Projet hospitalier

La pétition lancée début juin par le personnel de l’hôpital et les parents de patients pour s’opposer au projet d’intégration de leur établissement au sein du « Nouveau Garches » a porté ses fruits : l’hôpital de la Roche-Guyon, spécialisé dans l’accueil d’enfants et d’adolescents poly-handicapés, devrait rester dans ses murs.

Martin Hirsch, directeur général de l’assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) leur a annoncé mardi dernier (21/06/2016) que « l’hypothèse visant un rapprochement entre l’établissement du Vexin et l’hôpital Raymond-Poincaré dans le cadre du projet du Nouveau Garches (Hauts-de-Seine) était écartée« .

C’est ainsi qu’afin de garantir la pérennité du site, des réflexions ont été engagées. Des travaux devraient ainsi être rapidement réalisés dans l’ancien bâtiment qui date de 1854, pour répondre aux exigences de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS). Ils prévoiraient notamment la construction d’une extension qui permettront d’alléger les différentes unités de soins.

Une bonne nouvelle pour les 150 employés, qui restent cependant inquiets. « On souffle mais on ne crie pas victoire car l’avenir reste incertain », estime la secrétaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’hôpital.

Alors que d’importants aménagements ont déjà été réalisés, ou sont en cours : Blanchisserie, nouveau local pour les services techniques, extension des locaux du Groupement d’intérêt économique (GIE) de l’IRM, restructuration du service des urgences, de la réanimation, l’hôpital de Mâcon en a ouvert un autre au printems dernier.

Le JSL du 27/06/2016 nous apprend que celui-ci concerne la construction du plateau ambulatoire et de dialyse (PAD), un bâtiment d’une surface de 4 200 m² aux allures futuristes. « Le programme, en discussion depuis le début des années 2000, avait été enterré en 2008 avec la grave crise budgétaire, avant d’être remis sur la table au moment du projet Hôpital 2012 », selon Jean-Pierre Auguste, directeur adjoint aux affaires techniques, économiques et logistiques au centre hospitalier de Mâcon.

Si dans les esquisses de départ, la demande portait sur un ensemble de 2 000 m² , les décideurs ont su convaincre l’Agence régionale de santé (ARS) de redimensionner l’ensemble sur un autre volume au bénéfice d’une situation financière assainie de l’hôpital.

Deux préoccupations majeures

En fait, cette construction s’inscrit dans la droite ligne de la restructuration de l’actuel bâtiment qui abrite les consultations externes à l’entrée de l’hôpital et le service de dialyse qui, lui, est à l’opposé.

Au lieu de faire du neuf avec du vieux, le choix de construction d’un nouvel ensemble est vite apparu comme une évidence. « Il s’agit là d’une réalisation phare pour le centre hospitalier. Conditions d’accueil des usagers et de travail pour les personnels vont être renforcées. Elles sont vraiment au cœur de nos préoccupations dans ce projet. Avec, on va poursuivre et accroître notre activité sur l’ambulatoire », conclut Jean-Pierre Auguste. »

Le Centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO) est en pleine mutation, avec des opérations de restructuration et modernisation.

Le plan d’action en cours prévoit la réalisation de nouvelles structures pour abriter les différents services qui seront déployés autour de quatre pôles de spécialités :

• Le pôle « Mère-enfant » regroupera les services de maternité, de pédiatrie, de réanimation et de chirurgie infantiles : le premier réalisé pour le moment
• Le pôle « Neurosciences » regroupera les services de neurologie, neurophysiologie, et neurochirurgie
• Le pôle « Cœurs et vaisseaux » regroupera la cardiologie, chirurgie cardiaque, et la chirurgie vasculaire
• Le pôle « Génie biologique » réunira l’ensemble des laboratoires de l’hôpital.

Les travaux de réalisation des pôles s’effectuent par étapes, après démolition des vieilles bâtisses de l’hôpital.

Les nouveaux pôles disposeront de leurs propres entités de prestations annexes comme la pharmacie et les cuisines, épargnant ainsi au personnel et aux patients les contraintes du déplacement vers ces services jusqu’alors centralisés.

Parallèlement à cette opération, les responsables du CHUO ont initié nombre d’actions pour l’amélioration de l’offre de soins, comme l’ouverture d’un nouveau service pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, la création d’une première unité d’autogreffe pour le traitement des maladies du sang, et la mise sur pied d’une équipe médicale ayant pour mission de se déplacer au domicile des patients cancéreux.

En outre, les équipes du service de médecine physique et de réadaptation bénéficieront bientôt d’une structure neuve dotée d’équipements de pointe spécifiques au traitement des sujets affectés au plan moteur suite à un accident ou à une pathologie neurologique.

Les ressources humaines, au cœur du processus

Le plan de développement du CHUO est également axé sur la modernisation de ses services par la mise en place d’une plateforme de télémédecine et de visioconférence.

Le CHUO mise aussi sur la coopération avec des établissements de référence à l’effet de promouvoir la formation et le perfectionnement des ressources humaines.

Le programme élaboré dans ce cadre connaît déjà un début d’application au titre d’une première convention conclue cette année avec l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP) portant sur la mise à niveau dans le domaine de l’hygiène hospitalière.

Des accords de coopération avec d’autres partenaires sont envisagés à l’effet de « diversifier les domaines de formation », fait-on savoir, signalant que des discussions sont menées pour nouer des protocoles de jumelage entre le CHUO et les hôpitaux des villes de Bordeaux et Strasbourg (France).

Un plan de circulation nécessaire

En perspective de la restructuration, une réflexion est aussi engagée dans le but d’actualiser le plan d’accès, de circulation et de stationnement dans l’enceinte de l’hôpital qui enregistre un flux quotidien de plus de 4.000 véhicules, dont 1.500 pour l’admission des malades.

Le CHUO s’étend sur une superficie d’une vingtaine d’hectares et compte un effectif de 7.000 travailleurs, dont quelque 1.100 praticiens, 2.400 agents paramédicaux, ainsi que le personnel médical stagiaire (résidents) et le corps administratif.

Cet hôpital chapeaute également plusieurs services extra-muros, telles les cliniques Amilcar Cabral (pédiatrie), Fellaoucène (orthopédie-traumatologie), Laribère (endocrino-diabétologie) et une clinique dentaire.

Quarante-quatre millions d’euros : c’est le montant de l’opération qui se déroulera sur quatre ans. Didier Lafage, directeur de l’hôpital Saint-Esprit d’Agen, et Jean-Marc Faucheux, président de la commission médicale d’établissement l’ont annoncé en début de semaine.

Ce projet comprend la construction de deux bâtiments neufs d’un total de 12 166 m² dans lequel seront transférées plusieurs activités. Un bâtiment en façade sud comprendra un bloc opératoire, la stérilisation, la dialyse, la chirurgie ambulatoire et la néonatologie. Celui en façade nord intégrera le service réanimation.

Le financement de cette opération d’envergure se fera à 80 % par emprunt et à 20 % sur fonds propres.

Actuellement, l’hôpital d’Agen dispose du plateau technique suivant :

• Un bloc opératoire constitué de 5 salles d’intervention, 6 postes de surveillance post-interventionnelle, un service de réanimation de 12 lits, une unité de surveillance continue de 6 lits
• Un service de radiologie équipé de 6 salles de radiologie, 3 échographes, 1 scanner, 1 IRM en collaboration avec le secteur libéral
• Un service de médecine nucléaire unique entre le Centre Hospitalier Régional de Bordeaux et le Centre Hospitalier Régional de Toulouse. Il est doté de 4 gamma-caméras à scintillation et d’un appareil d’ostéo-densitométrie.
• Un laboratoire de biologie médicale (hématologie, bactéroiologie, toxicologie, biochimie, sérologie, immunologie, parasitologie) et d’anatomie-pathologie.
• Une pharmacie avec reconstitution centralisée des préparations stériles des médicaments anti-cancéreux et une unité de stérilisation centrale.
• Des secteurs d’endoscopie digestives et d’endoscopies bronchiques.
• Des secteurs d’explorations fonctionnelles neurologiques et cardiaques.

L’hôpital d’Agen intègre 3 sites :

• L’Hôpital Saint Esprit avec ses services de Médecine, Chirurgie, Gynécologie-Obstétrique et ses services médico-techniques : l’ensemble comporte 371 lits et 26 postes d’hémodialyse.
• L’Hôpital de Monbran : doté de 15 lits de court séjour gériatrique, 42 lits de soins de suite et réadaptation, 5 lits identifiés de soins palliatifs et 32 lits de Psychiatrie.
• Le Centre de Gérontologie de Pompeyrie, d’une capacité totale de 182 lits, répartis en 146 lits d’hébergement en maison de retraite (EHPAD) et 36 lits en soins de longue durée.

Au Sénégal, les visites de chantiers étaient au programme du Président, comme de la Ministre de la santé pendant l’été.

L’HÔPITAL DALAL JAMM DE GOLF LIVRÉ POUR LA FIN 2016

Doté d’un plateau médical moderne et de haute qualité, l’hôpital Dalal Jamm de Golf, dans la commune de Guédiawaye, en chantier depuis plusieurs années, sera opérationnel dès début 2017. L’annonce a été faite par le président de la République, Macky Sall qui visitait les installations le 22 juillet dernier.

D’un coût global de 50 milliards de FCfa, cette infrastructure sanitaire est réalisée par l’Etat du Sénégal en partenariat avec la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea), le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid), la Banque islamique de développement (Bid) et le Fonds saoudien de développement (Fsd).

La participation de l’Etat du Sénégal est d’environ 10 milliards de FCfa. Le gouvernement s’est aussi acquitté de l’ensemble de ses obligations. Ce qui a permis de relancer la poursuite et l’achèvement de l’hôpital.

D’une superficie de 10 ha et d’une capacité actuelle de 300 lits, Dalal Jamm, planté dans la banlieue, notamment dans la commune de Golf Sud, se veut devenir un grand centre de prise en charge des urgences et du cancer.

Le plateau médical propose : Urgences, pédiatrie, maternité, gynécologie, imagerie médicale, radiothérapie, blocs opératoires, réanimation, soins intensifs…l’hôpital est également doté d’un héliport.

Selon le directeur Moussa Sam Daff, l’hôpital Dalal Jamm ambitionne aussi de se positionner comme un centre régional de transplantation rénale et centre de prise en charge des urgences.

Du côté ressources humaines, il a été souligné qu’étant un hôpital universitaire, le ministère de la Santé, en relation avec les professionnels, avait fait une sélection rigoureuse pour un personnel hautement qualifié et motivé afin de tenir cet hôpital de référence qui va au-delà des limites des frontières sénégalaises.

LES CHANTIERS EN COURS DE L’HÔPITAL D’ENFANTS ALBERT ROYER DE FANN

Plusieurs chantiers concernent actuellement l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann : la Ministre de la santé et de l’Action sociale, Mme Awa Marie Coll Seck a effectué une visite du site le 11 août dernier.

Selon l’agence de presse sénégalaise, la ministre a estimé que l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann est sur ‘’la bonne voie’’ avec l’ouverture de plusieurs chantiers pour fournir aux malades et à leurs accompagnants un ‘’bon accueil, des services et des soins qui sont aux normes ».

Les chantiers ouverts au sein de l’hôpital comprennent la réhabilitation et l’extension du service de néonatalogie, du pavillon des urgences.

Sont également au programme des constructions :

• des locaux pour un laboratoire et les services techniques de maintenance.
• le nouveau service d’imagerie médicale
• le siège de l’administration centrale

Le directeur de l’hôpital Mr Thierno Ndiaye a annoncé à cette occasion le projet de construction en 2017 d’une maternité destinée à prendre en charge les grossesses à risques, et d’un pôle mère-enfant.

Un autre bâtiment sera construit pour accueillir et traiter les patients atteints de la drépanocytose.

Mr Thierno Ndiaye a fait part de ‘’l’enthousiasme et de la détermination du personnel médical, paramédical, administratif et des techniciens à porter tous ces projets’’, et souhaité le recrutement d’un personnel qualifié.

L’hôpital d’enfants de Fann a pu se doter durant ces deux ans d’une centrale d’oxygène, d’une centrifugeuse, d’une ambulance médicalisée et d’un équipement de plus 300 millions de francs pour le service de chirurgie pédiatrique, du matériel d’ORL, des lits médicalisés et des appareils de réanimation.

N.B. La conception de cet hôpital a été confiée au Bureau d’Architecture Emile Verhaegen, BAEV, en association avec les bureaux d’études en ingénierie Ellyps et Bexim.(info Architecture hospitalière).

PEUT-ÊTRE LA MATERNITÉ DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE GRAND YOFF POURRA-T-ELLE BÉNÉFICIER D’AUTANT D’ATTENTION ?

« La maternité de l’Hôpital Général de Grand Yoff souffre d’un manque d’eau depuis plus de 6 mois. Le liquide précieux aurait été coupé par la SDE (Sénégalaise Des Eaux) par faute de plusieurs arriérés de la part de cette structure sanitaire. » ….

Lire la suite – Article senenews du 13/07/2016

HÔPITAL DALAL JAMM, MACKY VISITE LES LIEUX

Dans l’actualité d’Orthez, à suivre : selon l’article de sud-ouest publié le 30/07/2016, « la clinique et l’hôpital formeront bien un pôle santé. « Au terme de mois et d’années d’incertitudes, et malgré des épisodes douloureux qui ont fait craindre le pire pour l’offre de soins sur Orthez, l’hôpital et la clinique Kapa ont fini par trouver un accord, vendredi autour d’un pôle de santé destiné à mutualiser les moyens.

« La concrétisation de ce pôle c’est l’aboutissement d’efforts menés pendant des années », s’est réjoui Pierre Garola, président de la Commission médicale de la clinique.

« Sauver l’offre de soin sur Orthez »
L’Agence régionale de santé (ARS), qui va financer les travaux de remise aux normes du bloc opératoire de l’hôpital – dans lequel vont opérer les praticiens de la clinique – a demandé aux deux parties de présenter un projet construit. Les modalités se sont affinées au fil des semaines, et les démarches viennent d’aboutir à un accord, signé par toutes les parties.

L’ARS va donc pouvoir engager les travaux de réhabilitation du plateau de chirurgie, évalués à 600 000 euros. Après quoi la clinique sera amenée à migrer dans les locaux de l’établissement public pour y créer un pôle de santé. Le déménagement pourrait intervenir d’ici la fin de l’année. »

Article source

A suivre au Mali, pour les spécialistes des équipements de services de dialyse :

Beaucoup de patients dans les régions voyagent des heures pour subir leurs séances de dialyse. Pour les soulager, il est prévu à Sikasso, la construction et l’équipement d’une unité de dialyse* à l’hôpital de Sikasso pour un montant de 330 657 743 F CFA. Les travaux avancent bien et la réception technique est pour bientôt dans la Cité de Kénédougou.

A Mopti, il est également prévu la construction et l’équipement en générateurs d’un service de dialyse à l’hôpital pour un coût de 900 millions de F CFA. Les travaux sont prévus pour 2017 mais l’appel d’offre sera lancé cette année, assure le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Le coût normal de la dialyse est de 125 000 F, mais au Mali, les patients ne payent que 2500 F CFA, soit une subvention de l’Etat d’environ 122 500 F CFA par séance. Selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, des études épidémiologiques estiment le taux de prévalence de l’insuffisance au Mali à 300 malades par million d’habitants.

*Le chantier du centre de dialyse a été lancé officiellement le 21 août 2015 dans l’enceinte de l’hôpital de Sikasso. D’une superficie de 960 m2, il comprend des bureaux, des toilettes, une salle de garde, une salle de dialyse pour 10 lits et une autre de 2 lits pour VIP. S’y ajoutent des salles et des vestiaires pour le personnel médical, etc. Le centre sera équipé de 10 générateurs de dialyse, 10 fauteuils, 10 tablettes et d’autres kits de dialyse y compris un système de traitement d’eau, une cuve de réserve d’eau, un groupe électrogène.

Il semblerait, d’après les informations de la Dépêche du Midi du 26 août dernier, « que la reconstruction du centre hospitalier de Montauban sur un autre site soit bel et bien à l’ordre du jour. Les premières démarches sont engagées pour implanter le futur établissement à Bressols, en bordure d’autoroute. »

La direction du centre hospitalier a confirmé avoir lancé une étude interne sur l’opportunité de construire un nouvel établissement sur un autre site plutôt que de continuer à vouloir moderniser des locaux actuels* trop à l’étroit dans le centre-ville, trop vieux, plus aux normes de sécurité…

Un établissement neuf de 350 à 400 lits

Selon les premières démarches engagées, le futur hôpital pourrait s’implanter à Bressols. Une commune idéalement placée au sud de Montauban, en bordure d’autoroute et favorable à recevoir sur ses terres la nouvelle infrastructure de santé. Joachim Bixquert, directeur du centre hospitalier a déjà rencontré le maire de Bressols. Une dizaine d’hectares seraient nécessaires au projet qui tournerait autour d’un établissement neuf de 350 à 400 lits. Déménageraient alors à Bressols : la chirurgie, les urgences, la médecine, l’obstétrique, la pharmacie, les urgences, SMUR, SAMU… La psychiatrie et les structures d’hébergement des personnes âgées resteraient en centre-ville.(…)

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N.B. Hospihub : L’accueil, les admissions, la stérilisation, la chirurgie ambulatoire entre autres ont fait l’objet de restructuration en 2008/2009.

A l’issue d’une réunion tenue vendredi dernier, le nouveau chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed, a présenté son plan d’action et un grand nombre de mesures en faveur de l’hôpital régional de Kasserine. Il a fixé au Ministère de la Santé* et aux directions centrale et régionale un délai de 24h pour commencer à mettre en œuvre les mesures décidées :

• l’augmentation du  budget de l’hôpital,
• la mise en place de trois respirateurs mobiles,
• la construction d’un nouveau bloc de chirurgie dédié à la chirurgie des os,
• la mise en place  du  service des urgences concernant les équipements de radiologie et de cardiologie,
• la mise en place des appareils de respiration artificielle et de radiologie numérique,
• l’installation d’un stock stratégique de médicaments,
• des consignes d’un budget dédié au réaménagement et de l’infrastructure de l’hôpital,
• l’organisation des circuits du sang dans le gouvernorat en collaboration avec la Banque du sang.

N.B. HOSPIHUB : Il n’est pas précisé si les achats d’équipement sont déjà réalisés. Selon le directeur régional de la Santé, Abdelghni Chaabani, « L’hôpital régional de Kasserine a reçu la somme de 300.000 dinars de la part du ministère de la Santé pour l’achat des équipements ». Contactez le Ministère de la santé tunisien.

*Mme Samira Meraï, a été nommée Ministre de la Santé lors du dernier remaniement ministériel – en remplacement de M. Said Aïdi.

Au Cameroun, l’offre sanitaire se renforce au sud, par le lancement des travaux de la construction du nouvel hôpital consacré à la gynécologie et obstétrique. Implanté sur la ville d’Ebolowa, Il aura le statut de Centre Hospitalier de Référence, classé 2ème catégorie.

Le chantier a été inauguré lors de la visite du ministre de la Santé publique, Mr André Mama Fouda, ce mercredi 7 septembre 2016.

Le projet représente un investissement total de 15 milliards de francs CFA, et s’inscrit dans le cadre du plan d’urgence triennal inité par le gouvernement. Un hôpital moderne destiné à réduire la mortalité et la morbidité de la mère et de l’enfant dans le Sud, ainsi que les évacuations sanitaires vers Yaoundé, Douala et l’extérieur du pays.

Bâti sur 12.400 m² , le Centre hospitalier régional d’Ebolowa offrira 118 lits, devrait être livré en fin d’année 2017. Les services proposés : consultation générale, chirurgie, gynécologie-obstétrique avec une maternité de 32 lits et huit couveuses, service d’urgence, imagerie médicale, laboratoire, salles d’hospitalisation générale et chirurgicale, ainsi qu’une morgue.

L’entreprise Alliance Constructions Cameroun réalise les travaux.

Cette infrastructure sanitaire est la première d’une série de sept autres qui devront être construites, a rappelé le ministre Mr. Mama Fouda.

Le Plan d’urgence triennal prévoit également la réhabilitation et le rééquipement des hôpitaux généraux de Douala et Yaoundé, ainsi que du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé.

Un projet de construction d’un hôpital de référence à Garoua fait aussi partie de ce plan, mais il semble que le terrain, pourtant présenté par les autorités soit toujours en l’état de friche.