Projet hospitalier

Du nouveau en pays bigouden : la modernisation de l’hôpital de Pont-l’Abbé et de son Ehpad .

Le centre hospitalier de Pont-l’Abbé, l’Hôtel-Dieu, entamera ses travaux de rénovation dans la seconde semaine de juillet . Le chantier durera 2 ans.

Le bâtiment principal, nommé bâtiment Notre Dame de Lourdes se verra doté d’un nouveau service d’hospitalisation au rez-de-chaussée. L’EHPAD sera quant à lui entièrement reconstruit. La liaison avec l’hôpital se fera par un souterrain.

Ce chantier entre dans le cadre du plan « Hôtel-Dieu 2014 », validé par le conseil d’administration du groupe HSTV en 2013, et a pour objectif d’améliorer l’accueil des patients et des résidents, de même que les conditions de travail du personnel.

L’investissement total de 16M d’€, est pris en charge par la congrégation, des subventions de l’Etat, du Département, et l’emprunt.

Depuis plusieurs mois, le projet d’installation de la clinique privée Clinisud sur le site du futur hôpital d’Ajaccio divise, rassemble … fait parler de lui.

En mai dernier, une clarification des Directeurs des deux entités avait fait l’objet d’une conférence de presse. A cette occasion, Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’ARS, Jean-Paul Houllier, directeur de l’hôpital et Jean Canarelli, directeur de Clinisud avaient tenté de balayer les inquiétudes des personnels hospitaliers. L’idée était de profiter du projet de reconstruction des deux établissements pour développer un véritable pôle de santé pour pallier les lacunes de la prise en charge médicale insulaire. Un enjeu important pour la politique de santé régionale, dans la mesure où ce pôle permettrait de ne plus avoir à se rendre sur le continent pour se soigner. Les Directeurs avaient aussi expliqué la complémentarité entre les 2 établissements plutôt que la concurrence.

Le contenu du partenariat, concernant tant le partage du bloc opératoire, que les surcoûts d’agrandissemenst pris en charge par la clinique ont été exposés. Enfin ce partenariat annoncé gagnant-gagnant impliquait que la Clinique finance aussi son propre bâtiment, situé sur un terrain cédé par l’hôpital à un prix fixé par expert.

Fin juin, le système de mutualisation n’est toujours pas accepté par les syndicats, lesquels dénoncent « un dossier fantôme« , et « le fait que la construction de la clinique mette d’ores et déjà fin à toutes possibilités d’extension ou d’évolution d’un établissement qui n’est pas encore sorti de terre (internat, crèche, maison de familles, nouvelles activités…) ». Les représentants syndicaux hospitaliers, après avoir rencontré le maire d’Ajaccio, le président de la CAPA, le bureau du conseil economique et social, tous les groupes politiques de la CTC ainsi que son président, ont été entendus par la Commission de la santé pendant plus d’une heure. Une motion a finalement été déposée le 30 juin et votée par la Collectivité Territoriale de Corse contre la construction de la clinique sur le terrain du nouvel hôpital et pour le transfert de l’hôpital Eugénie sur le site. Le 2 juillet le Conseil de surveillance était appelé à son tour, à délivrer son avis.

Soutenus par une centaine de soignanants, les syndicalistes étaient donc mobilisés mercredi dernier devant le centre hospitalier d’Ajaccio.
Il est revenu à Laurent Marcangeli, Président du Conseil, de trancher sur ce dossier brûlant. Au vu des éléments et des différentes interventions, Mr Marcangeli a fait part de son opinion, selon laquelle toutes les conditions n’étaient pas réunies pour entériner ce projet en l’état. Par ailleurs le rapprochement de l’hôpital Eugénie, l’inclusion dans le projet de la crèche, l’hôtel des familles ainsi que l’internat ont été actés.

Pour l’intersyndicale, le projet de la clinique sur le terrain du nouvel hôpital est bel et bien abandonné. Le partenariat privé-public continue de fonctionner sur le site de la Miséricorde, (notamment en Imagerie et en cardiologie). Les différents acteurs devront dans les mois à venir, le penser différemment en veillant à préserver avant tout la qualité et l’offre des soins publics.

La construction du nouveau bâtiment du service de soins de suite et réadaptation du centre hospitalier a démarré le mardi 30 juin dernier sur le site de l’hôpital Désandrouins de Verdun.

Le centre hospitalier de Verdun et ses usagers attendaient depuis longtemps un service de Soins et de Réadaptation (SSR) digne de ce nom. Vétuste, aucune intimité,des couloirs lugubres : l’actuel service de soins sera vite oublié. Car la première pierre du bâtiment a été posée la semaine dernière, par le directeur du cnetre hospitalier, par ailleurs Maire de Verdun, Samuel Hazard.

Le chantier durera dix-huit mois, et est réalisé sous la maitrise d’oeuvre du cabinet d’architecture LEA. La réalisation a été confiée à l’entreprise générale Berthold. Le montant des travaux s’élève à environ 6 150 000 euros, incluant une opération de désamiantage à l’emplacement du chantier.

Le futur SSR occupera un bâtiment en R+1, sur une surface de 2 708 m2. Livré début 2017, il offrira « 60 lits répartis en deux unités de 30 lists chacune, comportant six chambres à deux lits, et 18 chambres à 1 lit » a déclaré le Directeur.Terminé donc les chambres à trois lits, et place également à de grandes salles à manger ouivrant sur un patio.

Selon la Direction, cette nouvelle structure d’accueil pourrait bien être baptisée « les Alpages ».

Le marché de la programmation des travaux de modernisation du centre hospitalier d’Abbeville avait été attribué à ICADE Promotion le 13 mars dernier, pour une enveloppe budgétaire de 125 960 €. Quatre mois plus tard, le programme, valant étude de faisabilité a été validé par le directoire de l’établissement picard. Place à présent à la réflexion de l’équipe d’architecture, des études techniques, et autres étapes indispensables avant le début du chantier.

Le montant de ce plan de restructuration s’élève à 70 millions d’euros, à la charge de l’hôpital, avec un emprunt de 50 M € et le reste en autofinancement. L’agence régionale de santé (ARS) contribuera à hauteur d’une subvention de 6 à 7 M €.

Si l’on ne connaît pas à ce stade le moment exact du démarrage des travaux, la livraison de la première phase est attendue début 2021.

Celle-ci consiste tout d’abord en la démolition du bâtiment actuel des archives, puis en la construction d’un nouvel ensemble composé en rez-de-chaussée du bloc opératoire, du bloc obstétrical et des urgences (dont des urgences pédiatriques). A l’étage seront implantés le service pédiatrique et la néonatologie. Enfin le toit accueillera l’hélistation.

Cette première livraison étant effectuée, la seconde phase de restructuration commencera. Il s’agira de déplacer l’accueil de l’hôpital, face à l’entrée située Boulevard des Prés. Des services et tels qu’une cafétéria, une boutique viendront animer cette entrée , et la rendre plus accueillante.

Le programme prévoit la réorganisation de l’ensemble des bâtiments, y compris la pharmacie. La cuisine sera concernée par ce coup de neuf : démolie, pour être reconstruite totalement, selon les normes en vigueur. La chirurgie ambulatoire offrira plus de places, et moins de lits. En revanche, le nombre de chambres individuelles va augmenter.

Au chapitre des nouveautés, l’hôpital ouvrira :

• Une unité de surveillance continue de 15 lits, en complément du service réanimation.
• Une unité de soins de suite et de réadaptation pour le traitement des infections respiratoires
• Et a obtenu un second IRM.

Enfin, le représentant d’Icade Promotion, Thierry Janson a précisé que la chapelle de l’hôpital se verra davantage mise en valeur, ainsi que les espaces verts, indispensables au bien-être de l’ensemble des utilisateurs, en particulier des patients admis en psychiatrie.

Lors d’une visite de travail effectuée, mercredi 15 juillet 2015, dans de nombreux établissements sanitaires dans le gouvernorat de Kairouan, le ministre de la santé Saïd Aïdi a annoncé que les travaux de la construction d’un nouvel hôpital universitaire débuteront à partir de l’année 2016, et ce après la régularisation de la situation foncière de ce projet.

Pour rappel, le ministère de la santé avait annoncé qu’une enveloppe de 3 millions de dinars a été consacrée pour les études techniques liées à la réalisation de cet hôpital. Il s’agit d’une véritable délivrance pour les patients de cette région qui souffrent de l’encombrement de l’Hôpital régional à Bouhajla et à El Cherarda.

Par African Manager – 16/07/2015

Projet validé. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, et le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins (Copermo) ont donné vendredi leur feu vert à l’ambitieux programme de restructuration de l’hôpital Lariboisière (Xe).

Un projet porté par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), elle-même soutenue par l’Agence régionale de santé (ARS).

Montant de l’enveloppe globale : 316 M€ pour un chantier qui devrait être totalement achevé en 2024. Dès 2021, un nouveau bâtiment permettant d’accueillir 489 lits, un plateau médico-technique et un service d’accueil des urgences capable de recevoir plus de 100 000 passages par an aura émergé au nord-est du site actuel. La maternité, totalement repensée, sera quant à elle en capacité, selon l’AP-HP, d’assurer 3 200 accouchements annuels.

« Ce nouveau Lariboisière, bâtiment de haute technologie, numérique et innovant en termes d’organisation des soins, trouvera une articulation forte avec l’hôpital historique, avance l’AP-HP. Une partie des bâtiments actuels, situés à l’est du site, seront conservés pour accueillir les activités ambulatoires. Un hall ouvrant sur un jardin intérieur reliera les deux espaces, permettant de créer un système de circulation cohérent et fluide pour les patients et les professionnels de santé. »

(…)

Un article de Cécile Beaulieu publié le 19 Juil. 2015

La pose de la première pierre a été faite le vendredi 21 août 2015 dans l’enceinte de l’hôpital de Sikasso. C’est une initiative conjointe du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.

Ce projet s’inscrit, selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, dans le cadre de la politique d’amélioration des soins de santé aux populations du Mali. Le centre de dialyse permettra le rapprochement des centres spécialisés de soins de haut niveau des populations et de réduire les coûts de transport et de séjour pour les patients de toute la région de Sikasso.

Construit sur une superficie de 960 m2, il comprendra des bureaux, des sanitaires, une salle de garde, une salle de dialyse pour 10 lits. Un secteur VIP est même prévu , avec 2 postes dédiés. S’y ajoutent des salles et des vestiaires pour le personnel médical.

Le centre sera équipé de 10 générateurs de dialyse, 10 fauteuils, 10 tablettes et d’autres kits de dialyse y compris un système de traitement d’eau, une cuve de réserve d’eau, un groupe électrogène.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, a rappelé que ce centre contribuera à une meilleure accessibilité, non seulement géographique, financière et technique à tous les malades rénaux de la région de Sikasso mais aussi de toutes les contrées avoisinantes.

Des études épidémiologiques estiment le taux de prévalence de l’insuffisance rénale au Mali à 300 malades par million d’habitants.

Le financement du projet est assuré par l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) à hauteur de 500 millions FCFA.

Le Président de la République a pris engagement d’améliorer l’accès des Gabonais à de meilleurs soins de santé. Ce qui suppose des projets de réhabilitation et de construction de structures hospitalières.

Dans ce cadre, plusieurs centres hospitaliers universitaires ont été construits, d’autres sont en cours de réalisation dont celui dédié aux pathologies mère-enfant, en construction sur le site de l’ancien hôpital Jeanne Ebori, à Libreville.

« Désaffecté en 1981 et victime d’un abandon destructeur malgré son classement comme Monument historique, l’ancien hôpital Richaud de Versailles revit.

Edifié à partir de 1781 par l’architecte Charles-François Darnaudin (1741-1805), grand prix de Rome 1763 et auteur, par ailleurs, des église et château voisins de Ville-d’Avray, il a pu être sauvé en conciliant exigence patrimoniale et adaptation à un programme immobilier de logements et de locaux réalisé, après accord (2009) de la municipalité, par le promoteur Ogic associé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Occupant un vaste îlot au cœur de la ville, l’ancien hôpital, après curetage de bâtiments parasites, a pu bénéficier, dans ses parties classées (toitures, façades, oratoire, chapelle, escaliers monumentaux et second œuvre) du concours du service des Monuments historiques pour retrouver toute la noblesse de son architecture.

Point d’orgue du complexe, l’ancienne chapelle, magnifique réflexion néoclassique sur le thème de la rotonde palladienne et du Panthéon de Rome, sera ouverte à tous. Une réhabilitation heureuse, accompagnée de créations d’espaces verts confiés à des paysagistes de renom. »

Versailles – Ancien Hôpital Richaud
78, bd de la Reine
01 39 24 88 88 (office de tourisme de Versailles).

Publié le 01/09/2015 par Hervé Grandsart – Journaliste et Historien de l’art

Parmi les chantiers hospitaliers en cours en Afrique, se trouve celui de l’extension du Ridge Hospital à Accra, capitale du Ghana.

Démarré en mars 2014, le projet prévoit la conception et la construction en deux phases d’un hôpital. Ce dernier comprendra 620 lits, 12 blocs opératoires et une maternité de pointe.

La construction de ce nouvel équipement sanitaire a été confiée à Bouygues Construction.

Un projet emblématique pour Accra, où l’hôpital entend devenir un étendard de la médecine et de la chirurgie en Afrique de l’ouest. Le chantier a reçu la visite au mois de juin dernier du président ghanéen, Mr John Dramani Mahma.

Le bâtiment s’inscrira dans une démarche de construction durable. En effet, il vise une certification LEED® Healthcare. Par ailleurs, son approvisionnement en électricité sera fait grâce à l’énergie solaire.

Sur les cinq niveaux prévus, quatre sont achevés en ce début septembre. La livraison de la première phase de ce projet est attendue pour début 2017.