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15 lauréats retenus à l’AMI sur l’hôpital numérique du futur lancé par l'AP-HP et le CHU de Nantes
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crédit photo : AP-HP

L’AP-HP et le Centre hospitalier de Nantes ont rendu publics le jeudi 07 décembre 2017 les 15 lauréats retenus à l’appel à manifestation d’intérêt sur l’hôpital numérique du futur, en présence d’Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Numérique, de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, de Philippe Sudreau, Directeur général du CHU de Nantes, et de Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) permet de présélectionner des candidats qui sont ensuite invités à soumettre leur projet dans le cadre de procédures plus restreintes. Il représente la première phase d’une démarche pérenne d’innovation ouverte, destinée à se poursuivre dans le temps.

L’AP-HP et le CHU de Nantes ont engagé, du 21 juin au 13 octobre 2017 un AMI sur l’hôpital numérique du futur, qui a rencontré un succès international sans précédent : il a permis de recueillir 388 projets portés par 242 contributeurs.

Parmi les cinq thématiques identifiées par l’AP-HP et le CHU de Nantes, quatre ont concentré l’essentiel des réponses à part quasiment égale : la « révolution des patients » ; améliorer les échanges entre professionnels de santé ; l’hôpital « intelligent » : le déploiement des données et la sécurité des infrastructures. Le cinquième thème, qui concernait le management de l’innovation, a suscité moins de réponses.

Les contributions ont été examinées par un jury présidé par le Professeur Rémy Nizard, Président de la Commission médicale de l’hôpital Lariboisière – AP-HP, et composé de professionnels (médecins et soignants) de l’AP-HP et du CHU de Nantes, de représentants des patients, ainsi que d’experts du numérique, le 15 novembre 2017.

Le jury a retenu 15 projets lauréats, parmi lesquels figurent quatre coups de cœur, rendus publics ce jeudi 07 décembre 2017.

L’AP-HP et le CHU de Nantes accompagneront l’ensemble des lauréats dans le développement de leur projet. Les modalités de partenariat les plus adaptées seront définies en lien avec les équipes concernées : expérimentation sur un site pilote, co-développement, achat, etc. Les services et technologies proposés pourront également faire l’objet de mises en concurrence dans le cadre de projets immobiliers.

 

PRÉSENTATION DES 15 LAURÉATS

  • Coup de coeur «Expérience professionnels de santé" - Intégration d’un nouveau coéquipier soignant : TwinswHeel, le droïde de logistique -  TwinswHeel Soben & Effency

  • Coup de cœur « Hôpital intelligent » - Double numérique de l’hôpital pour le diagnostic organisationnel et le pilotage des flux de patients - IMT Mines Albi-Carmaux – Centre de Génie Industriel et ses partenaires académiques et industriels

  • Coup de cœur « Expérience patients » - Compagnon numérique et polyvalent pour le patient dans sa chambre d’hôpital - CEA Tech

  • Prix spécial du jury - Coordination d’une communauté d’aidants – Wello

  • Digitalisation du parcours d’accueil Patient & Visiteurs- SPIE ICS – Groupe SPIE

  • Suivi numérique pré et post opératoire des patients - Alcatel-Lucent Enterprise

  • Réalité virtuelle thérapeutique réduisant la douleur et l’anxiété des patients hospitalisés - Healthy Mind

  • Médecine Intelligente Fédérée : infrastructure pour une médecine des 4 P - Polytechnique, Owkin, Service de dermatologie CHU de Nantes et Hôpital Saint Louis AP-HP

  • L’expérience professionnels de santé pour la bonne information au bon moment - Quarness, Apple

  • Intelligence artificielle : vers de nouvelles applications en imagerie médicale - Siemens Healthineers

  • Autopilot echo : étendre l’usage de l’échographie cardiaque - Philips

  • FLEXIBIM : avatar numérique pour un hôpital modulable - Engie, Engie Axima

  • Géolocalisation au service des établissements de santé - Stanley Healthcare

  • Drones, des coursiers autonomes, dans les airs et sur les eaux au service des patients - Atos

  • Maintenance en réalité augmentée - Bloc In Bloc

L’AP-HP et le CHU de Nantes ont initié cet appel à manifestation d’intérêt afin d’identifier des technologies innovantes qui se révèleront indispensables aux hôpitaux numériques du futur et qui peuvent dès aujourd’hui aider à concevoir trois projets hospitalo-universitaires majeurs de la décennie à venir :

> Le campus hospitalo-universitaire du Grand Paris-Nord ;

> Le projet du Nouveau Lariboisière ;

> Le nouveau CHU de Nantes.

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Hôpital Privé Jean Mermo z- Ramsay Générale de santé
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Crédit : Hôpital Privé Jean Mermo z- Ramsay Générale de santé

L'hôpital privé de la Loire renforce son dispositif de prise en charge en cancérologie en s'équipant d'une des technologies de chiturgie robot-assistée des plus avancées : le Da Vinci X.

A l'instar de l’Hôpital privé d’Antony (92),et de l’Hôpital privé Jean Mermoz (69), il devient ainsi l’un des premiers établissements en France à acquérir ce nouvel équipement. La chirurgie mini-invasive permet une durée d’hospitalisation plus courte – parfois même sans passage en réanimation – et un rétablissement plus rapide pour les patients. À l’origine utilisé dans la chirurgie urologique, le robot Da Vinci X a aussi vocation chez Ramsay Générale de Santé à être utilisé en chirurgie thoracique, digestive et gynéco-pelvienne. 

Un équipement de pointe qui renforce le plateau technique de l’établissement
L'Hôpital privé de la Loire est un acteur majeur dans la prise en charge du cancer sur le territoire. 

Désormais les chirurgiens cancérologues pourront  réaliser des interventions robot-assistées. Les gestes du robot étant parfaitement intuitifs grâce à une instrumentalisation qui reproduit les mouvements du poignet humain, le chirurgien peut à présent aborder plus sereinement les cas complexes. Le robot est également équipé de la  vision numérique 3D en haute définition qui permet d’agrandir jusque 10 fois l'image, offrant ainsi au praticien une vue inégalée du champ opératoire, ce qui permet une chirurgie plus précise, moins invasive pour le patient et moins fatigante pour le chirurgien. 

« La France arrive en 3ème position dans le classement des pays équipés en robots chirurgicaux. Nous sommes fiers d’être l’un des premiers établissements en France à être équipé de  ce robot de dernière génération. Grâce à cette acquisition, nous espérons pouvoir continuer à offrir à nos patients les meilleures prises en charge » commente Janson Gassia, Directeur Général de l’Hôpital privé de la Loire. 

Une première lobectomie (ablation chirurgicale d’un lobe du poumon) a été effectuée le 13 novembre dernier à l’aide du robot Da Vinci X. Les équipes chirurgicales de l’Hôpital privé de la Loire devraient petit à petit multiplier les interventions assistées par le système, notamment pour certaines opérations nécessitant des dissections ou des reconstructions complexes.
 

La chirurgie robot assistée : le nouveau standard en cancérologie 
Le groupe Ramsay Générale de Santé doit équiper 2 autres établissements dans les prochaines semaines : 

  • L’Hôpital privé de Versailles (78) ;
  • L’Hôpital privé La Louvière à Lille (59).
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Première mondiale à Montpellier : La réalité mixte, pour sécuriser le geste chirurgical
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Crédit photo : CHU Montpellier

Pour le CHU de Montpellier , il est important de pouvoir former au mieux ses étudiants et notamment dans les milieux pointus comme la chirurgie. C’est dans ce contexte que le Dr Nicolas LONJON, neurochirurgien à l’hôpital Gui de Chauliac, a testé un dispositif d’apprentissage innovant développé par le Dr Maxime ROS (ancien chef de clinique de ce service).

Le tutoriel immersif de Revinax via l'utilisation des lunettes de réalité mixte a ainsi été utilisé pour la première fois le mardi 7 novembre dans le cadre de l'enseignement et de la pratique de la neurochirurgie au bloc opératoire.

Lors de l'intervention, l'interne est équipé de lunettes de réalité mixte Hololens et opère le patient. Lorsqu'il regarde son champ opératoire (vers le bas) il voit naturellement le patient, les instruments et opère sans contrainte. Lorsqu'il lève la tête, il se retrouve dans le tutoriel immersif de Revinax enregistré lors d'une opération précédente similaire : il a ainsi accès aux différentes étapes qu'avait préalablement réalisées son senior. Il peut ainsi, en temps réel, vérifier sa technique et également avoir accès à l'imagerie du patient qu'il est en train d'opérer.
  
Ainsi, l'apprenant peut réviser et comprendre une procédure en amont de la réalisation de celle-ci.
  
L'utilisation du tutoriel immersif de Revinax est une grande avancée permettant de sécuriser le geste: que ce soit dans le cadre de la réalisation d'une nouvelle technique opératoire, de l'utilisation de nouveaux dispositifs médicaux, ou pour l'accompagnement à la formation.

De nombreux services de chirurgie s’y intéressent : une nouvelle intervention est prévue début décembre à l’hôpital Avicenne (AP-HP).

DATE : 7-8 décembre 2017 LIEU : Paris

« Ambulatoire et Domicile : les Enjeux de la Télémédecine » est le thème du 10ème Congrès Européen de la Société Française de Télémédecine (SFT) qui se déroulera les 7 et 8 décembre 2017 à la Maison Internationale, Cité Universitaire, à Paris.

La Télémédecine devient de plus en plus transversale. Si elle est née, il y a déjà longtemps, à l’initiative de pionniers, pour répondre à des besoins très précis dans des disciplines très définies, elle s’est largement développée hors de ses frontières initiales. Elle s’affirme de plus en plus comme un moyen de réorganiser l’offre de soin, notamment en facilitant et en améliorant les soins à domicile et en enrichissant le développement de la Médecine et de la Chirurgie ambulatoire.

Le congrès 2017 se focalisera sur ces thématiques, qui suscitent l’intérêt de tous les acteurs de la Télémédecine, tant ceux au cœur direct des soins comme les soignants et les industriels, que ceux au cœur des organisations en Santé tels que les administrateurs d’Etablissement de Santé et les acteurs de nos Instances publiques liées à la Santé. Mais cette focalisation ne fera bien sûr pas oublier de mettre également la lumière sur les autres sujets qui font aussi l'actualité.

L'accent sera aussi mis sur les préconisations de la SFT autour des 4 domaines qui sous-tendent son activité : Domaine scientifique, Sciences Humaines-Economie-Droit, Ingénierie et Domaine Institutionnel.

Lieu : Maison Internationale, Cité Internationale Universitaire de Paris, 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris

Infos complètes, inscriptions : le site de l'événement

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L'Institut Curie crée Siredo, centre dédié aux cancers des moins de 25 ans
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Crédit photo : Institut Curie

SIREDO : guérir plus d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes atteints de cancer Expert reconnu dans la prise en charge et la recherche sur les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, l’Institut Curie franchit une nouvelle étape en lançant la création de SIREDO, 1er centre intégré de la recherche aux soins. Entièrement dédié aux cancers des moins de 25 ans, ce centre a un seul objectif : guérir plus de jeunes patients. 1 700 enfants de moins de 15 ans et 1 700 adolescents et jeunes adultes de 15 à 24 ans déclarent un cancer en France chaque année. Grâce aux progrès réalisés au cours des 4 dernières décennies, 8 enfants sur 10 guérissent. Mais, malgré ces avancées, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents.

Depuis 40 ans, l’Institut Curie est expert dans la recherche et la prise en charge des cancers de l’enfant. Aujourd’hui, l’Institut lance la création de SIREDO pour « Soins, Innovation, Recherche, en oncologie de l’Enfant, l’aDOlescent et de l’adulte jeune », un centre entièrement dédié : plus de 70 scientifiques, 5 équipes de recherche, une cinquantaine de soignants se mobilisent pour améliorer la prise en charge des patients et favoriser le développement précoce de thérapeutiques innovantes. 

« Encore trop d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes décèdent des suites d’un cancer. En associant l’expertise des meilleurs spécialistes de ces cancers tant d’un point de vue médical que scientifique, le centre d’oncologie pédiatrique de l’Institut Curie, SIREDO, a pour ambition d’améliorer la survie en découvrant de nouveaux traitements pour les jeunes patients en échec thérapeutique et de réduire les séquelles des traitements. » Dr Olivier Delattre, directeur de SIREDO

SIREDO s’inscrit dans le cadre du projet d’établissement de l’Institut Curie nommé MC21 pour Marie curie au 21ème siècle. Un projet sur 5 ans porté par 153 millions d’euros d’investissements. Au cœur de ce projet d’établissement, le programme médico-scientifique s’inspire directement du modèle inventé par Marie Curie en 1909 : faire cohabiter chercheurs et médecins, pour amener au plus vite de nouveaux traitements aux patients. Déjà développé à l’Institut Curie avec le Centre d’Immunothérapie des Cancers, ce modèle de « centre intégré de la recherche aux soins » devrait à l’avenir se voir appliquer à d’autres domaines. Ce modèle inédit est porteur de grands espoirs pour organiser la cancérologie du 21ème siècle. Pour créer ce centre, l’Institut Curie, fondation privée reconnue d’utilité publique habilitée à recevoir des dons et des legs, a besoin de la générosité de tous.

Accélérer l’innovation contre les cancers de l’enfant

Si le combat contre les cancers de l’enfant est bien engagé, il est loin d’être gagné. Seule l’implication d’institutions telles que l’Institut Curie, qui possède une expertise étendue allant de la recherche fondamentale aux soins, peut faire progresser leur prise en charge.

SIREDO s’engage donc à assurer les meilleurs soins aux jeunes patients. Les équipes médicales pluridisciplinaires de l’institut prennent en charge toutes les tumeurs solides de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte. Médecins, infirmières, puéricultrices et autres professions paramédicales assurent les soins les plus efficaces, tandis qu’institutrice, animatrice et professeure d’arts plastiques accompagnent le jeune patient dans son quotidien. 

D’autre part SIREDO va permettre d’accentuer les efforts de recherche tant clinique, translationnelle que fondamentale. Depuis quelques années un plateau en termes d’amélioration de la survie des jeunes patients semble avoir été atteint. Pour le dépasser il est impératif de mettre en œuvre de nouvelle approches et donc de mieux comprendre le développement de ces tumeurs.

A partir des données biologiques fournies par la recherche fondamentale, des molécules ou des approches diagnostiques nouvelles pourront alors être mises au point et évaluées par la recherche translationnelle. C’est seulement ensuite que la recherche clinique peut entrer en jeu, mais celle-ci ne peut se concevoir sans partenariats industriel ou institutionnel. SIREDO s’attachera donc à les renforcer pour garantir un accès à l’innovation à tous.

Les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte à l’Institut Curie :

  • Plus de 300 nouveaux patients traités chaque année par des équipes pluridisciplinaires travaillant en association avec d’autres hôpitaux
  • Référent national pour le diagnostic moléculaire et la caractérisation des tumeurs pédiatriques
  • Environ 200 jeunes patients inclus dans des essais thérapeutiques (dont des essais précoces grâce au label Clip2 à valence pédiatrique) et des études interventionnelles
  • Centre national de référence pour la prise en charge des enfants atteints de rétinoblastome
  • Prise en charge de toutes les tumeurs solides de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte

 

En savoir plus sur Siredo

DATE : 14-15 Décembre 2017 LIEU : Paris

COMMUNIQUE DE PRESSE Fédération de l'Hospitalisation privée : Les Rencontres et Trophées FHP reportés

"Paris, le 11 décembre 2017 - Dans la journée de samedi, un incendie important s’est déclaré dans les locaux techniques des salles du Carrousel du Louvre à Paris, où devaient se dérouler les Rencontres et Trophées FHP les 14 et 15 décembre. La commission de sécurité de l’opérateur des lieux a logiquement décidé de fermer totalement les salles, jusqu’à nouvel ordre.
Au regard de l'importante logistique de cette manifestation et compte-tenu des délais impartis, la Fédération de l’Hospitalisation privée est par conséquent dans l’obligation de reporter ses Rencontres et Trophées FHP. La nouvelle date des Rencontres FHP sera très rapidement annoncée publiquement."

 

(R)évolutions en santé

Placées sous le thème « (R)évolutions en santé », les Rencontres FHP  proposeront cette année une immersion dans la clinique de demain. Les Cassandre de la santé annoncent depuis une dizaine d’années la mort des établissements de santé : à quelles (r)évolutions doit-on réellement se préparer ? Dé-hospitalisation, bâtiments écologiques et connectés, transformation numérique, essor de l’intelligence artificielle et des robots… seront évoquées les déclinaisons de ces grandes tendances pour l'activité des cliniques privées. 

Pour faire ce voyage dans le futur (proche) de l’hospitalisation, les participants seront accompagnés par des experts reconnus, des personnalités politiques de premier plan, des acteurs économiques et institutionnels clés. 

Après la première journée de congrès, les organisateurs remettront le vendredi 15 décembre les prix aux cliniques et hôpitaux privés lauréats des Trophées de l’hospitalisation privée : sélectionnés par des jurys indépendants parmi les 86 candidatures reçues cette année. 

Lieu : Carrousel du Louvre (99 rue de Rivoli - 75001 Paris)

Programme, inscriptions, et toutes informations : sur le site de l'événement

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La clinique mutualiste de Saint-Etienne continue sa restructuration
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Crédit photo : Daniel Villafruela

"Après avoir ouvert en mai 2016 un pôle de consultation dans un bâtiment construit à proximité afin de libérer de la surface au sein de la clinique mutualiste, la Mutualité entreprend la requalification de celle-ci, deuxième phase d'un projet architectural global.

La requalification globale de la clinique, construite en 2000 dans le quartier de Bellevue à Saint-Etienne, répond plusieurs objectifs : étendre le plateau technique, améliorer la prise en charge des patients et le confort des accompagnants par une rationalisation des circuits, moderniser les équipements et optimiser leur utilisation.

Le premier axe de travail répondant à une adaptation de l'établissement aux nouveaux modes de prise en charge consiste en la réalisation d'un circuit court d'ambulatoire corrélé avec la création d'une salle d'accueil des familles accompagnantes, pourvue d'un service collation, de tablettes numérique pour tenir informés en temps réel de l'évolution de l'intervention de leur proche.

La modernisation passe ensuite par l'extension du bloc opératoire, augmenté de deux salles d'opération (portées à 16) complétées hors bloc de deux nouvelles salles d'endoscopie et d'une salle de décontamination partagée." (...)

lire la suite sur lessor42.fr

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Pertinence des actes médicaux : la FHF appelle à passer à l’action !
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La Fédération hospitalière de France, qui a fait de la pertinence des actes une de ses priorités et avait ouvert le débat en 2010 publie aujourd’hui deux enquêtes majeures sur la disparité des pratiques entre régions, et sur la perception des usagers et des professionnels de santé. Les résultats sont sans appel : il est urgent de passer à l’action et les acteurs de santé comme les français sont prêts à changer leurs pratiques.

Un atlas sur les variations de pratiques réalisé pour la FHF par la société HEVA révèle des écarts majeurs entre régions qui confirme l’ampleur du recours aux actes inutiles.

Quels sont exactement ces écarts ? Pour le savoir, la FHF a travaillé sur 5 actes : la césarienne, le pontage coronaire, la chirurgie du rachis, l’endoprothèse vasculaire et les interventions sur le cristallin, et a dressé un atlas sur les variations des pratiques en 2016. Les cartographies réalisées montrent que le recours à ces actes pour 100 000 habitants varie de façon très importante entre les régions.

A titre d’exemple :

  • Chirurgie du rachis : le taux de recours en Ile de France est compris entre 102 et 128, alors qu’il varie de 177 à 192 en Bourgogne Franche-Comté.
  • Endoprothèse vasculaire (sans infarctus du myocarde) : la Bretagne affiche un taux de recours entre 160 et 214, tandis que l’Alsace Champagne Ardenne Lorraine montre un taux compris entre 272 et 353.

Ces disparités doivent être analysées afin d’en comprendre précisément les raisons. Mais surtout, elles soulignent la nécessité de s’emparer désormais de ce sujet pour des raisons de santé publique et économiques.

Des acteurs de santé et les Français prêts à s’engager

Oui à la pertinence des actes médicaux ! Usagers comme professionnels de santé, tous sont d’accord sur ce point : ne gaspillons pas les ressources de l’Assurance Maladie pour des actes inutiles. C’est ce que révèle l’enquête Odoxapour le compte de la Fédération hospitalière de France (FHF) sur la pertinence des actes et examens médicaux. Ce sont 943 Français, 3002 Européens, 442 médecins et 134 directeurs d’hôpitaux qui ont répondu à cette enquête et une majorité d’entre eux sont conscients que les actes médicaux non justifiés sont un problème contre lequel il faut lutter.

  • 77% des Français pensent que lutter contre ces actes médicaux injustifiés constitueraient un moyen efficace de faire faire des économies à notre système de santé ;
  • 63% d’entre eux pensent que les actes médicaux non justifiés ou inutiles sont en augmentation ;
  • 34% des médecins pensent que plus de 20% des actes et examens médicaux ne sont pas justifiés (ils n’étaient que 20% en 2012 à le penser).

Cette prise de conscience partagée par tous les acteurs permettra d’accompagner les pratiques vers plus de pertinence des actes.

Plusieurs pistes et solutions ont été testées et témoignent que les Français sont prêts à faire des efforts majeurs :

  • 81% des français sont ainsi pour l’obligation d’un second avis avant la réalisation d’actes chirurgicaux lourds et autant se prononcent POUR la mise en place d’un service téléphonique de régulation des urgences
  • 85% des français pensent que communiquer sur les écarts de pratiques des médecins pourrait améliorer les prises en charge médicales, et autant (87%) souhaitent que les hôpitaux rendent publics leurs résultats en matière de qualité et de pertinence des soins.
  • 86% pensent que les mesures visant à responsabiliser les patients et les professionnels de santé pourraient avoir un impact positif pour diminuer le coût des soins en France.

Enfin et surtout, les français se prononcent la fin de la tarification à l’acte : 64% à 72% pensent qu’une autre rémunération des professionnels de santé et des hôpitaux serait « juste », « efficace », « positive pour les Français », « moins coûteuse » et surtout qu’elle serait « possible » (72%).

La FHF confirme son engagement dans la lutte contre les actes inutiles et propose de réengager le débat autour d’actions concrètes

Avec ces deux nouvelles enquêtes, la FHF rappelle son engagement de longue date sur cette question. Dès 2010, elle avait émis une série de propositions en faveur de la pertinence des actes médicaux. Plus récemment, en mai dernier, la Fédération a signé la charte d’engagement en France de la campagne internationale Choosing Wisely®/ Choisir avec soin. Le principe est d’identifier par spécialité, des prescriptions pour lesquelles la balance bénéfice/risque doit être évaluée et le risque de non pertinence est réel. De plus, la FHF est engagé dans un projet de coopération de travail sur la pertinence des actes, des activités et des structures, avec la Fédération des spécialités médicales. Cette synergie vise à accompagner et à enrichir les travaux de la campagne Choisir avec soin déjà menés. 

A l‘heure où la pression économique sur les dépenses de santé est maximale, la maitrise de la pertinence des actes répond aux attentes des usagers comme des professionnels de santé. La FHF attend aujourd’hui des Pouvoirs Publics un signal fort d’engagement en faveur de la lutte contre les actes médicaux inutiles.

Frédéric VALLETOUX, président de la FHF - CP du 27/11/2017

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Die perd sa maternité, mais obtient un scanner, la rénovation des urgences et la reconstruction de l'hôpital
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Die perd sa maternité, mais obtient un scanner, la rénovation des urgences et la reconstruction de l'hôpital

L'annonce a été faite par Agnès Buzyn, la ministre de la Santé vendredi 24 novembre dernier à Paris, aux élus locaux présents. 

"La maternité sera remplacée par un centre de périnatalité. Les femmes enceintes devront aller accoucher à Valence, Montélimar ou à Gap. La chirurgie ferme également, mais les urgences seront renforcées". (...)

"En fin d'après-midi, le préfet de la Drôme et le directeur de l'Agence Régionale de Santé ont énoncé ce qu'ils ont intitulé "l'avenir de l'offre de soins dans le Diois".

  • Un centre de périnatalité avec la présence de sage-femmes, gynécologues, et pédiatre, pour des consultations avant et après l'accouchement.
  • La construction d'un nouvel hôpital à Die pour un investissement de 12 millions d'euros à la charge de l'Agence Régionale de Santé.
  • Une restructuration de l'activité des urgences avec l'acquisition d'un scanner (l'autorisation a été signée ce vendredi soir par le directeur de l'ARS), la rénovation du service et des aménagements sur l'hélicoptère du SMUR pour qu'il puisse intervenir en toutes circonstances.
  • Offrir des aides à l'installation aux professionnels de santé qui s’établiraient en libéral à Die."

Article complet sur francebleu.fr

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L'opération Semaine de la sécurité du patient est reconduite
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Cette opération annuelle de sensibilisation est une action menée dans le cadre du programme national pour la sécurité des patients - PNSP, lancé le 14 février 2013 par le ministère chargé de la santé. Le programme national pour la sécurité des patients a pour objectif d’améliorer la sécurité des prises en charge et de faire progresser la culture de sécurité de tous les acteurs de santé, à la fois professionnels et usagers.

L’édition 2017 de la semaine de la sécurité des patients (SSP) a pour objectif de promouvoir les partenariats entre usagers et professionnels de santé. Un concours est organisé cette année afin de faire connaître et de distinguer des projets élaborés en partenariat entre usagers et soignants (cf. cahier des charges du concours national 2017).

La mise en place de partenariats permet une meilleure adaptation aux besoins (complémentarité des visions, meilleure compréhension des finalités, des contraintes et meilleure adhésion). Pourtant les possibilités de partenariat sont souvent ignorées ou faiblement développées. 
Le partenariat a toute sa place dans les prises en charge individuelles de même que dans les projets relatifs à l’organisation des soins, de leur conception à leur évaluation.

La semaine de sécurité des patients est une occasion pour les acteurs locaux de mettre en avant leurs priorités et leurs projets en matière de sécurisation des prises en charge et de développer le dialogue et la formation sur ces sujets.

Le ministère chargé de la santé et France Assos Santé (ex CISS) sont partenaires pour cette campagne de sensibilisation.

Informations complètes disponibles sur le site internet dédié.

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