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Jean Castex annonce 50 millions d'euros supplémentaires pour reconstruire le CHU de Caen
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Crédit photo : AIA Architectes

Le chef du gouvernement s'est rendu au CHU de Caen le 16 avril dernier  Il a rencontré les personnels mobilisés au centre de vaccination et les soignants du service réanimation. Le projet de reconstruction du centre hospitalier universitaire caennais a aussi été présenté à Jean Castex.

Le premier ministre a annoncé une rallonge de 50 millions d'euros de la contribution de l'Etat dans le financement de la reconstruction de l'hôpital caennais, ainsi que 140 personnels supplémentaires. La participation initiale du gouvernement, lors de l'annonce en 2018, était de 350 millions d'euros. Il passe à 400 millions d'euros, soit "les deux-tiers" du montant global du projet. Les travaux de terrassement ont débuté en février dernier. Le futur centre hospitalier ( cf notre publication du 03/04/2018) doit être livré dans son intégralité en 2026.

Comme le précise le media caen.maville, "le début de la reconstruction tant attendue du centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen est programmé pour le mois d’avril 2021. La société Eiffage Construction vient de signer le contrat pour prendre en charge la première partie du chantier, concernant des futurs bâtiments ne recevant pas de public. Ils seront dédiés à la logistique, l’administration (4 700 m2), la pharmacie (6 700 m2) et la biologie (13 800 m2). Les travaux, d’un montant de 28,6 millions d’euros, s’étaleront sur deux ans. La deuxième phase de travaux sera consacrée aux 86 100 m2 du bâtiment principal accueillant les patients, pour une ouverture du CHU en 2026. Le centre hospitalier comprendra au total 797 lits et 35 salles de blocs opératoires."

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À Toulouse, la clinique Rive Gauche a été rachetée par des membres du groupe Clinavenir
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Crédit photo : Clinique Rive Gauche

Clinavenir, alliance de 11 cliniques d'Occitanie, a annoncé le 19/04/2021 l'acquisition de la clinique Rive Gauche. Le rachat est effectué par la nouvelle holding Clinavenir Rive Gauche détenue à 50 % par la clinique Pasteur, à 33 % par Médipôle Garonne, à 5 % par la clinique Saint-Exupéry et à 12 % par des praticiens de la clinique Rive Gauche. 

Le compromis de vente a été signé par son propriétaire, Philippe Gausserand, en vue d’une transmission définitive au 30 juin 2021 : «J’ai fait un choix de cohérence avec les valeurs historiques de la clinique pour assurer aux professionnels une continuité de leur modèle d’établissement et de leur projet médical» 

Située dans le quartier Saint-Cyprien, la clinique Rive Gauche (fruit de la fusion des cliniques Sarrus Teinturiers et Saint-Nicolas en 2015) représente la 2e clinique privée indépendante et la première maternité privée de Toulouse. D’une capacité de 238 lits et places et dotée de 20 blocs opératoires, la clinique a été fondée en 1987 et compte 160 médecins, emploie 400 salariés. Elle prend en charge 35 000 patients par an et développe un chiffre d’affaires annuel de 35 M€. 

Déjà membre de Clinavenir depuis 2012, la clinique Rive-Gauche voit ainsi sa présence au sein du groupe désormais renforcée. «Je suis sincèrement heureux que Rive-Gauche reste à nos côtés, dans notre écosystème régional, pour renforcer notre projet collectif. Depuis 2012, Clinavenir défend une vision territoriale et un modèle de collaboration étroite entre médecins et dirigeants dans la définition des orientations stratégiques. Une gouvernance médicale forte à l’œuvre à la clinique Pasteur, détenue à 100% par ses médecins» estime Dominique Pon, directeur de la clinique Pasteur. Le rachat de la clinique Rive Gauche permet donc de pérenniser l’offre de santé complète actuelle de Clinavenir, proposant ainsi des parcours cohérents pour les patients grâce aux expertises complémentaires de ses établissements. Le pôle mère-enfant est maintenu et une offre indépendante sur l’activité obstétrique à Toulouse est garantie.

Le groupement Clinavenir vient par ailleurs d’annoncer l’entrée de deux nouveaux membres de son alliance, la clinique de Montberon spécialisée dans les pathologies psychiatriques des adultes (130 lits, 88 salariés, 18 médecins) et la clinique des Pyrénées à Colomiers, établissement de soins de suite et de réadaptation spécialisé en gériatrie (100 lits, 77 salariés).
Clinavenir compte désormais 11 établissements dans les spécialités de médecine, chirurgie, obstétrique, psychiatrie et soins de suite et réadaptation. 

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50 millions supplémentaires pour la reconstruction du Nouvel hôpital de Reims
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Crédit Photo : Groupe 6

En déplacement le 14 avril 2021, au service de pédopsychiatrie du CHU de Reims, le Président de la République, Emmanuel Macron a pu répondre aux  demandes exposées par Dominique De Wilde, Directrice générale, le Pr Philippe Rieu, Président de la Commission médicale d'établissement et Arnaud Robinet, Maire de Reims et Président du Conseil de surveillance, dans un courrier que ces derniers lui avaient précédemment adressé.

A la suite des réflexions sur l'investissement menées par le Gouvernement dans le cadre du Ségur de la santé, de nouvelles décisions ont ainsi été décidées en faveur du Nouvel hôpital de Reims. Elles concernent :

  • 50 millions d'euros supplémentaires, portant l'engagement de l'État à hauteur de 30% du coût total du projet ;
  • l'annulation de la réduction du capacitaire soit 124 lits initialement supprimés au projet ;
  • la possibilité de prévoir des salles de bloc opératoire dans la phase 2 du Nouvel hôpital uniquement destiné aux activités de médecine dans le projet initial.

Arnaud Robinet salue l’engagement et l’écoute du Président de la République et du Ministre de la Santé et des Solidarités sur ce dossier.

« Cette annonce du Président de la République vient conforter le travail réalisé par l’ensemble des équipes du CHU de Reims, soignants et personnels, pour faire de notre CHU, un établissement de pointe. C’est une reconnaissance du travail mené, non pas uniquement ces derniers mois, mais depuis plusieurs années. Je remercie le Président et monsieur le Ministre de nous avoir collectivement entendus. C’est une avancée considérable pour ce fleuron du territoire et nos équipes. »

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L'Etat finance à hauteur de 165 millions d’euros le projet d’investissement du CHU de Tours
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Site de Bretonneau -Crédit photo : CHRU Tours

En déplacement à Tours le 2 avril dernier, Jean Castex, Premier Ministre et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont donné le feu vert au projet d’investissement du Centre Hospitalier Universitaire et annoncé un soutien financier renforcé de l’Etat. 

Pour mémoire, en juillet 2020, à l’occasion de l’accord du Ségur de la santé, le Gouvernement a pris l’engagement de soutenir le système de santé avec la revalorisation de plus d’1,8 million de professionnels des établissements de santé et des EHPAD, ainsi qu’un plan d’investissement inédit de 19 milliards d’euros.

Le projet du CHU de Tours prévoit de reconstruire la totalité du CHU et de réunir toutes ses activités sur deux sites :

  • Le site de Trousseau, qui comprendra le nouvel hôpital - accueillant les urgences, les soins critiques, le plateau médico-technique, les services de chirurgie adultes, de cardiologie, de neurologie, de gastro-entérologie et de dermatologie – ainsi que des nouveaux bâtiments de biologie, de psychiatrie, de recherche mais aussi le nouvel hôpital pédiatrique.
     
  • Le site de Bretonneau, proche de la faculté de médecine, qui accueillera le nouveau bâtiment de soin de suite et de réadaptation, ainsi que les activités de médecine, de cancérologie, de gynéco-obstétrique et de néonatalogie.

Une première partie de ce projet a été validée en 2017, mais avec une aide financière limitée à 75 millions d’euros. Depuis, le projet a été enrichi pour restructurer la totalité des activités de manière cohérente, adapter le programme capacitaire aux besoins de la population et pour une meilleure prise en charge des patients. Le montant total du projet est de 522 millions d’euros. Le Premier ministre et le ministre ont annoncé ce vendredi 2 avril 2021 un financement supplémentaire de 90 millions d’euros dans le cadre du Ségur de la santé, portant à 165 millions d’euros l’engagement de l’Etat dans ce projet de santé.

 

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Soutien par l’Etat de 240 millions d’euros au projet du CHU de Bordeaux
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Crédit photo : CHU Bordeaux

Suite à une réunion tenue ce mardi 6 avril 2021, avec l’ensemble des acteurs de santé locaux, la direction de l’hôpital et les élus engagés dans le projet de modernisation du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé le soutien financier par l’Etat du projet à hauteur de 240 millions d’euros.

Pour mémoire, en juillet 2020, à l’occasion de l’accord du Ségur de la santé signé par une majorité d’organisations syndicales et après une très large concertation, le Gouvernement a pris l’engagement de soutenir notre système de santé avec la revalorisation de plus d’1,8 million de professionnels des établissements de santé et des EHPAD, ainsi qu’un plan d’investissement inédit de 19 milliards d’euros.

Le projet du CHU de Bordeaux est ainsi l’un des premiers projets de santé à bénéficier des nouvelles dispositions du Ségur de la Santé en matière d’investissement dans le cadre du plan présenté le 9 mars 2021 par le Premier ministre.

Le CHU de Bordeaux présente le 31ème taux de vétusté sur les 32 CHU français. Une modernisation d’ampleur de l’ensemble du CHU est donc nécessaire pour dessiner le visage du nouveau CHU de Bordeaux et maintenir son excellence reconnue chaque année par les classements nationaux, soutenir l’innovation, améliorer les conditions d’accueil des patient et donner des conditions de travail adaptées aux soignants.

Au total, le CHU de Bordeaux va investir plus d’1,1 milliards d’euros en 10 ans pour se transformer à travers des opérations immobilières de très grande envergure et la modernisation de ses équipements, dont 800 millions d’euros dédiés à la mise en œuvre du nouveau CHU de Bordeaux. Ce projet élaboré avec les soignants de l’hôpital, porté par les responsables médicaux du CHU et l’ARS Nouvelle Aquitaine, bénéficie du soutien de l’ensemble des élus et collectivités concernés.

C’est ce projet ambitieux que vient soutenir le Ségur de la santé en contribuant à hauteur de 240 millions d’euros soit plus d’un quart du budget du nouveau CHU de Bordeaux.

Le ministre a tenu à souligner l’engagement écologique que porte le projet du nouveau CHU de Bordeaux dont les projets immobiliers et architecturaux seront élaborés dans une démarché d’écoconception : économie d’énergie, limitation des pollutions, intégration des nouvelles mobilités, isolation thermique, etc.

« Le CHU de Bordeaux est un fleuron de notre système de santé, dont l’excellence n’est plus à démontrer. Face à la crise, il a fait preuve d’une solidarité exceptionnelle en prenant en charge des patients atteints du COVID venant d’autres régions. Le soutien que nous apportons à sa modernisation vient reconnaître ce rôle précieux que joue le CHU de Bordeaux bien au-delà de la Gironde. C’est aussi une nouvelle preuve de ce que le Ségur de la santé porte comme changement pour l’hôpital, dans l’intérêt des patients comme des soignants. » Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé

DATE : 31 mars-02 avril 2021 LIEU : Paris

Les 61èmes Journées IHF étaient programmées du 31 mars au 2 avril 2021 à Marseille. Vu les contraintes sanitaires, l’actualité de la pandémie, et les risques auxquels les participants pourraient être exposés, le conseil d’administration d’IHF a décidé d’organiser cette édition au format « digital » du 31 mars au 2 avril 2021, soit aux mêmes dates qui étaient celles de l’édition en présentiel.

Concernant le programme, Bruno CAZABAT, président de l’IHF a confié à TecHopital : « La crise Covid sera bien sûr le fil rouge de ce congrès avec des réflexions organisationnelles, techniques sur comment gérer ce type de crise. Mais aussi des retours d’expériences de personnes qui ont apporté des solutions ponctuelles intéressantes ou structurantes »

Il s’agit par exemple de présenter l’expérience d’ouverture anticipée du nouveau bâtiment de réanimation « RBI Covid » d’Henri Mondor (Créteil, AP-HP).

Ce sera aussi l’occasion de revenir sur les solutions d’unités mobiles de réanimation (URM), avec la présentation du projet et celle de la solution Hoplite qui était l’une des trois solutions sélectionnées pour l’appel à manifestations d’intérêt (AMI).

Ces solutions d’unités mobiles de réanimation n’ont pas eu le succès escompté puisque qu’aucun CHU n’a suivi ni passé commande, a regretté Bruno Cazabat. « Plus que le manque d’espace, la vraie difficulté a été le manque des ressources humaines pendant cette période de crise », a-t-il fait remarquer. « Le projet d’UMR avait l’inconvénient d’être dans l’entre-deux, entre les délais immédiats et le temps long de la construction en dur. » - Fin de citation TecHopital.

Côté pratique, l'IHF souligne que la plateforme digitale permettra aux inscrits de se former au travers d’un contenu dispensé « en direct » en respectant strictement le même programme scientifique et en conservant l’interactivité du suivi pédagogique au travers des séances de questions/réponses avec les conférenciers.

Les modalités pour l’inscription restent inchangées à l’exception des réservations pour l’hébergement ou la restauration qui n’ont plus lieu d’être.

Enfin, toutes les conférences seront enregistrées et seront ensuite disponibles sur le site Web IHF pour les personnes autorisées. Le Livre des actes sera diffusé aux participants sous forme papier en amont de la tenue des conférences.

Lien du site des 61èmes Journées IHF

Lien inscriptions

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Des ebooks pour les investisseurs et concepteurs d’hôpitaux privés en Afrique et autres zones en développement
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Crédit photo : canva

Les Editions Hospihub innovent , en proposant leur premier ebook : « Création d’un établissement sanitaire de taille moyenne dans un pays en développement ».

L'auteur Patrick Breack explique ainsi ce nouveau thème qu’il aborde de façon plus approfondie que dans les Focus d’Hospihub : « Ce choix répond aux besoins habituellement rencontrés, tant en ce qui concerne la taille des établissements, que leur objectif qui est d’apporter localement la qualité des traitements que les patients vont chercher à l’étranger. Lors de nos contacts avec les médecins et les investisseurs, le constat de leur large méconnaissance du processus global d’un projet est récurrent. Ce qui est normal, ce n’est pas leur métier. L’objectif de ces publications est de les aider dans leur démarche afin que leur énergie et leur enthousiasme soient pleinement exploités. »

Patrick Breack a conçu et supervisé plusieurs projets de cliniques ou hôpitaux privés au Maghreb et en Afrique. Il s’appuie sur les difficultés rencontrées ici et là pour proposer une approche méthodique permettant d’aborder les étapes successives qui permettront d’aboutir à un bon résultat.


L’acquéreur de l’ebook saura comment aborder : le business-plan, le projet médical, les différentes phases de la définition du projet, de sa conception, de sa réalisation, de son équipement, jusqu'à sa mise en service. Il s’agit des grandes lignes bien sûr, un sujet aussi complexe ne peut être traité dans un seul document. Ce qui compte au départ est de posséder une vision claire et réaliste de son projet.

Ce 1er livret (présenté aussi en vidéo dans notre espace dédié) est enrichi de photos, de schémas, de plans pour aider à concrétiser au fur et à mesure le parcours qui permet de conduire un projet à son terme.

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Le second livret sera bientôt disponible

« Son objectif reste le même, fournir aux investisseurs et aux concepteurs des indications précises, concrètes, qui permettent de gagner du temps dans l’approche générale et dans la conception du projet, de dépenser ce qui est nécessaire et suffisant là où c’est objectivement utile. Ceci impose évidemment de préciser les arguments qui justifient les choix retenus afin de réaliser des économies, à qualité égale de résultat » indique Patrick Breack.

Dans le second livret sont passés en revue les secteurs externes dont la conception, l’organisation, l’efficacité vont déterminer l’image que les patients retiendront et véhiculeront de ce nouvel établissement.

Sont pris en compte :

  • l’accueil général,
  • les admissions,
  • les urgences,
  • les consultations programmées,
  • le centre de consultations et soins non programmés,
  • le centre de prélèvement,
  • l’imagerie médicale,
  • l’oncologie ambulatoire,
  • la médecine nucléaire,
  • la radiothérapie,
  • l’hémodialyse,
  • l’unité de jour en médecine,
  • la Rééducation Réadaptation Fonctionnelle ambulatoire
  • et enfin la morgue.

 

Hospihub : «Quels éléments concrets va trouver le lecteur dans ce second opus ?»

P. Breack : «Dans chacun des cas sont proposés des éléments pratiques et concrets, programme de surface par secteur, schémas organisationnels, informations fonctionnelles qui justifient ces aménagements. Cette présentation ne prétend pas être exhaustive, elle est mise à disposition pour faciliter l’approche du Maitre d’ouvrage ou celle du concepteur, pas pour imposer un point de vue. »

Des livrets complémentaires

Par ailleurs, poursuit-il : « un troisième livret suivra prochainement, abordant toutes les composantes du plateau technique médical et chirurgical, incluant la chirurgie ambulatoire. Enfin, un dernier livret sera consacré aux secteurs d’hospitalisation et à la logistique ».

Cette démarche résulte des observations réalisées lors de la participation a de nombreux projets, entre autres dans les pays en développement. L’auteur exprime ici l’expérience acquise au cours de trente années d’activité hospitalière en tant qu’hygiéniste, toujours associée à des participations techniques à différents projets pour la programmation, la conception et le suivi de la réalisation.

Depuis plus de quinze ans, cette riche expérience lui permet d’aborder la conception et le suivi de projet d’établissements privés dans les pays en développement, au sein de KSP Santé.

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La maternité Sainte-Anne (Groupe hospitalier St Vincent) à Strasbourg fière de sa métamorphose
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Crédit photo : Groupe Hospitalier Saint Vincent

La clinique Sainte Anne, Groupe Hospitalier Saint Vincent, établissement de la Fondation Vincent de Paul, a lancé un programme ambitieux pour améliorer le confort de sa maternité. Entamés en 2019, les travaux se sont achevés au bout de deux ans, pour un résultat digne d'une métamorphose.

Créée en 1929, la maternité Sainte Anne, est le premier établissement privé du Bas-Rhin en terme de naissances. Elle dispose d’un service mère-enfant avec une unité de néonatologie de niveau 2 (pouvant accueillir des bébés prématurés nés à partir de 34 semaines d’aménorrhée)ainsi que de chambres «kangourou» permettant d’hospitaliser ensemble mère et enfant, sous surveillance continue.

Une première phase des travaux concerne :

- la création d’une salle de césarienne supplémentaire au sein du secteur de naissance : Cette salle de césarienne répond aux standards d’une salle d’opération ISO7 (critères de qualité de l’air et de maîtrise du risque infectieux).

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- la transformation de 2 chambres standard en chambres kangourou : Les chambres sont spacieuses afin de faciliter les soins apportés au bébé, elles sont spécialement aménagées pour recevoir le berceau, chauffant si nécessaire, et sont équipées d’un plan de toilette avec baignoire bébé et rampe chauffante. La maternité dispose désormais de 5 chambres “kangourou“. La salle de bain de l’une de ces chambres est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le projet de rénovation a permis de faire évoluer l’image de la maternité, qui se distingue désormais au sein de la clinique par une ambiance toute différente. D’une surface de plus de 1 100 m2 ,elle est située au 3ème étage de la clinique et se compose désormais de 39 lits.

La modernisation inclut le volet communication : le site internet de la maternité a été entièrement refondu, et une page Instagram a été créée ! Découvrez la maternité toute neuve dans notre espace vidéo !

Le projet en chiffres :

Surface totale à rénover : 1 130 m2

Un chantier d’un coût de 3 000 K€ TTC, répartis ainsi :

  • - Travaux d’aménagement : 2 400 K€ TTC
  • - Travaux de modification de structure : 500 K€ TTC (2ème salle de césarienne, 2 chambres « Kangourou »)
  • - Matériels : 100 K€ TTC

 

Equipe en charge du projet et des travaux : 

  • Maître d’œuvre : cabinet BGL Architecture
  • Bureau d’Etudes EVALIT à Saverne (Ingénieur d’Etudes / Electricité), K INGENIERIE 
  • Bureau d’Etude Thermique - Bâtiment 
  • Marie-Delphine DOCHAIN, Architecte d’intérieur designer 
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Le groupement Renzo Piano Building Workshop, concevra le Campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord
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Crédit photo : © RPBW, rendering by Artefactory

Selon le communiqué de l'AP-HP daté du 05/03/2021, le concours de maîtrise d’œuvre pour la conception du futur grand hôpital à Saint-Ouen, lancé en juillet 2019, a abouti à un avis unanime du jury en faveur du projet du groupement dont Renzo Piano Building Workshop est le mandataire, associé à Brunet Saunier Architectes, Ingerop Conseil et Ingénierie et SLETEC Ingénierie.

Pour mémoire, le campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris Nord réunira, à l’horizon 2028, les activités hospitalières de médecine, chirurgie et obstétrique des hôpitaux Beaujon et Bichat-Claude Bernard et les activités d’enseignement et de recherche en santé d’Université de Paris, de médecine, d’odontologie et de soins infirmiers actuellement répartis sur huit sites.

Le versant hospitalier de ce pôle d’excellence devrait développer sur 145 000 m2 des axes médicaux de recours et de proximité (maladies de l’appareil digestif, cœur poumon thorax vaisseaux, maladies infectieuses, maladies systémiques, gynécologie obstétrique, urgences, soins aigus et prise en charge des patients polytraumatisés, institut de transplantation, cancérologie).

Suite à la décision du Premier ministre d’octobre 2020 d’ajouter trois unités supplémentaires, cet hôpital comportera jusqu’à 1167 lits et places (ainsi que 150 lits d’hôtel hospitalier) et un grand plateau technique de pointe.

Le jury a particulièrement apprécié la réponse apportée aux besoins des équipes hospitalières, ainsi que la capacité d’évolutivité du bâtiment que permettent sa trame très régulière et ses larges plateaux continus. Ses membres ont souligné la qualité de l'écriture architecturale pour penser l'hôpital de demain.

Ils ont également mis en avant le développement des usages possibles en toiture-terrasse et la prise en compte du bien-être des patients et de la qualité de vie au travail. Enfin, le jury a insisté sur la large place donnée à la végétalisation qui offre, rue Farcot, une « forêt urbaine » ouverte sur la ville au bénéfice du quartier et des usagers.

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© RPBW, rendering by Artefactory
  • Une sélection en deux étapes

Le concours avait permis de désigner quatre candidats à l’automne 2019, sur une vingtaine d’équipes constituées. Chacune a pu proposer un projet (maquette, plans détaillés, film, notes d’intention etc.) basé sur le programme technique détaillé qui précise les espaces à intégrer et les diverses exigences de l’AP-HP. Les candidats ont également ajouté des éléments de réponse sur l’ajout d’unités d’hospitalisation et la capacité de résilience aux situations sanitaires exceptionnelles.

Depuis septembre, une analyse très approfondie de ce projet a été coordonnée par l’AP-HP, associant plus de 200 professionnels de la communauté hospitalière mais aussi des patients et partenaires comme Université de Paris, l’établissement public territorial Plaine commune ou encore les pompiers de Paris qui ont participé à 17 groupes de travail thématiques.

Le jury, réuni le 4 mars 2021, a fondé ses débats sur les conclusions du rapport d’analyse qui lui a été présenté par la commission technique. Présidé par Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, il était composé de 12 membres parmi lesquels le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane, la présidente d’Université de Paris Christine Clerici, une représentante de la communauté médicale des deux hôpitaux, le Dr Nathalie Pons Kerjean, une représentante des personnels non médicaux, Sandrine de Pamphilis et une représentante des patients, Marie Citrini, ainsi que d’architectes experts, Florence Lipsky et Marc Barani ou d’un maître d’ouvrage, Marie-Luce Bousseton, directrice générale de l’EPIJ. Trois autres représentants de l’AP-HP complétaient ce jury : Didier Frandji, Directeur économique, financier, investissement et patrimoine de l’AP-HP ; Vincent-Nicolas Delpech, directeur du groupe hospitalo-universitaire APHP.Nord Université de Paris et Olivier Vilain, directeur des investissements de ce groupe.

Suivant le jury, Martin Hirsch a décidé d’engager la négociation avec l’équipe Renzo Piano Building Workshop, classée première à l’unanimité du jury. La notification du marché de maîtrise d’œuvre doit intervenir à l’automne 2021 avant le démarrage des études qui permettront de développer le projet par phases successives avec le lauréat.

Le choix proposé par le jury est la conclusion d’une étape essentielle : le long travail engagé depuis près de dix ans pour concevoir le projet, formaliser le programme puis, ces derniers mois, pour analyser dans le détail les projets des candidats répondant aux attentes de l’AP-HP.

Mais c’est aussi, et surtout, le commencement d’une nouvelle étape majeure qui va associer la communauté hospitalière, les partenaires du Campus, Université de Paris et le Crous, la ville de Saint-Ouen et les autres collectivités du territoire, les services de l’Etat, les autres établissements et les professionnels de santé en ville et, plus largement l’ensemble des usagers et partenaires du futur Campus.

Le travail qui s’engage dès à présent doit permettre de traduire concrètement et précisément les ambitions que l’AP-HP partage avec ses partenaires pour un hôpital innovant et de haute qualité de prise en charge.

Un hôpital fortement lié à l’université, très inséré dans le réseau des acteurs de santé, attractif pour les équipes hospitalières, bien intégré dans son espace urbain et exemplaire dans la réalisation du chantier, comme dans ses ambitions environnementales.

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Une nouvelle blanchisserie pour l'hôpital  de Tréguier à l'horizon 2023
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Crédit photo : blanchisserie de Tréguier

Les deux blanchisseries - du GIP Services Interhospitaliers du Trégor Goëlo - situées sur les sites hospitaliers de Tréguier et Guingamp arrivent à saturation et ne peuvent se développer vers les marchés des Ehpad en plein essor. De plus, la blanchisserie de Guingamp est un outil obsolète et les conditions de réhabilitation extension ne sont pas réunies sur ces deux sites.

Le GIP souhaite rapatrier l’activité de Guingamp à Tréguier en construisant une nouvelle blanchisserie proche de celle de l’hôpital de Tréguier regroupant ainsi les deux outils. 

Le projet table sur la construction d’une blanchisserie neuve d’une surface totale bâtie de 3 500 m2 environ sur un foncier d’environ 7 500 m2. Le budget de l’opération est estimé à 10 millions d’euros HT. L’opération permettrait de créer quelques emplois supplémentaires aux 62 existants..

LTC devrait donc vendre au GIP un terrain à proximité de son principal site de Tréguier. Un lot d’environ 7 500 m2 dans la zone de Convenant Vraz à Minihy-Tréguier. 

Profitant de cette information, Guirec Arhant - maire de TRéguier- se félicite de l’accord signé, incluant les agents de la blanchisserie dans le Ségur de la santé. « Les agents du GIP seront ainsi revalorisés. Je suis ravi que cette injustice criante cesse. »

Une information actu.fr/bretagne-28/02/2021

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