
Une première mondiale a été réalisée en juillet 2017 par le service d’Exploration Fonctionnelle du Système Nerveux Pédiatrique du CHU Amiens-Picardie, en collaboration avec le laboratoire Inserm UMR 1105, GRAMFC*, de l’Université de Picardie Jules Verne, et la société américaine EGI : un enregistrement électroencéphalographique Haute Résolution (EEG HR) à 128 électrodes chez un nouveau-né prématuré de 30 semaines d’âge gestationnel, d’une précision jamais atteinte en clinique.
* GRAMFC : Groupe de recherche sur l’Analyse Multimodale de la Fonction Cérébrale,
Unité de recherche de l’UPJV labellisée Inserm
L’expertise du CHU Amiens-Picardie et du GRAMFC de l’UPJV est mondialement reconnue dans le domaine de l’analyse de la fonction cérébrale des très jeunes enfants.
« Aujourd’hui, les hôpitaux pratiquent des EEG sur les nouveaux-nés prématurés avec seulement 11 électrodes. Il y a une dizaine d’années, le CHU Amiens-Picardie a été le premier et le seul au monde à utiliser des casques à 64 électrodes, développés par le GRAMFC en collaboration avec la société Malterre à Moreuil, ce qui nous permettait déjà d’obtenir une meilleure résolution spatiale du signal électrique cérébral », explique le Professeur Fabrice Wallois, directeur du GRAMFC de l’UPJV et chef du service d’exploration fonctionnelle du système nerveux pédiatrique du CHU Amiens-Picardie.
60 EEG HR RÉALISÉS CHEZ DES ENFANTS, DONT LA MOITIÉ CHEZ LE NOUVEAU-NÉ.
Le service d’exploration fonctionnelle du système nerveux pédiatrique (EFSN pédiatrique) est aujourd’hui le seul service ainsi spécialisé en France et dans le monde.
Au sein de ce service, 3000 enfants ont bénéficié de la réalisation d’un EEG standard en 2016. Durant cette même période, plus de 60 EEG HR ont été réalisés chez des enfants, dont la moitié chez le nouveau-né.
UN DISPOSITIF PLUS PRÉCIS ET PLUS CONFORTABLE POUR LE BÉBÉ
En juillet 2017, l’équipe du Professeur Fabrice Wallois (avec entre autres le Docteur Emilie Bourel-Ponchel et le Docteur Mahdi Mahmoudzadeh, et les techniciens et techniciennes du service EFSN pédiatrique) a réussi à améliorer encore ce type d’examen considéré comme émergent dans le domaine des neurosciences et de la neurophysiologie clinique pédiatrique. C’est désormais avec un casque équipé de 128 électrodes, développé en collaboration avec la société américaine EGI, d’une excellente précision spatiale sur le cerveau du bébé, que cet examen pourra être pratiqué au CHU Amiens-Picardie.
« Ce nouveau dispositif est plus facile à mettre en place, du fait du nombre important d’électrodes couvrant l’ensemble du cerveau du bébé, et il permet d’extraire des informations qui n’étaient pas décelables avec les casques à 11 ou 64 électrodes » précise le Professeur Wallois.
Ce type d’enregistrement Électro-EncéphaloGraphique Haute Résolution (EEG HR) est un examen indolore et très rapide à mettre en place. Il permet un confort de prise en charge pour le nouveau-né prématuré, notamment avec la disparition de la pâte abrasive nécessaire pour améliorer le contact entre la peau et les électrodes lors des examens « classiques ». Ainsi, l’EEG HR a pour vocation à faire partie intégrante des examens de routine clinique et de recherche au même titre que l’EEG «classique» à 11 électrodes, réalisé quotidiennement au CHU Amiens-Picardie. Il devrait permettre de mieux définir des caractères prédictifs du devenir neurologique des enfants nés prématurés qui constituent une population à haut risque de troubles neuro-développementaux.
DE NOUVEAUX OUTILS D’EXPLORATION DU DÉVELOPPEMENT CÉRÉBRAL
Ces progrès et recherches participent à développer de nouveaux outils d’investigation du fonctionnement cérébral normal au cours du développement et de mieux comprendre les pathologies associées à la prématurité telles que les problèmes de maturation cérébrale, les convulsions, la souffrance neurologique ou l’épilepsie…, premières causes d’handicap de l’enfant.
Les enregistrements EEG en haute résolution spatiale (128 électrodes) et temporelle (à la milliseconde près) ouvrent de nouvelles perspectives en imagerie cérébrale fonctionnelle chez le nouveau-né prématuré.
Ils permettent de caractériser de nouveaux neurobiomarqueursde l’activité cérébrale normale et pathologique au cours du développement ; de localiser ces activités encore immatures par la réalisation d’imageries de source neuronales. Ils permettent de fournir des images de l’activation fonctionnelle, électrique, cérébrale au cours de la maturation, dans les différents stades de vigilance et d’étudier la dynamique de la mise en place des réseaux neuronaux tels que ceux impliqués dans le langage et de préciser ainsi le développement de la connectivité fonctionnelle cérébrale dans des situations fonctionnelles normales et pathologiques chez le nouveau-né prématuré.
LE GRAMFC, UNE UNITÉ DE RECHERCHE EN PLACE DEPUIS PLUS DE 10 ANS
Le Professeur Fabrice Wallois a créé en 2004 le GRAMFC (Inserm/UPJV), une équipe de recherche pluridisciplinaire regroupant :
– neurophysiologistes,
– pédiatres réanimateurs,
– neuropédiatres,
– gynécologues
– et spécialistes du traitement de signal.
Cette unité de recherche travaille sur l’analyse multimodale des dysfonctions cérébrales, notamment chez le nouveau-né. Les travaux de recherche qui y sont menés visent à développer des outils permettant l’analyse simultanée des modifications de l’activité électrique et hémodynamique cérébrale locale dans les situations physiologiques et pathologiques. Le GRAMFC est ainsi le seul laboratoire en France à développer des outils d’imagerie électrique haute résolution (EEG-HR) couplé à l’imagerie optique haute résolution (IO-HR) basée sur la spectroscopie dans le proche infra-rouge (NIRS) chez l’enfant, notamment le nouveau-né.
Source : CHU Amiens

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

"Les opérations du rachis sont désormais encore plus précises à la clinique Champeau.
La clinique Champeau qui est toujours en recherche des meilleurs résultats pour ses patients a encore une fois travaillé sur l'innovation. Pour prendre en charge certaines pathologies de la colonne vertébrale, le travail du chirurgien est désormais associé à l'utilisation de nouvelles technologies d'imagerie opératoire qui allie en quelque sorte l'utilisation de la 3D et du GPS (Pour faire plus simple, NDLR).
À Champeau, un investissement conséquent d'un peu plus d'un million d' euros a été réalisé pour proposer une des technologies les plus abouties en la matière, à savoir un outil mis au point par le laboratoire MedTronic, le système O-ARM.
" À présent grâce à cet appareil, explique le chirurgien, c'est une nouvelle prise en charge dont bénéficie le patient. Certains qui étaient autrefois inopérables peuvent de nouveau espérer être soulagés grâce à l'utilisation de cette nouvelle technologie"
Opérer des cas très complexes
En effet, grâce à l'utilisation de cette nouvelle imagerie 3D avec navigation en temps réel et assistée par ordinateur (GPS), le chirurgien peut implanter des vis qui tiennent des plaques ou bien des tiges métalliques, dans les vertèbres avec une extrême précision.
Face au chirurgien, des écrans et des lumières de guidage permettent donc d'opérer des cas très complexes, comme les scolioses, avec une sécurité renforcée pour les patients. Cet appareil aide le chirurgien dans le positionnement des prothèses qui vont être implantées dans le dos du malade.
" L'ordinateur permet en temps réel de voir le passage des structures nerveuses évitant ainsi au chirurgien un mauvais positionnement des implants", assure le chirurgien qui travaille sur le dos de son patient. " C'est un véritable changement car, par le passé, il fallait faire des radios pour être certain de ne pas avoir mal placé certaines vis. Aujourd'hui, nous savons, dans l'instant, si nous sommes au bon endroit. Il n'y a plus à revenir en arrière. Les outils sont guidés et nos gestes forcément plus précis. C'est un gain de temps considérable pour le chirurgien, mais aussi pour le patient qui récupère bien plus vite."
A la pointe de la chirurgie du dos
Avec ce nouvel appareil chirurgical, la clinique Champeau se positionne ainsi comme un centre de référence, à minima au niveau régional, puisque aucun établissement ne possède un tel appareil dans la région. Il faut aller à Toulouse pour en trouver un. (...) - source : midilibre.fr
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La bonne gestion est aussi "pointable", d'autant qu'il s'agit d'une première pour les DOM-TOM . Cette équipe-là qui peut s'enorgueillir : car elle a contribué à faire du Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul (La Réunion) le 1er établissement public de santé ultramarin à voir ses comptes certifiés pour l’année 2016. Une fierté pour ses équipes d’autant que l’hôpital de l'ouest de l'île était candidat volontaire à la certification, car non soumis obligatoirement à cette 3e vague d’examen des comptes.
Pour rappel, seuls les établissements qui atteignent le seuil de 100 millions d’euros de recettes depuis trois exercices y sont contraints. Au niveau national, 33 établissements publics de santé sont concernés par la certification 2016 dont 6 à titre expérimental. C’est le cas du CHGM qui transforme donc cette tentative en succès.
Dans le détail, le CHGM est certifié avec une unique réserve qui porte sur le cycle des immobilisations. Ce cas de figure reste relativement commun puisque plus d’un tiers des réserves au niveau national l’an dernier portaient sur ce même cycle. La conséquence le plus souvent d’un inventaire physique insuffisant mais également du très haut niveau d’exigence des certificateurs.
Localement, cette opinion favorable donnée par le Commissaire aux comptes vient conforter les efforts considérables entrepris par les équipes du CHGM. Elle est également un gage de sérieux et de confiance adressé à nos partenaires institutionnels et financiers. Spécifiquement à l’heure où la construction du Nouvel Hôpital est désormais bien engagée sur le site du domaine de la Poncetière. Un chantier accompagné par le Copermo sur lequel nos équipes respectent à la fois les délais initiaux (+ de 50% de réalisation) et l’enveloppe budgétaire (127 millions d’euros). Cette performance mérite sans aucun doute d’être soulignée.
L’équipe de direction du CHGM tient par ailleurs à remercier les équipes de la DRFIP et du Trésor Public pour leur indispensable collaboration.
CP du 04/07/2017

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Le Groupe Almaviva Santé (1er groupe d’hospitalisation privé en Provence Alpes Côte d’Azur) annonce 5 nouvelles acquisitions en région Ile de France et passe de 25 à 30 établissements, se propulsant ainsi au 5ème rang au niveau national : de quoi se réjouir pour son 10ème anniversaire !
Le Groupe Almaviva Santé renforce donc sa stratégie de pôle régional d’excellence médicale en Ile de France, et tout particulièrement en Essonne, avec l’acquisition de 5 autres établissements :
- L'Hôpital Privé d'Athis-Mons (91) avec :
- La Clinique Caron - MCO
- La Clinique Jules Vallès - MCO/SSR/Hémodialyse
- L'Hôpital Privé du Val d'Yerres - MCO (91)
- La Clinique du Docteur Boyer - SSR - Villeneuve-Saint-Georges (94)
- La Clinique de Villecresnes - SSR - Villecresnes (94)
Almaviva Santé poursuit plusieurs objectifs sur le pôle Essonnien :
- Clarifier, restructurer et développer l’offre de soins privée en cohérence avec l’offre des établissements publics pour permettre la création de partenariats forts ;
- Pérenniser les équipes médicales sur le territoire, contribuant à compenser en partie la désertification médicale ;
- Participer activement aux réseaux de soins multidisciplinaires ancrés sur l’Essonne ;
Le projet médical s’articule autour de 3 axes : maternité, chirurgie et cancérologie – en cohérence avec l’Agence Régionale de Santé et les délégations territoriales. Il permettra d’organiser et de sécuriser les parcours de soins pour une meilleure qualité de prise en charge des patients, et d’harmoniser les pratiques des professionnels de santé en développant les synergies inter-établissements.
Quelques chiffres concernant le Groupe :
- Nombre de lits et places : 530
- Nombre de salariés : 550
- Nombre de médecins : 170
- CA cumulé en 2015 : 47 m€
« Ces nouvelles acquisitions contribuent à une offre de soins graduée et organisée en filières, en étroite collaboration avec les acteurs de santé publics du territoire. La notion de pôle régional d’excellence médicale prend là tout son sens ! » indique Bruno MARIE, président, fondateur du groupe.

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Comme prévu dans le cadre de son plan de développement, Auxev (Auxerre Énergie verte), filiale du groupe Coriance, va étendre son réseau de chaleur biomasse en service depuis fin 2015 sur les Hauts d'Auxerre au centre hospitalier. Les travaux préparatoires ont débuté la semaine dernière.
Ce raccordement va nécessiter « la création de 300 mètres de réseau sous espace public », indique Geoffrey Missy, délégué régional Île-de-France chez Coriance.
Aujourd'hui chauffé au gaz, le centre hospitalier se chauffera donc bientôt au bois. Pris en charge par Coriance (800.000 €) – qui va booster ses ventes avec ce nouveau client, dont la consommation annuelle équivaut à celle de 640 ménages environ – ce raccordement s'inscrit « dans la politique de développement durable de l'hôpital et évitera le rejet de 858 tonnes de CO2, soit 35% de nos rejets actuels », soulignait Yannick Cornevin, ingénieur chargé des services techniques au centre hospitalier, en février.
Mais côté facture (759.000 € en 2015), pas d'économies à attendre. Au contraire, « ce raccordement représentera un surcoût de 65.000 € par an les quatre premières années. À prix constant de l'énergie, ce sera neutre ensuite, puisqu'on ne paiera plus la TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel ». Article entier sur lyonne.fr
En savoir plus sur : La chaufferie biomasse, maillon durable à Auxerre

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Un portail destiné à simplifier l’hospitalisation pour les patients en France
Pour Pascal Roché, Directeur Général de Ramsay Générale de Santé, « Ramsay Services a été créé pour répondre aux attentes de nos patients, de plus en plus connectés et de plus en plus demandeurs de services à forte valeur ajoutée. Le groupe a fait le choix de placer la digitalisation de ses services au cœur de sa stratégie d’entreprise. »
Les 4 fonctionnalités principales de Ramsay Services :
- L’admission en ligne : pour un enregistrement en ligne de son hospitalisation, la prise de rendez-vous avec l’anesthésiste, le choix du niveau de confort de sa chambre, la prise en charge par la complémentaire santé (mutuelle), des conseils pratiques pour préparer son séjour, le paiement en ligne… avec pour objectif de simplifier ses démarches administratives et donc de gagner du temps.
- Une offre de services additionnels réservables en ligne par le patient hospitalisé ou son entourage, parmi lesquels : une aide-ménagère, un(e) auxiliaire de vie, la garde d’enfants ou d’animaux à domicile, la livraison de repas… des services attendus, puisque 80% des Français considèrent la réservation en ligne d’une aide-ménagère personnellement utile, un chiffre qui s’élève à 72% en ce qui concerne la livraison de repas à domicile, et à 68% en ce qui concerne la mise à disposition d’un(e) auxiliaire de vie1, entre autres.
- Un questionnaire de satisfaction patients.
- Un suivi post hospitalisation qui maintient le contact entre le patient et l’hôpital une fois de retour à domicile.
« Nous avons développé Ramsay Services avec pour principale ambition d’améliorer l’expérience des patients et pour mieux les servir dans ce contexte anxiogène que représente une hospitalisation », commente Olivier Tarneaud, Directeur Marketing et Digital de Ramsay Générale de Santé.
La plateforme est accessible depuis le site internet de Ramsay Générale de Santé https://www.ramsayservices.fr et depuis le site de chacun de ses établissements.
Ramsay Services est disponible sur tous les supports : ordinateurs, tablettes et Smartphones et prochainement sur Google Play et sur l’App Store.
Après un premier test concluant initié en septembre 2015 à l’Hôpital Privé Claude Galien (91), avec une plateforme adoptée par près d’1 patient sur 2, Ramsay Générale de Santé la déploie à partir d’aujourd’hui à l’ensemble de ses 121 établissements. La fin du déploiement de Ramsay Services auprès de tous les patients du groupe, est prévue pour le 1er trimestre 2018.
Une digitalisation plébiscitée par les patients
Selon un sondage Odoxa réalisé pour Ramsay Générale de Santé, une grande majorité des Français est favorable à la digitalisation de l’hôpital et à la mise en place de services numériques par les hôpitaux et cliniques (ex : questionnaire de satisfaction en ligne, prise de rendez-vous en ligne, réservation de services additionnels, etc.). Ainsi, 86% d’entre eux considèrent ceux-ci comme utiles, leur permettant de gagner du temps (85%) et 79% ajoutent qu’ils devraient être généralisés à tous les hôpitaux(1).
Cette tendance, Ramsay Générale de Santé l’avait bien comprise et anticipée, le groupe ayant inscrit la digitalisation comme l’un des 4 piliers de sa stratégie d’entreprise Let’s DO IT 2020, initiée en 2015. Parmi les premières actions mises en place, l’affichage en ligne, depuis décembre 2015, des délais d’attente dans ses services d’urgences, et la possibilité de prendre rendez-vous en ligne avec les médecins grâce à un partenariat avec Doctolib.
(1) : Enquête réalisée par Odoxa pour Ramsay Générale de Santé les 17 et 18 mai 2017 par Internet auprès de 1 001 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
CP du 08/06/2017

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Guineenews du mercredi 3 mai 2017 dresse un état de la Maternité du CHU de Donka, avec force photos et interviews.
« Le pavillon ‘’Maternité et Nutrition’’ du Centre hospitalo-universitaire de Donka (CHU Donka) est dans un état de dégradation poussée. Et cette situation impacte sur la santé des enfants qui naissent dans cet établissement ainsi que sur celle des femmes en couche qui y sont auprès de leurs enfants, a constaté sur place Guineenews ce mercredi 3 mai.
Construit en 1986, l’édifice abritant l’espace réservé aux nouveau-nés et aux enfants victimes de malnutrition, fait triste à voir. Des salles sont mal éclairées et nous remarquons même des fils électriques exposés et non protégés. Les murs et le sol sont crasseux, une odeur nauséabonde s’en dégage et accueille tout visiteur dans le couloir.
Pour y voir clair, Guineenews a tendu le micro au Dr Daouda Condé, chef de département Laboratoire de l’Institut de nutrition et de la santé de l’enfant. La vétusté des matériels est le premier problème posé par le premier responsable de ce centre. « Certains équipements datent de 1986, l’année de construction du centre. », révèle-t-il.
Ensuite, il a déploré l’état de l’extracteur d’oxygène pour les nouveau-nés, qui, selon lui, s’éteint parfois pendant qu’il est en marche. Mais aussi, le manque d’équipement adéquat pour faire face à certaines urgences. Et c’est le cas du service laboratoire qui n’a pas de réfrigérateur. « Celui qui tourne difficilement est aussi vieux que le centre », a ajouté Dr Condé.
Parlant de la situation des prématurés et des couveuses du service néo-natalité, le chef de département a indiqué, sur un ton triste: « la plupart de nos couveuses ne fonctionnent pas aujourd’hui. Et cette insuffisance fait que nous sommes obligés de placer deux enfants dans une couveuse prévue pour un seul. »
(…)
"Un véritable scénario qui fait comprendre à tout visiteur, à toute femme enceinte et à toute mère, que la Guinée est un pays qui est pauvre en structure et en équipement sanitaire néo-natal."
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A l'hôpital de Cayenne, des murs sont maculés de taches noires. "Les eaux usées des toilettes de l'orthopédie coulent dans les chambres de réanimation", déplore un médecin, alors que le système de santé guyanais, en déconfiture, est vilipendé par la population.
Dans l'entrée du service de "réa", un seau attire le regard. "La fuite existe depuis la construction du service, en 1992", s'attriste le Dr Didier Hommel. Après 25 ans de dysfonctionnements, les murs sont partiellement tachés, par endroit troués. "On ne peut plus nettoyer, car ça suinte continuellement", se lamente-t-il.
Dans certains couloirs, la moisissure triomphe. Des petites plantes ressemblant à des fougères sortent désormais de conduits. Des fientes d'oiseaux parsèment certaines coursives à l'air libre. Parfois, les détritus s'amoncellent.
"Les malades sont douchés à l'eau froide à 6h le matin car il n'y a pas d'eau chaude. C'est indigne", tonne le Dr Hakim Amroun. Et le chef du pôle chirurgie de s'interroger: "Je ne sais pas si on accepterait qu'un métropolitain se fasse soigner comme cela..."
Le personnel ne manque pas de dévouement. Mais Linda, une infirmière d'une trentaine d'années, désigne les lits "inadaptés" des patients: "ce sont les mêmes que quand j'étais gamine. Les matelas ne sont pas du tout adaptés. Le risque d'escarres est latent".
Le CHAR (Centre hospitalier Andrée-Rosemon de Cayenne) intègre régulièrement la rubrique des faits divers. En 2016, cinq grands prématurés y sont décédés "des suites d'une infection nosocomiale", selon l'Agence régionale de santé.
Mi-janvier, la mort d'un homme de 39 ans, mordu par un serpent, a provoqué la colère. Aucun sérum anti-venin n'existait contre le reptile incriminé mais les Guyanais se sont sentis abandonnés.
Les carences du système de santé figurent ainsi parmi les principales récriminations de la population, qui mène depuis deux semaines un mouvement social d'une ampleur inédite dans cette collectivité d'Outre-mer, située entre Brésil et Suriname, à 7.000 km de Paris.
"J'irai ailleurs"
Sur les barrages érigés dans Cayenne, l'hôpital est pointé du doigt. "Je n'ai pas pu avoir de péridurale car il y avait une infirmière pour 20 femmes qui accouchaient", se souvient Stéphanie, 32 ans. "Si j'ai un problème, je ferai comme tout le monde. Je prendrai un avion pour aller me faire soigner ailleurs", grogne Jean, la cinquantaine.
"Chaque fois qu’il y a un évènement malheureux, on se fait traiter d’assassins", peste Loïc Epelboin, spécialiste des maladies infectieuses, qui regrette le manque d'investissements chronique.
Alors que 2.000 personnes travaillent au CHAR, que l'établissement rayonne sur un bassin de population de 90.000 habitants et qu'il est, pour certaines spécialités, l’unique structure de santé pour l'ensemble de la population guyanaise, "il perd chaque mois 1,6 million d'euros", constate un médecin.
En cause, l’augmentation de la population, liée à une importante démographie et à une forte croissance migratoire, qui "engendre un déficit croissant de l’hôpital sur ses activités en tarification hospitalière", explique un collectif du personnel.
L'établissement, mis sous tutelle en mars 2016, "n’arrive donc pas à avoir de la trésorerie et a un déficit structurel croissant, ce qui fait que les projets prévus n’avancent pas", poursuit-il.
La nouvelle direction de l'hôpital, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Samedi, la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a annoncé que 85 millions d'euros seraient investis dans le système de santé guyanais dans le cadre d'"actions d'urgence" concernant aussi le système éducatif et les forces de l'ordre. 65 millions seront consacrés au seul hôpital de Cayenne, dont 20 au titre d'une '"aide financière d'urgence" et 40 pour le "moderniser". Quelque 21 millions d'euros avaient déjà été débloqués par Paris en décembre.
"Le problème, c’est qu’on fonctionne à court terme", constate le président de la commission médicale de l’établissement, Christophe Lebreton. Malgré les aides annoncées, "vu l’évolution de la population, on va se retrouver dans la même discussion d’ici 5 à 10 ans".
© 2017 AFP

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Depuis le 15 mars 2017, une structure de médecine traditionnelle chinoise existe au CHU Sud Réunion, dépendante des Consultations externes- lesquelles sont rattachées au Centre d’Evaluation et Traitement de la Douleur (CETD) du CHU site de St Louis.
Cette nouvelle activité est dédiée à :
- la prise en charge de la douleur chronique, par acupuncture et tai chi, des patients douloureux chroniques suivis au Centre d’Evaluation et Traitement de la Douleur (CETD).
- la prise en charge complémentaire pour les douleurs cancéreuses, les effets secondaires des traitements en oncologie, l’aide au sevrage tabagique et alcoolique, l’obésité et les syndromes anxio-depressifs.
Il s’agit du premier service de médecine traditionnelle chinoise implanté en structure hospitalière à La Réunion. Des liens régionaux et internationaux permettront des échanges avec une structure hospitalo-universitaire chinoise, de la région de Tian Jin.
Les médecins réunionnais qui reçoivent la formation de l’Institut franco-sino-vietnamien de médecine traditionnelle chinoise pourront y effectuer des stages.
Ces formations diplômantes bi-annuelles intègrent des stages pratiques également en centre hospitalier en Chine et au Vietnam.
La médecine traditionnelle chinoise est proposée comme thérapeutique médicale complémentaire visant à améliorer les symptômes et la qualité de vie, et permettant une approche pluridisciplinaire.

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Notre veille sur les hôpitaux au Sénégal et le contexte de la panne survenue à l’hôpital Aristide le Dantec, nous ont amenés sur cet entretien réalisé par Eugène KALY, pour le site lesoleil.sn. Son contenu est particulièrement intéressant, et instructif.
En voici le début :
« Le Pr Mamadou Diop fait une radioscopie sans complaisance de la panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec. (…) Mais, l’universitaire ne veut pas que l’on résume le problème de lutte contre les cancers à l’acquisition de nouvelles machines de radiothérapie.
La panne de l’appareil de radiothérapie fait l’actualité. Pouvez-vous revenir sur ce problème ?
L’appareil a connu des pannes successives au fil des années qui nous ont conduits à procéder à plusieurs maintenances. Cette panne ne date pas d’aujourd’hui. Mais, nous sommes arrivés à un point où cette machine constituait un danger pour les patients et pour le personnel. C’est ce qui nous a amenés à demander son arrêt. C’est un appareil qui date de longtemps. C’était un don de la défunte Arc de la France, une Association de la recherche sur le cancer. C’était en 1989. Cet appareil a connu plusieurs changements de sources parce qu’il s’agit de sources radioactives. Une source a une durée de vie. Il faut renouveler les sources radioactives, car il y a des mesures draconiennes de radioprotection à respecter. C’est en 2009 qu’il y a eu réhabilitation, un changement de tous les accessoires, à savoir la table et le statif. Par la suite, l’unité de la radiothérapie a été réhabilitée. Mais, l’appareil est resté le même. Son état motive notre décision de cesser nos activités.
Pourtant, vous avez souvent attiré l’attention des autorités sanitaires sur la fréquence des pannes…
Nous avons informé, à plusieurs fois, les autorités sur la nécessité d’acquérir des appareils beaucoup plus performants. Il faut admettre que le cobalt est bien, mais en termes de radiothérapie, il est un peu dépassé. En fait, tous les équipements se modernisent en médecine. Les appareils d’échographie qui existaient il y a trente ans ne sont plus d’actualité. Malheureusement, cette évolution n’a pas été le même pour cet appareil de radiothérapie.
Donc, en termes d’efficacité thérapeutique, le nombre de localisation qui peut être pris en charge n’est pas possible avec le cobalt, alors qu’avec l’accélérateur on peut irradier les tumeurs beaucoup plus profondes et être plus précis dans son ciblage. Ce n’est pas seulement le cobalt, mais la dosimétrie, c’est-à-dire calculer les doses que doit recevoir la tumeur et protéger les organes sains qui sont au autour. Ceci est extrêmement important en radiothérapie.
Dans ce projet de renouvellement du cobalt, il y a également un scanner qui va être dédié à la radiothérapie qui pourra faire une dosimétrie beaucoup plus précise. Avec ces accessoires, nous aurons une grande efficacité sur la tumeur, notamment l’organe qui est atteint, et une meilleure protection des organes sains qui sont aux alentours de la tumeur. Ce sont des avantages de l’accélérateur de particule par rapport au cobalt.
Avez-vous le sentiment que vous n’avez pas été suivi ?
Je pense sincèrement que c’est un problème qui concerne la prise en charge des cancers. Dans tous les pays en voie de développement comme le Sénégal, les autorités sanitaires se sont focalisées sur les maladies infectieuses pendant plusieurs décennies. Aujourd’hui, on peut dire que la mortalité liée au paludisme, à la tuberculose et au Sida est à un niveau assez acceptable. Nous avons concentré toutes nos énergies sur les maladies infectieuses comme si nous n’étions pas concernés par les maladies chroniques que sont les cancers, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, rénales… Aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a une transition épidémiologique évidente. Nous avons toujours essayé d’attirer l’attention des autorités pour qu’elles fassent cette réorientation des priorités en termes de santé. Je suis heureux de constater qu’une nouvelle culture de la santé est en train de prendre place chez les décideurs publics. » …Lire la suite sur l’article source
Lire aussi :
Sénégal: Panne du seul appareil de radiothérapie du pays, les malades du cancer référés au Maroc
©koaci.com-Dimanche 05 Février 2017- Les malades sénégalais du cancer sont depuis quelques temps évacués au Maroc. Et pour cause, le seul appareil de radiothérapie du pays depuis 1989 qui se trouve à l’hôpital Aristide Le Dantec est en panne depuis déjà quelques jours.
Jeudi, le ministre de la Santé Awa Marie Colle Seck Rechercher Awa Marie Colle Seck a déclaré avoir commandé trois appareils de radiothérapie. La ministre a précisé que les machines seront livrées dans les meilleurs délais mais attendant leur arrivée, les malades devant subir une radiothérapie vont être référés au Maroc.
« Le processus est encadré par une commission d’éligibilité, composée de cancérologues, de représentants des associations de malades et de la division des maladies non transmissibles. Pour le moment les malades du cancers vont être évacués au Maroc en cas de besoin » a indiqué la ministre de la Santé Eva Marie Coll Seck qui précise que ces appareils d’un coût global de 7 milliards seront livrés dans cinq mois.
Dimanche, la ligue sénégalaise de lutte contre le cancer Rechercher cancer a révélé qu’après une première vague de malades la semaine passée, six autres malades vont être évacués au Maroc par le ministère de la santé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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