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Évolution du Tourisme de santé : Regards sur la Tunisie, la Turquie et l'Égypte
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Crédit illustration : Hospihub - @Canva

La crise du Covid est désormais derrière nous, mais son impact sur le tourisme de santé persiste, remodelant son écosystème avec de nouveaux acteurs, une offre réinventée, et une visibilité accrue. Il est possible de dresser un premier tableau - non exhaustif - sur cette activité, au  vu de différents articles parus dans la presse étrangère.

La Tunisie : Destination en Essor
En Tunisie, le tourisme de santé s'épanouit à nouveau, devenant l'un des rares secteurs prospères de l'économie. Attirant plus de deux millions de patients étrangers annuellement, la Tunisie voit une augmentation significative, notamment de patients venant des pays voisins et d'Afrique subsaharienne. Des avantages financiers notables, tels que des coûts médicaux dix fois inférieurs à ceux des pays occidentaux, contribuent à cette attractivité.

Le secteur représente plus de 500 000 hospitalisations et plus de 2 millions d'interventions ambulatoires, générant environ 1 milliard d'euros de revenus. Le tourisme médical a même constitué plus de la moitié des recettes touristiques l'année dernière.

Nadia FENINA, Directrice générale de l’Unité de Promotion des Exportations dans la Santé, souligne l'impact positif de cette évolution en Tunisie, dans ce communiqué relayé par l'AFP.

Concernant les services dits de wellness, pas moins de 5 millions de touristes visitent la Tunisie pour la balnéothérapie et la bonne qualité des sites et centres de thalassothérapie dans les différentes régions du pays selon récentes statistiques fournies aux médias par l’Office national du thermalisme. L’écrasante majorité de ces personnes sont d’origine maghrébine et tunisienne. La Tunisie est toujours 2ème dans le monde en matière de thalassothérapie après la France

Turquie : Nouvelle Destination des Algériens
Selon l'ambassadeur de Turquie en Algérie, Muhammet Mucahit Kucukyilmaz, la Turquie connaît une augmentation du nombre d'étrangers bénéficiant de services de santé, passant de 700 000 en 2019 à 1,3 million en 2023. Elle devient ainsi la nouvelle destination de tourisme de santé pour les Algériens, dépassant la France, la Tunisie et la Belgique. Les services recherchés incluent les greffes d'organes, les soins capillaires, et la dentisterie.

Ghazi Mejbri, président du groupe Smedi (Tunisie), souligne les critères clés pour devenir une destination de santé réussie : des médecins compétents, des prix attractifs, une technologie de pointe, et une régulation gouvernementale. Il met en garde contre la concurrence croissante et insiste sur la nécessité d'une implication gouvernementale pour garantir la réussite.

N.D.L.R. :Des déclarations formulées à Alger la semaine dernière, pendant le Salon AMTEX.

Il est vrai qu'en Turquie, le Groupe Acibadem, générant environ 1,3 milliard de dollars de recettes médicales, se distingue par son approche personnalisée, axée sur le patient. "Avec plus de 50 bureaux d'information à l'étranger, ils assurent un accueil chaleureux, des traducteurs multilingues, et une communication continue avec les médecins même après le retour du patient dans son pays ” rappelle le Groupe qui met en avant la force concurrentielle de ses hôpitaux qui répondent aux normes de qualité internationales dans toutes les branches de la médecine (qui dépassent 114 spécialités médicales).

projet Naya Spa Egypte- article hospihub

 Projet Naya Wellness Resort - Illustration : bnnbreaking.com

Égypte : Nouvelles Perspectives en Santé
L'Égypte, occupant la 26e place dans le tourisme de santé mondial, annonce en ce début février 2024 un plan de développement pour son tourisme thérapeutique. Un nouveau site électronique dédié au tourisme médical sera bientôt lancé, renforçant la compétitivité de l'Égypte en offrant des soins médicaux de qualité et des tarifs compétitifs.

Un accord majeur annoncé début janvier entre GAFI, Misr Investment for Development, et Maxim Group prévoit la création du premier centre médical et thermal en Égypte, le Naya Wellness Resort. Ce projet vise à combiner soins de santé et hospitalité, propulsant l'Égypte sur la carte mondiale du tourisme médical.

Le tourisme de santé évolue rapidement dans ces pays, offrant des opportunités uniques aux patients internationaux tout en stimulant leurs économies respectives.


---> De nouveaux RDV entre professionnels et institutionnels se dévoilent aussi pour ce premier semestre 2024, et c'est la nouveauté : ils se dérouleront en Afrique de l'Ouest, et en Afrique de l'Est. Hospihub en est partenaire : pour toute information, contactez-nous à infos@hospihub.com !


Sources :

  •  [La Tunisie attire les patients étrangers](https://www.afp.com/fr/infos/335/la-tunisie-attire-les-patients-etrangers-un-tourisme-de-sante-en-plein-essor-doc-1b03nr6)
  •  [La Turquie, nouvelle destination du tourisme de santé des Algériens](https://elwatan-dz.com/sante-et-tourisme-medical-le-salon-amtex-expose-les-enjeux)
  •  [Lancement d'une plateforme pour le tourisme médical en Égypte](https://el-fasla.com/egypt-launches-platform-for-medical-tourism/)   https://bnnbreaking.com/breaking-news/health/egypt-to-establish-its-first-medical-and-health-resort-naya-spa/

 

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L'International Hospital Federation lance le Prix d'excellence du Sultanat d'Oman pour les services de santé en situation de crise
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Crédit photo : International Hospital Federation

Reconnaître l'excellence et l'innovation des prestataires de services de santé pendant la pandémie de COVID-19 : tel est  l'objectif des prix 2021 de la Fédération Internationale des Hôpitaux ( IHF sigle anglais).  La Fédération Internationale des Hôpitaux lance ses IHF Awards 2021, son palmarès de récompenses pour les hôpitaux et les prestataires de services de santé après son report en 2020 en raison de la pandémie.

"La pandémie de COVID-19 continue de faire des ravages dans le monde entier et a soumis nos établissements et nos systèmes de santé à une pression inimaginable. Cependant, en réponse à cette pandémie, nous sommes ravis de constater que les hôpitaux et les organisations de soins de santé du monde entier ont également produit des projets remarquables et innovants pour combattre le COVID-19, dignes d'une reconnaissance mondiale. Nous souhaitons que les IHF Awards de cette année permettent  à ces projets d'être mis en évidence et qu'ils servent d'inspiration à d'autres." a déclaré Ronald Lavater, directeur général de la Fédération internationale des hôpitaux ( IHF) dans le communiqué transmis à la presse le 28 juin dernier.

Les 2021 IHF Awards comportent également une nouvelle catégorie, le Prix d'excellence du Sultanat d'Oman pour les services de santé en situation de crise. Ce prix vise à reconnaître les réalisations des hôpitaux et des organisations de soins de santé dans les pays en développement en temps de crise. Outre une reconnaissance mondiale similaire à celle des autres prix de l'IHF, l'organisation lauréate recevra une subvention de 10 000 CHF en plus des frais de voyage et d'hébergement.

Le Dr Lawrence Lai, président du comité des prix de l'IHF, y précise : "Nous aimerions que les prix de l'IHF de cette année touchent davantage d'hôpitaux et d'organismes de santé méritants. Cette nouvelle catégorie, le Prix d'excellence du Sultanat d'Oman pour les services de santé en période de crise, offrira une occasion en or à un plus grand nombre d'hôpitaux, en particulier à ceux qui ont fourni des services de santé exceptionnels, de montrer leurs réalisations exceptionnelles malgré des situations défavorables"

L'introduction de cette nouvelle catégorie porte à six le nombre total de catégories des prix IHF, qui comprennent les catégories suivantes :

- Prix du Grand Hôpital Dr. Kwang Tae Kim - récompensant les institutions (et non les projets individuels) qui ont excellé dans plusieurs domaines, y compris, mais sans s'y limiter, la qualité et la sécurité des patients, la responsabilité sociale des entreprises, le leadership en matière de soins de santé et les pratiques de gestion, ainsi que le soutien aux initiatives durables.
- Prix d'excellence pour la responsabilité sociale des entreprises - reconnaissant l'excellence ou les réalisations exceptionnelles en matière de promotion de la responsabilité sociale des entreprises.
- Prix d'excellence Austco pour la qualité et la sécurité des patients - reconnaissance de l'excellence ou des réalisations exceptionnelles en matière de promotion de la qualité et de la sécurité des patients.
- Prix d'excellence de l'American College of Healthcare Executives pour le leadership et la gestion - récompense l'excellence ou les réalisations exceptionnelles en matière de leadership et de gestion à la tête d'un hôpital ou d'un prestataire de services de santé.
- Prix d'excellence Ashikaga-Nikken pour les hôpitaux verts - récompensant les hôpitaux et les organismes de santé qui encouragent les initiatives durables et écologiques. 

Le concours IHF Awards 2021 est ouvert aux candidatures jusqu'au 31 juillet 2021. Les organisations lauréates seront annoncées lors d'une cérémonie de remise des prix pendant le 44e Congrès mondial des hôpitaux qui se tiendra du 8 au 11 novembre 2021 à Barcelone, en Espagne.

Plus d'informations sur les prix ici : https://worldhospitalcongress.org/awards/

                                              

À propos de la Fédération internationale des hôpitaux (FIH) : Fondée en 1929, l’IHF est une organisation internationale à but non lucratif à membres non gouvernementale dont la vision est « un monde de communautés saines desservies par des hôpitaux et des services de santé bien gérés où toutes les personnes atteignent leur plus grand potentiel pour la santé ». Ses membres sont des hôpitaux et des organisations de soins de santé du monde entier ayant une relation distincte et une contribution à la prestation de soins de santé. L’IHF offre à ses membres une plate-forme pour l’échange de connaissances, de stratégies et d’expériences ainsi que des opportunités de collaborations internationales avec différents acteurs du secteur de la santé. La FIH reconnaît le rôle essentiel des hôpitaux et des organismes de soins de santé dans la prestation de soins de santé, le soutien des services de santé et l’éducation. Son rôle est d’aider les hôpitaux internationaux à améliorer la norme, la qualité et le niveau de leur prestation de services à la population dans le but principal d’améliorer la santé de la société. www.ihf-fih.org

 

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Des bactéries résistantes aux gels hydro-alcooliques
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L'information est reprise par de nombreux medias, nous avons sélectionné celle de Sciences et Avenir : "Une espèce bactérienne responsable d’infections en milieu hospitalier a développé une tolérance aux solutions hydro-alcooliques largement utilisées à l'hôpital depuis une vingtaine d'années. 

Une espèce de bactéries responsable d'infections en milieu hospitalier aurait développé une tolérance... aux solutions hydro-alcooliques (SHA), des gels censés précisément annihiler les bactéries indésirables. Si la résistance aux antibiotiques est déjà un enjeu mondial de santé publique comme le rappelle fréquemment l'Organisation mondiale de la santé, cette nouvelle revêt un caractère particulièrement anxiogène. Car les SHA sont le moyen le plus efficace pour éviter que les bactéries ne se transmettent de main à main. Elles ont en été introduites au début des années 2000 dans les hôpitaux, non seulement parce qu'elles facilitent l'observance du lavage des mains (geste plus rapide et moins contraignant), mais aussi parce que leur action s'est vite révélée plus efficace qu'un lavage au savon. Depuis 2001, le Comité technique des infections nosocomiales recommande ainsi " une friction des mains avec une SHA en remplacement du lavage des mains traditionnel par un savon doux ou une solution désinfectante ", et les recommandations actualisées de 2009 préconisent même de supprimer le savon antiseptique pour les mains des soignants car il n'est pas assez efficace et mal toléré. 

Mais la possibilité que les bactéries deviennent résistantes aux SHA n'avait quasi jamais été envisagée. Et pour cause, l'alcool qu'elles contiennent est censé tuer les bactéries bien plus rapidement que le savon en dissolvant leur membrane externe. L'efficacité du savon repose, elle, sur une action mécanique, en évacuant la couche de graisse sur l'épiderme avec les bactéries qui s'y trouvent. Mais des chercheurs australiens de l'université de Melbourne ont observé l'évolution inquiétante d'Enterococcus faecium, ces vingt dernières années. Leur étude publiée sur le serveur de prépublication en biologie bioRxiv montre que cette espèce bactérienne responsable d'infections nosocomiales est devenue plus résistante à l'alcool. Pour cela, l'équipe dirigée par le Pr Tim Stinear a analysé 139 échantillons prélevés entre 1997 et 2015 en milieu hospitalier. En testant ces bactéries sur des souris, elle montre ainsi que les bactéries les plus récentes étaient dix fois plus tolérantes à l'alcool que les colonies issues de lignées plus anciennes. Des expériences qui indiquent que le génome des bactéries s'est probablement adapté, rendant leur membrane plus résistante à l'alcool".

Lire la suite sur SciencesetAvenir

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Appel à candidatures : Prix de la Fédération internationale des hôpitaux (IHF) de 2018
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Crédit photo : IHF

N.B HOSPIHUB : Toutes les informations ci-dessous sont diffusées en anglais sur le site de l'IHF.

Les prix de la Fédération internationale des hôpitaux (IHF) de 2018 reconnaissent et honorent les hôpitaux et les organismes de santé pour l'innovation, l'excellence, les réalisations exceptionnelles et les meilleures pratiques dans des domaines qui méritent une reconnaissance internationale.

Ceux-ci inclus:

  • Gouvernance, leadership, politiques et pratiques de gestion;
  • La prestation de services de qualité dans plusieurs domaines à des coûts abordables;
  • Culture de service pour motiver les professionnels de la santé à exceller;
  • Innovations dans la prestation de soins de santé ou la gestion des processus;
  • Qualité et sécurité, approches éthiques et pratiques fondées sur des données probantes dans les soins centrés sur le patient;
  • Environnement durable, conservation de l'énergie et initiatives vertes;
  • S'attaquer aux inégalités dans la prestation de services de soins de santé à la communauté;
  • Faire progresser les soins de santé pour les pays émergents et en développement


Les prix seront décernés lors d'une cérémonie de remise de prix spéciale au 42ème Congrès mondial de l'IHF qui se tiendra du 10 au 12 octobre 2018 à Brisbane, en Australie.

Dates importantes: 
Appel à candidatures ouvert - 19 février 2018 
Date limite des inscriptions - 13 avril 2018 
Notification aux gagnants - 29 juin 2018

Catégories de prix

Il y a quatre catégories de prix. Chaque catégorie de prix offre une occasion unique de participer à un forum d'innovateurs partageant les mêmes idées et d'accéder à une plateforme de dialogue avec des pairs engagés dans des projets similaires.

 

  • Prix ​​IHF / Dr Kwang Tae Kim

Ouvert uniquement aux Membres Intégrés et Associés de l'IHF . Ce prix reconnaît l'excellence et les résultats prouvés au niveau du système de santé ou de l'établissement dans plusieurs domaines, notamment la qualité et la sécurité des patients, la responsabilité sociale des entreprises, les innovations dans la prestation de services à des coûts abordables.

 

  • Prix ​​d'excellence de l'IHF
Ouvert aux organisations de fournisseurs de soins de santé publics et privés membres et non membres de l'IHF. Ces prix reconnaissent l'excellence ou des réalisations exceptionnelles dans des domaines spécifiques du leadership et de la gestion, de la qualité et de la sécurité des patients et des soins centrés sur le patient et de la responsabilité sociale des entreprises.
  • Prix ​​d'excellence IHF / EOH pour le leadership et la gestion en soins de santé 
    Ceci est pour les candidatures qui démontrent l'excellence ou des réalisations exceptionnelles, entre autres, dans:
    • Améliorer la gouvernance, le leadership, les politiques et les pratiques de gestion;
    • Créer et favoriser une nouvelle culture de service qui motive le personnel à exceller;
    • Gérer efficacement les finances et les ressources;
    • Réaliser une percée majeure dans l'amélioration de la productivité ou des innovations dans la prestation de soins de santé ou la gestion des processus.

 

  • Prix ​​d'excellence pour la qualité et la sécurité et les soins centrés sur le patient 
    Ce prix est pour les candidatures qui démontrent l'excellence ou des réalisations exceptionnelles, entre autres dans:
    • Promouvoir la qualité et la sécurité;
    • Améliorer l'éducation, l'engagement et l'autonomisation des patients;
    • Promouvoir des approches éthiques et des pratiques fondées sur des preuves.

 

  • Prix ​​d'excellence IHF / Bionexo pour la responsabilité sociale des entreprises 
    Il s'agit d'articles qui démontrent l'excellence ou des réalisations exceptionnelles, entre autres dans:
    • Fournir des services de santé de qualité à des coûts abordables;
    • Promouvoir la contribution des bénévoles aux soins communautaires;
    • Promouvoir l'environnement durable, l'énergie et les initiatives vertes;
    • Réduire les inégalités dans la prestation de services de soins de santé à la communauté;
    • Faire progresser les soins de santé pour les pays émergents et en développement.

 

Soumission des entrées

Les inscriptions doivent être soumises en ligne en créant un compte sur ce site. Les utilisateurs précédemment enregistrés ou ceux qui ont soumis un résumé peuvent utiliser les mêmes informations de connexion.

Après vous être connecté, sélectionnez la catégorie dans laquelle vous souhaitez entrer votre projet ou programme. Un projet ne peut être saisi que dans une catégorie de prix, la soumission d'un projet dans plusieurs catégories n'est pas autorisée. Un maximum de deux participations par installation / organisation peut être soumis aux récompenses.

Chaque catégorie aura un formulaire d'inscription en ligne dédié. Cela inclut des informations de base sur votre organisation et votre projet et un certain nombre de questions auxquelles vous devrez répondre. Pour voir le formulaire, connectez-vous et cliquez sur la catégorie spécifique.

Les participants peuvent inclure des pièces justificatives supplémentaires en les téléchargeant avant de soumettre le formulaire d'inscription. Les fichiers PDF, Word, Excel, Powerpoint et JPG sont acceptés. Jusqu'à 5 fichiers peuvent être téléchargés et la taille maximale du fichier est de 8 Mo.

 

Admissibilité

Toutes les candidatures pour les prix doivent être pour des activités, services, projets et / ou programmes qui sont complétés ou substantiellement complétés avec des réalisations / résultats / résultats quantifiables qui peuvent démontrer l'innovation et / ou l'excellence de l'organisation de fournisseur de soins de santé dans son ensemble.

Les sociétés de conseil ou les fournisseurs représentant des hôpitaux publics / privés ou des établissements de santé NE sont PAS habilités à soumettre des entrées de prix. Seuls les fournisseurs de services de santé (publics ou privés) peuvent soumettre des entrées.

 

CEREMONIE des RECOMPENSES

Les prix IHF 2018 seront décernés aux lauréats des prix d'or, d'argent, de bronze et de mérite des 4 catégories lors de la cérémonie de remise des prix spéciaux au Congrès mondial de l'Hôpital de Brisbane, en Australie.

 

Trophée des récompenses et prix

Des trophées avec le nom de l'organisation et le prix reçu seront remis aux gagnants de l'or, de l'argent et du bronze de chaque catégorie de prix lors de la cérémonie de remise des prix. Les lauréats du mérite recevront des certificats également pendant la cérémonie.

Les lauréats des prix Or, Argent et Bronze seront invités à publier leurs projets dans un numéro spécial du Journal de l'IHF, de l'Hôpital mondial et des Services de santé, et à participer à des webinaires.

 

Gagnants Or

Les Gagnants Or de chaque catégorie recevront un prix monétaire pour les frais de voyage et d'hébergement et des inscriptions gratuites au Congrès mondial de l'Hôpital IHF 2018 (détails ci-dessous). Ils auront également l'occasion de présenter dans une session concurrente spéciale pour les gagnants d'or. 

  • Prix ​​IHF / Dr Kwang Tae Kim Grand - 5000 CHF * + 3 inscriptions gratuites
  • Prix ​​d'excellence - 2 500 CHF * + 1 inscription gratuite

* NOTE: La réception des prix en argent par les gagnants or est conditionnelle à la participation à la cérémonie de remise des prix au Congrès mondial des hôpitaux IHF 2018.

 

Les gagnants d' argent et de bronze

Les gagnants d'argent et de bronze de chaque catégorie se verront offrir une inscription gratuite au Congrès mondial de l'Hôpital IHF 2018. Ils auront également l'occasion d'afficher une affiche dans l'espace d'exposition du Congrès.

Les lauréats du mérite

Des lauréats de chaque catégorie se verront offrir une inscription à prix réduit au Congrès mondial de l'Hôpital IHF 2018. Ils auront également l'occasion d'afficher une affiche dans l'espace d'exposition du Congrès.

 

Processus de sélection :

Le processus de sélection des lauréats sera en deux phases.

La première phase sera assurée par les jurys internationaux composés de quatre juges par catégorie de prix. Ces panels comprendront le Comité des Prix et les Membres Honoraires de l'IHF. Chaque entrée sera examinée et évaluée de manière indépendante par au moins deux juges n'ayant démontré aucun conflit d'intérêts potentiel. Les juges ne passeront pas en revue les candidatures soumises par les participants de leur propre pays. Après avoir calculé les scores composites des entrées, les jurys de chaque catégorie discuteront pour déterminer et se mettre d'accord sur une liste de finalistes. Un maximum de dix finalistes par catégorie sera inclus dans la liste restreinte.

La phase 2 sera assurée par un jury composé du président de l'IHF, du président désigné de l'IHF, du président sortant de l'IHF, du membre honoraire de l'IHF et des présidents des panels de toutes les catégories de prix. Toutes les candidatures présélectionnées par catégorie seront examinées par les juges de la phase 2. La décision du jury de la phase 2 sur tous les lauréats sera finale.

Critères de notation

Les candidatures seront notées par les jurys internationaux en utilisant les critères suivants: 

  1. Originalité ou innovation du projet
  2. Rigueur scientifique du projet
  3. Clarté de l'écriture ou de la présentation de l'entrée soumise
  4. Évolutivité du projet dans la région et le reste du monde
  5. Abordabilité du projet ou pérennité du financement
  6. Impact du projet sur la qualité, l'efficacité et les résultats en matière de santé.

Scoring Scale

L'échelle de notation suivante sera appliquée: 
5 - Excellent 
4 - Excellent 
3 - Bon 
2 - Moyen 
1 - Mauvais 
0 - Très mauvais

Pour plus d'informations, veuillez contacter: 
Email: awards@ihf-fih.org

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Projets hospitaliers :  le Top 10 des actualités les plus recherchées en 2017
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Depuis juin 2013 la plateforme HOSPIHUB vous propose sa veille des projets hospitaliers. La liste des projets ci-dessous correspond aux recherches effectuées sur le site et enregistrées par Google. HOSPIHUB est assurément aujourd'hui le seul media fournisseur de la plus grande masse d'informations de ce type. 

Le secteur hospitalier du MAROC se taille la part belle des Actualités consultées, et le secteur privé en général qu'il soit de France ou d'ailleurs a intéressé les internautes.

 

1- MAROC : Un projet de normes est en préparation pour les cliniques privées

normes cliniques Maroc

Une des cliniques du Groupe Evya (Meden Healthcare)

Nous avons pu lire l’avant-projet d’arrêté du ministre de la santé fixant les normes des cliniques au Maroc. Ce texte, qui se veut complet et exigeant, est indispensable pour discipliner un secteur où les réalisations récentes sont parfois éloignées des référentiels habituels dans ce domaine. Ce qui ne les empêche pas d’être validées par les Autorités, en l’absence d’un texte officiel précis s’imposant à tous. Toutefois, certains points de ce texte nous semblent discutables, ce que nous nous permettons de relever dans ce commentaire qui a pour objectif d’apporter une critique constructive.

Par ailleurs, cette norme concerne exclusivement les cliniques privées qui sont soumises à des règles financières d’investissement et de rentabilité qui sont les conditions mêmes de leur pérennité. L’encadrement de la conception et du fonctionnement de ces établissements est une nécessité, mais on ne peut ignorer leurs contraintes. C’est pourquoi il nous semble opportun de souligner quelques exigences de la norme dont le coût de réalisation et de maintenance n’est pas en rapport avec le bénéfice attendu en termes de qualité ou de réduction des risques. Lire la suite

 

2- FRANCE : Le chantier du pôle Mère-enfant du GHR Mulhouse, un an avant ouverture

mulhouse

Maquette du nouveau pôle Femme-Mère-Enfant, la 3ème tranche de l'hôpital Emile Muller - Architecte R. Butler Crédit : DH Magazine

Selon mplusinfo, le chantier du nouvel hôpital Femme-Mère-Enfant du Groupement Hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHR Mulhouse) est en bonne progression. Sa livraison est prévue pour l’été 2017.

L’occasion pour nous de vous proposer de visionner trois vidéos :

Implanté à proximité immédiate de l’hôpital Emile Muller – auquel le nouveau bâtiment sera rattaché par une passerelle – son architecture est originale : trois « doigts » aux toits courbes surplombent un socle commun constituant la base du bâtiment. Lire la suite

 

3- MAROC : Etat des projets et chantiers en cours, secteur public et secteur privé

Chu Agadir

Le futur CHU d'Agadir Crédit : © architecture Groupe-6 - Fikri - Andaloussi

Ce onzième mois de l’année 2016 est pour HOSPIHUB l’occasion de faire un point sur l’état des projets et chantiers hospitaliers en cours au Maroc, tant dans le secteur public que dans le secteur privé.

SECTEUR PUBLIC : UNE COMMISSION SPÉCIALE POUR LES HÔPITAUX INACHEVÉS

Actualité politique oblige, la semaine dernière, un état des lieux des hôpitaux en cours de construction a été présenté lors d’une réunion en présence du Ministre de la santé, le Pr El Louardi. Le département de tutelle veut éviter que la période de gestion des affaires courantes n’impacte les travaux. Lire la suite 

 

4- DOM-TOM : Un point sur le chantier du Pôle Sanitaire Ouest, à la Réunion

 

pso

Le premier niveau est sorti de terre Crédit : zinfos974.com

 

La construction du Pôle Sanitaire Ouest a débuté en septembre 2015. Un futur hôpital qui permet de rapprocher le Centre Hospitalier Gabriel Martin et l’établissement public de santé mentale. Après 9 mois de travaux, un moment d’échanges a eu lieu le 10 juin 2016 au matin sur le site du chantier.

Surnommé « l’hôpital papillon », le Pôle sanitaire Ouest (PSO) accueillera 310 lits, sur 3 niveaux. 28 000 m2 de site consacrés à la santé. Il est construit sur le site du Domaine de la Poncetière à Cambaie, et devrait être achevé en 2018. Lire la suite

 

5- TURQUIE : Le plus grand complexe médical d'Europ a ouvert ses portes à Mersin

mersin

Le plus grand complexe médical d’Europe : c’est ainsi qu’est présenté l’hôpital de ville de Mersin.

L’hôpital de ville de Mersin est entré en service le 3 février 2017 au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part le président Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre Binali Yildirim.

L’hôpital de ville de Mersin qui sera le plus grand complexe médical d’Europe devait commencer à accueillir des patients dès le lundi 6 février. L’hôpital d’une capacité de 1.253 lits, a le statut d’hôpital public. Lire la suite

 

6- DOM-TOM : Le chantier du nouvel hôpital de Guyane a reçu ses visiteurs institutionnels

hop-guyane

Crédit : AFD

C’était mardi dernier – le 29/09/2015 – les responsables du CHOG et l’entreprise de construction ont accueilli et guidé des visiteurs de marque sur le chantier du nouveau centre hospitalier.

L’étude réalisée par l’AFD mentionne qu’avec 219 lits et places et un taux d’occupation moyen de 113% en 2012, les capacités d’accueil du CHOG sont saturées.

La dégradation et l’exiguïté de ses locaux posent un problème de qualité des soins (conditions d’accueil, d’hygiène et de travail, sécurité, etc.), tandis que leur dispersion complique l’organisation des soins et génère des coûts élevés de fonctionnement et de maintenance. Lire la suite

 

7- MAROC : Ouverture de la première clinique privée dédiée à la médecine physique

al-karim

 

Les Casaouis (habitants de Casablanca) peuvent se réjouir d'une nouvelle offre dans le paysage sanitaire , avec l'ouverture récente de la première clinique privée dédiée à la médecine physique.

Clinique Al Karim est un établissement spécialisé dans le traitement des affections de l'appareil locomoteur. Situé en plein centre de Casablanca, le bâtiment tout bleu accueille la première structure privée au Maroc de médecine physique et de réadaptation.

Fondé par Dr. Najib Khaoulani, spécialiste en médecine physique et réadaptation fonctionnelle, le nouvel établissement dispose d’une capacité de 46 lits d’hospitalisation. Lire la suite

8- FRANCE : 2016, encore une année marquée par des fusions acquisitions de cliniques privées

fusions

En juin dernier, Laurent Schoenstein, spécialiste des fusions-acquisitions, indiquait au Journal la Tribune que « Si la phase de concentration des cliniques continue en France, les fonds d’investissements s’appuient sur le développement de leur portefeuille dans l’Hexagone pour potentiellement se développer dans le reste de l’Europe« .

De même il confirmait une phase actuelle de concentration des cliniques : » Il y a une érosion des marges des établissements de santé. Ils cherchent à réaliser des économies d’échelle, trouver des synergies pour conserver ces marges dans la mesure du possible. Il faut également pour les groupes les plus importants pouvoir rester compétitifs par rapport à leurs concurrents, ce qui suppose une taille critique. Lire la suite

 

9- MAROC : Des projets hospitaliers dans la région Rabat/Salé/Kénitra

hopital-rabat

Hôpital des spécialités à Rabat Crédit : HOSPIHUB

Le Maroc se dote peu à peu de structures hospitalières modernes comme le prouve le lancement des projets de CHU à Tanger, Agadir, Rabat, après la réalisation de ceux de Fès, Oujda, Marrakech.

A Casablanca, la réalisation récente de l’hôpital Cheikh Khalifa sera suivie prochainement par la construction de l’hôpital de Bouskoura. Le centre hospitalier Ibn Rochd situé au centre de la ville reconstruit ou modernise certains de ses pavillons, mais il ne semble pas apparaitre pour le moment d’opérations de l’ampleur de celles qui concernent la région de Rabat Salé Kenitra. Lire la suite

 

10- Le chantier du Pôle Santé Saint-Herblain (Groupe Elsan) a démarré

saint herblain

Crédit : Groupe Elsan

Les travaux du futur Pôle Santé Saint-Herblain sont lancés et donneront naissance dans 24 mois au nouveau complexe santé implanté au nord-ouest de l’agglomération nantaise.

Issu du regroupement des Cliniques Jeanne d’Arc, Saint-Augustin et Polyclinique de l’Atlantique, c’est un nouvel ensemble de bâtiments entièrement dédiés aux soins et au bien-être qui va se construire en bordure du boulevard Charles Gautier (anciennement boulevard de La Baule) à Saint-Herblain.

Plus de 30 disciplines médico-chirurgicales, et pas loin de 1200 professionnels de santé travailleront sur le futur site ouvert à la population ligérienne.

Rationalité, innovations technologiques et organisationnelles ont été les principaux moteurs dans la conception de ce futur pôle hospitalier privé. Lire la suite

 

 

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La Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, en France, au Maghreb, en Afrique
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crédit photo : actualite.cd

Aujourd'hui 1er décembre 2017, s'organisent de nombreuses actions pour la Journée mondiale de lutte contre la Sida. Outre les séances de dépistages et information gratuites, chaque pays aligne aussi  ses résultats chiffrés. Loin de vouloir égaler le travail d' organismes tels que l'OMS qui tiennent tous ces chiffres à jour, pays par pays, nous vous proposons un petit tour d'horizon des actions menées dans les pays vers lesquels se portent généralement l'attention d'HOSPIHUB.

En France

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2017, Santé publique France publie les données actualisées 2016 des infections par le VIH et les infections sexuellement transmissibles bactériennes en France. Par ailleurs, le ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France lancent une nouvelle campagne de prévention auprès de la population générale et des populations les plus exposées pour valoriser l’offre de dépistage.

Points clés à retenir pour l’année 2016 :

  • 5,4 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale
  • 56 300 tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ont été réalisés dans le cadre du dépistage communautaire
  • 75 000 autotests ont été vendus en pharmacie
  • Environ 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité VIH, dont plus d’un quart à un stade avancé de l’infection
  • 2 600 hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) ont découvert leur séropositivité, un nombre qui ne diminue pas
  • 3 200 hétérosexuels ont découvert leur séropositivité, un nombre qui continue de baisser surtout chez les hommes
  • Les HSH et les hétérosexuels nés à l’étranger (principalement en Afrique subsaharienne) restent les deux populations les plus touchées
  • Le dépistage du VIH doit être intensifié dans les populations les plus exposées au VIH afin de réduire la proportion de personnes qui ignorent leur séropositivité et leur permettre de bénéficier d’un traitement antirétroviral
  • La progression des infections à gonocoque et des infections ano-rectales à Chlamydia se poursuit chez les HSH

 

Au Maroc

A l'occasion de la célébration du 1er décembre 2017 le ministère de la Santé a annoncé lors d'une rencontre sous le thème «Droit à la Santé», avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) à Rabat,  que des avancées notables ont été réalisées dans la riposte contre l’infection par le VIH au Maroc grâce aux efforts des différentes parties prenantes.

Des progrès importants ont été réalisés ces dernières années, qui peuvent se décliner selon les données suivantes :

  • le nombre total cumulé de personnes vivant avec le VIH notifiées depuis 1986 s’élevait à 13.322 en fin juin 2017, dont 52% enregistrés entre 2012 et fin juin 2017.
  • la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique est passé de 37% en 2011 à 63% en fin 2016, dépassant la moyenne de 53% observée dans la région MENA.
  • le nombre de personnes bénéficiant gratuitement d’un traitement antirétroviral a presque triplé, passant de 4.047 en 2011 à 11.246 en fin juin 2017, alors que cette proportion n’est que de 24% dans la région MENA

Cette rencontre a également été marquée par le lancement officiel de la campagne nationale de dépistage du VIH. Cette campagne, qui s’étend du 27 novembre au 27 décembre au niveau de toutes les régions du pays, aura pour principal objectif la promotion du test VIH et la mobilisation de la population pour bénéficier des services offerts afin d’augmenter la proportion des PVVIH qui connaissent leur statut.

Parmi les nombreuses actions menées dans le Royaume, citons celle de L’Organisation Pan Africaine de Lutte contre le Sida (OPALS- MAROC), dans le cadre de son partenariat avec l’ONUSIDA, qui a conçu un jeu éducatif sous forme d’application mobile intitulée « La Santé Sexuelle et Jeunes » dans le l’objectif de contribuer de façon effective à la Réduction de la vulnérabilité auprès de la population jeune en matière d’IST, SIDA et promotion de la SSR.

L'application mobile est un outil de sensibilisation et d’information très puissant et parfaitement adapté pour approcher la population jeune. Elle englobe plusieurs questions et réponses relevant des sujets relatifs à la:

  • Sensibilisation en matière d’IST, SIDA et VIH
  • Moyens de Prévention 
  • Santé sexuelle et Reproductive 
  • Droit et Stigmatisation 

 

En Algérie

Le Laboratoire national de référence du VIH/Sida (LNRV) de l'Institut Pasteur-Algérie a enregistré 723 nouveaux cas de sida durant la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2017 au niveau national, a indiqué à l'APS M. Adel Zeddam, représentant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida en Algérie (ONUSIDA).

  • Sur 723 nouveaux cas d'atteinte du VIH/Sida enregistrés à l'échelle nationale durant l'année en cours, 379 cas ont été recensés parmi les hommes contre 344 cas chez les femmes, a précisé le responsable.
  • Un total cumulé de 11385 personnes dont 6347 hommes et 5038 femmes ont été diagnostiquées séropositives pour le VIH depuis le début de l'épidémie en 1985 jusqu'au 30 septembre 2017, selon le LNRV.
  • Les groupes d'âge les plus touchés sont les 25-29 ans (15 %), 30-34 ans (18 %) et 35-39 ans(15%). Le groupe d'âge 0-14 ans représente 6 % des nouveaux diagnostics, ce qui montre la proportion moindre de la transmission de la mère à l'enfant.
  • Au 30 septembre 2017, ce sont 10219 personnes vivant avec le VIH dont 674 enfants de moins de 15 ans  qui sont sous traitement antiviral, soit une couverture ARV de 78%, selon le Spectrum de ONUSIDA-Algérie.

Le représentant du programme ONUSIDA-Algérie a rappelé que l'Etat consacrait, dans le cadre du Plan stratégique national de lutte contre le Sida, 95 % d'un montant global estimé à 157 millions de dollars pour la prise en charge du sida et le soutien de certaines organisations internationales. 

Dans le cadre des efforts visant à prendre en charge les malades, les analyses du Sida ont été introduites d'une manière routinière à travers les différentes structures sanitaires en vue de diagnostiquer les cas d'atteinte de cette maladie et d'éviter sa transmission à travers les campagnes de diagnostic et de dépistage précoce au moyen du test de dépistage rapide du VIH, précise la même source. (source)

 

En RDC

Si sur le plan mondial, la journée du 1er décembre 2017 est placée sous le thème de « droit à la santé »,  en RDC, le thème national retenu est « Tous ensemble pour le dépistage volontaire du VIH, le traitement antirétroviral et le l’accès à la charge virale sans discrimination d’ici 2020 ».

« Je crois que ce choix se justifie par le fait que la RDC bien qu’elle ait fait des progrès notables, je vous donne quelques chiffres, en 2010, la RDC avait une couverture en traitement antirétroviral d’environ 10 %, aujourd’hui, nous sommes pratiquement à 50 % de couverture. En matière de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, la couverture était de 8 % en 2010, et aujourd’hui nous avons une couverture de 70 %, donc il y a quand même des efforts », avait dit Marc Saba, directeur pays d’ONUSIDA en RDC au cours de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO le mercredi dernier à Kinshasa.

Cependant, il y a encore beaucoup de défis au sujet de l’amélioration de l’environnement juridique et la création d’un environnement favorable à l’accès au traitement et aux soins.

« Mais malgré tout, on constate qu’il y a toujours un gap important par rapport aux engagements internationaux que le pays a pris. Et j’ajouterais que quatre pays de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre comptent pour 75 % du poids de la charge du VIH et la RDC fait partie de ces quatre pays. C’est la RDC, le Nigeria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Donc, il y a encore des défis structurels. Par exemple, le système de santé mérite davantage d’être mieux articulé, étendu et décentralisé. Nous avons des aspects liés à la gestion même des intrants, des approvisionnements en ARV [Antirétroviraux] qui posent toujours des problèmes », avait-il ajouté.

En RDC, le taux de prévalence générale et moyen, c’est autour de 1,2 % pour la RDC. Environ, 370 000 personnes sont atteintes. Article du media actualite.cd

 

Au Sénégal

La secrétaire exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida, Docteur Safiatou Thiam a fait part de son souhait pour  l’élimination du sida d’ici à 2030. Au Sénégal, selon les dernières statistiques, plus de 41.000 personnes vivent avec le VIH/Sida. Parmi elles, 28.311 sont diagnostiquées et suivent régulièrement un traitement.

Dans son discours, Dr Thiam a indiqué que les décès dus au VIH/sida ont diminué de moitié et que le taux de prévalence tourne au tour de 0,5% au Sénégal. Ainsi, avance t-elle, sur un ton optimiste, qu’il est  possible pour les personnes séropositives de mener une vie paisible et tranquille avec le sida puisque le traitement est gratuit et accessible à tous.

 

Le dernier mot à la Directrice régionale de l'OMS, Dr Matshidiso R Moeti

Ce 1er décembre, au moment où nous célébrons la Journée mondiale de lutte contre le sida, sur le thème « Ma santé, mes droits », je tiens à partager avec vous l’histoire d’Alex, un lycéen de 14 ans qui vit avec sa grand-mère à Douala (Cameroun). Il a été diagnostiqué séropositif en 2016, une année après le décès de sa mère, des suites de tuberculose. « Ma famille m’a soutenu, m’a donné de l’amour et des soins ; les médecins m’ont donné des médicaments. Les médicaments me permettent de vivre une vie normale et renforcent mon organisme. J’aime aller à l’école, étudier et j’espère un jour devenir médecin pour pouvoir soigner d’autres personnes séropositives », a indiqué Alex.

Tout comme Alex, chaque être humain a droit à la santé, quels que soient son âge, son sexe et son lieu de naissance. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida souligne que chaque personne compte dans l’effort visant à réaliser des progrès plus rapides et plus durables pour assurer une couverture sanitaire à toutes les personnes vivant avec le VIH.

L’on espère mettre fin au sida dans la Région africaine d’ici à 2030. En effet, à la faveur de l’expansion rapide du traitement de l’infection à VIH et des interventions existantes de prévention de cette infection, le nombre de décès liés au sida dans la Région a diminué de moitié, voire plus, passant de plus de 1,5 million de décès en 2005 à environ 720 000 décès en 2016. Pour la première fois, plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH en Afrique ont accès au traitement du VIH, ce qui a sauvé la vie à près de 14 millions de personnes avant la fin d’année 2016. La Région est donc sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de mettre 23 millions de personnes sous traitement d’ici à 2020.

Il s’agit là d’une avancée majeure, mais le droit à la santé pour tous n’est pas encore devenu une réalité. Les jeunes, en particulier les jeunes femmes, restent exposés à un risque élevé de contracter le VIH. Les enfants sont souvent oubliés, et l’on ne parvient pas toujours à atteindre les populations clés telles que les professionnels du sexe, les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les consommateurs de drogues injectables, et les hommes sont aussi laissés pour compte. Les pays des sous-régions de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale restent à la traîne par rapport au reste du continent. L’OMS et ses partenaires travaillent avec ces États Membres à mettre en oeuvre des plans de rattrapage, afin d’accélérer le traitement du VIH.

Près de 1,2 million de personnes ont contracté le VIH dans la Région africaine en 2016. Selon les estimations, six millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissent toujours pas leur statut sérologique. Près de 12 millions de personnes vivant avec le VIH n’ont pas accès au traitement antirétroviral, et plus de la moitié des personnes sous traitement anti-VIH ont encore des niveaux détectables du virus. Ce constat renforce l’impérieuse nécessité de mettre les services de prévention et de traitement du VIH à la disposition de toutes les personnes qui en ont besoin.

Au moment où nous envisageons de mettre fin au sida à l’horizon 2030, nous invitons instamment tous les États Membres à placer la santé et les droits des personnes vivant avec le VIH au coeur de la riposte, afin de pouvoir atteindre toutes les communautés laissées pour compte.

Il faut investir davantage dans la santé et l’éducation des adolescents et des jeunes femmes en vue d’accroître leur accès aux services et de réduire leur vulnérabilité à l’infection par le VIH. L’OMS recommande aux pays d’adopter de nouvelles approches telles que l’autodépistage pour toucher un nombre accru de personnes et d’accélérer les interventions de prévention efficaces telles que l’utilisation des préservatifs.

En outre, la mise à disposition systématique de médicaments plus récents et plus sûrs, la réorientation de la prestation de services pour cibler des populations spécifiques et le renforcement des systèmes d’information stimuleront les progrès vers l’atteinte des objectifs. Je lance un appel à toutes les communautés pour qu’elles adoptent les innovations qui accéléreront l’élan vers l’avènement d’une génération sans sida.

Tous les êtres humains ont droit à la santé. L’OMS continuera d’apporter son appui aux États Membres pour intensifier les services de lutte contre le VIH, afin de donner à tous le droit à la santé et de veiller à ce que nul ne soit laissé pour compte". (message diffusé entre autres sur le media mosaiqueguinee.com.)

Formation gratuite | Monde entier
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A l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, le lactarium Île-de-France à l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, le Réseau de santé périnatal parisien et le Groupe d’étude en néonatalogie d’Île-de-France (GEN-IF) ont lancé le 16 octobre 2017 un MOOC consacré à l’allaitement maternel.

Réalisé avec le soutien de la Faculté de médecine Paris Descartes, le Collège national des gynécologues-obstétriciens français, le Collège national des sages-femmes, il permettra d’informer les professionnels de santé, mais aussi les patientes et leurs proches, sur ses modalités pratiques, ses bénéfices et ses évolutions récentes.   

Il est déjà possible de s’inscrire à ce MOOC qui débutera le lundi 06 novembre 2017.

Un MOOC – Massive Online Open Course – est un cours en ligne gratuit, ouvert à tous et combinant contenus vidéos, quizz ou exercices, et forums de discussion entre les participants et les équipes pédagogiques.

Ce nouveau cours en ligne s’adresse en premier lieu à tous les étudiants et professionnels de santé impliqués dans la prise en charge et l’accompagnement des femmes allaitantes : sages-femmes, infirmiers, puéricultrices, pédiatres, médecins généralistes et gynécologues-obstétriciens.

Son programme s’articule autour de six sessions hebdomadaires, chacune abordant le thème de l’allaitement maternel sous un angle spécifique :

> Les dernières actualités (épidémiologiques, biologiques…) concernant l’allaitement maternel et le lait ;

> Les impacts de l’environnement sur la patiente allaitante (polluants, substances addictives, médicaments) ;

> Les bons gestes à adopter avant et après la naissance ;

> L’allaitement en pratique en néonatalogie ;

> Les structures de soutien à contacter en cas de besoin ;

> Les réflexes à avoir en cas de problème.

Chaque séance du MOOC se compose de cours sous forme de diaporamas commentés et sonorisés, de vidéos, de quizz, avec la possibilité de partager des ressources entre participants. Le temps de travail par semaine est estimé entre une et deux heures, qui peuvent être réparties en plusieurs séances. Un quizz est proposé à la fin de chaque session hebdomadaire.

L’équipe pédagogique et scientifique réunit des professionnels de l’hôpital Cochin AP-HP (Pr Henri-Jean Philippe), de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP (Agnès Guyonnet, sage-femme ; le Dr Jean-François Magny, chef de service en pédiatrie et réanimation néonatales et le Dr Virginie Rigourd, médecin pédiatre responsable du lactarium IDF), de l’hôpital de la Croix-rousse à Lyon (Pr Jean-Charles Picaud, chef de service de néonatalogie et réanimation natales) et de la maternité Sainte-Félicité(Sophie Legouais, sage-femme).

>> Pour en savoir plus : http://www.upns.fr/mooc-allaitement/presentation.php

CONTACT ANNONCEUR
NOM & PRÉNOM : Non communiqué : cf site web indiqué Non communiqué : cf site web indiqué
ORGANISME : AP-HP, le GEN-IF et le Réseau de Santé Périnatal Parisien
TÉLÉPHONE : NC
COURRIEL : allaitement@upns.fr
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Octobre Rose 2017 : en Tunisie, en Côte d'Ivoire, au Sénégal aussi
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Crédit : hse-ci.com

Tunisie : Lancement de la campagne "Octobre rose" pour la sensibilisation au cancer du sein

La campagne “Octobre rose'” pour la sensibilisation au cancer du sein a eu lieu dimanche 01/10/2017 au parcours de santé d’El Menzah à l’initiative de l’Office national de la famille et de la population (ONFP).

L’objectif de cette action annuelle organisée dans les différentes régions et zones rurales, est de sensibiliser le plus grand nombre de femmes à l’importance du dépistage précoce qui permet une meilleure prise en charge et augmente, considérablement, le taux de survie, a déclaré Kaouthar Saidi, responsable à l’ONFP. Des consultations médicales gratuites ont été proposées aux visiteurs. 

N.B. HOSPIHUB : Au moment de la rédaction de cette publication, une minute de silence est observée dans les différentes structures et institutions de santé publique et privée en mémoire au ministre de la Santé Slim Chaker décédé ce dimanche 8 octobre 2017, suite à une crise cardiaque. Le ministre a participé dimanche à un marathon à Nabeul organisé par l’Association Nourane pour la lutte contre le cancer.

 

En Côte d’Ivoire, deux structures se sont unies : la Fondation Agir contre les Cancers* (FAC) et le Programme nationale de lutte contre le cancer (PNLCA) pour lancer l’opération Octobre rose 2017.

Le contexte

Chaque année, près de 1 223 femmes ivoiriennes meurent de cette maladie et près de 2 248 nouveaux cas sont diagnostiqués, selon Dr Bilé Augustin, chargé de communication  au PNLCA. 80 % des femmes atteintes du cancer du sein, arrivent à l'hôpital à un stade très avancé de la maladie selon Dr Touré Moctar, cancérologue et maître de conférences agrégé.

Les travaux de construction du premier centre de traitement par radiothérapie du pays, au sein du CHU de Cocody ont été lancés en septembre 2015. Le 24 juillet dernier, lors d’une intervention à l’Assemblée nationale, la ministre de la santé a assuré de l’ouverture pour ce mois d’octobre 2017 de la structure tant attendue.

La campagne 2017

« La sensibilisation est un axe très important dans la lutte contre le cancer du sein. Sensibiliser, informer les populations favorise les prises en charge précoces ». a déclaré la journaliste Agnès Kraidy*, présidente de la FAC. 

« La création de la fondation est pour nous une exigence vitale, comment nous engager en tant que femme de médias, personne touchée par le cancer pour permettre aux autres de garder espoir et engager une solidarité pour qu’ensemble, on puisse construire les moyens de lutte contre cette maladie », a-t-elle ajouté.

La campagne 2017 proposera plusieurs activités, parmi lesquelles CancerArt (lutter contre les cancers à travers l’art, célébrer l’entraide et la solidarité), des conférences-débat et des expositions photos sur la maladie.

*La FAC a été créée en juin 2017 par Agnès Kraidy, journaliste elle-même soignée pour un cancer du sein.

Tout renseignement : https://www.cancerdusein-ci.com/

 

Au Sénégal, la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca) a procédé, vendredi dernier à Dakar, au lancement du programme de lutte contre le cancer.
La cérémonie de lancement était présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a affiché sa volonté de s’impliquer dans les activités de la Ligue.
Les objectifs de la Ligue sont, entre autres, de valoriser l’importance de la mammographie, réduire l’impact du cancer dans ce pays, développer toutes les luttes possibles contre le cancer du sein ou du col de l’utérus, échanger discuter et soutenir les malades pour une prise en charge thérapeutique. 

 

Appel à communication : Vous organisez une campagne Octobre rose 2017 en Algérie, au Maroc, en tout pays d'Afrique de l'Ouest , et souhaitez que nous en parlions ? écrivez-nous : direction@hospihub.com

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Objectif : déstresser l’enfant à l’hôpital, des expériences à partager
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Crédit : monash.edu

Certaines équipes parmi le personnel de santé ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de diminuer l’anxiété de l’enfant patient. Nous avons relevé dernièrement deux expériences mises en place en France et en Australie. Si elles ne sont pas forcément reproductibles partout, elles peuvent néanmoins être adaptées, ou en inspirer d’autres au gré des moyens et dans la limite de ce qui est « gérable » en secteur hospitalier.

 

Corbeil-Essonnes : le nouveau circuit enfant de chirurgie ambulatoire en rodage

Amener les enfants à se préparer avec des jeux  à une intervention chirurgicale n’est pas une démarche anodine. Mal expliquée ou mal préparée, une intervention chirurgicale peut avoir un impact négatif et entrainer des traumatismes durables.
Cette préoccupation a conduit l’équipe de chirurgie ambulatoire du CHSF à solliciter la Fondation « La Grande récré pour l’enfance » afin de mettre en place un circuit pour les préparer et les accompagner tout au long de l’intervention.

Ce circuit est testé au cours de l’été. Il sera pleinement opérationnel à la rentrée scolaire 2017.  L’édition de l’Essonne du Parisien lui a consacré un article (extrait ci-dessous). Un film est en cours de préparation.

« La BMW décapotable et rutilante l’attend dans le couloir. Sa maman y installe Nohlan, 20 mois. L’ambulancier, ravi d’avoir troqué un brancard pour une télécommande, pilote l’engin électrique avec le sourire. « Même pour nous, c’est sympa », lance-t-il. Cet été, le Centre hospitalier Sud francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes étrenne sont tout nouveau circuit destiné aux enfants de 1 an à 8 ans, venant se faire opérer en chirurgie ambulatoire (amygdales, végétations…).

« L’objectif est de distraire l’attention de l’enfant. Ils ont souvent peur et les parents aussi sont stressés. L’anesthésie, les différents actes, sont perçus comme une agression. Cela provoque une mémorisation négative, explique Nathalie Lécina, infirmière anesthésiste à l’origine de ce projet. Pour éviter cela, nous essayons d’emmener l’enfant vers des sensations positives en le distrayant, pour que ça se passe mieux. Surtout s’il doit revenir. »

Chaque enfant reçoit un diplôme

Avant de partir, l’enfant reçoit son « Diplôme du courage »-  crédit LP/S.M.

(…) lire l'article entier

 

En Australie, la réalité virtuelle au service de la santé pour distraire de la peur et de la douleur

« Une étude sur la santé des enfants est menée actuellement en Australie afin de les accompagner en réalité virtuelle lors des procédures impliquant des aiguilles. La VR offrirait une distraction suffisante pour que les patients ne ressentent pas la peur ni la douleur liée aux aiguilles.

La plus large étude sur la réalité virtuelle est menée en ce moment par l’équipe de la Monash University. Cette étude sur la santé est faite en coopération avec l’hôpital pour enfants Monash, dans la ville de Victoria, en Australie. Elle vise à utiliser la réalité virtuelle pour aider les enfants à gérer l’anxiété et la douleur des procédures impliquant des aiguilles.

L’équipe de recherche, dirigée par la docteure Evelyn Chan, chercheuse à la Monash University, veut réduire la peur, la douleur et l’anxiété liées aux aiguilles. Car les prises de sang, les poses de canules intraveineuses, sont souvent difficiles à vivre pour les jeunes et peuvent laisser de réels traumatismes.

D’après le Dr Chan, les méthodes traditionnelles pour éviter la douleur – distractions, crèmes anesthésiantes – sont inefficaces pour certains enfants et peuvent amener à les sédater voire à les attacher. “Les casques de réalité virtuelle distraient les enfants, leur permettent d’expérimenter et d’interagir avec une animation de vie sous-marine – des poissons, des dauphins et des baleines – pendant que le personnel de santé prélève le sang ou introduit une canule”, explique la chercheuse. (...)

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ORPEA accélère son internationalisation en s’implantant en Amérique du Sud
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ORPEA - Maison de retraite Europe

Un oeil sur le développement des groupes de santé français à l'international...

ORPEA devient un des principaux leaders mondiaux de la prise en charge de la dépendance en s'implantant en Amérique du Sud et en renforçant sa présence européenne.

Le Groupe ORPEA a annoncé par un communiqué du 04/09/2017 son implantation au Brésil et au Portugal, ainsi que le remboursement anticipé de son ORNANE 2020.

Yves Le Masne, Directeur Général d’ORPEA, déclare : « Déjà présent dans 10 pays, et conformément à sa stratégie, ORPEA accélère son internationalisation en s’implantant en Amérique du Sud, ainsi qu’en renforçant son empreinte européenne. En effet, le Brésil et le Portugal offrent des opportunités correspondant parfaitement au modèle de croissance du Groupe. Ce sont d’ores et déjà 2 000 lits au Brésil et 1 000 lits au Portugal qui sont en construction dans les meilleures localisations de ces pays.

Ce développement, principalement par création de nouveaux établissements, donc fortement créateur de valeur à long terme, est réalisé en partenariat avec le groupe SIS avec lequel ORPEA entretient des relations de longue date et qui bénéficie d’une forte expertise dans ces deux pays.

L’implantation en Amérique du Sud, à travers le Brésil, constitue un formidable réservoir de croissance pour les années à venir, où les besoins d’une prise en charge de la Dépendance avec une offre de qualité sont très importants. ORPEA, accompagné du groupe SIS, poursuivra activement sa montée en puissance au Brésil, tant par d’autres constructions que par d’éventuelles acquisitions ciblées.

Le développement au Portugal s’inscrit dans la continuité de la densification du réseau européen du Groupe.

Parallèlement, le remboursement anticipé de l’ORNANE en actions permet à la fois de réduire la charge financière et d’améliorer encore la capacité d’investissement du Groupe, pour financer son développement et le renforcement de son patrimoine immobilier.

Présent sur 3 continents (12 pays) ORPEA devient ainsi un des principaux leaders mondiaux de la prise en charge de la Dépendance, avec une offre de services et de soins aux plus hauts standards de qualité. »

Brésil : 2 000 lits en construction et un très fort potentiel de développement

Le Brésil représente une opportunité de développement exceptionnelle pour ORPEA dans les années à venir de par sa taille (plus de 200 millions d’habitants), sa culture de la santé, ainsi que la présence de classes moyennes et supérieures disposant d’un pouvoir d’achat en forte croissance. Dans le domaine de la prise en charge de la Dépendance, le Brésil présente des caractéristiques favorables au développement d’ORPEA :

– un très fort vieillissement de la population : les plus de 80 ans vont quintupler d’ici à 2050, passant de 3,3 millions aujourd’hui à plus de 15 millions, soit un rythme de croissance plus de deux fois supérieur à celui des pays européens ;

– une concentration de la population âgée dans les régions à fort pouvoir d’achat ;

– une offre limitée avec 100 000 lits (3 500 établissements), soit environ 3 lits pour 100 personnes de plus de 80 ans, contre 20 en Europe ;

– un secteur essentiellement composé de petites structures, de qualité moyenne, et dominé par des acteurs publics et associatifs ;

– des prix de journée libres et entièrement payés par les résidents et leurs familles.

A ce jour, 2 000 lits sont d’ores et déjà en construction dans des localisations à fort pouvoir d’achat : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte et Fortaleza.

Le Brésil offre de vastes opportunités de développement et ORPEA prépare activement sa montée en puissance dans ce pays, tant par croissance organique avec d’autres projets de construction, que par quelques acquisitions sélectives d’établissements existants.

Cette implantation sur un nouveau continent éloigné de l’Europe, dans un pays complexe, résulte de plusieurs années de travail menées par les équipes d’ORPEA pour préparer avec soin l’implantation dans le respect des normes et réglementations locales. Le Groupe dispose en effet aujourd’hui de l’organisation, des structures de contrôle, des équipes de développement et de l’infrastructure nécessaires pour faire du Brésil un véritable succès.

Portugal : 1 000 lits en construction dans le pays avec la population la plus âgée d’Europe

Le Portugal réunit tous les critères de sélection d’ORPEA :

– le nombre de personnes de plus de 80 ans va plus que doubler d’ici 2050, passant de 630 000 aujourd’hui à plus de 1,3 million ;

– une réglementation constituant une barrière à l’entrée avec un système de licences ;

– une offre restreinte dans la grande Dépendance : établissements de petite taille et très peu de chambres particulières ;

– un secteur privé fragmenté ne représentant que 20% de l’offre.

A ce jour, une dizaine d’établissements, représentant 1 000 lits, sont en cours de construction dans des emplacements stratégiques à Lisbonne, Cascais et Porto.

 

Investissement en partenariat avec le Groupe SIS

ORPEA a décidé de s’associer avec le Groupe SIS pour s’implanter et se développer dans ces deux pays. Le groupe SIS est une société holding familiale qui regroupe l'ensemble des participations et des activités de Philippe Austruy, entrepreneur reconnu et pionnier du secteur privé de la santé et de la Dépendance en Europe. Il a contribué depuis 40 ans à la structuration du secteur en France, à travers la création de Générale de Santé, Medidep, ou, plus récemment Mediter et Medibelge (rachetés par ORPEA fin 2010).

ORPEA bénéficie ainsi de l’avance de plusieurs années et de l’expérience de SIS dans ces deux pays.

ORPEA et SIS ont créé deux joint-ventures, l’une au Portugal et l’autre au Brésil. Tous les projets de développement sont analysés conjointement par les équipes de SIS et d’ORPEA et la gestion opérationnelle sera assurée par ORPEA. Fidèle à sa stratégie immobilière, ORPEA détiendra, à terme, parmi les établissements ainsi construits dans chaque pays, une part prépondérante des immeubles, supérieure à 50%. 

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