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Le site Hill-Rom de Pluvigner, à nouveau bon élève du groupe
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Crédit photo : Hill-Rom

Selon le Télégramme du 13/01/2018, le fabricant Hill-Rom renoue avec la croissance, et même se développe.

 " « Avant on était un site de production de lits médicalisés. Maintenant, de Pluvigner, on gère des opérations financières, commerciales et de recherches et développement. On est passé de la position de mauvais élève à bon élève du groupe. » a confié Marc Capdeville, le directeur du site.

Même s'il reconnaît qu'il y a encore des efforts à faire notamment sur les coûts de production - sous son impulsion et le travail des 350 salariés, Hill-Rom Pluvigner renoue avec la croissance.

On continue à produire à Pluvigner des lits médicalisés, mais la moitié des activités du site supportent dorénavant le business international du groupe américain, leader mondial de l'équipement médical. Avec la volonté martelée de faire de Pluvigner un centre d'excellence opérationnel pour les activités internationales du groupe.

De Pluvigner, sont gérés l'innovation, les achats, les échantillons et les pièces détachées, les opérations financières, l'administration des ventes. « On vient d'intégrer, le Benelux, Israël et la Russie. « En un an et demi, on a embauché une trentaine de personnes. Une dizaine de langues sont parlées par nos salariés. On recrute des natifs. J'ouvre le site, » martèle le directeur. " (...) lire l'article entier 

DATE : 29-30 mars 2018 LIEU : Nice

Après Québec 2014, Nice 2015, 2016 et 2017,  "Les 5èmes Rencontres Santé de Nice" se tiendront les 29 et 30 mars 2018, à l'Hotel Méridien de NIce. 
Retrouvez 200 décideurs francophones de la santé, d’Europe, d’Afrique et du Québec pour échanger, réfléchir et construire ensemble.

Le thème cette année : "Améliorer l'accès aux soins: quels outils?". 

Ces nouvelles rencontres resteront sur la même ligne que les années précédentes (ingénierie des recompositions hospitalières et en santé, gouvernance, fédération des acteurs...) mais en prenant un angle plus politique sur la question de l'accès aux soins, et donc des modifications à apporter aux organisations de santé, aux modes de décision et au management. 

Ce seront des Rencontres à la fois francophones et européennes, pour ouvrir le champ et les participants. La question de l’accès aux soins peut s’envisager sous l’angle économique, social, géographique, technologique ou culturel.

Ce qui sera également intéressant réside dans la comparaison des approches des différents pays sur ces questions majeures. Comment travaillent-ils pour apporter des solutions de qualité, compatibles avec les ressources disponibles ? Quels sont les résultats obtenus et les marges de progression ? Il est certain que les moyens de petits pays au faible PIB, ne sont pas les mêmes que les plus riches. Mais les files d’attentes existent aussi bien en Grande Bretagne, qu’au Québec et en Espagne…

 

Au programme des Rencontres Santé de Nice de 2018

7 tables rondes :

.Table ronde N°1 : « L’accès aux soins : réalités francophones, et européennes »

.Table ronde N°2 : « Les politiques de santé et l’accès aux soins: des incantations aux réalités ! »

.Table ronde N°3 : « De nouvelles stratégies d’accès aux soins »

.Table ronde N°4 : «Organisation de l’offre de soins, parcours et réseaux : des outils d’accès aux soins»

.Table ronde N°5 : « L’architecture des établissements de santé au service de l’accès et à la qualité des soins »

.Table ronde N°6 : « L’expérience patient : un vecteur majeur pour améliorer l’accès à des soins de qualité »

.Table ronde N°7 : « Comment les nouvelles technologies pourraient améliorer l’accès et la qualité des soins pour tous ? »

 

3 retours d’expériences sur des projets réussis d’accès aux soins

. 1ème retour d’expérience :   équité d’accès aux soins en cancérologie (BMS)

. 2ème retour d’expérience : cabine de télémédecine (H4D)

. 3ème retour d’expérience :   accès aux soins et sens du service (LNA santé)

 

4 regards croisés sur l’avenir

. Anne-Marie Armantéras de Saxcé : membre du CCES de l’HAS, ancienne directrice générale de la DGOS

. Luigi Flora : patient expert et chercheur universitaire (France et Québec)

. Patrick Malléa : président de la Ligue Contre le Cancer des Alpes Maritimes

. Dr Antoine Perrin : médecin, directeur général de la FEHAP - ancien Directeur d’ARH

 

Consulter le programme détaillé

Toutes les informations sur le site de l'événement

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Le nouveau plateau technique interventionnel  renforce l’attractivité du CHU de Nantes
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Crédit photo : CHU Nantes

Ouvert le 22 mai 2017, le plateau technique interventionnel (PTI) renforce l’attractivité du CHU de Nantes dans le secteur interventionnel d’imagerie et d’endoscopie.

Ce projet d’un montant de 3 M€, associé à la création de plus de 15 postes paramédicaux est emblématique de la dynamique dans laquelle se place le CHU, qui malgré un contexte national contraint, continue à porter des projets innovants, financièrement équilibrés et source de qualité pour la prise en charge des patients.

Les actes médicaux de diagnostic et/ou de traitement réalisés sous guidage et sous contrôle d’imagerie (rayons X, ultrasons, scanner, IRM, endoscopie) se développent tout particulièrement dans les différents domaines de la cancérologie. Pour assurer un développement adapté aux enjeux futurs et à la prise en charge des patients, une centralisation de ces activités était nécessaire.

Afin d’accompagner ces activités en forte progression, le CHU a choisi de s’équiper d’un plateau technique adapté à ces prises en charge qui sont réalisées dans un environnement approprié et sécurisé de type bloc opératoire.

Avec le plateau technique interventionnel, le CHU de Nantes dispose désormais à l’Hôtel-Dieu sur un espace de 1000 m 2 :

  • D’un SAS d’accueil permettant de dissocier les prises en charge en ambulatoire avec une zone de préparation des prises en charge conventionnelles.
  • De trois salles d’imagerie : une salle vasculaire, une salle de scanner interventionnel et d’échographie et une salle équipée d’un appareil de radiologie numérisée avec un arceau. La proximité de ces différentes modalités permet d’envisager des procédures de plus en plus complexes combinées. La salle arceau répond également aux besoins de poses de voies veineuses centrales (chambres implantables et picc-lines) effectuées par les radiologues, anesthésistes et chirurgiens digestifs.
  • De trois salles d’endoscopie : une salle dédiée à l’endoscopie diagnostique de dépistage, une salle dédiée à l’endoscopie avec gestes thérapeutiques simples sous sédation et une salle d’endoscopie interventionnelle. Ces salles sont équipées d’un tout nouveau système de gestion vidéo améliorant le suivi des patients et la formation des professionnels de santé du CHU et de la région.
  • D’une salle de réveil d’une capacité de 6 postes pour la prise en charge postinterventionnelle.

Ce projet permet d’accompagner la dynamique de l’imagerie et de l’endoscopie, de fluidifier les parcours des patients au sein de l’établissement, de leur offrir des prises en charge innovantes. Il s’inscrit notamment dans le développement des prises en charge ambulatoires en étant associé à l’augmentation capacitaire de l’unité de chirurgie ambulatoire. Il permet une augmentation du nombre de créneaux opératoires et une prise en charge rapide et optimale notamment dans le cadre du dépistage et du traitement des cancers digestifs. Le plateau technique interventionnel a reçu depuis son ouverture le 22 mai 3.854 patients, soit en moyenne 37 patients par jour, et plus de 560 par mois. L’activité se répartie de manière équilibrée entre la radiologie et l’endoscopie digestive.

 

nouveau PTI CHU Nantes

La salle vasculaire

 

Typologie d’activité en imagerie interventionnelle :

Les gestes réalisés en salle de scanner ou en salle vasculaire relèvent de techniques dites « mini invasives » car elles nécessitent des micro-ouvertures via des abords transcutanés ne laissant pas de traces de cicatrices pour les patients. Certains de ces actes se substituent à des actes chirurgicaux plus lourds et ces activités sont impliquées de façon croissante dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients. Ce sont des procédures plus simples et plus rapides pour le patient sous couvert d’un contrôle pré, per et post intervention afin de réduire au minimum les risques inhérents à l’acte. La réduction du temps d’intervention permet le développement important des prises en charge en ambulatoire.

Il existe deux catégories d’actes :

  • diagnostiques : principalement des biopsies
  • thérapeutiques : drainages, embolisations d’hémostase, destructions thermiques (radiofréquence, cryoablation), injections intra artérielles d’agents tumoricides (chimiothérapies, radionucléides vectorisés)/ actes de prise en charge de la douleur (algologie interventionnelle), de pathologies vasculaires malformatives, reconstructions osseuses, recanalisations et embolisations veineuses

 

Typologie d’activité en endoscopie digestive :

Tous les types d’actes d’endoscopie digestive sont réalisés au PTI :

  • Des actes diagnostiques : gastroscopie, coloscopie, entéroscopie, écho-endoscopie avec réalisation de biopsies
  • Des actes interventionnels : résection de polypes et de cancers superficiels (mucosectomie et dissection sous-muqueuse), traitement des varices oesophagiennes, dilatation de sténose et pose de prothèse, interventions sur les voies biliaires et le pancréas (calculs, tumeurs, drainage), drainage d’abcès (écho-endoscopie interventionnelle) et traitements spécialisés de maladie rares (POEM, Diverticule de Zenker, radiofréquence…).

L’ouverture de ce plateau permet d’accroître l’offre de dépistage et de gestes endoscopiques techniques de recours en favorisant les prises en charge courtes ou ambulatoires (cancérologie, MICI, hépatologie), de développer la télémédecine, de renforcer les activités de recherche et de participer au développement d’outils technologiques innovants (nanotechnologies, optique, robotique…)

Le plateau technique interventionnel est rattaché au centre de ressources des blocs opératoires (CRBO).

 

Les atouts de ce plateau technique interventionnel :

  •  le regroupement en un seul lieu d’équipements lourds et des dispositifs médicaux associés à ces activités avec un arsenal commun, pour l’imagerie interventionnelle, l’affectation d‘un scanner interventionnel permettant également de libérer des plages pour la réalisation de scanners diagnostiques supplémentaires,
  • la présence d’une équipe paramédicale pluridisciplinaire (infirmières, infirmières anesthésistes, manipulateurs radio, aides-soignants) dédiée à ces activités,
  • la centralisation des activités en un même lieu facilitant la fluidification du parcours des patients et favorisant le développement de l’ambulatoire.
  •  Le regroupement de disciplines différentes autour de ces activités interventionnelles (radiologues, anesthésistes, gastro et chirurgiens digestifs) avec une optimisation des ressources médicales.
  •  l’ouverture de plages d’activité supplémentaire tant sur l’imagerie que l’endoscopie, il contribuant à une prise en charge plus rapide des patients et une meilleur gestion des urgences relevant de ces spécialités.
  • Une gestion de type bloc opératoire répondant à des principes de fonctionnement rigoureux.

équipe du plateau technique

      L’équipe médicale d’endoscopie digestive du CHU de Nantes

CP du 10/01/2018

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CES 2018 : La Poste présente son offre “ e-santé” au service des patients et des professionnels de santé
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Présente pour la quatrième année consécutive au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, La Poste y dévoile ses nombreuses innovations et services dans l’univers de la santé, de la maison, de la ville et du bureau avec l’ambition de simplifier la vie de tous.

Véritable marqueur de la transformation numérique du Groupe, cette édition 2018 a pour point d’orgue le lancement d’une offre e-santé innovante et accessible à tous. Grâce à l’application “La Poste eSanté”, disponible dès le 9 janvier, chacun peut gérer en toute sécurité ses données de santé et les données de santé issues des objets connectés et peut, s’il le souhaite, les partager avec des professionnels, notamment des médecins hospitaliers. La Poste construit ainsi l’écosystème de santé numérique qui permettra de développer la prévention et la santé à domicile.

> La Poste au CES, une présence qui fait écho à ses grands piliers de développement Services de proximité, vie dans la ville, silver economie, services aux professionnels… les orientations stratégiques de La Poste s’expriment sur son stand à travers 4 espaces (santé, ville, maison, bureau). Pour y faire les démonstrations de ses innovations, La Poste a sélectionné 8 postiers (6 facteurs et 2 chargés de clientèle), qui témoignent de la manière dont certaines s’intègrent déjà dans leur quotidien.

Innovation phare du CES 2018 : La Poste dévoile “La Poste eSanté”, une application gratuite et accessible à tous dès janvier 2018, en France, sur les stores Apple & Google.

Ce carnet de santé numérique permet de gérer ses données de santé et de collecter les données issues des objets connectés de santé achetés par les particuliers (thermomètre, pèse-personne connecté, etc.) ou fournis par l’hôpital (spiromètre,tensiomètre, etc.), quels que soient les fabricants. Dans une perspective de mieux-être, de prévention ou encore pour une surveillance médicale spécifique, le patient peut par ailleurs saisir lui-même les informations de santé complémentaires qu’il juge utiles.

C’est un écosystème ouvert et universel qui rend les données lisibles grâce à une interface graphique construite avec des professionnels de santé et intégrant des systèmes d’alertes définis en fonction du profil du patient. Ce carnet de santé numérique comprend également un suivi des vaccinations avec des alertes de rappels conformes aux recommandations ministérielles.

Cette application est un complément interactif à Digiposte + Ma Santé, l’assistant personnel qui permet, quant à lui, de centraliser et partager ses informations et documents de santé, d’identifier ses professionnels de santé et d’être notifié de rappels importants concernant sa Santé

L’application “La Poste eSanté” s’appuie sur une plateforme de santé sécurisée : l’espace numérique santé qui permet de stocker, consulter et partager les données de santé du patient de façon totalement sécurisée.

Le patient peut choisir de partager* ses données avec les professionnels de santé notamment dans le cadre d’un suivi post-opératoire ou d’une pathologie chronique (diabète, insuffisance pulmonaire, insuffisance cardiaque, etc.). La Poste lui garantit qu’il aura accès toute sa vie et à tout moment à l’ensemble de ses données de santé.

Des applications développées par des hôpitaux sont interconnectées* à l’espace numérique santé, permettant ainsi de développer des services de pré et de posthospitalisation à domicile (suivi des patients en chirurgie ambulatoire ou des patients atteints de maladies chroniques). Une réponse appropriée aux besoins des Français, 8 sur 10** souhaitant pouvoir rentrer chez eux le plus rapidement possible après une intervention et pouvoir bénéficier de soins post-opératoires à domicile.

Plusieurs tests cliniques sont actuellement menés, ou vont être lancés, avec l’IRCAD et l’IHU de Strasbourg, l’Institut Hartmann et l’hôpital Bichat à Paris ainsi que l’Institut Giptis sur les maladies rares à Marseille. Des démonstrations seront présentées au CES, en particulier l’utilisation de l’espace numérique santé de La Poste par la start-up Visible Patient, spécialiste de la modélisation en 3D.

Avec cette nouvelle offre, le Groupe La Poste, tiers de confiance, crée un véritable écosystème de santé numérique appelé à accueillir les applications de tous les acteurs de santé : hôpitaux et médecine de ville, fabricants d’objets connectés, laboratoires, mutuelles et assureurs.

La Poste confirme ainsi sa volonté de faire des services aux seniors et de la santé des axes majeurs de sa stratégie. Outre le lancement, en 2017, de nouveaux services aux seniors délivrés par les facteurs (“Veiller sur mes parents”), le Groupe a accéléré son développement dans la santé avec le rachat de Biologistic en 2016 et d’Asten Santé en 2017,tandis que Docapost,1er hébergeur de données de santé en France, a multiplié en 2017 les partenariats avec les fabricants d’objets de santé connectés et fournisseurs d’e-santé.

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Rénovation et extension du bloc opératoire au Centre hospitalier de Bastia : chantier en route !
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Pascal Forcioli, Directeur du Centre Hospitalier de Bastia l'annonçait en septembre dernier : "l'objectif de l'établissement est de continuer les travaux à l’automne sur les salles V3 et V4 et leurs annexes, le bloc d’urgence et le bloc endoscopie, ainsi que dans le couloir sale, afin de disposer d’un bloc aux normes ISO 7 pour les deux prochaines années, jusqu’au transfert dans le nouveau bloc."

C'est aujourd'hui le 9 janvier 2018 que s'ouvre ledit chantier, de modernisation et extension du bloc opératoire : 10 M€ de travaux (1,1 M€ d’équipements) dont environ 50 % seront réalisés en 2018-2019. Cette opération intègre plusieurs volets :

· Le regroupement des blocs opératoire et obstétrical pour sécuriser les parturientes en attente de césarienne ;

 · La modernisation et la mise aux normes du bloc opératoire qui date du début des années 1980 ;

· L’extension de la capacité du bloc opératoire avec 8 salles de 42 m² (au lieu de 6 aujourd’hui de 32 à 35 m²), une salle de réveil de 12 places adultes + 1 place enfant et de nouveaux équipements biomédicaux de pointe. "A ce jour, le choix des entreprises a été fait et les marchés publics de travaux notifiés" déclarait-il en septembre. 

L'extension s'étendra sur une surface de près de 900 m2, tandis que la modernisation de l'existant concernera une surface de 1 100m2

La fin des travaux est prévue pour juin 2019 pour l’extension (1ère phase) et juin 2020 pour la restructuration du bloc existant (seconde phase). Le financement est assuré à 100 % par l’Etat.

Les travaux se dérouleront en site occupé.

 

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Nouvelle offre e-learning de l'ANAP consacrée aux blocs opératoires
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Crédit photo : ANAP

Le bloc opératoire est une pierre angulaire du plateau technique. Son organisation constitue donc un enjeu majeur pour la performance des établissements de santé. L’ANAP a développé une offre E-learning destinée à tous les établissements publics et privés désirant améliorer l’organisation de leur bloc ou développer une culture commune sur ce sujet.

Cette offre propose un module consacré aux "fondamentaux du bloc opératoire", qui intéressera un large public, et un ensemble de "modules destinés aux professionnels intervenant au bloc" : chefs de blocs, coordonnateurs médicaux, chirurgiens, anesthésistes, directeurs des soins ou encore directeurs référents et cadres administratifs des blocs opératoires.

Ces modules suivent un parcours dans lequel l’apprenant est régulièrement sollicité pour travailler avec ses propres données afin d’établir un diagnostic approfondi de la performance de son bloc. Le parti-pris pédagogique consiste donc à le rendre acteur.

Sur le chemin, plusieurs outils sont mis à disposition pour rendre son parcours ludique et efficace.

Les 3 séquences du module "Fondamentaux du bloc opératoire" :

  • A la découverte du bloc opératoire
  • La gouvernance et les processus clés du bloc opératoire
  • L'ANAP et les blocs opératoires : quelle approche de la performance ?

 

Un parcours guidé pour améliorer l'organisation d'un bloc opératoire, en 4 étapes :

  • Préparer l’analyse
  • Saisir ses données : l’outil d’analyse
  • Diagnostic guidé et plan d’action
  • Dimensionnement des vacations et des RH

>>> L'accès aux modules e-learning est libre, sur inscription. Accédez aux modules : ICI

En savoir plus sur l'ANAP (Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux)

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L'HAS publie les résultats 2017 de la Satisfaction des patients à l’hôpital et en clinique
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Plus de 120 000 patients hospitalisés en France en court séjour en 2017 ont donné leur avis sur leur hospitalisation. Ils ont exprimé un bon niveau de satisfaction sur la prise en charge par les infirmiers et aides-soignants comme par les médecins et chirurgiens. Leur satisfaction est moyenne concernant l’accueil dans les hôpitaux et cliniques ainsi que pour leur chambre. Les patients se disent enfin insuffisamment satisfaits de l’organisation de leur sortie de l’établissement ainsi que des repas. La HAS publie les notes de satisfaction pour plus de 640 hôpitaux et cliniques du territoire, consultables dès aujourd’hui sur www.scopesante.fr.

La satisfaction des patients est l’une des dimensions incontournables à prendre en compte pour évaluer la qualité des soins dans les hôpitaux et cliniques. C’est pourquoi aujourd’hui, chaque patient hospitalisé plus de 48 heures en court séjour (par exemple pour une intervention chirurgicale, un accouchement,une investigation à visée diagnostique ou l’initiation d’un traitement) est sollicité pour donner son avis. À partir de 15 jours après sa sortie, il reçoit par courriel un questionnaire de satisfaction anonymisé et sécurisé, qui lui permet de s’exprimer sur différents aspects de son hospitalisation, allant de l’accueil jusqu’à la sortie de l’établissement.

Les réponses des patients permettent de calculer une note de satisfaction sur 100 pour chaque hôpital et clinique, publiée sur le site www.scopesante.fr. La HAS appelle tous les Français hospitalisés à se saisir de ce dispositif – qui n’est pas une enquête ponctuelle, mais est déployé en continu et de manière pérenne – afin de faire entendre leur voix. 

Un bon niveau de satisfaction pour la prise en charge par les infirmiers et aides-soignants comme par les médecins et chirurgiens 

L’aspect suscitant le plus de satisfaction est la prise en charge par les équipes, au premier rang desquelles les infirmiers et aides-soignants (note de satisfaction nationale : 81 sur 100). Près de 9 patients sur 10 se sont dits satisfaits ou très satisfaits de l’écoute attentive des équipes paramédicales et 8 sur 10 de leur soutien. L’aide apportée dans les activités courantes a été saluée par 84% des patients. Un patient sur 4 s’est toutefois déclaré pas, peu ou moyennement satisfait de la prise en charge des inconforts qu’il a connus (nausée, mauvaise position, vertiges...) et du délai d’attente pour obtenir de l’aide de façon urgente.

La prise en charge par les médecins et chirurgiens a également été saluée (note de satisfaction nationale : 80 sur 100). Plus de 9 patients sur 10 ont reçu des réponses à leurs questions par les médecins et chirurgiens et plus de 8 sur 10 ont bénéficié d’une écoute attentive et d’une gestion satisfaisante ou très satisfaisante de leurs douleurs. Un effort doit toutefois être fait pour la participation du patient aux décisions médicales : seuls 70% des patients le souhaitant ont pu prendre part souvent ou toujours aux décisions les concernant. 

 

Une satisfaction moyenne pour l’accueil et la chambre

L’accueil dans les établissements est un aspect de l’hospitalisation pour laquelle les patients sont moyennement satisfaits (note de satisfaction nationale : 73 sur 100). 9 patients sur 10 ont apprécié l’accueil qui leur a été réservé par le personnel administratif ou dans les services de soins, ainsi que les horaires de visites. Mais plus d’un tiers des patients (37%) s’est déclaré pas, peu ou moyennement satisfait de l’accessibilité de l’établissement (transport, parking, signalétique…).

Lieu de repos et de rétablissement après une opération notamment, la chambre recueille également une satisfaction moyenne. La propreté est saluée par plus de 8 patients sur 10 alors que la température est insatisfaisante ou moyennement satisfaisante pour 1 patient sur 4. Le confort de la chambre et le calme et la tranquillité recueillent la satisfaction d’environ 8 patients sur 10 lorsque ceux-ci sont en chambre individuelle mais seulement de 6 patients sur 10 quand ils sont en chambre double.  

 

Une satisfaction insuffisante pour les repas

Enfin le repas est l’aspect qui a recueilli la plus faible satisfaction (note de satisfaction nationale : 58 sur 100). Moins d’un patient sur 2 (48%) a jugé la qualité des repas servis bonne ou excellente et 1 patient sur 4 (23%) l’a jugée faible ou mauvaise.

 

… et pour l’organisation de la sortie, pourtant clé d’une bonne continuité des soins

Etape clé de l’hospitalisation pour s’assurer de la continuité des soins, l’organisation de la sortie a généré une faible satisfaction des patients (note de satisfaction nationale : 63 sur 100). Près d’1 patient sur 4 juge mauvaise, moyenne ou faible la façon dont la sortie a été organisée (annonce de la date de sortie, destination à la sortie...). 1 patient sur 3 n’a reçu aucune information sur la reprise d’activité (travail, sport, activité habituelles) après la sortie de l’hôpital, ni d’information sur les signes ou complications devant l’amener à recontacter l’hôpital, la clinique ou leur médecin traitant. 

 

643 hôpitaux et cliniques disposent d’une note de satisfaction, consultable par tous

La HAS a calculé une note de satisfaction sur 100 pour 643 établissements de santé disposant des questionnaires complets d’au moins 30 patients. Le résultat de chacun est consultable sur www.scopesante.fr. Selon la note attribuée, les établissements sont classés en 4 couleurs différentes, représentant 4 niveaux de satisfaction, allant du vert (le meilleur niveau) à l’orange (le moins bon) en passant par le vert clair et le jaune. Le pourcentage de patients qui recommanderaient certainement l’hôpital ou la clinique est également affiché pour chaque établissement.

56 établissements pour lesquels la démarche était pourtant obligatoire, n’ont pas permis à leurs patients d’exprimer leur satisfaction via ce dispositif ; ils sont quant à eux classés en rouge sur le site.

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Le projet d'extension de l'hôpital de Saint-Brieuc est lancé
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Le futur bâtiment d'activités ambulatoires et son toit végétal. - (crédit AIA life Designers)

Le centre hospitalier Yves-Le Foll à Saint-Brieuc a lancé son opération de restructuration/extension. L'extension consiste en l'ajout d'un nouveau bâtiment qui sera construit sur l'esplanade actuelle. 

Le projet est en phase conception. Le chantier devrait débuter dans un an. Le site, dédié aux soins ambulatoires ouvrira pour l’été 2020.

Un bâtiment neuf d'environ 6.000 m² et 5.000 m² de locaux existants restructurés pour constituer un pôle d'activités ambulatoires de 11 000 m². 
Le nouvel édifice, construit sur deux niveaux sera doté de puits de lumière naturelle et d’une toiture-terrasse végétalisée. C’est ici que seront regroupés les consultations externes, les hôpitaux de jour et les interventions en ambulatoire. Pour cette dernière, des vestiaires spécifiques seront aménagés pour  les patients.

Budget global de l'opération : 25 360 000 d'euros, dont 16 millions d'euros pour la construction, et 10 millions d'euros pour la restructuration du bâtiment principal . 

La conception a été confiée au cabinet AIA architectes.

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Le premier bâtiment hospitalier passif au monde, construit dans la Loire
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Crédit photo : ©Cabinet d'architectes Rivat

Publié par lessor42 - " Saint-Priest-en-Jarez accueillera début 2019, un centre de dialyse, au 25 de l'avenue Pierre-Mendès France. Porté par Artic 42, le bâtiment labellisé Passivhaus, sera le septième construit par l'association, présente dans la Loire et à Monistrol en Haute-Loire.

Cette première mondiale concernant la réalisation d'une structure hospitalière passive, c'est-à-dire, la moins énergivore possible en termes de chauffage et de climatisation, est réalisée par le cabinet d'architectes stéphanois Rivat, spécialisé depuis une dizaine d'années dans ce domaine. Elle verra le jour dans le département et plus largement en Auvergne-Rhône-Alpes, en 2019.

Bâti à Saint-Priest-en-Jarez, à 500 mètres du CHU Nord, le centre de dialyse d'un coût global de 8 M€, est supporté par Artic 42, association régionale pour le traitement de l'insuffisance rénale chronique. Labellisé Passivhaus (créé en Allemagne), « le plus prestigieux qui soit », développe Julien Rivat, architecte du projet, il atteindra une capacité de 68 postes relatifs aux soins des patients, atteints de maladies rénales. La maçonnerie réalisée par les 15 compagnons de Chazelles est en bonne voie sur le chantier ayant démarré mi-novembre. Les fondations seront achevées avant fin décembre.

Un puits canadien connecté par huit tuyaux

Chacun des postes de dialyse produira 400 KWh, servant à chauffer le bâtiment d'une surface plancher de 3 940, 90 m2, élevé sur une hauteur de 9,50 m, sur un terrain de 12 576 m2. « Il n'aura jamais besoin d'être chauffé car la dialyse produit de l'énergie. Auquel cas, en secours, un système de géothermie sera intégré. L'été, c'est un peu plus compliqué à refroidir mais pour contrer cela, nous installons un plancher refroidissant branché sur le système. Un puits canadien connecté par huit tuyaux, d'une profondeur sous terre de 150 m et en circuit fermé, montera et redescendra l'eau à une température de 14 °C, été comme hiver. Le bâtiment ne sera pas du tout gourmand en énergie et on ne pompe pas dans la nappe phréatique, ce sera toujours la même eau », appuie J. Rivat." (...)

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Le nouveau bâtiment Néonat' du CHU de Tours ouvrira en janvier 2018
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Crédit : CRR Architecture

Après avoir organisé le 17 novembre dernier  une opération « portes ouvertes » de son Nouveau Bâtiment Néonat’, sur le site de l'Hôpital Bretonneau, le CHU de Tours s'apprête à ouvrir ses portes en janvier 2018.

LES POINTS CLES DU BÂTIMENT

Les flux et la circulation

Les unités de réanimation et de soins intensifs de néonatologie doivent être les plus proches possibles des salles de naissances et du bloc obstétrical : le niveau 1 du bâtiment de néonatalogie sera donc au même niveau que le niveau 1 du bâtiment Olympe de Gouges ; ces niveaux seront reliés par une passerelle. Les deux unités de surveillance continue seront situées au niveau 2 (l’une dans le nouveau bâtiment et l’autre dans Olympe de Gouges) et reliées par une passerelle. L’unité kangourou sera donc ainsi intégrée à la zone des suites de couches d’Olympe de Gouges. L’objectif est de créer les circuits les plus courts possibles et respectant les règles d’hygiène et de sécurité.

L’organisation architecturale

L’organisation des espaces permettra de rationaliser les organisations de soins en terme de sécurité et de fonctionnalité. La distribution des locaux et leur aménagement offriront de très bonnes conditions de travail. L’architecture des unités assurera le respect de la confidentialité et de l’intimité des couples mère-enfant, comme l’exigent les évolutions sociétales.

Organisation du bâtiment :

  • 2ème étage : Unité de soins continus - Zone de détente et d’éducation pour les parents - Espaces tertiaires médicaux et administratifs
  • 1er étage : Réanimation néonatale - Unité de soins intensifs - SMUR Néonatal - Imagerie
  • Rez-de-chaussée : Centre de nutrition, logistique, parking - Véhicules SMUR néonatal
  • Sous-sol : Vestiaires, logistique et parking Organisation du bâtiment

 

La prise en compte des normes HQE

Ce bâtiment sera le premier bâtiment du CHU de Tours qui aura été étudié avec des cibles de la norme HQE (Haute Qualité Environnementale), puisqu’il correspond aux cibles de base des exigences HQE. Une attention particulière a été portée au traitement du bruit, en agissant sur l’environnement physique (matériaux utilisés, maîtrise technique de la climatisation dans les chambres), mais aussi sur les habitudes du personnel concernant l’usage de la chambre : un travail a été réalisé dans ce sens avec un spécialiste du bruit Ingénieur de l’ARS Centre - Val de Loire et un bureau d’études acoustique mandaté pour l’opération.

 

Chiffres clés :

  • Budget : 14 millions d’euros de travaux et 2 millions d’euros d’équipements, financés par le CHU de Tours
  • 100 places de parking supplémentaires sont prévues dans le projet.

 

Un projet architectural qui s'inscrit dans un projet de soins

La vocation de ce nouveau bâtiment est de regrouper les activités de néonatologie ainsi que le Centre de Nutrition (actuellement situés sur le site de Clocheville) à proximité des activités d’obstétrique (maternité située à Bretonneau). D’un point de vue réglementaire, ce projet permettra la totale mise en conformité avec les exigences réglementaires d’une maternité de type III, devant disposer d’une réanimation néonatale à proximité directe.

L’implication des parents dans les soins de développement du bébé prématuré est essentielle : c’est la clé du succès de ces soins, et elle permet aux parents de mieux comprendre les comportements de leur bébé. La conception du nouveau bâtiment a donc été pensée pour favoriser ce lien parents-enfants, axe fort de ce projet de néonatalogie, mais également permettre aux parents de séjourner auprès de leur enfant dans de bonnes conditions. Des espaces sont ainsi dédiés aux parents et certains équipements ont fait l’objet d’une subvention par l’opération « pièces jaunes ».

La chambre de l’enfant est équipée d’un lit pour que l’un des parents puisse y dormir. Des douches et sanitaires sont prévus à chaque étage, ainsi que des vestiaires suffisamment grands pour permettre aux parents de déposer leurs effets dans un espace sécurisé et convivial. Ainsi, ils se sentent accueillis et ne prennent que le nécessaire pour être aux côtés de leur enfant.

Un salon des familles permettant les rencontres autour d’espaces conviviaux (12 m2 et 10 m2), et un salon d’allaitement confortable, sont à disposition à chaque étage.

Enfin, un lieu de vie de 51 m2 est prévu, avec un espace repas et un coin détente.Cet espace pourra également servir de salle de réunion sur des sujets tels que l’allaitement, les conseils de sortie ou des rencontres avec des associations de parents de prématurés. En laissant les parents prendre leur place dans les soins et auprès de leur enfant, les professionnels de santé font évoluer leurs pratiques professionnelles et abordent les parents comme de réels partenaires des soins.

Une chambre du bâtiment néonat'

 

Un bâtiment conçu pour la néonatalogie

Le bâtiment qui ouvrira en janvier 2018, va permettre d’accueillir au mieux les nouveau-nés, les parents et familles. Il regroupera les activités de réanimation néonatale (16 lits), de soins intensifs (9 lits), de soins continus (18 lits) dont l’unité kangourou (6 lits) ainsi que le SMUR néonatal.

Située dans le bâtiment Olympe de Gouges, elle est destinée à prendre en charge le couple mère-enfant relevant d’une surveillance médicale à la suite de l’accouchement dans un même et unique lieu. Une sage-femme assurera les soins auprès de la mère ; une puéricultrice s’occupera des soins du nouveau-né. L’auxiliaire de puériculture s’occupera de la mère et du nouveau-né.

 

Le service de néonatologie accueille tous les nouveau-nés « vulnérables » de l’ensemble de la région Centre Val de Loire.

Ces nouveau-nés sont accueillis car ils sont nés prématurés, car ils n’ont pas réussi à s’adapter correctement à la vie extra-utérine, ou car ils présentent une pathologie ou une malformation congénitale compromettant leur autonomie ou nécessitant une prise en charge spécifique (photothérapie, antibiothérapie, surveillance scopée…). Différents types de soins et de surveillance sont proposés en fonction des besoins de l’enfant, comprenant la réanimation, les soins intensifs et les soins continus néonatals.

En parallèle, le CHU de Tours, par la richesse de ses compétences pédiatriques, propose un large panel de surspécialités permettant la prise en charge de l’ensemble des pathologies du nouveau-né, avec notamment des expertises en cardiologie, chirurgie cardio-vasculaire, ORL, neurochirurgie, ophtalmologie, métabolique, néphrologie et chirurgie viscérale, en faisant un centre de référence régional. Cette collaboration a permis l’optimisation des compétences en réanimation, notamment lors de la période post-opératoire, ainsi que l’implantation de nouvelles technologies au sein du service, avec notamment la circulation extracorporelle et l’hémofiltration. D’autre part, des activités de formation par la simulation médicale et de recherche sur le cerveau en développement sont implantées dans le service.

L’arrivée dans le nouveau bâtiment permet un accueil plus large des nouveau-nés relevant de soins réanimatoires avec une capacité passant de 11 à 16 lits. La prise en charge, sur place, des enfants requérant une chirurgie et ne pouvant être déplacés, sera réalisable grâce à la présence d’une chambre interventionnelle proche des conditions d’un bloc opératoire. La proximité avec le service d’obstétrique et des salles de naissance permettra d’éviter le transfert de l’enfant dès les premiers jours de vie, et d’améliorer la coordination obstétrico-pédiatrique à la période pré et pernatale.

L’accueil dans des locaux plus modernes, fonctionnels, limitant les stimulations neurosensorielles excessives, est en accord avec les standards de soins actuellement validés en néonatologie.

 

Le centre de nutrition, composé de deux secteurs d’activité :

Le Lactarium

C’est un centre de collecte (au niveau de toute la région Centre-Val de Loire, mais également jusqu’à Laval ou Alençon), d’analyse, de traitement et de distribution du lait humain (sous condition d’une prescription médicale aux nouveau-nés).

La biberonnerie

Ce service assure la préparation de l’alimentation lactée des nouveau-nés et nourrissons hospitalisés, une participation à l’éducation et à l’information des parents et des personnels soignants, ainsi que la distribution des différents régimes alimentaires lactés au sein des services prescripteurs. Elle nécessite une organisation rigoureuse pour délivrer les préparations nutritionnelles, 7 jours sur 7. Le déménagement et l’installation du service sur le même lieu que la maternité favorisera le lien entre les équipes et permettra d’optimiser l’éducation et la prise en soins des mamans et de leur bébé.

 

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