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Aux JFR 2017, le SNITEM souligne les défis posés au secteur
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Alors que se clôturaient les Journées Françaises de Radiologie (JFR), organisées cette année du 13 au 16 octobre 2017 au Palais des Congrès, Porte Maillot à Paris, le Snitem publiait les chiffres de sa nouvelle étude sur les délais d’IRM. Malgré l’installation de nouveaux équipements, les délais d’attente se sont aggravés.

L’imagerie, qu’elle soit conventionnelle ou interventionnelle, connait des progrès et une extension des indications immenses. Les données issues de tous ces examens se sont imposées à toutes les étapes du parcours patient : du dépistage et du diagnostic au traitement lui-même, à l’évaluation ou au suivi de celui-ci. Et les innovations concernent toutes les modalités, de l’ergonomie des tables en radiologie conventionnelle aux équipements lourds en passant par la diffusion de technologies plus performantes, comme la tomosynthèse en mammographie.

L’imagerie est également passée au numérique, avec toutes les possibilités que cela ouvre au niveau de l’analyse de plusieurs images à partir d’une seule acquisition. Les JFR 2017 reflètent tout le dynamisme de ce secteur.

Ces innovations élargissent la palette d’analyses possibles, et les indications augmentent en parallèle. Ajoutés au vieillissement de la population ou encore à l’évolution des maladies chroniques : les besoins en imagerie ne font que croître. Ce qui explique que malgré l’acquisition d’un certain nombre d’appareils, les délais d’attente de certains examens s’allongent. L’étude de l’Institut Cemka-Eval - publiée par l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) en collaboration avec le Snitem – fait encore une fois un constat sévère sur les délais d’obtention d’une IRM, largement supérieurs à l’objectif annoncé du Plan Cancer 2014-2019.

Celui-ci annonçait vouloir réduire à un maximum de 20 jours  le délai moyen d’accès à une IRM pour garantir des délais optimaux dans les situations les plus critiques susceptibles d’entraîner une perte de chance. Un objectif qui s’éloigne encore un peu plus avec les nouveaux chiffres de cette enquête.

34 jours d’attente pour une IRM « urgente »

34 jours ! C’est le délai moyen d’attente en France pour qu’un patient puisse passer une IRM de contrôle dans le cadre de la suspicion d’une récidive de cancer. C’est aussi un des chiffres alarmants que révèle cette étude.

  •  34.1 jours : le délai moyen pour obtenir un rendez-vous d’IRM en France métropolitaine
  •  67 nouveaux équipements installés à l’échelle nationale
  •  61.4% des Français vivent dans une région où le délai moyen est de 30 jours ou plus versus 51.3% en 2016

La méthodologie de l’étude reste strictement la même : simuler par téléphone la prise d’un rendez-vous un patient disposant d’une ordonnance pour une IRM lombaire à réaliser « en urgence » dans le cadre d’une recherche d’extension d’un cancer auprès de l’ensemble des services ou cabinet de radiologie disposant d’une IRM (France métropolitaine). 

Le délai moyen d’attente s’est encore allongé (+3.5 jours par rapport à 2016) malgré l’installation de 67 nouveaux équipements IRM portant désormais le taux d’équipement national à 14 IRM par million d’habitant. Après une lente amélioration entre 2010 et 2016, le délai reste à un niveau relativement élevé depuis plusieurs années malgré les différentes impulsions d’installations. Le rythme d’installation ne s’adapte pas aux besoins toujours croissants.

La persistance des inégalités régionales

Si la situation nationale s’est améliorée les inégalités régionales en termes d’offre IRM continuent d’être importantes. Certaines régions restent en retard malgré les efforts d’installation de nouveaux équipements réalisés (Bretagne : +3 installations, taux d’IRM/million d’habitant porté à 11.2) tandis que celles qui sont déjà bien dotées continuent d’accroître significativement le parc IRM (Ile de France : +24 installations, taux d’IRM/million d’habitant porté à 16.1).

infographie equipement France

L’impact des nouvelles installations n’a pourtant pas été conséquent puisque les délais ont augmenté dans quasiment toutes les régions. En région Centre-Val de Loire, le délai moyen est passé de 41.6 jours (2016) à 51.6 jours(2017) malgré sept nouvelles machines installées. Seule la Franche-Comté a vu son délai moyen diminuer grâce à ses quatre nouvelles installations. Dans d’autres régions, les installations n’ont fait qu’accompagner l’évolution des besoins sans permettre une réduction des délais comme dans la région Ile-deFrance.

Le contexte économique ne favorise pourtant pas une réponse adéquate aux enjeux d’accès à l’IRM. La récente annonce dans le projet de PLFSS 2018 de nouvelles coupes budgétaires sur l’imagerie va continuer à peser sur le développement du parc d’équipement, avec le risque que cela soit au détriment des patients. Il est urgent de définir des stratégies communes de gestion des ressources et d’organisation au service d’une imagerie efficiente et pour ne plus pénaliser les patients. Au-delà du taux d’équipement, des freins liés à la démographie médicale ou aux conditions d’utilisation des équipements demandent à être explorés. A propos du SNITEM Créé en 1987, le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM) rassemble les acteurs de l’industrie des technologies et dispositifs médicaux y compris les NTIC impliquées dans la Santé. Il fédère plus de 415 entreprises françaises ou internationales dont la plupart ont la taille de PME ou d’ETI. Le Snitem est ainsi la première organisation en France représentant les entreprises de ce secteur d'activité et l'interlocuteur privilégié et référent des Pouvoirs Publics. www.snitem.fr - @Snitem 


Lauréat du Prix de l’innovation en imagerie médicale

Therapixel a reçu dimanche 15 octobre le prix de l’innovation en imagerie médicale. Cette start-up, issue de l’Inria, développe un outil utilisant l'intelligence artificielle pour optimiser la performance du dépistage du cancer du sein par mammographie. Organisé par la Société Française de Radiologie, le pôle Medicen et le Snitem, ce prix récompense une jeune entreprise ou un porteur de projet qui a développé une solution/technologie innovante en imagerie. 

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FHF : les efforts d’économie ne seront acceptés par les hospitaliers que s’ils sont partagés par tous
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crédit : logo FHF

Système de santé : l’hôpital ne doit pas porter seul tous les efforts d’économie

Dans un entretien au Journal du dimanche, la ministre de la Santé a dévoilé ses pistes d’économies pour l’exercice 2018. Annonçant sa volonté d’engager une révolution douce pour le système de santé, elle a néanmoins confirmé les orientations du PLFSS pour 2018 basées notamment sur un effort d’économies sans précédent de 1,6 milliard d’euros pour les hôpitaux. Pour la Fédération hospitalière de France (FHF), le gouvernement doit comprendre que les efforts d’économie ne seront acceptés par les hospitaliers que s’ils sont partagés par tous. Or, l’hôpital semble une nouvelle fois perçu comme la variable d’ajustement du système. L’heure est venue pour un partage plus équitable des efforts, notamment entre la ville et l’hôpital. 

Si la FHF n’ignore pas le contexte économique ni la nécessité pour les comptes de l’Assurance maladie de retrouver une trajectoire de retour à l’équilibre, elle alerte néanmoins sur l’ampleur de l’effort demandé aux hôpitaux publics qui se traduira nécessairement par des décisions difficiles sur le terrain. En effet, si plusieurs annonces de la ministre de la Santé vont dans le bon sens – à l’image de la poursuite du développement de l’ambulatoire ou encore de la lutte contre les actes non pertinents –, la réalité est que ces réformes ne produiront leurs effets que sur le moyen terme alors que les efforts d’économies seront conduits dans le très court terme. 

À la veille des discussions du premier PLFSS du quinquennat, la FHF appelle donc les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant au plus vite des réformes structurelles trop longtemps repoussées et qui, pour l’heure, ne figurent pas à l’agenda gouvernemental : convergence des devoirs entre tous les acteurs de santé financés par de l’argent public, autonomie plus forte des établissements, assouplissement de leur statut pour plus de marge de manœuvre, modernisation des outils de gestion des ressources humaines pour davantage reconnaître l’engagement des professionnels, simplification drastique des procédures, recentrage du rôle des agences régionales de santé (ARS), révision de la politique d’autorisations. 

C’est seulement en engageant sans délai ces réformes de fond que les hôpitaux publics pourront gagner encore plus en efficience sans dégrader les conditions d’accueil des patients ni les conditions de travail des personnels. 

Frédéric Valletoux, président de la FHF - 23/10/2017

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L’hôpital d’Arpajon a entamé sa mue, entre modernisation et rénovation
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Cédric Lussiez, le directeur du centre hospitalier a expliqué l’opération de modernisation et rénovation au journal le parisien , dans une publication du 12/10/2017 :

  • « Premier chantier : revoir l’accueil de nos urgences : « Un nouveau bâtiment, qui inclut un service pédiatrique fonctionnant 24 heures/24 avec une équipe soignante dédiée. » . Le chantier, qui s’étalera sur un an, est évalué à 2,2 M€ et est subventionné par l’Agence régionale de santé à hauteur de 1,5 M€.  Ce chantier sera lancé début novembre
  • Fin 2018, lancement d’une nouvelle opération : l’extension de la maternité. La livraison est prévue pour octobre 2019.
  • Création d’une seconde maison de retraite de 42 lits. Elle permettra de pallier la fermeture de celle située en centre-ville. 
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La région Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour innover et faire avancer la santé numérique
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La 10e étape régionale de la campagne « Faire avancer la santé numérique » (#FASN) a choisi de faire escale en Bourgogne-Franche-Comté pour mettre en lumière les projets et programmes e-santé innovants et stratégiques pour l’avenir de l’offre de soins et la structuration de la filière dans la région.

Un programme co-construit avec les acteurs régionaux de la santé numérique

L’écosystème régional de la santé numérique s’est mobilisé pour co-construire un programme en prise avec les enjeux sanitaires et médico-sociaux du territoire. Le Conseil régional, représenté par Françoise Tenenbaum, Maire-adjointe de Dijon et conseillère régionale déléguée à la Santé, ouvrira l’agora institutionnelle « La santé numérique en région BFC : enjeux et perspectives 2020 » tandis que le ministère de la Santé, représenté par Philippe Cirre, Délégué par interim à la stratégie des systèmes d'information de santé au ministère des Solidarités et de la Santé, la conclura. Parmi les intervenants, Pierre Pribile, directeur général de l’Agence régionale de santé, Didier Guidoni, directeur général adjoint du CHU de Dijon et Martine Abrahamse-Pleux, nouvelle directrice générale de l’Agence économique régionale, apporteront leurs visions stratégiques sur la e-santé, sur plan sanitaire et économique.

Un Key Note sur « La stratégie nationale e-santé et son impact régional », présenté par Pascale Sauvage, Directrice de la stratégie à l’ASIP Santé, apportera ensuite un éclairage sur les grands dossiers portés par l’agence et leurs impacts au sein des territoires régionaux.

Cette agora sera suivie par une conférence qui donnera la parole aux CHU de Dijon et Besançon ainsi qu’à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté sur l’innovation en santé et sur les grands projets en cours de déploiement et structurant l’offre de soins.

Des ateliers collaboratifs et interactifs viendront ensuite traités les sujets identifiés comme prioritaires par les acteurs régionaux :

  • La fusion des réseaux de santé et la structuration des plateformes territoriales d'appui ;
  • La mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) ;
  • Le déploiement du projet eTICSS issu de l'appel à projets "Territoire de soins numérique" (TSN) ;
  • Le plan stratégique régional de déploiement des outils de télémédecine ;
  • La nouvelle feuille de route du programme "Hôpital Numérique" ;
  • Le décloisonnement entre la ville et l’hôpital ainsi qu’entre le sanitaire, le médico-social et le social.

Ces ateliers ouvriront un temps de réflexion, de coopération et de co-construction dédié aux professionnels de santé, aux acteurs institutionnels et industriels (Keldoc, Medasys et Orion Health), nécessaire à la réussite des grands chantiers en cours de déploiement en Bourgogne-Franche-Comté.

Des solutions innovantes portées par les jeunes pousses de la région

Très attendu par les jeunes pousses innovantes de l’écosystème régional, un challenge startup donnera la parole aux entrepreneurs qui inventent de nouveaux services en santé. Co-organisé avec le soutien de l’Agence Economique régionale et du pôle BFCare, ce challenge mettra en lumière le dynamisme du tissu entrepreneurial de la région tout en permettant aux startups de bénéficier d’un showroom et de rencontrer des potentiels financeurs, partenaires ou collaborateurs.

  • MORPHEE+ présentera son dispositif de détection de chute ;
  • monconsentement.com dévoilera sa plateforme Saas de recueil de consentement à valeur probante ;
  • InterStis exposera sa plateforme collaborative à destination des professionnels de santé qui exercent en ambulatoire, notamment en milieu rural ;
  • MATVISIO présentera sa solution logicielle innovante au service de la prévention des troubles musculo-squelettiques.

Les CHU de Dijon et Besançon à l’honneur lors des Minutes de l’Innovation

L’après-midi sera consacrée aux Minutes de l’Innovation et visera à promouvoir les projets régionaux les plus innovants en santé numérique ayant un impact organisationnel. Concrètement, plusieurs équipes d’établissements sanitaires et médico-sociaux de la région feront un retour d’expérience sur la mise en place d’un projet e-santé en cours de déploiement. Les projets présentés ont tous été sélectionnés par un comité d’experts au regard de 5 critères : accessibilité, coordination, efficience, co-construction, décloisonnement. Ce comité est composé de Luc Bénet, délégué départemental FEHAP BFC & directeur général de l’AHBFC, Marie-Catherine Ehlinger, Présidente de France Assos Santé BFC, du Pr Maurice Giroud, neurologue au CHU de Dijon, du Dr Didier Honnart, secrétaire général du Conseil Régional de Bourgogne de l’Ordre des Médecins et de Denis Valzer, délégué régional de la FHF. Les projets suivants ont été retenus :

  • Télésurveillance -  Dispositif médical implantable porté par l’équipe du Pr Marie-France Seronde au CHU de Besançon ;
  • DMIC du Réseau Périnatal de Bourgogne : outil de coordination en périnatalité porté par le Réseau Périnatal de Bourgogne (RPB) ;
  • Réadaptation cardiovasculaire connectée porté par l’équipe du Pr Jean-Marie Casillas au CHU de Dijon ;
  • Recueil numérique de la Qualité Vie relative à santé clinique des patients atteints de cancer en pratique clinique porté par le CHU de Besançon ;
  • Réseau Psy porté par le CHS de Sevrey ;
  • FoodinTech porté par le CHU de Dijon.

Co-animée par Maincare Solutions, cette session sera clôturée par un vote du public. Le projet le mieux noté gagnera un véritable coup de projecteur et pourra être présenté lors des rencontres nationales de la santé numérique qui auront lieu le 14 décembre 2017 à Paris.

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Medasys et Infinitt Healthcare s'associent et dévoileront aux JFR leur nouvelle offre
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Medasys a choisi les JFR (Journées Francophones de Radiologie) pour annoncer et présenter officiellement une nouvelle étape dans son développement : son partenariat avec Infinitt Healthcare, acteur global de solutions en imagerie et de gestion de contenus cliniques avec plus de 5000 installations dans le monde.

L’objectif de ce partenariat est d’optimiser le circuit du patient en imagerie et d’assister les GHT dans le déploiement d’une stratégie de convergence centrée sur les usages et prenant en compte les flux d’information pertinents dans l’hôpital. Véritable intégrateur de solutions santé, Medasys renforce son offre avec les solutions clés en main développées par Infinitt.

Le Groupe permettra aux professionnels de Santé de disposer d’un système d’autant plus performant, intégrant l’imagerie médicale et les autres contenus cliniques. Il permet une prise en charge optimale du patient de la prise de rendez-vous en ligne à la diffusion des résultats en passant par un système de facturation désormais agréé sesam-vitale.

Ensemble, Medasys et Infinitt Healthcare présenteront aux JFR 2017 des offres RIS PACS multi-sites et VNA par catégories d’usages. Les deux partenaires ont également l’ambition de répondre aux divers besoins des parcours Ville-Hôpital en présentant deux trajectoires : l’une partant du Public, l’autre du Privé.

Parcours Hôpital - Construire une roadmap spécifique à votre GHT

Afin d’assurer la convergence efficiente vers un SI ouvert, connecté et partagé, Medasys mettra en œuvre une stratégie de projet et d’intégration pour l’optimisation de nouveaux usages en partage collaboratif, en archivage intelligent dans un environnement hospitalier et de GHT. Infinitt Healthcare fournira les technologies d’archivage neutre et de visualisation embarquée dans la plateforme IHP.

JFR 2017 – Medasys s’associe à Infinitt Healthcare pour répondre aux besoins de partage territoriaux de contenus cliniques et continuer la transformation des métiers en imagerie Anticipant la demande croissante de mobilité des professionnels de Santé en GHT ainsi que de Partage des Dossiers de Soins, Medasys organise une réponse complète aux différents besoins.

Le leader français d’intégration de SIH étend son périmètre fonctionnel en élargissant son écosystème partenaires avec Infinitt, le n°1 KLAS des COMMUNITY PACS et acteur majeur en VNA. Clamart, le 12 octobre 2017 – Medasys, Communiqué de presse Aujourd’hui deux trajectoires basées sur un dispositif de partage de données s’opposent communément. Plateforme d'échanges décentralisés et/ou entrepôt virtuel de données issues ou non du DPI (VNA). Medasys dispose de toutes les briques d’offre. A chaque scénario, sa trajectoire de convergence. Pour concrétiser ce scénario, Medasys s’engage à définir le chemin le plus adapté à votre GHT selon une méthodologie unique afin d’aboutir à une roadmap raisonnée, affinée et justifiée et de faire du radiologue le spécialiste des données de santé au sein de l’hôpital voire à l’échelle territoriale.

Parcours Ville Destinées aux groupements de radiologues Privés et basée sur le RIS DxImage et le PACS Infinitt.

Cette offre conçue en totale conscience des enjeux et besoins des radiologues vise à fluidifier le processus de soins à travers des solutions assurant la sécurisation des données, favorisant la collaboration entre professionnels de santé et l’optimisation des pratiques tout en maîtrisant les coûts. VNA, Portail, RIS partagé, PACS mutualisé, consulting,… Medasys répondra à l’ensemble de vos questions du 13 au 16 octobre sur le stand 127.

 

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Zaynab Riet a été désignée Déléguée Générale de la FHF
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crédit : paris-normandie.fr

Le Conseil d’Administration de la Fédération hospitalière de France (FHF) a désigné, sur proposition de son Président Frédéric Valletoux et de son Bureau, Zaynab Riet en qualité de Déléguée Générale de la FHF. Zaynab Riet dirige actuellement le groupe hospitalier du Havre ; elle est également présidente de la conférence nationale des directeurs de centre hospitalier (CNDCH).

Un parcours riche autour d’un engagement sans faille envers le service public de santé

« Choisir Zaynab Riet, c’est affirmer la volonté d’avoir à la tête de la délégation générale de la FHF une personnalité qui incarne, par la richesse de son parcours, l’ensemble des spécificités et des sensibilités de notre Fédération », analyse Frédéric Valletoux. Zaynab Riet connaît parfaitement les problématiques tant sanitaires que médico-sociales, alors qu’elle dirige un des plus importants Centre Hospitaliers non universitaires de France.

Elle est aussi parfaitement au fait des enjeux de la FHF dont elle était jusqu’à présent une des administratrices associées. « Zaynab Riet est depuis longtemps impliquée au sein de la FHF, un témoignage clair de son engagement profond pour le service public de santé » ajoute le président de la Fédération.

Une femme de dialogue – et de terrain

Femme de dialogue et de terrain, la nouvelle déléguée générale aura pour missions de porter les propositions de la Fédération et de renforcer les liens avec l’ensemble des adhérents et des partenaires de la FHF.  « Je remercie le président ainsi que le bureau et le conseil d’administration, pour la confiance qui m’est accordée ; je salue par ailleurs le travail réalisé par les équipes de la FHF, actuellement pilotées par Cédric Arcos, délégué général par intérim. Dans mes nouvelles fonctions, j’aurai à cœur de soutenir les établissements qui subissent de fortes contraintes, notamment budgétaires, dans un contexte marqué par d’importantes réformes. Je mesure l’ampleur des défis, mais je sais pouvoir m’appuyer sur l’ensemble de la communauté hospitalière, à travers les conférences que je connais bien, et sur l’important relais que constituent les fédérations hospitalières régionales, pour atteindre les objectifs qui sont les nôtres à la FHF. »

Le sens des responsabilités

Diplômée de l’’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), titulaire d’un Executive Master « Gestion et politiques de santé » de l’IEP de Paris (Sciences-Po), Zaynab Riet est infirmière de formation. Elle a commencé sa carrière de directeur d’hôpital en 1995 en qualité de Directrice Adjointe chargée des achats de la logistique et des travaux au Centre Hospitalier de Beaumont sur Oise (95), puis DRH dans le cadre d’une fusion au Groupe hospitalier intercommunal des portes de l’Oise. Nommée ensuite Directrice de l’hôpital de Marines, elle a présidé un réseau gérontologique important, et initié la création du réseau des acheteurs franciliens (RESAH). Sa carrière s’est poursuivie au CH intercommunal du Vexin et du CH de Carnelle, préfigurant alors, avec d’autres établissements, la CHT du Val d’Oise Ouest, une première en Ile de France.

En 2012, Zaynab Riet a pris la Direction de l’EPS de Ville-Evrard à Neuilly sur Marne, établissement spécialisé en santé mentale. Depuis janvier 2016, elle est directrice générale du groupe hospitalier du Havre, du CH de la Risle et de l’EHPAD de Beuzeville, établissement support du GHT de l’Estuaire de la Seine. Elle est également présidente de la conférence des directeurs de centre hospitalier (CNDCH) depuis janvier 2015.

DATE : 13-16 octobre 2017 LIEU : Paris

Les  Journées Francophones de Radiologie (JFR) sont un espace de rencontre francophone qui met à l’honneur, tous les ans, les sociétés savantes de radiologie d’un ou plusieurs pays, afin de mieux nous connaître et de renforcer les liens existants.

Cette année, la Confédération suisse et la République algérienne sont les nations invitées. Mais les JFR ne sont pas uniquement francophones. Le parcours anglophone consacre huit séances du samedi et dimanche dans la langue de Shakespeare, à la confrontation d’expertises dans le cadre d’un programme intitulé « Your JFR».

Chaque année, les JFR sont le témoin de la vitalité et du dynamisme de toute une profession. Elles offrent toujours plus de formations et d’échanges autour de la science radiologique. En 2017, elles gardent ce socle commun qui en fait le rendez-vous incontournable pour les professionnels francophones et d’autres horizons. Mais elles se diversifient, comme chaque fois, avec bonheur et enthousiasme. 

Les JFR 2017 seront une édition riche en actualités, nouveautés, informations et échanges. Elles s’appuient sur trois grandes actualités.

  • La radiologie médico-légale et la découverte de réponses au service de la justice et de la société,
  • Les différentes projections sur la radiologie en 2030, au travers d’un grand rendez-vous d’échanges et de partages,
  • La place des patients avec, au centre la radiologie interventionnelle.

 

Les JFR se dérouleront : ESPACES PRESSE ET RENCONTRES Palais des Congrès Porte Maillot Niveau 1.5 (Mezzanine) côté Paris 

Informations, inscriptions sur le site internet de l'événement.

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Cérémonie de pose de la première pierre pour le nouvel hôpital d'Epinal
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Crédit : C.K.N. saintdieinfo

C'est un projet hospitalier qui vous a déjà été présenté l'an dernier, pour ses multiples rebondissements : déclaration de marché infructueux, arrêt  des travaux pendant le terrassement, reprise du projet architectural...

Cette fois-ci il faut constater que le nouvel hôpital d'Epinal ( NHE) "avance bien", depuis sa reprise en juillet dernier : ce sont les mots de Pierre Maître, le directeur du projet pour l'entreprise Demathieu Bard, responsable de la réalisation du gros-oeuvre. La livraison est prévue pour le premier trimestre 2020.

Dans une publication de Vosgesmatin.fr nous apprenons que la cérémonie symbolique a eu lieu vendredi 06//10/2017 en présence de Christophe Lannelongue, le directeur général de l’Agence régionale de santé, de Michel Heinrich, le Maire d'Epinal, de Eric Sanzalone, le directeur de l’hôpital, de Jean-Marie Martini l’architecte du projet, entre autres personnalités.

" Le chantier est d’une ampleur colossale, à tous les égards. Que ce soit par son budget, environ 150 millions d’euros. Ou que ce soit par les chiffres clés de l’édifice : 240 mètres de long, 30 mètres de haut, 6 niveaux, 69 000 m² de plancher, 40 000 m³ de béton, 41 000 tonnes d’acier, etc. Le projet qui a vocation à offrir une meilleure prise en charge des patients répondra à un besoin fort en termes de soins sur le secteur d’Épinal, et de Remiremont. Il faut dire que l’actuel hôpital est aujourd’hui vétuste. Et ne peut répondre aux nouveaux défis et enjeux. Que ce soit le développement de la télémédecine, de l’ambulatoire ou des nouvelles pratiques de soins."

Pierre Maître expliquait aux visiteurs ce jour-là "que tout le sous-sol (niveau -1) est terminé. Un sous-sol dans lequel 380 véhicules pourront stationner. avec un accès direct aux étages par ascenseurs. Ce ne seront pas les seules places de stationnement puisqu’il y en aura une centaine sur l’extérieur, et l’actuel parking aérien et ses 600 places sera conservé. Les premiers éléments de ce qui sera le niveau 0 sont même en train de pointer le bout du nez. On peut déjà d’ailleurs observer les prémices de ce que sera le service de radiologie avec les salles où prendront place l’IRM, les deux scanners et les urgences dans la continuité."

Pas de doute, donc le chantier du nouvel hôpital est bien lancé et ce geste symbolique qu’est la pose de la première pierre dans l’euphorie générale en atteste."

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Le patient suivi à domicile : une étude pilote menée par l'hôpital Henri-Mondor AP-HP et Nouvéal
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L'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, le Groupe Malakoff Médéric, la société Nouveal e-santé et TNP Consultants ont signé un contrat de partenariat pour la mise en place d’un outil d’e-santé connecté, destiné à mettre en relation les patients atteints de cancer avec l’équipe soignante.- selon un communiqué de presse du 09/10/2017

Cet outil, initialement développé par Nouveal, a montré son efficacité pour l’accompagnement des patients en chirurgie ambulatoire.

Il est aujourd’hui adapté pour le suivi spécifique de patients atteints d'un cancer par le Pr Christophe Tournigand, chef du service d’oncologie de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP.

Cet outil connecté recueille les symptômes à intervalle régulier sous forme de questionnaires remplis directement par le patient depuis un ordinateur ou une application disponible sur les principaux stores.

Cela permet au patient d’informer l’hôpital s’il présente par exemple de la fièvre, des douleurs ou autre symptôme, quelques jours avant une séance programmée de chimiothérapie.

Le patient est également invité à remplir des questionnaires sur la tolérance du traitement selon les toxicités principales rencontrées. Il peut envoyer un message ou des photos grâce à une messagerie sécurisée.

Un questionnaire de qualité de vie est adressé au patient via la plateforme, de façon régulière. Les informations reçues par l’équipe soignante en temps réel sont traitées selon le niveau d’alerte qui s’affiche sur un tableau de bord.

L’objectif est de suivre au quotidien le patient en cours de traitement, le patient étant le propre acteur de sa santé, et de rompre l’isolement vis-à-vis de la structure de soin.

Ce service est proposé dans le service d’oncologie médicale du Pr Christophe Tournigand, à l’Hôpital Henri Mondor – AP-HP, et débute sous forme d’une étude pilote afin de tester l’outil auprès des patients et de l’équipe soignante. « Avec cet outil, c’est le patient lui-même qui décrit ses symptômes avant et après son traitement, en temps réel. Cela permettra de mieux communiquer, de réagir plus rapidement en cas de problème et donc de contribuer à rompre l’isolement que ressentent parfois les patients. C’est également une aide à l’organisation des secteurs d’hôpital de jour. »

Un rapport scientifique d’expérimentation et d’évaluation sera établi après 12 mois d’utilisation par les patients et les équipes soignantes avant d’envisager un déploiement plus large de la solution.

L’utilité des outils de recueil de symptômes par le patient lui-même et de communication entre le patient et l’hôpital a notamment été démontrée lors du dernier congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), le plus grand colloque mondial sur le cancer de juin 2017. Une étude présentée par le Dr Ethan Basch* montrait que ces outils de e-santé pouvaient allonger la survie des patients atteints de cancer.

Ce projet innovant bénéficie d'un soutien du Groupe de Protection Sociale Malakoff Médéric, dont la stratégie vise à faciliter l'émergence de filières hospitalières de prise en charge coordonnée, pour des parcours plus efficients et plus sécurisés. TNP Consultants, cabinet de conseil spécialisé dans la transformation digitale, accompagne le Pr Christophe Tournigand depuis l’origine de cette initiative. Après avoir étudié sa faisabilité et identifié les solutions et partenaires les plus pertinents, TNP Consultants intervient sur le cadrage et le pilotage de ce projet.

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Inauguration d'une clinique de psychiatrie générale dédiée à l’accueil des professionnels de santé
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Le mal-être des soignants représente aujourd’hui un véritable enjeu en matière de santé publique. En effet, plus d’un médecin généraliste sur dix est en détresse psychologique 1 et près de 50 % des professionnels de santé s’estiment concernés par le burn out2. Face à cette problématique, Ramsay Générale de Santé a annoncé la prochaine inauguration d'une clinique de psychiatrie générale dédiée à l’accueil des professionnels de santé toutes professions et tous statuts confondus. 

Dans une logique géographique et pour assurer la coordination et le suivi des soins prodigués à ses patients, le groupe Ramsay Générale de Santé a fait le choix de regrouper les activités de Médecine – Chirurgie - Obstétrique (MCO) de l’Hôpital Privé Sainte-Marie de Chalon-Sur-Saône et l’activité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de la Clinique Val de Seille à Louhans sur le site de l’Hôpital Privé Sainte-Marie.

Propriétaire de la clinique Val de Seille, le groupe Ramsay Générale de Santé a alors développé un projet de reconversion de l’établissement en le spécialisant dans l’accueil psychiatrique des personnels hospitaliers en souffrance. Avec 17 % de parts de marché de l’hospitalisation privée en santé mentale, 30 cliniques (soit un quart des établissements du groupe) et 23 000 hospitalisations par an, Ramsay Générale de Santé se positionne comme l’un des principaux acteurs de la psychiatrie privée en France. Le groupe propose ainsi une offre de soins adaptée aux différentes pathologies mentales, allant du dépistage à la prise en charge, jusqu’à la réhabilitation cognitive et sociale.

Une activité qui se structure avec le projet d’ouverture, le 16 octobre prochain, de la clinique Le Gouz (anciennement Val de Seille) dédiée à l’accueil des professionnels de santé. La souffrance psychologique des soignants peut entraîner des charges socio-économiques importantes pesant sur le système de soins. Mais ce n’est pas tout. « Le mal-être des professionnels de santé représente des risques importants pour les soignants (impacts sur la vie et la carrière), mais aussi pour les patients puisqu’il peut affecter la sécurité et la qualité des soins prodigués. C’est pourquoi, en tant qu’acteur majeur du système de santé français, il est de notre responsabilité de prendre en charge le mal- être du personnel médical quel qu’il soit. Ce mal-être est aujourd’hui identifié mais encore trop peu maîtrisé. En France, les structures disposant de services adaptés à la prise en charge des professionnels de santé en souffrance ne comptabilisent au total que 300 lits pour un million de professionnels de santé. Des solutions doivent donc être envisagées pour prévenir, aider et prendre en charge les personnes en souffrance dans des lieux dédiés » commente Damien Michon, Directeur de la Santé Mentale chez Ramsay Générale de Santé.

Le projet de reconversion de la clinique Le Gouz (anciennement Val de Seille) en clinique de psychiatrie à destination du personnel soignant a été élaboré avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et l’association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) qui aide et accompagne tous les soignants rendus vulnérables par des actions de prévention, d’écoute, d’orientation et de prise en charge à l’échelle nationale.

En situation de souffrance, 80 % des professionnels de santé préféreraient aller dans une structure dédiée au corps médical pour se faire soigner. Un souhait que la Clinique Le Gouz a bien compris puisqu’elle accueillera exclusivement les professionnels de santé (toutes professions et tous statuts confondus), issus de la région ou non, ayant besoin d’une prise en charge en hospitalisation en temps plein ou à temps partiel de jour.

Toutes les pathologies relevant de la souffrance psychique seront accueillies parmi lesquelles les 4 diagnostics les plus fréquents :

  •  L’épuisement professionnel (burn out) ;
  •  La prévention de la crise suicidaire ;
  •  Les addictions ;
  •  Les troubles dépressifs.

La clinique Le Gouz pourra initialement accueillir 40 patients en hospitalisation complète ainsi que 10 patients en hôpital de jour par la suite. Le personnel soignant, formé à la prise en charge de l’épuisement professionnel en service de psychiatrie pourra accompagner au mieux les patients pour une rapide réhabilitation cognitive et sociale.

Une coopération avec les différents ordres des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers…) et l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) est d’ores et déjà initiée afin d’optimiser le dispositif de repérage, via notamment les consultations de prévention des ordres régionaux. 

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