
Ainsi que nous vous l'annoncions dans notre actu du 12/12/2017 : une opération « portes ouvertes » de son Nouveau Bâtiment Néonat’, sur le site de l'Hôpital Bretonneau, a précédé l'ouverture prévue en janvier 2018
Le déménagement des équipes et des équipements a ainsi eu lieu le 16 janvier 2018. Le transfert des bébés qui étaient pris en charge sur ces journées en Néonatologie a été organisé, avec toutes les précautions nécessaires. Les parents ont également été accompagnés pour s’installer au mieux dans ce nouveau bâtiment. En images :
A 7h10, le premier transfert d’un nouveau-né pris en charge en réanimation néonatale :
La préparation, avant leur transfert, des nouveau-nés pris en charge en soins continus en néonatologie :
Les transferts des nouveau-nés en ambulances spécialisées :
L’arrivée d’un nouveau-né dans le nouveau bâtiment :

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Ouvert le 22 mai 2017, le plateau technique interventionnel (PTI) renforce l’attractivité du CHU de Nantes dans le secteur interventionnel d’imagerie et d’endoscopie.
Ce projet d’un montant de 3 M€, associé à la création de plus de 15 postes paramédicaux est emblématique de la dynamique dans laquelle se place le CHU, qui malgré un contexte national contraint, continue à porter des projets innovants, financièrement équilibrés et source de qualité pour la prise en charge des patients.
Les actes médicaux de diagnostic et/ou de traitement réalisés sous guidage et sous contrôle d’imagerie (rayons X, ultrasons, scanner, IRM, endoscopie) se développent tout particulièrement dans les différents domaines de la cancérologie. Pour assurer un développement adapté aux enjeux futurs et à la prise en charge des patients, une centralisation de ces activités était nécessaire.
Afin d’accompagner ces activités en forte progression, le CHU a choisi de s’équiper d’un plateau technique adapté à ces prises en charge qui sont réalisées dans un environnement approprié et sécurisé de type bloc opératoire.
Avec le plateau technique interventionnel, le CHU de Nantes dispose désormais à l’Hôtel-Dieu sur un espace de 1000 m 2 :
- D’un SAS d’accueil permettant de dissocier les prises en charge en ambulatoire avec une zone de préparation des prises en charge conventionnelles.
- De trois salles d’imagerie : une salle vasculaire, une salle de scanner interventionnel et d’échographie et une salle équipée d’un appareil de radiologie numérisée avec un arceau. La proximité de ces différentes modalités permet d’envisager des procédures de plus en plus complexes combinées. La salle arceau répond également aux besoins de poses de voies veineuses centrales (chambres implantables et picc-lines) effectuées par les radiologues, anesthésistes et chirurgiens digestifs.
- De trois salles d’endoscopie : une salle dédiée à l’endoscopie diagnostique de dépistage, une salle dédiée à l’endoscopie avec gestes thérapeutiques simples sous sédation et une salle d’endoscopie interventionnelle. Ces salles sont équipées d’un tout nouveau système de gestion vidéo améliorant le suivi des patients et la formation des professionnels de santé du CHU et de la région.
- D’une salle de réveil d’une capacité de 6 postes pour la prise en charge postinterventionnelle.
Ce projet permet d’accompagner la dynamique de l’imagerie et de l’endoscopie, de fluidifier les parcours des patients au sein de l’établissement, de leur offrir des prises en charge innovantes. Il s’inscrit notamment dans le développement des prises en charge ambulatoires en étant associé à l’augmentation capacitaire de l’unité de chirurgie ambulatoire. Il permet une augmentation du nombre de créneaux opératoires et une prise en charge rapide et optimale notamment dans le cadre du dépistage et du traitement des cancers digestifs. Le plateau technique interventionnel a reçu depuis son ouverture le 22 mai 3.854 patients, soit en moyenne 37 patients par jour, et plus de 560 par mois. L’activité se répartie de manière équilibrée entre la radiologie et l’endoscopie digestive.
La salle vasculaire
Typologie d’activité en imagerie interventionnelle :
Les gestes réalisés en salle de scanner ou en salle vasculaire relèvent de techniques dites « mini invasives » car elles nécessitent des micro-ouvertures via des abords transcutanés ne laissant pas de traces de cicatrices pour les patients. Certains de ces actes se substituent à des actes chirurgicaux plus lourds et ces activités sont impliquées de façon croissante dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients. Ce sont des procédures plus simples et plus rapides pour le patient sous couvert d’un contrôle pré, per et post intervention afin de réduire au minimum les risques inhérents à l’acte. La réduction du temps d’intervention permet le développement important des prises en charge en ambulatoire.
Il existe deux catégories d’actes :
- diagnostiques : principalement des biopsies
- thérapeutiques : drainages, embolisations d’hémostase, destructions thermiques (radiofréquence, cryoablation), injections intra artérielles d’agents tumoricides (chimiothérapies, radionucléides vectorisés)/ actes de prise en charge de la douleur (algologie interventionnelle), de pathologies vasculaires malformatives, reconstructions osseuses, recanalisations et embolisations veineuses
Typologie d’activité en endoscopie digestive :
Tous les types d’actes d’endoscopie digestive sont réalisés au PTI :
- Des actes diagnostiques : gastroscopie, coloscopie, entéroscopie, écho-endoscopie avec réalisation de biopsies
- Des actes interventionnels : résection de polypes et de cancers superficiels (mucosectomie et dissection sous-muqueuse), traitement des varices oesophagiennes, dilatation de sténose et pose de prothèse, interventions sur les voies biliaires et le pancréas (calculs, tumeurs, drainage), drainage d’abcès (écho-endoscopie interventionnelle) et traitements spécialisés de maladie rares (POEM, Diverticule de Zenker, radiofréquence…).
L’ouverture de ce plateau permet d’accroître l’offre de dépistage et de gestes endoscopiques techniques de recours en favorisant les prises en charge courtes ou ambulatoires (cancérologie, MICI, hépatologie), de développer la télémédecine, de renforcer les activités de recherche et de participer au développement d’outils technologiques innovants (nanotechnologies, optique, robotique…)
Le plateau technique interventionnel est rattaché au centre de ressources des blocs opératoires (CRBO).
Les atouts de ce plateau technique interventionnel :
- le regroupement en un seul lieu d’équipements lourds et des dispositifs médicaux associés à ces activités avec un arsenal commun, pour l’imagerie interventionnelle, l’affectation d‘un scanner interventionnel permettant également de libérer des plages pour la réalisation de scanners diagnostiques supplémentaires,
- la présence d’une équipe paramédicale pluridisciplinaire (infirmières, infirmières anesthésistes, manipulateurs radio, aides-soignants) dédiée à ces activités,
- la centralisation des activités en un même lieu facilitant la fluidification du parcours des patients et favorisant le développement de l’ambulatoire.
- Le regroupement de disciplines différentes autour de ces activités interventionnelles (radiologues, anesthésistes, gastro et chirurgiens digestifs) avec une optimisation des ressources médicales.
- l’ouverture de plages d’activité supplémentaire tant sur l’imagerie que l’endoscopie, il contribuant à une prise en charge plus rapide des patients et une meilleur gestion des urgences relevant de ces spécialités.
- Une gestion de type bloc opératoire répondant à des principes de fonctionnement rigoureux.
L’équipe médicale d’endoscopie digestive du CHU de Nantes
CP du 10/01/2018

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Mise à jour du 05/02/2018 :
"Infomédiaire Maroc – Lors d’un passage sur Atlantic Radio, le PDG de Saham Assurance, Moulay Mhamed Elalamy, a déclaré que ‘‘la réflexion est effectivement engagée pour céder MEDEN Healthcare, notre pôle de santé’’, rapporte Conso News. Cette déclaration vient ainsi mettre fin aux rumeurs sur le désengagement de la holding SAHAM du secteur de la Santé. Pour rappel, SAHAM avait mis le paquet pour devenir, en moins de 5 ans, un acteur principal du marché marocain de la santé à travers le rachat de plusieurs cliniques prestigieuses."
Notre article :
C'est une rumeur qui semble se confirmer : le 360 reprend et décrypte l'info venue du site Maghreb Confidentiel en date du 21/12/2017. Ainsi,le groupe Saham aurait mandaté JP Morgan France pour coordonner l’opération de cession de Meden Healthcare, son pôle de santé.
"Selon le média, le retrait de Saham peut surprendre, en raison des lourds investissements consentis et le «lobby» de son patron, Moulay Hafid Elalamy, pour se lancer dans ce créneau.
Le360 a contacté le groupe Saham dans le but de connaître les réelles motivations de cette opération, mais celui-ci n’a pas souhaité communiquer sur cette question et n'a ni confirmé ni infirmé l'information.
Cependant, à y regarder de plus près, si la cession était réalisée, elle ne serait pas une surprise.
Depuis qu’il a investi le secteur de la santé, avec notamment les trois cliniques et l'hôpital privé de Marrakech que gère Meden healthcare, le groupe Saham, et particulièrement son patron Moulay Hafid Elalamy, a souvent fait l’objet de critiques en raison du risque de conflit d’intérêt que cet investissement présente.
Les médecins reprochent au ministre de l’industrie et homme d’affaires d’être à la tête d’un groupe qui opère tout à la fois dans l’assurance, les cliniques et l’industrie pharmaceutique avec en prime d’être au plus près de la décision politique et gouvernementale.
La délégation de gestion de son groupe, après sa nomination dans le gouvernement d’Abdelilah Benkirane, s'est avérée insuffisante et n'a pas convaincu grand monde." l'article entier de Le360.
Complément HOSPIHUB :
Evya, le réseau de cliniques du Groupe Saham possède 4 établissements de santé : l’Hôpital Privé de Marrakech, la clinique Ghandi et Clinique Yasmine à Casablanca, la clinique d’Oncologie de Tanger et 2 centres de radiologie: la Radiologie Blue Park à Casablanca et la Radiologie Bouregreg à Rabat.
Le Centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle, qui jouxte l'hôpital privé de Marrakech, flambant neuf a été inauguré en juillet dernier, et représente à lui seul un important ultime investissement.
Deux dernières polémiques marquantes
En juin dernier, alors que Moulay Hafid Elalamy était reconduit dans le gouvernement d’El Othmani, le même Maghreb confidentiel publiait que le ministère de la santé avait confié à des auditeurs du groupe Saham la révision du manuel d'accréditation des cliniques privées. El Louardi fut accusé de favoritisme au profit de son collègue au gouvernement.
Le ministère de la Santé avait dû se fendre d'un communiqué de presse une semaine plus tard pour faire désenfler la polémique. Celui-ci mentionnait "qu’il n’existait à ce jour, aucun référentiel d’accréditation destiné aux cliniques privées » et que l’adoption de n’importe quel référentiel était conditionnée par la création du Comité national d’évaluation et d’accréditation."
En novembre dernier, les journaux mettaient encore en avant les deux ministres Elalamy et El Louardi en raison d'un appartement, propriété de l'épouse de l'ancien ministre de la Santé, ayant été acquis auprès de la filiale immobilière de Saham, sans aucun paiement venant de celle-ci. Un communiqué du groupe d'Elalamy, a été publié dans l'espoir d'éteindre les accusations de corruption, en indiquant que l'épouse de Louardi avait acquis et payé son appartement dans les règles de l'art.
Si la cession du pôle santé de Saham se concrétise, son propriétaire se débarrasserait d'une branche d'activité qui n'aura pas été la plus bénéficiaire. En matière de communication, Saham reste très active, de par ses participations au dernier salon du tourisme médical de Marrakech par exemple.

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L'hôpital privé de la Loire renforce son dispositif de prise en charge en cancérologie en s'équipant d'une des technologies de chiturgie robot-assistée des plus avancées : le Da Vinci X.
A l'instar de l’Hôpital privé d’Antony (92),et de l’Hôpital privé Jean Mermoz (69), il devient ainsi l’un des premiers établissements en France à acquérir ce nouvel équipement. La chirurgie mini-invasive permet une durée d’hospitalisation plus courte – parfois même sans passage en réanimation – et un rétablissement plus rapide pour les patients. À l’origine utilisé dans la chirurgie urologique, le robot Da Vinci X a aussi vocation chez Ramsay Générale de Santé à être utilisé en chirurgie thoracique, digestive et gynéco-pelvienne.
Un équipement de pointe qui renforce le plateau technique de l’établissement
L'Hôpital privé de la Loire est un acteur majeur dans la prise en charge du cancer sur le territoire.
Désormais les chirurgiens cancérologues pourront réaliser des interventions robot-assistées. Les gestes du robot étant parfaitement intuitifs grâce à une instrumentalisation qui reproduit les mouvements du poignet humain, le chirurgien peut à présent aborder plus sereinement les cas complexes. Le robot est également équipé de la vision numérique 3D en haute définition qui permet d’agrandir jusque 10 fois l'image, offrant ainsi au praticien une vue inégalée du champ opératoire, ce qui permet une chirurgie plus précise, moins invasive pour le patient et moins fatigante pour le chirurgien.
« La France arrive en 3ème position dans le classement des pays équipés en robots chirurgicaux. Nous sommes fiers d’être l’un des premiers établissements en France à être équipé de ce robot de dernière génération. Grâce à cette acquisition, nous espérons pouvoir continuer à offrir à nos patients les meilleures prises en charge » commente Janson Gassia, Directeur Général de l’Hôpital privé de la Loire.
Une première lobectomie (ablation chirurgicale d’un lobe du poumon) a été effectuée le 13 novembre dernier à l’aide du robot Da Vinci X. Les équipes chirurgicales de l’Hôpital privé de la Loire devraient petit à petit multiplier les interventions assistées par le système, notamment pour certaines opérations nécessitant des dissections ou des reconstructions complexes.
La chirurgie robot assistée : le nouveau standard en cancérologie
Le groupe Ramsay Générale de Santé doit équiper 2 autres établissements dans les prochaines semaines :
- L’Hôpital privé de Versailles (78) ;
- L’Hôpital privé La Louvière à Lille (59).

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L’hôpital provisoire de Pointe-à-Pitre, qui doit permettre de poursuivre les activités du CHU partiellement détruit dans un incendie le 28 novembre dernier, est « opérationnel » a annoncé l’Agence régionale de Santé (ARS) dans un communiqué dimanche.
Situé sur le parking du CHU, l’hôpital provisoire a déjà permis la prise en charge de plusieurs patients. Les « 31 tonnes de matériel » de l’ESCRIM ( (Elément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) sont arrivées samedi matin. « D’une superficie au sol de 1000m², cet hôpital de campagne pourra recevoir jusqu’à 150 urgences par jour, réaliser sept interventions chirurgicales lourdes par jour et disposera de 34 lits pour la maternité et huit pour les soins intensifs », a indiqué la préfecture sur les réseaux sociaux. Les urgences médicales seront prises en charge sur ces lieux, pendant que les urgences lourdes « notamment de traumatologie continuent à être prises en charge par le service des urgences de la Clinique des Eaux Claires », un autre établissement hospitalier de la Guadeloupe, a indiqué l’ARS. Le déploiement de l’hôpital provisoire est prévu pour quatre semaines, mais « s’il doit être prolongé il le sera », avait affirmé Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, lors de son passage sur l’archipel quelques jours après le sinistre.
Dès lundi, « les services de radiothérapie, chimiothérapie et imagerie accueilleront à nouveau des patients sur le site du CHU », indique également l’ARS dans le communiqué. Notons que contrairement à ce qui avait été annoncé, l’incendie du CHU, aura quand même fait une victime, révèle le quotidien local France Antilles. Un agent du CHU est tombé dans le coma suite à une intoxication. Bien qu’il soit « toujours hospitalisé », son état « est stable » assure l’ARS.
"Moment très important pour notre CHU. Nos consultations d’urgences provisoires viennent s’ouvrir . La première patiente se présente . Merci à toutes nos équipes , à celles de @ESCRIM_FRANCE et aux services de l’Etat qui ont permis ce véritable exploit. Demain on poursuit !"

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SIREDO : guérir plus d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes atteints de cancer Expert reconnu dans la prise en charge et la recherche sur les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, l’Institut Curie franchit une nouvelle étape en lançant la création de SIREDO, 1er centre intégré de la recherche aux soins. Entièrement dédié aux cancers des moins de 25 ans, ce centre a un seul objectif : guérir plus de jeunes patients. 1 700 enfants de moins de 15 ans et 1 700 adolescents et jeunes adultes de 15 à 24 ans déclarent un cancer en France chaque année. Grâce aux progrès réalisés au cours des 4 dernières décennies, 8 enfants sur 10 guérissent. Mais, malgré ces avancées, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents.
Depuis 40 ans, l’Institut Curie est expert dans la recherche et la prise en charge des cancers de l’enfant. Aujourd’hui, l’Institut lance la création de SIREDO pour « Soins, Innovation, Recherche, en oncologie de l’Enfant, l’aDOlescent et de l’adulte jeune », un centre entièrement dédié : plus de 70 scientifiques, 5 équipes de recherche, une cinquantaine de soignants se mobilisent pour améliorer la prise en charge des patients et favoriser le développement précoce de thérapeutiques innovantes.
« Encore trop d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes décèdent des suites d’un cancer. En associant l’expertise des meilleurs spécialistes de ces cancers tant d’un point de vue médical que scientifique, le centre d’oncologie pédiatrique de l’Institut Curie, SIREDO, a pour ambition d’améliorer la survie en découvrant de nouveaux traitements pour les jeunes patients en échec thérapeutique et de réduire les séquelles des traitements. » Dr Olivier Delattre, directeur de SIREDO
SIREDO s’inscrit dans le cadre du projet d’établissement de l’Institut Curie nommé MC21 pour Marie curie au 21ème siècle. Un projet sur 5 ans porté par 153 millions d’euros d’investissements. Au cœur de ce projet d’établissement, le programme médico-scientifique s’inspire directement du modèle inventé par Marie Curie en 1909 : faire cohabiter chercheurs et médecins, pour amener au plus vite de nouveaux traitements aux patients. Déjà développé à l’Institut Curie avec le Centre d’Immunothérapie des Cancers, ce modèle de « centre intégré de la recherche aux soins » devrait à l’avenir se voir appliquer à d’autres domaines. Ce modèle inédit est porteur de grands espoirs pour organiser la cancérologie du 21ème siècle. Pour créer ce centre, l’Institut Curie, fondation privée reconnue d’utilité publique habilitée à recevoir des dons et des legs, a besoin de la générosité de tous.
Accélérer l’innovation contre les cancers de l’enfant
Si le combat contre les cancers de l’enfant est bien engagé, il est loin d’être gagné. Seule l’implication d’institutions telles que l’Institut Curie, qui possède une expertise étendue allant de la recherche fondamentale aux soins, peut faire progresser leur prise en charge.
SIREDO s’engage donc à assurer les meilleurs soins aux jeunes patients. Les équipes médicales pluridisciplinaires de l’institut prennent en charge toutes les tumeurs solides de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte. Médecins, infirmières, puéricultrices et autres professions paramédicales assurent les soins les plus efficaces, tandis qu’institutrice, animatrice et professeure d’arts plastiques accompagnent le jeune patient dans son quotidien.
D’autre part SIREDO va permettre d’accentuer les efforts de recherche tant clinique, translationnelle que fondamentale. Depuis quelques années un plateau en termes d’amélioration de la survie des jeunes patients semble avoir été atteint. Pour le dépasser il est impératif de mettre en œuvre de nouvelle approches et donc de mieux comprendre le développement de ces tumeurs.
A partir des données biologiques fournies par la recherche fondamentale, des molécules ou des approches diagnostiques nouvelles pourront alors être mises au point et évaluées par la recherche translationnelle. C’est seulement ensuite que la recherche clinique peut entrer en jeu, mais celle-ci ne peut se concevoir sans partenariats industriel ou institutionnel. SIREDO s’attachera donc à les renforcer pour garantir un accès à l’innovation à tous.
Les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte à l’Institut Curie :
- Plus de 300 nouveaux patients traités chaque année par des équipes pluridisciplinaires travaillant en association avec d’autres hôpitaux
- Référent national pour le diagnostic moléculaire et la caractérisation des tumeurs pédiatriques
- Environ 200 jeunes patients inclus dans des essais thérapeutiques (dont des essais précoces grâce au label Clip2 à valence pédiatrique) et des études interventionnelles
- Centre national de référence pour la prise en charge des enfants atteints de rétinoblastome
- Prise en charge de toutes les tumeurs solides de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte

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C’est une information importante pour qui est en affaires avec les cliniques privées de Tunisie : "le président de la Chambre syndicale nationale des cliniques privées, Khaled Nabli, a déclaré au site AfrigateNews que la Libye a commencé il y a un mois à rembourser ses dettes aux cliniques tunisiennes, sous forme d’acomptes provisionnels.
Selon le site The Libya Observer, qui cite la source, Khaled Nabli a confirmé que la Libye a commencé à payer une petite partie de ses dettes aux cliniques en Tunisie, ajoutant que seulement quelques cliniques ont reçu ces paiements.
« La Libye doit payer toutes les dettes pour les cliniques tunisiennes, et ce le plus tôt possible. », a-t-il ajouté, soulignant que les cliniques sont soumises à des conditions financières difficiles dues à ces dettes.
La même source ajoute que le total des dettes des patients libyens auprès des cliniques tunisiennes s’élève à 300 millions de dinars. Il est à noter que 55 cliniques sont concernées par ces dettes qui se sont accumulées de 2011 jusqu’à la fin de 2016.
Rappelons qu’en juin, la Chambre syndicale nationale des cliniques privées avait annoncé que les autorités libyennes qui se sont engagées à payer le premier versement des dettes accumulées par l’Etat libyen le 2 mai, mais n’ont pas respecté leurs obligations." (article de webdo.tn - 10/11/2017).
Le Centre International Carthage en subit-il les conséquences ?
Pour l’heure, la situation de cet établissement phare tunisien n’est pas au beau fixe, même si l’origine exacte de ses créances n’est pas précisée. « Les états financiers de la Société Centre International Carthage Médical SA, font état de 12,274 MDT en produits d’exploitation. Rongés par les 13,434 MDT en charges d’exploitation, il en a résulté un déficit de l’année 2017 à 1,994 MDT. Les pertes cumulées au 31 décembre 2016, s’élevant à 5 661 222 DT, dépassant la moitié du capital social. » selon un communiqué du 06/11/2017.
Au point que l’article 388 du code des sociétés commerciales pourrait lui être appliqué. Ce dernier stipule notamment que «si les comptes ont révélé que les fonds propres de la société sont devenus en deçà de la moitié de son capital en raison des pertes, le conseil d’administration ou le directoire doit dans les quatre mois de l’approbation des comptes, provoquer la réunion de l’assemblée générale extraordinaire à l’effet de statuer sur la question de savoir s’il y a lieu de prononcer la dissolution de la société ».

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Le Service de Traumatologie Orthopédie du CHU Mohammed VI de Marrakech lance le premier Laboratoire de la marche et du mouvement au Maroc .
Dans le but du développement et la mise en valeur de ses activités, le Service Traumatologie-Orthopédie du CHU Mohammed VI de Marrakech lance le premier Laboratoire d’analyse de la marche et du mouvement au Maroc, une nouvelle plateforme technique instaurée au Centre des recherches cliniques (CRC) du CHU.
Le Laboratoire de la Marche et du mouvement est une entité très intéressante en matière de recherche et qui peut être mutualisée par beaucoup de services hospitaliers : traumato-orthopédie, rhumatologie, médecine physique rééducation, neurologie, pédiatrie, laboratoire de physiologie…), il a pour objectifs :
- D’étudier la pathologie de l’appareil locomoteur
- D’étudier la pathologie neuromusculaire
- De dépister les troubles de la marche chez l’enfant et l’adulte
- D’accompagner la performance gestuelle du sportif
- De certifier les matériaux prothétiques et or thétiques (ouverture du laboratoire sur l’industrie biomédicale)
Ce Laboratoire est composé de :
- Une piste de marche au norme internationale
- 6 caméras : optoélectroniques
- 3 caméras vidéo
- 2 plateformes de forces
- EMG sans fils : 8 canaux
- Poste informatique dernière génération avec logiciels dédiés.
Le fondé du travail du laboratoire d’étude de la marche consiste à étudier les différentes phases de la marche et du mouvement humain et leur analyse minutieuse permettant de déceler les défaillances musculaires, articulaires et segmentaires permettant ainsi de proposer des actions thérapeutiques ciblées et d’évaluer l’efficacité de thérapeutiques médicales ou chirurgicales pratiquées dans différents services s’occupant de la pathologie de l’appareil locomoteur.
Le CHU de Marrakech compte promouvoir et développer ce pôle d’excellence. Il s’agit d’un travail collaboratif est transdisciplinaire qui revêt un caractère primordial pour l’institution hospitalo-universitaire.
CP du CHU Marrakech

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L'ile de Saint-Martin continue de panser ses plaies, de même pour son hôpital, centre hospitalier Louis-Constant Fleming. La capacité d’accueil de celui-ci sera portée cette semaine à quarante et un lits, soit un peu moins de la moitié de sa capacité normale (quatre-vingt-dix lits). L’établissement a été sensiblement endommagé par le passage d’Irma : toitures arrachées, infiltrations d’eau, problèmes électriques, ...cf notre article .
Si pour le moment l’aile chirurgie et l'aile pédiatrie restent fermées, les interventions relevant de ces spécialités sont néanmoins pratiquées, grâce à une réorganisation des services dans les autres ailes de l'établissement.
Le bloc opératoire est opérationnel et la chirurgie ambulatoire a repris. «La salle de soins continus doit rouvrir cette semaine ce qui va permettre de reprendre les opérations programmées», annoncent le directeur adjoint Christophe Blanchard et le docteur Charles Vangeenderhuysen. «Le bloc obstétrique a pour sa part toujours fonctionné», a précisé ce dernier.
Les consultations externes (toutes spécialités) peuvent de nouveau accueillir les patients. Et c'est en novembre que rouvrira le service de psychiatrie.
La direction prévoit des travaux de réhabilitation, conduisant à une réouverture de l’aile pédiatrie début 2018 et de l’aile chirurgie durant le deuxième trimestre 2018.

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"Irma" la semaine dernière à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, "Maria" actuellement sur la Martinique : les hôpitaux et leur personnel sont à pied d'oeuvre, et leur courage salué pendant les événements climatiques touchant les territoires français outremer. Les bâtiments ont été malmenés, et bientôt ils feront l'objet de prochains chantiers hospitaliers. Qu'en est-il du personnel hospitalier ? Comment était-ce sur place ?
Nous avons retenu un article de la Rédaction d’Infirmiers.com qui avait tenu à saluer le travail exemplaire des acteurs de soins et autres hospitaliers. "Au détriment de leur propre sinistre, ils sont restés sur place pour mener auprès de la population une guerre de résistance contre l’ouragan. Raphaël Moutamalle, Iade au Centre Hospitalier Louis Constant Flemming, nous envoie des nouvelles très récentes de la situation sur l’île, sur la gestion des soins. Lui-même n’a pas été épargné, comme on le voit sur la dernière photo de ce texte, posant devant les ruines de sa maison, et gardant pourtant le sourire !
(...)
Le deuxième round a commencé et la violence d’Irma a ajouté à la complexité de la situation en arrachant une partie du toit de l’hôpital.
Affronter le pire
Les premières journées de résistance à l’Hôpital Louis Constant-Fleming ont été ordonnées en amont comme il se doit avec l’organisation d’équipes de soins réquisitionnées pour faire face dans toutes les spécialités au risque d’afflux massif de patients. Les patients les plus vulnérables ont ainsi pu être évacués dans le calme vers la Guadeloupe.
Au Bloc Opératoire, le premier contact avec l’ouragan n’a pas vraiment été perçu comme délétère, du fait d’une césarienne en urgence qui demandait la plus grande attention à la mère et à l’enfant. Pas de peur exacerbée à ce moment-là, d’autant que l’œil du cyclone amenant une accalmie, a permis de régler les soins dans l’ordre et dans un calme professionnel efficient. Mais le deuxième round a commencé et la violence d’Irma a ajouté à la complexité de la situation en arrachant une partie du toit de l’hôpital. A ce moment-là, les soignants ont pris en charge les patients exposés pour les rassembler dans le couloir, orienter certains d’entre eux avec les blessés vers la salle de réveil où les soins se sont organisés. Le fait d’orienter les patients les plus graves vers la Salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) semble avoir permis une visibilité efficiente sur le tri et les évacuations nécessaires ont pu être réalisées.
Après le vent, c’est la pluie diluvienne et son cortège d’inondations qui s’abattirent sur le service des Urgences, qui dut alors faire face à cette contrainte supplémentaire dans l’organisation des soins, en prenant la SSPI comme sas de décompression. L’ouragan quittait ainsi les côtes de Saint-Martin pour raser des terres plus lointaines sur son chemin.
Les pharmacies n’ont pas été épargnées par les pilleurs et les stocks restants ont été rassemblés au CH."
Aujourd'hui, l'hôpital fonctionne à nouveau.

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