Projet hospitalier

Les travaux du futur Pôle Santé Saint-Herblain sont lancés et donneront naissance dans 24 mois au nouveau complexe santé implanté au nord-ouest de l’agglomération nantaise.

Issu du regroupement des Cliniques Jeanne d’Arc, Saint-Augustin et Polyclinique de l’Atlantique, c’est un nouvel ensemble de bâtiments entièrement dédiés aux soins et au bien-être qui va se construire en bordure du boulevard Charles Gautier (anciennement boulevard de La Baule) à Saint-Herblain.

Plus de 30 disciplines médico-chirurgicales, et pas loin de 1200 professionnels de santé travailleront sur le futur site ouvert à la population ligérienne.

Rationalité, innovations technologiques et organisationnelles ont été les principaux moteurs dans la conception de ce futur pôle hospitalier privé.

A la veille des premiers coups de pioches, ce sont 29 entreprises de la région qui se préparent à ériger les 40.000 m² supplémentaires qui viendront compléter le dispositif actuellement offert par la Polyclinique de l’Atlantique (Maternité – Orthopédie – Ophtalmologie – ORL – Stomatologie – Gynécologie) par l’ensemble des disciplines présentes sur les Clinique Jeanne d’Arc et Saint-Augustin (Urgences Main – Cancérologie – Médecine – Chirurgie digestive et thoracique).

Le Pôle de santé fédèrera également autour de son plateau technique, plusieurs acteurs importants dans le paysage de l’offre régionale de soins, puisque le laboratoire Bioliance, l’établissement ECHO, spécialisé dans la dialyse, l’ICO – René Gauducheau, et le groupement d’Imagerie Médicale IRIS s’installeront également sur le site.

Futur fleuron du groupe ELSAN (cf notre actu du 26/01/2016 : « VEDICI et VITALIA sont devenus le Groupe Elsan ) sur la métropole nantaise, le nouveau pôle de santé s’inscrit dans une logique de maillage territoriale en complément à la fois des offres des autres cliniques et du CHU dont l’implantation sur l’ile de Nantes a été récemment décidée.
ELSAN est le premier opérateur privé de santé à Nantes, et au-delà du futur établissement situé à Saint-Herblain, la Clinique Bretéché et le SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) Roz Arvor complètent l’offre du Groupe au sein l’agglomération.

L’Agence Régionale de Santé soutient l’opération depuis le début, considérant que celui-ci répond à la fois aux besoins de la population nantaise en expansion, et s’inscrit dans la dynamique du Projet Régional de Santé par ses partis-pris ambitieux de développement de l’ambulatoire et de recherche d’efficience dans les organisations.

Nantes Métropole et la Municipalité de Saint-Herblain ont également accompagné le projet, dans son inscription urbaine, au coeur des quartiers Preux, Crémetterie et Tillay, en pleine renaissance, mais également dans la reconversion des sites de centre-ville qui seront laissés vacants par le départ des Cliniques Jeanne d’Arc et Saint-Augustin.

Au total c’est une opération de près de 90 M€ qui verra le jour fin 2017, prête à accueillir les patients de l’agglomération nantaise et des bassins alentours, dans un paysage transformé, avec une triple ambition, celle d’être tournée vers le périphérique, ouvert au coeur de l’agglomération grâce à ses axes de circulations et ses moyens de transports collectifs. L’agence d’architecture en charge de ce projet est AIA Associés.

Le pôle santé Saint-Herblain s’inscrit dans une opération d’aménagement métropolitaine d’envergure. La ZAC de la Baule – boulevard Charles Gautier – entre en phase opérationnelle en 2016. Ce sont 22 hectares sur Saint-Herblain entre la porte d’Armor et le giratoire Abel Durant à l’entrée de Nantes, qui seront réaménagés et paysagés pour accueillir progressivement un nouveau quartier d’habitat, de bureaux et de services, et créer une véritable articulation entre le nord et le sud herblinois. Le prolongement du chronobus C3 au second semestre 2018, la réalisation des premiers immeubles de logements, la mise en service d’un parking relais, de liaisons paysagères et le traitement plus urbain du boulevard, rythmé par des placettes contribueront à cette transformation. De part sa composition urbaine et son architecture, le pôle santé y participe pleinement.

Le projet est fondé sur un parti architectural et fonctionnel affirmé : la mise en relation de l’existant et des nouveaux pôles afin de constituer le nouveau pôle de santé.

Le pôle de santé intègrera trois axes de construction.

Le premier axe consiste en l’extension majeure du bâtiment clinique existant Claude Bernard à travers un nouveau bâtiment de soins qui se développe depuis Claude Bernard jusqu’au boulevard de La Baule. Une rue hospitalière interne servira de lien pour l’ensemble du pôle de santé, égrenant du nord au sud, les bâtiments neufs suivants :

• un bâtiment dit « Central »: maison des consultations abritant notamment à RDJ un plateau d’imagerie, à RDC la restauration du personnel, etc.
• un bâtiment dédié à l’Institut de la Vision – centre spécialisé en ophtalmologie
• le bâtiment « La Baule »: entité mixte groupant l’Institut De la Main, un plateau technique de biologie, un centre de dialyse, un bloc opératoire de 18 salles, un service ambulatoire, un secteur d’hospitalisation conventionnelle, des locaux techniques et logistiques, une stérilisation centrale, etc.

Ce projet d’extension développe une surface de 29 450 m² dans oeuvre.

Le second axe consiste en la restructuration du bâtiment clinique existant Claude Bernard, principalement :

• réaménagement partiel du niveau RDJ pour y disposer une pharmacie centrale et créer une cuisine centrale adaptée à la production de tout l’établissement
• réaménagement partiel du niveau RDC pour un redéploiement du bloc chirurgical sur lui-même, intégrant entre autres deux nouvelles salles opératoires et un service d’endoscopie

Ce projet de restructuration se développe une surface de 4 019 m² dans oeuvre.

Le troisième axe consiste en la réalisation d’un parking silo implanté au nord-est de la parcelle ZAC en limite d’emprise publique sur le boulevard La Baule. Ouvert à un foisonnement d’utilisation (personnel aux heures d’ouverture de l’établissement et grand public en dehors), le parking offre un potentiel de 450 places réparties sur 12 500m².

Enfin, en appui des bâtiments seront créés deux pôles techniques :

• le premier sous la forme d’une extension du pôle énergie existant : centrale d’énergie
• le deuxième consistera en la réalisation d’une nef technique en appui du bâtiment La Baule
• secteur 1 : schéma d’extension nord du bâtiment La Baule pour une surface de plancher potentielle de 3.000m² minimum
• secteur 2 : emprise foncière de 3 000 m² pour une surface de plancher potentielle de 6 500m²

Eco-responsabilité HQE

Le futur complexe a été conçu et sera construit en application du référentiel très exigeant HQE® (Haute Qualité Environnementale) – CertiVéA@ pour les établissements de santé.
La Démarche HQE®, portée par l’Association HQE, a pour objet de proposer une liste de 14 items, 14 cibles, permettant de programmer, concevoir et réaliser un bâtiment plus sain, plus confortable, plus respectueux de l’environnement qu’un bâtiment de même génération.

Complémentairement, et afin de limiter les risques et nuisances, les pollutions de proximité et la quantité de déchets mis en décharge, les entreprises ont signé une charte « Chantier à faibles nuisances » qui s’inscrit pleinement dans la démarche HQE.

Concrètement, la signature de cette charte implique :

• le contrôle des niveaux sonores par la mise en place d’un protocole de mesures acoustiques et vibratoires
• la mise et l’entretien tout au long du chantier de clôtures opaques,
• la mise en place d’une signalétique chantier, afin de minimiser l’impact sur le trafic voisin, tant pour les riverains, que pour le maintien en activité de la Polyclinique de l’Atlantique,
• Une séparation claire des flux entre engins de chantier et les autres véhicules, riverains et usagers de la clinique,
• Une organisation et planification des livraisons afin d’éviter le stationnement de véhicules de livraisons sur la voie publique,
• Un système de nettoyage des roues en sortie de chantier, afin de maintenir la propreté des voies publiques,
• la mise en place d’une aire de tri sélectif et le suivi détaillé des déchets de chantier,
• la favorisation des filières de valorisation pour le traitement des déchets,
• l’arrosage ou la brumisation pendant les phases de chantier susceptibles de générer des poussières,
• la mise en place de supports de communication pour les riverains et usagers de la clinique,
• la mise en place de support de communication et de sensibilisation à destination des salariés du chantier

Déroulement, planning

Le démarrage des travaux de terrassements est effectif depuis le début du mois de mars.

Les premiers bâtiments neufs seront livrés à la fin de l’année 2017.
Ces livraisons permettront de libérer partiellement le bâtiment existant, pour des travaux de restructuration de l’actuelle Polyclinique de l’Atlantique et une livraison finale prévue à l’été 2018.

1ère étape :
Les premières phases visibles de l’opération sont actuellement :

• la pose des palissades qui délimiteront l’emprise du chantier,
• le défrichage de la zone végétale en bordure du Boulevard de la Baule,
• la réalisation d’un parking dédié à la clinique permettant de maintenir la capacité de stationnement pendant toute la durée de l’opération (125 places),
• l’installation de la base vie (bungalows de chantier pour les entreprises et la maîtrise d’oeuvre).

2ème étape :
Avril : installation des grues et démarrage des travaux de gros oeuvre sur les bâtiments La Baule et Central.
Cette phase intègre une captation d’une partie du parking de la maternité sur laquelle seront érigés les bâtiments IDV et Centrale. Un parking provisoire, ouvert aux seuls professionnels de la clinique viendra compenser la capacité de stationnement perdue.
Dans les prochains jours, une exposition décrivant le projet et ses objectifs sera installée dans chacun des établissements concernés afin d’informer les patients et leurs accompagnants.
Des réunions d’information seront proposées aux riverains et au grand public tout au long de la vie du chantier.

Un dispositif d’information
Retrouvez toutes les informations relatives au projet sur le site internet (à partir du10/04/2016)

PROJET EN IMAGES DU PÔLE SANTÉ SAINT-HERBLAIN - CRÉDIT GROUPE ELSAN

Le 13 janvier 2016, le ministre Saïd Aïdia avait fait plusieurs annonces, parmi lesquelles les travaux du nouvel hôpital universitaire de Sfax, d’une capacité de 256 lits, prévus de démarrer au cours du premier semestre. Financés par un don de la Chine à hauteur de 60 millions de dinars, ces travaux sont estimés durer entre 18 et 24 mois.

Par ailleurs, il avait évoqué la construction d’hôpitaux à Béja, Kasserine, Kairouan, Le Kef et Siliana. Cette annonce faisant suite au décret adopté le même jour en conseil des ministres, portant sur les hôpitaux de Gafsa et Béja.

Les travaux de construction de l’hôpital de Gafsa devraient ainsi démarrer l’été prochain et durer de 18 à 24 mois. Le coût de ce projet de 442 lits est estimé à 120 millions de dinars. Ils sont assujettis à la signature d’une convention avec la France pour convertir une partie des dettes de la Tunisie en nouveaux projets.

Ce jeudi 7 avril, à l’occasion de l’inauguration des deux dispensaires, en présence du commissaire européen à la politique de voisinage Johannes Hahn, le ministre de la santé tunisien a annoncé que les travaux de construction de l’hôpital régional multidisciplinaire de Béja seront entamés au début de l’année 2017.

« Le projet européen de soutien aux services de santé dans les régions classées prioritaires permettra l’amélioration des indicateurs sanitaires », a déclaré Said Aidi.

Dans sa déclaration aux médias, Johannes Hahn a fait savoir que dans le cadre de la coopération européenne pour l’appui des services sanitaires, un don supplémentaire de 20 millions d’euros a été attribué à la Tunisie.
Le projet d’appui des services sanitaires dans les régions prioritaires a pour objectif de créer 13 centres de santé intermédiaire pour renforcer les services sanitaires de première ligne et réhabiliter 47 centres de santé de base dans 13 régions.

A noter que le programme d’appui à la réduction de l’inégalité sociales a permis de fournir aux régions concernées des équipements biomédicaux et des moyens logistiques dont 158 véhicules utilitaires et ambulances équipées dont 11 ont été destinés au gouvernorat de Béja.

Une opération importante de modernisation et restructuration sera bientôt engagée au CHIPS (centre hospitalier intercommunal Poissy-Saint-Germain). Le Comité interministériel de la performance et de la modernisation (Copermo) a validé le nouveau projet hospitalier, fin décembre 2015, après avoir retoqué le projet initial qui était de reconstruire un établissement entièrement neuf à Chambourcy. Le projet avait été jugé surdimensionné, et trop cher.
Pour le CHIPS qui n’avait pas présenté d’exercice positif depuis 1997, il aura fallu se résoudre à concevoir son développement à la mesure de ses moyens.

Au prix d’un plan drastique de réorganisation passant par le non-renouvellement de 150 postes d’agents, la réduction du nombre de lits, et une politique d’achats entièrement revisitée, le Directeur a pu présenter en 2014 le premier exercice à l’équilibre.

Le projet revu a ainsi convaincu les instances, qui accordent une enveloppe de 40 millions d’euros d’aide sur les 100 millions d’euros du budget global nécessaire.

Ce projet va se matérialiser par la construction d’un nouveau bâtiment de six étages à Poissy, qui abritera les activités des urgences, de réanimation, de surveillance continue, de soins intensifs de cardiologie, de soins intensifs de neurologie, de bloc obstétrical, de pédiatrie néonatale, d’assistance médicale à la procréation, de génétique, d’endoscopies digestive et bronchique ainsi que la maternité et un plateau de 60 lits d’hospitalisation conventionnelle pour les adultes.
La première pierre est attendue en 2017; le bâtiment sera réceptionné au second semestre 2019.

Un premier appel d’offres pour la conception-réalisation a été réalisé : le jury a sélectionné fin mars 2016 cinq équipes admises à concourir. Le lauréat sera désigné en septembre prochain.

Parallèlement, la mise en sécurité de l’ensemble des bâtiments et de rénovation du parc d’ascenseurs sur les deux sites est poursuivi.

Enfin, des travaux seront réalisés sur le site de Saint-Germain-en-Laye afin de rénover les secteurs de la préparation de nutrition parentérale, de la stérilisation et de l’accueil ; Seront également réalisés des travaux pour installer un véritable «circuit court» en chirurgie ambulatoire ; le CHIPS se positionnera également pour moderniser ses équipements médicaux, avec l’ambition de doter le site d’une IRM, tout comme vient d’être installée « l’arc thérapie » sur les accélérateurs de particules.

Côté financement, la direction prévoit que la vente partielle du foncier de Saint-Germain rapporte environ 20 millions d’euros, qui seront réinvestis dans le projet de réaménagement. 40,5 millions d’euros proviendront de l’Etat. 10 millions seront apportés par autofinancement et 25 millions par emprunt bancaire.

Au centre hospitalier du Belvédère, le chantier de rénovation est entré dans le concret, après 20 ans d’attente. La construction du bâtiment abritant le futur plateau technique a été officiellement lancée vendredi dernier(22/01/2016) par la pose de la première pierre.

Lors de la cérémonie des voeux en janvier dernier, Myriam Boquet, la Directrice l’avait exprimé : « En 2015, il a fallu préparer le chantier tout en maintenant le cap et sans ménager nos efforts. Mais se dépasser c’est la marque du professionnalisme », résume la directrice. « Notre cadeau de Noël, ce fut l’obtention du permis de construire. ». Les grues avaient déjà commencé à grignoter le bâtiment logistique.

L’objectif à tenir est une ouverture du nouveau plateau technique pour la fin 2016.

Le futur bâtiment – 2 300 m² – permettra au centre hospitalier de développer son activité en modernisant son outil de travail, et de redimensionner cette activité avec huit salles de naissance contre six actuellement, et un passage de 2 à 4 blocs opératoires. C’est l’entreprise Sogea Nord Ouest qui a emporté le concours.

cf notre actu du 15 décembre 2015 :

FRANCE | LE CENTRE HOSPITALIER DU BELVÉDÈRE EN PLEINE RÉNOVATION

Après avoir déclaré le dossier technique de construction du nouveau centre hospitalier de Maubeuge éligible en décembre 2015, le COPERMO Comité interministériel de performance et de modernisation de l’offre de soins, vient à présent d’en valider le dossier de financement.

Ce projet attendu ardemment, a vu son coût sensiblement réduit : de 242 millions d’euros envisagés il y a dix ans, il est accepté à 115 millions d’euros aujourd’hui.

Sur cette base, l’ARS apportera 25%, le centre hospitalier aura recours à des emprunts. L’Etat y contribuera également, même si pour l’heure le montant de sa participation n’est pas dévoilé.

La première étape consiste en l’étude des offres des entreprises candidates à la réalisation des futurs accès au nouvel hôpital.

Un projet hospitalier à suivre avec HOSPIHUB …

Toutes les coordonnées du centre hospitalier

Le plan d’urgence de restructuration a été lancé le 25 avril dernier par le ministre André Mama Fouda : L’Hôpital général de Yaoundé est en train de faire peau neuve.

Cette réhabilitation rentre dans le cadre du plan d’urgence triennal, volet sanitaire. En tenue réglementaire, le ministre de la Santé publique, était sur le chantier où les travaux de réfection ont débuté depuis quelques semaines. Il s’est assuré du point d’avancement de l’étanchéité des dalles, du bloc opératoire et des installations de climatisation.

Le Ministre a rappelé la démarche mise en place : « Nous nous réjouissons du fait que nous donnons de la visibilité au plan d’urgence triennal, volet sanitaire. En effet, depuis l’année dernière, nous avons lancé dans ce cadre deux grandes composantes : la réhabilitation des infrastructures et le relèvement des plateaux techniques. Il était d’abord question de faire l’état des lieux, à savoir reconstituer tous les plans, visiter chaque pièce pour avoir exactement le niveau de dégradation, se mettre d’accord sur ce qui devrait être fait. Nous nous trouvons dans la phase effective du démarrage des travaux ».

Pour l’heure, il est question de la réhabilitation des infrastructures. Car en sus, une grande partie des équipements doit être renouvelée, y compris l’achat de certains équipements de pointe dont ne dispose pas l’hôpital. Cette visibilité sera bientôt perceptible au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé et l’Hôpital général de Douala. L’Hôpital général de Yaoundé étant un grand centre hospitalier en fonctionnement, certains services seront fermés pour cause de travaux.

Pour cela une organisation s’impose. « Le Ministre de la santé a demandé au directeur général de renforcer le partenariat avec les autres grands hôpitaux de la ville de Yaoundé, pour qu’il puisse éventuellement transférer certains de ses patients lorsqu’un service est en travaux et si ce dernier doit être momentanément arrêté. Les travaux dureront un an. La réhabilitation sera en partie achevée pour la prochaine CAN féminine qu’abritera le Cameroun, mais ce sera un hôpital prêt à répondre aux défis de la CAN 2019 », a confié André Mama Fouda .

Le Ministre a, par ailleurs, annoncé la réfection de huit centres hospitaliers régionaux, dont le premier sera celui d’Ebolowa.

Le Maroc se dote peu à peu de structures hospitalières modernes comme le prouve le lancement des projets de CHU à Tanger, Agadir, Rabat, après la réalisation de ceux de Fès, Oujda, Marrakech.

A Casablanca, la réalisation récente de l’hôpital Cheikh Khalifa sera suivie prochainement par la construction de l’hôpital de Bouskoura. Le centre hospitalier Ibn Rochd situé au centre de la ville reconstruit ou modernise certains de ses pavillons, mais il ne semble pas apparaitre pour le moment d’opérations de l’ampleur de celles qui concernent la région de Rabat Salé Kenitra.

Kenitra est une ville qui bénéficie d’un environnement agricole prospère et d’un ensemble industriel promis à un important développement du fait de l’implantation prochaine de l’usine Peugeot, de ses sous-traitants et de la création d’un port en eau profonde.

Un hôpital de 450 lits est actuellement en cours de réalisation et pour ce qui concerne l’hospitalisation privée, un projet d’envergure devrait voir le jour prochainement. Pour compléter cette offre sanitaire dans la ville, un hôpital psychiatrique de 120 lits devrait être réalisé rapidement.

A Rabat, l’hôpital Avicenne regroupe plusieurs bâtiments assez vétustes qui justifient pleinement la vaste opération de restructuration et de construction récemment mise en œuvre. Elle portera sur un ensemble de 1000 lits dont la réalisation apportera d’inévitables perturbations dans l’offre de soins. L’ouverture programmée au cours de l’année 2016 d’hôpitaux de 250 lits à Temara et à Salé, villes populaires importantes situées en périphérie Nord et Sud de Rabat, permettra de compenser cette limitation des activités en centre-ville.

Simultanément est prévue la reconstruction de l’hôpital Moulay Youssef, d’une capacité de 300 lits. Cet ancien hôpital pavillonnaire, également vétuste, situé dans le quartier Ksar Labhar de Rabat, sera consacré à l’activité ambulatoire, selon les propos tenus par Abdelkrim Bellefquih, Directeur régional de la santé de la région Rabat-Salé-Kenitra au site leseco.ma.

Plusieurs projets de clinique privée sont envisagés à Rabat, Salé et Temara. Une cité médicale comprenant une polyclinique d’une centaine de lits est actuellement en cours d’étude sur la zone du Bouregreg à Rabat.

A une heure environ de Rabat, la ville de Khemisset devrait bénéficier d’un nouvel hôpital de 250 lits.

Le CHRACERH, pratiquera désormais la procréation médicalement assistée. Sur le plan de l’enseignement et de la recherche, le Centre a vocation à devenir la vitrine du savoir-faire camerounais dans le domaine de la chirurgie endoscopique, la fécondation in vitro et la sénologie (pathologies liées au sein). Le Centre abrite aussi trois parcours universitaires débouchant sur des diplômes reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur, et collabore avec de nombreux partenaires internationaux.

Profitant de cette occasion, le Ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, s’est avancé à annoncer la construction d’une dizaine d’hôpitaux modernes «dans les deux prochaines années». Deux de ces hôpitaux seraient financés par la Corée du Sud et le Japon et les huit autres par les fonds publics issus du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance du Cameroun. Dans le secteur public, a rappelé le Ministre, « le Cameroun compte aujourd’hui 2387 formations hospitalières : 7 hôpitaux généraux (1ere catégorie), 8 hôpitaux centraux (2e catégorie), 14 hôpitaux régionaux (3e catégorie), 143 hôpitaux de district (4e catégorie), 234 centres médicaux d’arrondissement (5e catégorie) et 1981 centres de santé intégrée (6e catégorie). »

En plus des hôpitaux gynéco-obstétriques de Yaoundé et Douala, il est prévu, «dans les trois prochaines années», la construction de formations hospitalières similaires dans trois autres villes du Cameroun: Bafoussam, Ebolowa et Garoua.

Un programme très ambitieux qui, s’il se réalise dans des délais aussi courts que ceux annoncés, ravira sans doute les patients camerounais qui ne peuvent compter, aujourd’hui, que sur des infrastructures et du matériel vieillissants.

Ceux qui en ont les moyens se tournent vers des soins de santé à l’étranger.

A hôpital psychiatrique de Cadillac, la huitième unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de France, avait commencé à sortir de terre fin 2014. Annoncée alors pour début 2016, l’ouverture du premier hôpital-prison de la grande région, aura lieu le 18 juillet à Cadillac. Cet établissement a pour vocation de prendre en charge des détenus nécessitant des soins psychiatriques en hospitalisation complète.

Il dispose de 40 places réservées en priorité aux vingt prisons qui relèvent de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux. Soit, tous les établissements carcéraux de la nouvelle grande région – 4 700 personnes potentiellement incarcérées – si l’on ne s’en tient qu’à leurs capacités officielles d’accueil.

120 personnes travailleront dans cette structure particulière à l’allure extérieure d’une prison : contrôle assuré par les surveillants, détecteurs de métaux, barbelés et murs d’enceinte de 6 mètres de haut, chemin de ronde encerclant le bâtiment de 3 200 m2 sur deux niveaux, mais offrant un lieu de soins à l’intérieur. Les équipes seront composées de 80 professionnels de santé (médecins, infirmiers, etc.) et 40 agents de personnels surveillants pénitentiaires chargés de la sécurité du site.

Cette UHSA s’inscrit dans un programme national né de la loi de programmation et d’orientation de la justice de 2002, dite loi Perben. Le coût de construction de cet équipement, érigé à proximité de l’Unité pour malades difficiles (UMD) dont il est isolé, s’est élevé à environ 15 millions d’euros. Le Ministère de la Justice a financé les travaux liés à la sécurité du bâtiment, à hauteur de 2 millions d’euros – le Ministère de la santé prenant en charge le reste.

Samedi 14 mai, le Président du Faso, Roch Kaboré était sur le chantier de l’hôpital de district de l’ex-secteur 30, pour prendre à nouveau connaissance de l’état d’avancement des travaux. Cette visite fait suite à celle qu’il a déjà effectuée le 27 mars dernier, et précédemment encore à celle du mois d’août 2015.
Là encore, il s’est dit assez satisfait. D’ici 60 jours, les équipements seront installés, et les médecins formés à leur prise en main.

Comme il est constaté régulièrement, sur des chantiers en Europe ou ailleurs, la question de voirie d’accès et des réseaux d’assainissement ne semble pas avoir été anticipée, malgrè l’avancement des travaux de l’hôpital, et l’approche de la saison des pluies.

Le budget de réalisation au moins est connu aujourd’hui : il faut environ deux milliards 300 millions de FCFA. Le président l’a assuré : » je me suis engagé à ce que nous trouvions des solutions pour que cela se fasse très rapidement ; sinon lorsque nous allons rentrer dans la saison des pluies, on risque encore de tomber dans un problème d’évacuation d’eau, ce qui ne sera pas non plus quelque chose que nous pourrons justifier. Dès lundi, on va regarder avec le ministère des infrastructures ce qu’on peut faire rapidement pour qu’autour de cet hôpital, la rue puisse être assainie et bitumée pour permettre une accessibilité à l’hôpital. »

L’hôpital de district de l’ex-secteur 30, qui est une antenne du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, est donc considéré « presque fin prêt ». Les travaux avaient débuté en mars 2011, avec un budget de 19,73 milliards de francs CFA. En raison des modifications qui devaient être introduites dans le projet initial, ils ont été suspendus en mai 2012.

Pour mémoire :

Communiqué de Presse du Ministère de la Santé du Burkina Faso (28/08/2015)

PHASE TERMINALE DU CHANTIER DE CONSTRUCTION DE L'HÔPITAL DU DISTRICT SANITAIRE DE L'EX SECTEUR 30