’aide à l’investissement attendu dans le cadre du dossier COPERMO investissement pour l’opération « Bâtiment central » du CHU Sud.
La réduction du niveau d’investissement d’un établissement de santé ne peut être la variable d’ajustement de l’équilibre financier.
Dans le plan de retour à l’équilibre qui sera présenté en septembre au COPERMO Performance, les arbitrages retenus visent précisément à préserver nos capacités d’autofinancement pour poursuivre la nécessaire amélioration de l’offre de soins du CHU à la population de La Réunion.

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