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L'équipe d'AMO pour la refonte des hôpitaux du GHT Rance-Emeraude a été choisie
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© Loïck Guellec /Radio France

La direction des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo a désigné l’équipe pluridisciplinaire d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) chargée de l'assister dans la réorganisation de l’ensemble de ses établissements hospitaliers et médicosociaux. L'appel d'offres européen, d'un montant de 400 M€ avait été lancé en mars dernier.

La direction du groupement hospitalier Rance - Émeraude, explique dans son récent communiqué que « Filiale de la Caisse des Dépôts, Icade est le mandataire du projet. L’entreprise a pour mission principale d’organiser la traduction architecturale des orientations qui auront été conclues dans le cadre de la rédaction du Projet Médico-Soignant Partagé (PMSP) ».

Projet du GHT Rance-Emeraude

Crédit : Icade

Ce groupe est accompagné de différentes « sociétés cocontractantes » pour mener à bien le grand chantier des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo, dont la société Averroès, l'entreprise Anagramme, la société Étamine, Weliom, Multysir, Ceris et G.Sir .

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L’Hôpital privé Saint François à Montluçon vient de se doter d’un robot innovant en orthopédie. Une révolution chirurgicale pour la pose de prothèse de genou, partielle ou totale.

Navio®, c’est le nom de ce robot encore rare en France (moins d’une dizaine sur le territoire). Cette technologie de pointe était attendue avec impatience par l’équipe d’orthopédie de l’établissement. Grâce à ce nouveau dispositif, le chirurgien peut effectuer un positionnement des prothèses et un équilibrage ligamentaire des articulations avec un degré de précision inaccessible à la seule main de l’homme.

Mais il faut le souligner : l’instrument robotique est contrôlé par le chirurgien. « Le robot et le médecin forment un couple indissociable », explique le Dr Nicolas Caumon, orthopédiste à l’Hôpital privé Saint François, formé à l’utilisation du robot en Angleterre. « Il s’agit d’un assistant robotique intelligent qui suit les indications programmées en amont par le chirurgien, pour obtenir une extrême précision et rendre l’intervention la moins invasive possible. »

Le Dr Caumon est formel : « La robotique représente l'avenir de l'orthopédie. »

Comment ça marche ? En s’appuyant sur les données médicales du patient, l’assistant robotisé établit une véritable cartographie en 3D du genou à opérer. Le binôme programme exactement la zone où le robot devra retirer l’arthrose de l’os pour laisser place à la prothèse. Un outil aux allures de pistolet va alors fraiser l’os en fonction des paramétrages pré établis. Il a toute liberté de mouvement mais le système robotique rétracte la fraise par sécurité, quand elle se situe hors de la zone planifiée. Quand le robot a retiré toute l'arthrose du genou, le chirurgien reprend les commandes pour la pose de la prothèse.

« Grâce à cette technologie, on peut réaliser une chirurgie à la carte ! », se réjouit l'orthopédiste.

Aujourd’hui, le système permet de traiter tous les types d’arthroses du genou et d’implanter différents genres de prothèses.

En complément, le Dr Caumon utilise un dispositif de navigation par réalité augmentée qui guide le praticien grâce à des lunettes connectées, à la façon d'un GPS. « Des informations essentielles de guidage s'affichent dans mon champ de vision par ces lunettes connectées, pour encore plus de précision », explique le médecin.

Grâce à ces deux technologies, les bénéfices pour le patient sont remarquables : le positionnement des implants peut être totalement adapté à la morphologie de chaque patient, la chirurgie peut être moins invasive que lors d'une intervention classique et la fiabilité du geste chirurgical devient supérieure. « Tous nos patients sont déjà pris en charge soit en ambulatoire, soit dans le cadre du protocole de récupération rapide qui est maintenant le gold standard, le robot va nous permettre d’optimiser encore plus ce protocole. »

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ELSAN annonce la finalisation de l’acquisition du Groupe C2S
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ELSAN annonce dans un communiqué daté du 17/06/2021 la finalisation de l’acquisition du Groupe C2S, un acteur régional d’hospitalisation privée de premier plan en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, qui regroupe 17 établissements de santé de référence proposant une offre de soins diversifiée.

Grâce aux implantations territoriales très complémentaires des deux groupes, ELSAN renforce sa présence dans les territoires en accueillant au sein du Groupe plus de 3000 collaborateurs et 1000 médecins exerçant au sein de 17 établissements.

Le groupe d'hospitalisation privée - qui compte désormais 137 établissements - poursuit ainsi le développement d’un réseau d’établissements de santé de proximité et de qualité, dorénavant accessible à moins de 50 kilomètres du domicile de 45 millions de Français.

Ce rapprochement, fort d’une culture partagée d’excellence médicale et d’innovation aura à cœur de continuer à privilégier le développement d’une offre de soins de qualité et de proximité, au service de la population, en coopération avec tous les acteurs sanitaires des territoires.

Thierry Chiche, président d’ELSAN, souligne: « Nos deux groupes partagent des valeurs communes et une même vision du métier. Dans le contexte d’une crise sanitaire sans précédent, notre rapprochement contribue à solidifier encore davantage l’offre de soins pour tous les Français, en coopération avec l’ensemble des acteurs sanitaires, publics et privés et la médecine de ville. »

 

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Unité de néonatologie,  aménagement d’une salle physiologique, l'hôpital Beaujon (AP-HP) se renouvelle
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Crédit photo : extrait de vidéo @AP-HP

Après avoir procédé à la rénovation complète de sa maternité en 2018, l’hôpital Beaujon AP-HP continue de se renouveler en proposant une nouvelle offre de prise en charge pour les futures mamans avec l’ouverture d’une unité de néonatologie et l’aménagement d’une salle physiologique.

Située au sein de la maternité, au 1er étage, l’unité de néonatologie, composée de six berceaux, assure la prise en charge des nouveau-nés prématurés dont le terme est supérieur à 34 semaines d’aménorrhée et dont le poids est d’au moins 1 600 grammes.

Des équipes composées d'infirmières et auxiliaires, de médecins gynécologues-obstétriciens, de pédiatres et anesthésistes-réanimateurs s’occupent des nouveau-nés avec sur place 24h/24 et 7j/7.

L’unité est organisée autour d’une salle entièrement rénovée comportant six places pour des berceaux et des couveuses ainsi que deux chambres mère-enfant. Elle ouvrira également bientôt deux chambres parentales.

Avec l’ouverture de cette unité de néonatologie au sein de la maternité de l’hôpital Beaujon AP-HP, le transfert du nouveau-né vers une structure de prise en charge adaptée aux prématurés est évité. Il peut ainsi pleinement profiter de la présence de ses deux parents après la naissance. Par ailleurs, l’unité soutient l’allaitement maternel et le « peau à peau ». Elle accompagne les parents dans leur parentalité et dans la réalisation des soins afin de les rendre autonomes au moment du retour au domicile.

L’unité de néonatologie pour les nouveau-nés prématurés accueille :

  • Les prématurités âgés de plus de 34 semaines, enfants eutrophes et asymptomatiques.
  • Les nouveau-nés à terme hypotrophes, dont le poids à la naissance est supérieur à 1 600 grammes, et asymptomatiques.
  • Les nouveau-nés avec détresse respiratoire modérée et transitoire ou atteints d’apnée.
  • Les nouveau-nés suspects d’infection, ou infectés et asymptomatiques.
  • Les nouveau-nés ictériques nécessitant une photothérapie continue.
  • Les nouveau-nés souffrant d’intolérance alimentaires (déshydratation).
  • Les nouveau-nés nécessitant une surveillance renforcée et l’accompagnement des parents.
  • Les nouveau-nés présentant une hypoglycémie ou une hypocalcémie.

 

Aménagement d’une salle physiologique, au plus près du projet de naissance des futurs parents.

En lien continu avec le plateau technique (réanimations, Etablissement Français du Sang, Centre expert de prévention et traitement des hémorragies à l’accouchement avec le service de Radiologie et la salle de réveil) et humain (psychologue par exemple) dédié à la mère, la maternité de Beaujon assure dorénavant pour les femmes qui le souhaitent un accouchement physiologique en toute sécurité grâce à l’ouverture d’une salle « nature ». Ce projet de naissance, abordé avant la fin d'un huitième mois  avec le professionnel de sante, fait l'objet d'une vérification d'absence de contre-indication.

Située dans le secteur de la salle de naissance, la salle d’accouchement physiologique « nature » est un lieu accueillant et intime privilégiant le confort. Elle permet d’accoucher de manière naturelle, sans péridurale, au plus près du projet de naissance des futurs parents, dans un cadre moins médicalisé.  Elle se compose d’une baignoire de dilatation, d’un tabouret d’accouchement et d’un ballon de mobilisation. Des lianes de suspension sont accrochées au plafond pour faciliter le travail et réaliser des étirements. Des capteurs aquatiques (monitoring sans fil) surveillent le travail. 

De type 2a, la maternité de l’hôpital Beaujon AP-HP dispose depuis mai 2018 de 25 chambres toutes individuelles, toutes équipées d’une salle de bain et d’un espace pour changer et baigner les bébés. 

 

 

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France.bleu.fr 10 mai 2021 : "Le CHU de Lille a réalisé la première transplantation cardiaque en France d'un patient ayant bénéficié d'un cœur artificiel Carmat. Généralement, quand les patients reçoivent des cœurs Carmat, c'est de manière définitive. C'est donc la première fois qu'un patient en reçoit un de manière temporaire.

C'est une première en France : le CHU de Lille a réalisé la première transplantation cardiaque d'un patient ayant bénéficié d'un cœur artificiel. Cette implantation est la sixième dans le monde, d'un patient porteur de ce type de prothèse cardiaque. Un patient d’Armentières âgé de 30 ans, suivi au CHU de Lille, a pu bénéficier, dans le cadre d'une étude portée par la société Carmat, de l’implantation d'un cœur artificiel Aeson pour ensuite se voir implanter un cœur humain. Cette prothèse est en effet destinée aux patients atteints d'insuffisance cardiaque en attente d'un greffon humain.

Au CHU de Lille, les équipes ont l'habitude de transplanter mais les opérations se font régulièrement avec des cœurs artificiels mono-ventricules gauche. C'est la première fois qu'ils transplantent un cœur Carmat pour ensuite transplanter un cœur naturel. C'est une véritable prouesse pour l'équipe du Professeur André Vincentelli, chirurgien au CHU de Lille : "On n'avait jamais démontré en France que c'était possible. Le carmat est un cœur artificiel total, pour le mettre en place on retire le cœur natif. Cette technique existe depuis de nombreuses années mais la machine qui existait jusqu'à présent était une machine pneumatique qui remplaçait le cœur mais qui avait comme complications d’être responsable d'accidents vasculaires cérébraux alors que le Carmat est une machine plus bio compatible."

Le second défi a été de transplanter trois mois après un cœur humain au patient comme l'explique le Professeur André Vincentelli : "Ça reste toujours compliqué de faire ces transplantations quand il y a une machine en place parce que le corps s'est organisé autour de la machine donc la phase qui consiste à retirer la machine pour faire la place pour le nouveau cœur est complexe. C'est toujours une phase complexe pour la réanimation également, c'est pour ça que le rôle de toute l'équipe est important car il faut coudre un nouveau cœur et il y a aussi la réanimation du patient. Il n'y a que certains centres qui peuvent être amenés à faire ce genre de technique, il faut un panel d'experts."...

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Vu sur ladepeche.fr : "Un nouveau dispositif médical vient renforcer la prise en charge des bébés prématurés à l’Hôpital des enfants du CHU de Toulouse. Pour traiter une malformation cardiaque, il est désormais possible d’intervenir par les vaisseaux, sans ouverture du thorax. L’équipe toulousaine est la seule à pratiquer cette technique dans le grand Sud.

C’est un petit bouchon de quelques millimètres, posé sur un vaisseau qui aurait dû se fermer spontanément à la naissance. Pour arriver jusqu’à ce canal artériel persistant, il n’est plus nécessaire d’ouvrir le thorax de bébés déjà très fragiles du fait de leur grande prématurité. À l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse, un cardio-pédiatre le pose désormais par cathétérisme, en passant la minuscule prothèse par la veine fémorale sous contrôle échographique. Un premier bébé, né à 25 semaines et pesant 800 grammes, a pu en bénéficier au mois de décembre dernier. 
« Les grands prématurés, nés entre 24 et 28 semaines, sont très fragiles, avec une immaturité au niveau du cerveau, des poumons et du cœur. Si le canal artériel ne se referme pas à leur naissance (c’est le cas pour 20 % d’entre eux), il va amener beaucoup de sang dans les poumons et le système digestif. Ce canal de dérivation, qui fait le lien entre poumons, cœur et placenta, est indispensable dans la vie fœtale. Mais il doit se refermer lors de la première respiration du nouveau-né », explique le Dr Clément Karsenty, cardio-pédiatre à l’Hôpital des enfants du CHU de Toulouse.

Pour qu’il se referme les équipes médicales essayent d’abord un traitement médicamenteux, à base de paracétamol ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. Si ce canal artériel persistant n’est toujours pas refermé au bout de deux semaines et s’il n’a pas réduit en taille, la question d’une intervention chirurgicale se pose. La procédure courante consiste en une chirurgie par ouverture du thorax."

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DATE : 27-28 mai 2021 LIEU : Paris

Les Journées Internationales de la Qualité Hospitalière et en Santé (JIQHS) réunissent l'ensemble des professionnels de santé et des usagers des établissements de santé, tous impliqués dans les démarches de qualité, de prévention, de gestion des risques et de progrès au service des patients.

Cette année sont proposés  2 jours d’échange et de partage autour du fil rouge « Qualité et résilience des systèmes de santé - Usagers, professionnels et organisations : face à la crise, et après ? ».

Informations inscription, prise en charge et programme détaillé à retrouver sur le site de l'événement.

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Ouverture de la Nouvelle Clinique des Côtes du Rhône
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Crédit photo : Groupe Noalys

Rachetée en juillet 2016 par le groupe Noalys, la clinique Saint-Charles devenue la clinique des Côtes du Rhône, située à Roussillon est entrée depuis ce lundi 26 avril 2021 dans ses nouveaux murs. Pour mémoire, la première pierre de la future clinique a été symboliquement posée le 16 novembre 2018. Malgré les semaines d'arrêt au printemps 2020 dû à la crise sanitaire, la livraison se fait donc à peu près dans les délais prévus. 

D'une superficie ancienne de 8 000 m2, la nouvelle clinique s'étend aujourd'hui à 6 800 m2, avec à proximité prochainement une maison médicale de près de 3 000 m2 (composée d'un centre de dialyse, d'un centre d'ophtalmologie, d'un centre d'audio-prothésistes, d'une pharmacie ainsi que des cabinets de praticiens spécialisés) et plus de 1 000 m2 de pôle de radiologie avec un plateau d'imagerie complet. Le chantier de la clinique est le premier terminé.

La clinique propose un service d'urgences Upatou (unité de proximité d'accueil et de traitement et d'orientation des urgences) accueillant près de 20 000 passages par an, encadré par cinq médecins urgentistes, un service de médecine générale (gériatrie, endocrinologue, pneumologue, cardiologue), un service de chirurgie ambulatoire (chirurgie digestive, orthopédie, ORL, urologie, stomatologie, gastro-entérologie, ophtalmologie, gynécologie) et un centre Périnatal de proximité.

Crédit : SEV Architecture

Crédit : SEV Architecture

 

chantier

Photo du chantier en octobre 2020 - Crédit : Clinique des Côtes du Rhône

« Cette clinique devrait être le plus gros chantier de l'année en Pays roussillonnais », résumait le président du groupe Noalys, Jean-Loup Durousset lors de la pose de la première pierre. Noalys gère des hôpitaux privés pluridisciplinaires comme la clinique Natecia (Lyon) ou le centre Endo Nord Isère et la clinique la Montbéliarde.

Pour l'ensemble des élus, cette clinique est le moyen de conserver les soins de proximité et de lutter contre la désertification des médecins en milieu rural ou péri-urbain. Et le bassin de vie du Pays roussillonnais concerne 76 000 habitants.

  • Coût des travaux : 18 000 000 € HT
  • Maître d’ouvrage : GROUPE NOALYS
  • Architecte : SEV ARCHITECTURES
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Vivalto Santé annonce être entré en négociation exclusive pour l’acquisition du groupe Hôpitaux Privés du Littoral
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Ce jeudi 29 avril 2021, Vivalto Santé, 3ème acteur de l’hospitalisation privée française, annonce être entré en négociation exclusive pour l’acquisition du groupe Hôpitaux Privés du Littoral (HPL), acteur historique dans le Pas de Calais. Au-delà des intérêts stratégiques de ce maillage territorial, cette opération marque pour les deux groupes le partage de leur valeurs communes et de leur vision du métier, indique le communiqué.

Hôpitaux Privés du Littoral (HPL) c'est : 

  • plus de 75 millions d'euros de CA 
  • 900 employés,
  • 4 établissements, le Centre MCO Côte d’Opale (Saint Martin de Boulogne), la Clinique des 2 Caps (Coquelle), la Clinique Anne d’Artois (Béthune) et la Clinique Mahaut de Termonde (Béthune).

->Son leadership historique sur le littoral et son développement très cohérent sur Béthune en font un acteur de référence en Pas de Calais.

Quant à Vivalto Santé :

  • plus de 900 millions d'euros de CA
  • près de 9.400 employés,
  • 41 établissements et présente la spécificité d’être détenu pour plus d’un tiers de son capital par les praticiens en exercice dans ses établissements. Outre le fait qu’il offre également la possibilité à ses salariés d’en devenir actionnaire, le groupe a initié dès septembre 2020 une démarche d’entreprise à mission en inscrivant sa raison d’être dans les statuts du Groupe.

Autant d’éléments spécifiques qui portent la singularité du Groupe et marquent sa volonté de s’engager de manière innovante et visible dans une dimension sociétale et environnementale structurante.

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Le projet d'extension et de modernisation du Nouvel Hôpital de Grasse est enfin lancé !
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Crédit photo : Inéa Studio-SOHO Infographie

L'ambitieux projet d'extension et de modernisation du Nouvel Hôpital de Grasse a été présenté officiellement le 27 avril dernier. Le dossier de presse  nous rappelle que les premières réflexions autour de ce projet de modernisation des plateaux médicotechniques ont démarré il y a déjà 10 ans, en 2011. Le projet initial prévoyait l’extension pour reconstruire les Blocs opératoires ainsi qu’une rénovation des Urgences en 6 ans et en site occupé.

Une nouvelle étude de faisabilité a été demandée par le directeur Walid BEN BRAHIM à son arrivée en 2018. C’est donc quelques mois plus tard, en avril 2019 que cette dernière étude a été validée avec une transformation du projet initial et des évolutions importantes à souligner :

- Priorisation de la reconstruction du Service des Urgences pour agrandir rapidement un service aux locaux inadaptés,

- Maintien de la localisation des Blocs opératoires actuels rendant une connexion avec le Bloc obstétrical possible,

- Intégration du Service d’Imagerie Médicale et du hall d’accueil pour permettre une vraie réflexion sur les parcours et les flux.

Après plusieurs mois d’études techniques dont le choix de l’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage, et l’élaboration du programme technique en lien avec les utilisateurs ; le Centre Hospitalier de Grasse a signé un marché global de conception réalisation en mars 2021 avec un groupement porté par BOUYGUES BÂTIMENT SUD-EST. 

    « Plus de dix ans après les premières réflexions, le projet d’extension et de modernisation des plateaux médicotechniques du CH de Grasse prend enfin son envol. C’est avec beaucoup de fierté et d’émotion que ce projet est dévoilé aujourd’hui. Notre établissement poursuit ainsi son engagement dans une dynamique de modernisation qui lui permettra de s’inscrire résolument et durablement dans le paysage sanitaire des Alpes-Maritimes. Ce projet ambitieux peut être résumé en trois mots : modernité, fonctionnalité, fluidité. » Walid BEN BRAHIM – Directeur du CH Grasse

Ce projet qui répond à des enjeux fonctionnels forts au service des patients et des professionnels de santé va s’organiser en deux phases :

1. La construction d’une extension de 2 niveaux en partie sud du site (rez-de-chaussée et 1 étage) accueillant le Service des Urgences, la Maison Médicale de garde, l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée, ainsi que le Service d’Imagerie Médicale et le hall d’accueil.

2. La restructuration des Blocs opératoires, Endoscopies, Unité de Chirurgie Ambulatoire et Stérilisation relais.

La réalisation de ce vaste chantier du nouveau Centre Hospitalier de Grasse va permettre à l’établissement de moderniser son offre de soins de proximité, rationaliser les parcours et les flux, et sera également l’occasion de remettre à niveau les infrastructures techniques.

Ce sont au total plus de 7 000m2 de locaux neufs qui vont être ouverts d’ici 2025 pour améliorer l’accueil des patients et les conditions de travail des hospitaliers aux Urgences, en Imagerie Médicale, aux Blocs Opératoires, en Unité de Chirurgie Ambulatoire, dans les Secteurs des Endoscopies et de la Stérilisation relais.

Exemples d’agrandissement :

- L’actuel Service des Urgences qui contient 7 box et 980m2 verra ses capacités d’accueil doublées : 16 box et 1 850m2.

- L’Unité de Chirurgie Ambulatoire passera de 219m2 à près de 550m2.

- Les Blocs Opératoires avec endoscopies passeront de 1 016m2 à 1 670m2.

- L’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée passera de 1 à 11 chambres à 1 lit.  

La modernisation concerne également toutes les infrastructures techniques (groupe froid, réseau d’eau, traitement d’air, électricité, ascenseurs, pneumatiques) qui seront entièrement actualisées et optimisées à l’occasion de ce chantier. De même que la performance énergétique des bâtiments construits et rénovés s’inscrira dans une logique d’amélioration et de respect de l’environnement.

La modernisation de l’offre de soins sera aussi accentuée auprès de la médecine de ville grâce à la nouvelle Maison Médicale de garde au sein même des Urgences, et au territoire grâce à la poursuite des nombreuses coopérations déjà engagées dans plusieurs spécialités (Urologie, Ophtalmologie, ORL notamment).

Résumé en chiffres et dates :

  •   7 000m2 de locaux neufs
  • 32 millions d'€ d'investissement dont 3,5€ millions financés par l'Etat avec le soutien de l'ARS PACA.
  • Pose de la 1ère pierre en mars 2022 (livraison des Urgences au printemps 2023)

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