Projet hospitalier

Inauguré en juillet 2015* : le centre hospitalier universitaire François Mitterrand de Dijon doit revoir ses installations de climatisation, insuffisantes pour certains de ses bâtiments.
Au plan technique, le projet avait bénéficié d’une étude en économie d’énergie « grâce à une enveloppe performante et une protection solaire efficace. L’utilisation du verre et du zinc en vêtures pour les façades principales offre en effet la possibilité d’isoler thermiquement par l’extérieur.
La production de chaud est optimisée avec la réutilisation systématique de l’air extrait. Le chauffage des secteurs est individualisé permettant une limite de déperdition d’énergie.
Le système de production du froid est assuré par trois groupes d’eau glacée avec refroidissement par air, permettant une économie de consommation d’eau. ». (Fiche technique du projet)

Assistant Maîtrise d’ouvrage : ICADE
Maîtrise d’oeuvre : GROUPE 6 ARCHITECTES et IOSIS (Bureau d’ingénierie).
Entreprise Générale : EIFFAGE CONSTRUCTION

Un plan d’installation de la climatisation, dont les travaux devraient se dérouler jusqu’à 2019, vient d’être décidé. Un appel d’offres a été lancé, le 13 octobre dernier : Etudes, Maîtrise d’oeuvre, Contrôle.

*Notre article : FRANCE | LE CHU DIJON BOURGOGNE INAUGURE LE NOUVEL HÔPITAL »BOCAGE CENTRAL »

Mr André Mama Fouda, le Ministre camerounais de la santé, s’est rendu à Yaoundé, sur les chantiers de réhabilitation du CHU et de l’Hôpital Général de Yaoundé (HGY).

Le 17 octobre dernier, le ministre a parcouru tous les services des deux structures pour constater l’avancement des travaux entamés en 2015.

Le plateau technique des deux hôpitaux a été renouvelé grâce à l’achat d’un matériel de pointe. A ce jour, l’HGY, le CHU présentent un nouveau visage, et c’est avec satisfaction que le Ministre Mama Fouda s’est exprimé : « Ces hôpitaux sont déjà prêts à répondre aux défis de la CAN féminine qu’abritera le Cameroun en novembre 2016 ». A l’issue de séances de travail avec les responsables respectifs, le ministre en a salué la bonne gouvernance.

L’exécution des travaux est faite par une entreprise marocaine Allianz Construction, qui pour le moment respecte les délais prescrits. A l’HGY, la toiture, a été entièrement refaite. Le service d’hospitalisation présentera bientôt des chambres plus grandes, réalisées avec des matériaux plus faciles d’entretien, avec des équipements essentiels comme des appels-malades.

Le lancement des chantiers a des conséquences au sein de ces institutions sanitaires : certains services ont été fermés, sans autre solution alternative et l’accueil des malades a été sensiblement désorganisé et réduit. Le ministre de la santé prévoit la réhabilitation de huit autres centres hospitaliers prochainement pour pallier ce manque de prise en charge.

Un appel d’offres architecturales concernant les études du projet d’hôpital régional type B, à Thala (gouvernorat de Kasserine), a été publié le 14/10/2016 (portant le numéro 24/16), a annoncé le directeur régional de la Santé, Abdelghani Chaabani.

Les études devront s’achever dans un délai de six mois. Un autre appel d’offres pour la construction de l’édifice sera lancé, une fois les études achevées. Les travaux nécessiteront une période de deux ans.

Le projet a été programmé, depuis 2012, pour un coût de construction de 30 millions de dinars et d’équipement de 5 MD.
Il se compose de services de chirurgie générale, maternité, médecine interne, néonatologie, radiologie et urgence, ainsi qu’un bloc de réanimation, une pharmacie et un laboratoire.

La réalisation du projet a été différée à cause de l’absence de terrain, précise, à l’agence TAP, le directeur régional. L’hôpital couvrira les délégations de Thala, El Ayoun, Jedliane, Haidra et Sbiba.

N.B. : HOSPIHUB n’a pas la possibilité de fournir davantage d’information, si ce n’est la date limite de réception des offres : 12/12/2016 (source batimaghreb.com).

A l’occasion du 40e anniversaire de l’institution sanitaire, le projet « Hôpital 2025 » des Cliniques universitaires Saint-Luc a été présenté en primeur au media belge La Libre. Un grand projet ambitieux de rénovation et reconstruction, planifié pour les prochaines années.

« Nous souffrons d’un manque cruel de places, aussi bien pour les patients que pour le personnel, explique Renaud Mazy, administrateur délégué des Cliniques Saint-Luc. Nous savons par ailleurs que, dans les prochaines années, nous allons faire face à d’importants travaux de rénovation. Notre souhait a donc été d’anticiper ce que devrait être l’hôpital universitaire de 2025. »

2016 aura marqué la fin d’un chantier d’envergure pour le CHU d’Angers. Au centre du domaine hospitalo-universitaire, le nouvel Hôtel-Dieu Nord vient d’être reconstruit. Un défi complexe a guidé les travaux : faire le lien entre une vision d’avenir, qui anticipe les besoins de soins, d’enseignement et de recherche de demain, et un projet architectural respectueux des legs patrimoniaux.

Au terme de trois années de travaux, le défi est relevé. Trois services médicaux, le service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition (EDN), celui de médecine interne, maladies vasculaires et soins palliatifs, et enfin le service de maladies du sang ont investi, au cours de l’été, cet édifice entièrement reconstruit et agrandi. Ils sont aujourd’hui installés dans un bâtiment conçu pour répondre à leurs spécificités de prise en charge et à l’évolution de leur activité. Pour que l’accueil des patients soit continu, même durant le déménagement, cette transition a nécessité une anticipation logistique importante et la mobilisation de toutes les équipes, médicales, soignantes, administratives mais aussi techniques.

L’installation dans le nouvel Hôtel-Dieu Nord a également été l’occasion de réorganiser les capacités d’hospitalisation. Le bâtiment permettra de privilégier les hospitalisations plus courtes tout en respectant la qualité d’accueil des hospitalisations conventionnelles.

Défi relevé également côté patrimoine. La Tour des Anglais en bord de Maine et à quelques centaines de mètres du CHU d’Angers, l’ancienne chapelle Sainte-Marie à proximité immédiate ont guidé le projet vers une conservation, réussie, des façades.

La concrétisation d’un grand programme architectural

Important de par son positionnement au cœur du CHU, le nouvel Hôtel-Dieu Nord l’est également par ses dimensions hospitalières et architecturales.

Chaque année, 15 000 patients sont accueillis par les trois services concernés. 330 professionnels y travaillent : 275 professionnels non médicaux, 38 médecins et 17 internes. Ces effectifs seront renforcés par la création envisagée, sur le moyen terme, de 23,5 postes non médicaux (équivalent temps plein – ETP) et 5 postes médicaux.

La réorganisation des lits et des places du nouvel Hôtel-Dieu Nord se poursuit par étape. Cette programmation sera finalisée début 2017, pour atteindre un total de 106 lits (hospitalisations complète ou de semaine) et 34 places (hospitalisation de jour), répartis comme suit :

• Médecine interne, maladies vasculaires et soins palliatifs : 40 lits et 4 places augmentant de la sorte la capacité d’accueil de 5 lits en soins palliatifs et de 2 places en médecine interne.
• Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition : 30 lits et 8 places
• Maladies du sang : 36 lits et 22 places. Sur ce secteur hautement technique 20 lits seront consacrés à l’activité stérile (soit + 5 lits par rapport à la capacité antérieure) ; tandis que sur les 22 places, 7 seront dédiées aux patients greffés.

Vision d’avenir, respect du patrimoine, sur le terrain Hôtel-Dieu Nord aura aussi été pendant trois ans, synonyme de chantier. Au total, 300 000 heures de travail auront été nécessaires à cette reconstruction, dont 16 000 heures au profit de personnes en insertion. Une marque d’engagement pour le territoire, à l’image du projet Hôtel-Dieu Nord dans son ensemble.

Les travaux du nouvel Hôtel-Dieu Nord en chiffres :

• Budget : investissement de 34M€, dont 500 000 € d’équipement. Soutien d’Etat de 9 M€ dans le cadre du plan « Hôpital 2012 »
• Durée des Travaux : 3 ans (mars 2013/juin 2016)
• 12 900m² reconstruits

Equipe architecturale : GPAA

Co-traitants IOSIS centre Ouest BET TCE, HQE et économiste / Acoustibel acousticien

CHU D'ANGERS : LE NOUVEL HÔTEL-DIEU NORD PRÉSENTÉ PAR SON ARCHITECTE

Voici notre sélection des derniers appels d’offres publics pour la France, publiés sur le BOAMP, pour les semaines 44 et 45.

Pour en savoir davantage (dossiers, règlement de consultation…) sur l’offre qui vous intéresse : cliquez directement sur le titre en bleu.

N.B. : à compter du 15/11/2016, ce service de veille sera adressé par mailing spécifique aux Prestataires et Fournisseurs abonnés PREMIUM.

Etienne Morel, Directeur du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) l’avait annoncé début octobre dernier : les pelleteuses et les grues alalient bientôt entrer en action, et le chantier de l’hôpital de Petite-Terre serait enfin une réalité. C’est chose faite : les travaux de terrassement ont débuté à Pamandzi rapporte mayotte1ère, ce 7 novembre 2016.

Le Premier ministre Manuel Valls avait posé la première pierre du futur hôpital lors de sa visite à Mayotte le 13 juin 2015 mais le projet n’était pas encore totalement ficelé. Les futurs bâtiments vont rassembler les deux dispensaires de Petite Terre ainsi que l’actuel hôpital de Dzaoudzi, dans des locaux aux normes et standards actuels. Un nouveau service va également voir le jour. Il s’agira du service de soins de suite et de rééducation (SSR) qui comptera 40 lits adultes (20 de rééducation fonctionnelle et 20 de soins de suite) et 10 lits enfants.

Pour mémoire, le coût programmé de cette opération est de 27,6 millions d’euros répartis entre l’Europe pour 64% (FEDER pour 17,32M€), l’Etat pour 16,5% (Ministère de la santé pour 4,45M€), le reste relevant de l’autofinancement (8%) et d’un emprunt (11,5% soit 3,1M€).

« La ministre de la Santé a salué jeudi (10/11/2016) « une nouvelle vision de l’hôpital public » en visitant ce chantier d’un bâtiment ultra-moderne sur le site de l’hôpital Edouard Herriot, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation des Hospices Civils de Lyon (HCL), deuxième CHU de France.

« L’hôpital public, c’est pour moi une priorité », a assuré Marisol Touraine, saluant « les soignants qui travaillent dans des conditions difficiles, parfois trop exigeantes », au surlendemain de la mobilisation nationale des infirmiers et aide-soignants dénonçant les cadences de travail et réclamant une meilleure reconnaissance.

(…)
Le gros oeuvre du nouveau bâtiment de 18.000 m2 de l’emblématique hôpital Edouard Herriot, construit en lieu et place de l’ancien pavillon H, vieillissant, est désormais achevé après 18 mois de travaux.

Il ouvrira ses portes en 2018 et abritera un plateau technique unique et ultra-moderne, regroupant sur un même lieu les blocs opératoires multifonctionnels -y compris la chirurgie ambulatoire -, les services de réanimation, l’imagerie d’urgence et l’imagerie interventionnelle.

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Des vues filmées de ce chantier sont aussi proposées par France3-regions Rhône-Alpes.

Ce onzième mois de l’année 2016 est pour HOSPIHUB l’occasion de faire un point sur l’état des projets et chantiers hospitaliers en cours au Maroc, tant dans le secteur public que dans le secteur privé.

SECTEUR PUBLIC : UNE COMMISSION SPÉCIALE POUR LES HÔPITAUX INACHEVÉS

Actualité politique oblige, la semaine dernière, un état des lieux des hôpitaux en cours de construction a été présenté lors d’une réunion en présence du Ministre de la santé, le Pr El Louardi. Le département de tutelle veut éviter que la période de gestion des affaires courantes n’impacte les travaux.

Ainsi il a été constaté que certaines infrastructures (nouveaux hôpitaux provinciaux à Salé, Témara et Essaouira) sont en phase d’achèvement et les dispositifs médicaux et équipements biomédicaux ont déjà été acquis.

Les problèmes à surmonter concernent la coordination entre les services centraux et régionaux du ministère et les autres intervenants : «Les interventions portant sur les contraintes techniques, administratives et financières qui entravent la réalisation de ces structures, et qui doivent être opérationnelles dans les plus brefs délais».

Un appel insistant a été lancé par le Ministre afin de «résoudre les problèmes à caractère local de manière urgente et immédiate», indiquant par ailleurs «la formation d’une commission qui veillera, durant les prochains jours, au suivi des questions soulevées et de celles qui constituent une entrave à l’achèvement des travaux dans ces établissements hospitaliers».

Comme pour faire le bilan du mandat de Mr El Louardi, le communiqué issu de cette réunion élargie rappelle qu’en matière d’infrastructures hospitalières, outre l’ouverture du CHU d’Oujda, les études de construction sont en cours et concernent :

• le CHU d’Agadir
• le CHU de Tanger,
• et la reconstruction du CHU Avicenne de Rabat.

Des hôpitaux régionaux ont également vu le jour notamment dans les villes d’El Jadida, Benguerir et Saïdia. Les travaux ont débuté en 2015 pour la mise en place de deux hôpitaux régionaux à Salé et Témara. Ces projets devraient permettre de doubler la capacité litière du Maroc à l’horizon 2017.

Concernant les hôpitaux, le plan d’action 2017 du Ministère de la Santé prévoit la poursuite des actions* entamées au titre des années précédentes, à savoir « l’amélioration des conditions de prise en charge des patients et la mesure de la performance de l’activité hospitalière en menant des études portant sur la conception et la mise en place d’un système d’information hospitalier ».

*N.B. d’Hospihub : les établissements privés ne sont pas mentionnés comme étant concernés par ces mesures.

TROIS NOUVEAUX ÉTABLISSEMENTS DANS LE SECTEUR PRIVÉ

En une petite année, nous avons assisté à l’ouverture de trois nouvelles entités : du moins pour celles qui ont rendu l’événement quelque peu public.

• A Rabat, en bordure de la rocade , la capitale a accueilli la clinique Les Ambassadeurs
• A Marrakech, après la Clinique Le Marrakech en février 2016, c’est l’Hôpital Privé de Marrrakech qui a ouvert ses portes officiellement à la fin octobre.

Le Groupe SAHAM, inaugure avec l’Hôpital Privé de Marrrakech (HPM) son premier et unique établissement construit à neuf. Projet d’un investisseur individuel qui n’a pu l’achever qu’avec le soutien du puissant assureur, il s’agit aujourd’hui du 4ème établissement de la chaine dénommée Evya. Les phases premières de conception et programmation du projet ont été assurées de 2008 à 2013 par un concepteur hospitalier français, apportant une expertise jusqu’alors inédite sur un projet privé de cette ampleur au Maroc.

« La première étape du futur hôpital privé du Grand Narbonne a été franchie avec la signature – le 10/11/2016 – de l’acte de vente du terrain pour l’aménagement du Pôle Santé de Montredon-Corbières.

Le Pôle Santé, situé à Montredon-Corbières, à proximité directe de la ville, s’étendra sur 40 hectares et s’articulera autour de trois secteurs :

• le secteur médical avec la polyclinique, les cabinets médicaux (50 médecins), un laboratoire et un centre d’imagerie;
• le secteur paramédical (kinésithérapeutes, dialyse, crèche pour les enfants du personnel);
• le secteur tertiaire, qui proposera commerces et services (hôtel, restaurant).

Le projet de pôle médical polyvalent s’étendra sur près de 10 hectares au cœur du pôle santé. Il comprendra la polyclinique et une maison des consultations.

La polyclinique sera construite par Icade Santé (filiale de la Caisse des Dépôts et consignations) en qualité de propriétaire investisseur, et exploitée par Médipôle Partenaires.

La maison médicale sera réalisée par Icade Promotion pour le compte des praticiens. Cette nouvelle clinique comprendra 300 lits, dont 70 % en chambres individuelles. Elle sera dotée de 12 salles d’opération, et d’un secteur maternité.

(…)

Le budget de la construction de la polyclinique et de la maison des consultations se monte à 50M€. Icade Santé et Icade Promotion ont la responsabilité de construire dans les délais pour une mise à disposition début 2019, le public devant être accueilli lors du début du deuxième trimestre 2019. »

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Découvrez le projet en vidéo :

L' HÔPITAL PRIVÉ DU GRAND NARBONNE