Projet hospitalier

Annonce de chantiers hospitaliers à Tozeur

Plusieurs annonces concernant l’offre d’infrastructures hospitalières ont été faites par la Direction régionale de la santé de Tozeur, Mona Mosbahi le 19 février dernier. Des mises en chantier pour début mars sont ainsi prévues :

• le chantier de l’hôpital de Nefta devrait démarrer. La première tranche de ce projet est de 6 MDT, pour une enveloppe globale estimée à 10MDT. Elle concernera la constrution d’un service de chirurgie générale, de gynécologie, de réanimation et d’un laboratoire
• l’hôpital régional de Tozeur avec une enveloppe estimée à 1 million de dinars consacrée à l’extension des services de consultation externe et d’un parking
• les travaux d’extension de l’hôpital local de Hezoua démarreront moyennant un montant de 600 mille dinars.

A Metlaoui, enfin un scanner

Pour la première fois, depuis sa création au milieu des années 80, l’Hôpital régional de Metlaoui s’est équipé d’un scanner d’un coût d’un million de dinars, financé par la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Le scanner sera opérationnel dans une semaine, a affirmé, lundi (29/02/2016), le directeur régional de la santé, Salem Nasri.
Les habitants de Metlaoui, Redeyef et Oum Larayes bénéficieront des prestations de cet équipement, ce qui permettra de réduire la charge sur le scanner installé à l’hôpital régional de Gafsa, a-t-il souligné.
Mr Nasri a précisé que l’hôpital de Metlaoui sera contraint de signer des conventions avec des radiologues dans le secteur privé pour l’utilisation du scanner jusqu’à l’affectation d’un médecin spécialiste par le ministère de la Santé.

« Au point mort depuis la fin des travaux de terrassement en octobre 2014, le chantier de construction du nouvel hôpital d’Epinal devrait bientôt redémarrer. Mais avec un an de retard sur le calendrier initial.

Le nouvel hôpital d’Epinal verra bien le jour. Seulement, sa naissance devrait être reportée d’une année. Ce projet de longue haleine, lancé en 2005, devait initialement aboutir à la création d’un nouveau centre hospitalier de 342 lits et places dans le quartier du plateau de la Justice. Mais il a connu un sévère ralentissement il y a un an.

Alors que les travaux de terrassement étaient achevés depuis le mois d’octobre 2014, l’équipe de direction de l’hôpital a eu la mauvaise surprise de constater, en février 2015, après ouverture des plis des appels d’offres aux entreprises, que les estimations de la maîtrise d’œuvre étaient dépassées de 18 %. Soit près de 22 millions d’euros supplémentaires sur un budget initial estimé à 124 millions d’euros. Le marché a donc été déclaré infructueux.

Pour relancer ce projet d’envergure, il a donc fallu reprendre tout le dossier. Pendant plusieurs mois, Michel Gardeux, ingénieur responsable des travaux et des services techniques du centre hospitalier Emile-Durkheim, et Gilles Gollet, ingénieur général (il a travaillé sur le nouvel hôpital de Metz-Thionville, un CHR de 800 lits) chargé de mission par l’Agence régionale de santé pour retravailler le projet spinalien, ont donc revu et corrigé la copie initiale. (…) »

vosgesmatin.fr le 27/02/2016, par Alix Drouin-Englinger

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Avec le consentement de l’agence régionale de santé (ARS), le centre hospitalier de Coulommiers peut envisager ses projets de rénovation et extension, après dix ans d’attente.

Le budget estimé de 26M€ – financé en grande partie par l’hôpital de Coulommiers – permettra la construction d’un nouveau bâtiment de quatre étages , soit une surface estimée de 4500 m2 qui accueillera les 120 lits de médecine.

Le service de médecine ainsi libéré fera l’objet d’une restructuration sur 3 niveaux complets, pour recevoir les 65 lits de l’unité SSR actuellement en centre-ville.

Deux des cinq salles du bloc opératoire et leurs locaux servants bénéficieront d’une réhabilitation.

« Il n’y aura pas de création de lits », « Mais il n’y aura pas de perte non plus », ont indiqué respectivement Bruno Devaux, le chef du pôle médecine, et Michèle Daubiez, chef du service ophtalmologie.

L’opération sera réalisée en 2 phases, la construction neuve permettant de libérer les surfaces à restructurer.

Le projet prévoit le remplacement de menuiseries extérieures, et le traitement des façades avec isolation par l’extérieur sur les bâtiments concernés.

Les travaux de ce chantier hospitalier devraient démarrer en octobre 2017, pour une livraison en 2020.

L’appel d’offres pour le choix de l’équipe pour la conception réalisation a fait l’objet d’une procédure restreinte, cloturée le 03 mars 2016. Icade Promotion est AMOT du Centre Hospitalier de Coulommiers pour cette opération.

L’hôpital de Coulommiers appartient au Groupe Hospitalier de l’Est Francilien (GHEF) est la plus grosse structure hospitalière publique en France hors CHU et présente une offre sanitaire et médico-sociale complète. Il est composé des Centres Hospitaliers de Coulommiers, Meaux et Marne-la-Vallée.

Avec près de 6000 professionnels, le GHEF a vocation à soutenir la mise en œuvre du projet médical inter hospitalier de territoire qui a été défini parallèlement et à développer plus généralement, tout projet commun (médical, logistique, technique).

« Le feuilleton du projet d’une nouvelle clinique à Montbéliard ou à Belfort vient de prendre fin ce lundi 7 mars 2016.

Pierre Mercier, PDG de Dracy Santé, avait proposé de reprendre la Clinique de Montbéliard, aux Portes du Jura, mais les propriétaires de la SCI avaient refusé son offre de prix de loyer. À partir de là, la Ville de Montbéliard avait mobilisé tous les moyens possibles (pétition, soutien de la Ministre de la Santé, etc) pour offrir une autre possibilité comme la proposition de terrain près de l’Axone.

Belfort est entrée dans la course aux offres en proposant d’autres lieux sur le Territoire de Belfort comme à Trévenans, à côté du futur Hôpital Nord-Franche-Comté, ou à la Jonxion, dans la ZAC de la Gare TGV Belfort-Montbéliard.

Pierre Mercier a annoncé ce matin (07 mars 2016) son choix : il opte pour la Jonxion. Une nouvelle clinique sera donc dans le Territoire de Belfort en 2018, avec celle de la Miotte, en plus du nouvel hôpital.

Montbéliard va lancer dans les jours à venir un appel à candidature pour créer une autre nouvelle clinique à Montbéliard, jugeant toujours une inégalité de répartition de l’offre de soins dans le nord Franche-Comté. » – www.toutmontbeliard.com

Projet(s) à suivre donc !

La première pierre du chantier du Nouvel Hôpital Nord Franche-Comté a été posée le 31 mai 2013 par Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’Economie et des Finances, et Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.

La livraison était initialement prévue pour fin octobre 2016. A l’occasion de l’annonce d’un léger retard sur le chantier, entrainant le déménagement fin décembre, la Direction a fait le point sur les évolutions constatées, dans un entretien avec estrepublicain.fr :

« La capacité sera très exactement de 817 lits d’hospitalisation et places. Ces dernières concernent les secteurs où les patients sont hospitalisés dans la journée (chirurgie ambulatoire, dialyse…). Avec les autres sites (Bavilliers, Mittan, Ehpad Maison Joly et Pont-de-Roide), la capacité de l’HNFC s’élève à 1189 lits et places. Soit « une baisse de 66 lits » dans les secteurs de chirurgie. »

Concernant les effectifs, « la baisse sera précisément de 74 postes », affirme la direction. Une diminution qui se fera « progressivement. Le regroupement cet été de la gynécologie de Montbéliard avec l’urologie, la fermeture d’une des deux unités d’ortho-traumatologie à Belfort permettra d’assurer les remplacements durant la période estivale, puis dans un second temps, de faire l’impasse sur la campagne de recrutement d’agents sur la fin d’année (environ 50 postes) », indique la direction qui ajoute le non-renouvellement de quelques CDD dans des secteurs comme la sécurité incendie. Ce service passera de 36 à 24 agents du fait du site unique qui nécessitera quatre personnes de permanence contre six jusqu’à présent. »

Présentation du projet du Nouvel Hôpital Nord Franche-Comté – ( Extrait)

Le Nouvel Hôpital, construit à Trévenans (90) au cœur de l’Aire Urbaine Belfort-Héricourt-Montbéliard (350 000 habitants) comprend deux opérations :

• La construction d’un bâtiment MCO, qui accueillera dans ses 772 lits et places l’ensemble des activités de médecine, de chirurgie et d’obstétrique.
• La construction d’un pôle logistique qui assurera les fonctions de production du linge, des repas, la gestion des stocks et la pharmacie…

La surface totale du bâtiment sera de 73000 m² sur 5 niveaux avec une longueur de 250 mètres et une largeur, selon le niveau, de 95 mètres, un parking sous-terrain et une hélistation en toiture.

Le pôle logistique

Le pôle logistique accueillant les fonctions de restauration, blanchisserie, magasins, pharmacie, transport, les ateliers et bureaux, sera implanté à côté de l’ouvrage principal. Les deux bâtiments seront reliés entre eux par une galerie.

Il sera partagé avec le Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée du Territoire de Belfort « Le Chênois », pour la restauration et la blanchisserie.

Toutes les fonctions logistiques bénéficieront des nouvelles technologies en matière d’organisation : logiciel de gestion d’entrepôt, tunnel de lavage pour la désinfection des conteneurs, conception ergonomique des postes de travail.

Un système de transport automatisé lourd (TAL) garantira la livraison dans les services du linge, des repas, des fournitures hospitalières… et le retour des conteneurs dans les fonctions logistiques dédiées.
Le pôle logistique est construit par un groupement financeur, constructeur, mainteneur choisi à la suite d’une procédure de dialogue compétitif en 2012. Le lauréat, la société CARRE MEDIAN, créée spécialement pour ce projet et dont les actionnaires sont deux sociétés du Groupe Vinci (Vinci Construction France et Vinci Facilities) ainsi qu’un fonds d’investissement (DIF infrastructure II).

N.B. Le pôle logistique est en service depuis avril 2015.

Lire la présentation complète sur le site de l’Hôpital.

Composition de l’équipe en charge du projet

Le Centre Hospitalier de Chartres consacrera en 2016 la somme de 7 millions d’euros pour la restructuration partielle de plusieurs bâtiments. Le second étage du bâtiment principal du site Louis Pasteur sera réaménagé pour accueillir un hôpital de jour de 30 places en oncologie. Il en comporte 15 dans le service actuel. Les travaux devraient être achevés en septembre prochain.

Peu de temps après la visite du Ministre de la Santé le 15 février dernier, le nouveau Président de la République du Burkina Faso, Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu le 27 mars sur le chantier du pôle hospitalier Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou, dont les travaux commencés en 2010 et ne sont toujours pas achevés.

Il a marqué sa volonté à suivre de près l’évolution des travaux, qu’il souhaite voir achevés rapidement pour que l’ouverture de l’établissement intervienne en septembre 2016. Ce qui semble réalisable dans la mesure où les travaux seraient actuellement réalisés à 98%.

A cela s’ajoutent l’achèvement des travaux de la station d’épuration des eaux, la fourniture des équipements complémentaires, le bâtiment de l’imagerie pour rendre l’hôpital fonctionnel

A cette occasion, il a pris l’engagement de rechercher les moyens auprès des pays amis pour que soient réunis les équipements nécessaires au service mère enfant, de sorte que ce nouvel hôpital propose à la population une prise en charge médicale complète.

Il a également fait part de sa volonté de dupliquer cette réalisation dans l’ensemble du pays, mais après analyse de son organisation et de sa gestion.

Un second site du CHU Yalgado Ouédraogo serait prévu dans la partie Nord de Ouagadougou pour faciliter l’accès aux soins des populations, l’hôpital actuel étant saturé. Le CHUYO est composé de 50 services cliniques et médicotechniques. Il a une capacité de 733 lits avec un personnel permanent estimé à 1200 personnes, toutes catégories confondues.

Le CHU Yalgado était au coeur de la prise en charge des victimes lors des attaques terroristes de janvier dernier.

Première manifestation concrète d’un projet dont l’origine remonte à 2004 avec la création du Centre Hospitalier du Pays d’Olmes, né de la reprise par l’hôpital local de Lavelanet de la clinique privée médico-chirurgicale « La Soulano », déclarée en cessation de paiements. L’objectif était alors de maintenir l’offre de soins dans une région sinistrée par la crise du textile.

Le rapport de la Cour Régionale des Comptes publié en août 2012 est assez critique sur les aspects financiers de ce rapprochement qui aboutissent à « de fortes tensions de la trésorerie » de l’hôpital, qui a par ailleurs dépensé plus de 3 millions d’euros entre 2004 et 2010 pour des investissements de renouvellement et modernisation, notamment du bloc opératoire.

En 2011, le poids de la dette et le déséquilibre des conditions d’exploitation ont amené l’ARS à définir une feuille de route qui recentre l’activité du CH de Lavelanet sur la médecine et la prise en charge de la personne âgée, en abandonnant l’hospitalisation complète de chirurgie, les soins de suite et de réadaptation cardiovasculaires. La construction d’un hôpital est alors envisagée pour un montant de 16M€, 13.5 M€ à la charge de l’ARS et 2.5M€ à la charge des collectivités territoriales.

Par un communiqué de janvier 2016, la députée de l’Ariège, Frédérique Massat, a fait savoir que le principe de la reconstruction de l’hôpital de Lavelanet avait été validée pour un budget de 18 M€, l’ARS s’engageant à financer 4M€ sur la période 2018/2019, soit la moitié de l’aide publique qui doit compléter l’emprunt bancaire de 10M€ sollicité pour la réalisation de cet hôpital.

Bien que la totalité du budget ne soit encore rassemblée, l’optimisme qui accompagne ce projet se concrétise avec la mise en œuvre – depuis le 30 mars dernier – de la destruction de la tour Mirabeau, située dans l’ancienne usine Tissus Roudière.

Le coût de ces travaux préparatoires s’élève à 445 634€ TTC.

Dakar – CHU de Fann – Un grand concert de Youssou Ndour permet de réunir les fonds pour la construction de l’Institut cardiopédiatrique.

Le chanteur et compositeur YOUSSOU NDOUR, en collaboration avec la Chaine de l’espoir a permis de réunir par un concert au grand théâtre national donné le 4 avril, une somme supérieure à 100 000 000 CFA, au travers des recettes du spectacle et de l’intervention de généreux donateurs. Cette somme permettra de réaliser l’Institut cardiopédiatrique du Centre hospitalier National Universitaire de Fann.

Le CHU de Fann à Dakar se situe au sommet de l’édifice sanitaire sénégalais. Il réunit toutes les spécialités médicales, dont la rééducation fonctionnelle, et chirurgicales, en particulier la chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire. Un centre de coronarographie a été inauguré en mars 2014. L’Institut cardiopédiatrique permettra de compléter ce dispositif unique en Afrique de l’Ouest qui assure la prise en charge de nombreux patients de la Sous-région.

A ce sujet de ses activités à Dakar, sur le site de la Chaîne de l’Espoir :

« Engagée de longue date en Afrique, La Chaîne de l’Espoir a développé une collaboration étroite au Sénégal, en particulier avec l’équipe médico-chirurgicale du pôle cardiovasculaire du CHNU Fann, à DAKAR. Depuis 2013, les équipes du CHNU Fann et de La Chaîne de l’Espoir travaillent sur un projet de prise en charge spécifique des cardiopathies de l’enfant, qui constituent un enjeu de santé publique important pour l’ensemble du continent. »

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Annoncée fin 2009, entamée fin 2013, la construction de cet hôpital de 240 lits sera achevée en 2017. Situé sur un terrain de 5 hectares, cet hôpital comporte 11 salles d’opération dont 3 destinées aux urgences. Sa réalisation a été confiée à la société indienne Shapoorji Pallonji. Il permettra de soulager la pression existant actuellement sur l’hôpital Mekkour Hamou d’Aïn Defla, établissement vieillissant de 315 lits.

Un complément budgétaire de 1.2 milliards de DA a été demandé à l’Administration de tutelle pour achever ce projet dont le montant était initialement fixé à 3,89 milliards de DA.

L’actuel hôpital deviendra un centre spécialisé sur la prise en charge de la mère et de l’enfant avec la gynécologie, l’obstétrique, la pédiatrie et la chirurgie pédiatrique.