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Extension, restructuration, le Centre hospitalier d'Agen a lancé son opération de modernisation
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Crédit photo : groupe Kardham

Le projet d'établissement a défini en 2016 les axes stratégiques dans lesquels s’inscrivent sa politique et son développement du Centre Hospitalier d'Agen. Celui-ci consiste en une vaste opération d'extension et modernisation. Pour ce faire, un montant global de 100 millions d'euros lui sera consacré, débloqué depuis 2017, jusqu'en 2026.

Les travaux d’extension et de restructuration du plateau technique (pôle interventionnel et réanimation) ont été livrés par le Groupe Kardham la semaine dernière, l'occasion pour le Directeur, Didier Lafage d'expliquer : " Ouvrir un nouvel établissement aurait coûté 200 millions d'euros. Là, avec la moitié il sera totalement rénové".

"Finalisé en 2021, le projet est né d’une ambition forte de l’établissement de conjuguer amélioration de l’offre de soins et maîtrise des dépenses de fonctionnement, grâce à une meilleure rationalisation des flux notamment." précise le groupe Kardham dans son communiqué. "Ces enjeux portés par l’établissement ont été partagés avec la maitrise d’œuvre au cours des périodes d’études et de réflexions afin d’affiner le programme et son adéquation au budget et de faire aboutir le projet en cohérence avec la vision globale du site hospitalier. Le transfert d’une partie des activités dans les deux nouveaux bâtiments a permis à la fois de réorganiser les activités d’hospitalisation complète, l’hôpital de jour, les consultations externes et la qualité d’accueil des patients, au travers de l’augmentation du nombre de chambres à lit unique."

Une réalisation en deux temps

Dans un premier temps (livraison 2019), un bâtiment neuf, baptisé « Pôle Interventionnel » a été créé au sud de l’hôpital existant. De géométrie simple préservant la modularité du bâti, il accueille l’essentiel des services de soin « interventionnels ». Une résille protégeant sa façade ouest largement vitrée, anime les lieux au soleil couchant.

Les flux et l’organisation existante de l’hôpital ont été consolidés par des liaisons appropriées. Ainsi, ce pôle abrite :

  • Au rez-de-chaussée bas, sur le même niveau que les urgences existantes, le bloc opératoire et le bloc naissance,
  • A l’étage, au rez-de-chaussée haut niveau de l’accueil actuel, l’hôpital de jour « Anesthésie Chirurgie Ambulatoire » (ACA) et l’hémodialyse,
  • Au dernier étage, la néonatalogie située au même niveau que la maternité existante, et des fonctions support (la stérilisation, les bureaux du secteur anesthésie).

Au sud-est, à proximité de la zone technique de l’hôpital, un bâtiment technique (groupe froid et local hydraulique) accompagne le projet.

Dans un second temps (livraison 2021), au nord à côté de l’entrée actuelle de l’hôpital, un grand service de réanimation et de soins continus a été créé en restructuration de l’existant, au plus près du service des urgences actuelles. L’intervention de l'agence d'architecture toulousaine a consisté à créer, dans un espace foncier restreint, une nouvelle réanimation en lien avec ce service. Les anesthésistes en activité sur les deux services ont ainsi une prise en charge des patients optimale.

Par l’élaboration de phasages de travaux, un grand plateau « aveugle » a été libéré. Il a été percé d’un vaste patio au cœur de l’édifice afin de réaliser un service de surveillance continue, fonctionnel, moderne et lumineux. Une extension, de géométrie douce, complète le service pour accueillir 15 box. L’organisation fonctionnelle, l’évolutivité indispensables aux projets hospitaliers, l’apport de lumière naturelle et une insertion équilibrée dans le site ont guidé les propositions architecturales.

Le transfert d’une partie des activités dans les deux nouveaux bâtiments va permettre à la fois de réorganiser les activités d’hospitalisation complète, l’hôpital de jour, les consultations externes et la qualité d’accueil des patients, au travers de l’augmentation du nombre de chambres à lit unique.

Notons que le chantier s'est déroule en site occupé, et nécessité un parfait dialogue entre la maitrise d’œuvre, l’équipe technique du maître d’ouvrage, l’entreprise de travaux et l’équipe médicale sur le terrain. 

Caractéristiques du projet :

  • Blocs opératoires : 9 blocs opératoires
  • Blocs obstétrical : 6 salles de naissance
  • Ambulatoire
  • Hémodialyse : 29 postes
  • Néonatalogie : 12 chambres mère-enfant, 3 boxes
  • Stérilisation, Secteur de garde, Anesthésistes
  • Service de Réanimation et Soins continus (25 lits)

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Crédit : groupe Kardham

Maitre d’ouvrage : Centre Hospitalier Agen-Nérac
Assistant Maitrise d’Ouvrage : Icade et Béatrice Cambon
Partenaires : Atelier Sauvagé-Ducasse Harter architectes, BET Setec, BET Serige, David Sist (économie et OPC), Keyros (synthèse)
Mission : Complète, OPC, synthèse
Montant : 24,6 M€
Livraison : 2019 : Bâtiment neuf - 2021 : Restructuration et extension
Méthodologie BIM
Travaux en site occupé, désamiantage

 

 

DATE : 18-20 octobre 2021 LIEU : Menton

La troisième édition des Journées de l’Architecture en Santé (JAS) se déroulera du 18 au 20 octobre 2021, au Palais de l’Europe à Menton.

Ateliers, rencontres et networking rythmeront ces trois jours et permettront aux participants d’échanger leurs problématiques et de découvrir des pratiques et des procédures innovantes au travers des projets les plus emblématiques qui marquent l’évolution du parc sanitaire et médico-social.

Pour toutes informations sur les inscriptions, le programme et contacts : RDV sur le site web de l'événement

DATE : 18-20 octobre 2021 LIEU : Lyon

Reportées à deux reprises en raison du contexte sanitaire, les 25èmes Journées d’Ingénierie Biomédicale, (initialement prévues en octobre 2020), se dérouleront à Lyon, du 18 au 20 octobre 2021.

Selon l'association, "cette nouvelle édition sera l’occasion de mettre en lumière les défis que représente la mutation du parcours de soins et d’aborder les enjeux qui reposent sur les technologies biomédicale. Avec le développement de l’ambulatoire, la prise en charge davantage personnalisée, la mise en avant du confort du patient et son suivi à domicile, le parcours de soins est en constante transformation. L’hôpital se retrouve désormais au coeur d’un système de santé territorial de plus en plus complexe. Face à ces évolutions, comment les dispositifs médicaux de demain permettront-ils de s’adapter et de développer de nouvelles approches ?"

Lieu : Centre de Congrès de Lyon
Cité Internationale
50 Quai Charles de Gaulle
69006 LYON

Pour tout renseignement sur les inscriptions, le programme, RDV sur le site web de l'événement

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ELSAN annonce l’inauguration de l’Hôpital Privé du Grand Narbonne (HPGN)
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Crédit photo : ELSAN

Ce 09 septembre 2021,  ELSAN annonce l’inauguration de l’Hôpital Privé du Grand Narbonne (HPGN).  Ancré dans la ZAC de Montredon-des-Corbières, HPGN est l’établissement pivot du Pôle Santé . 

Ouvert le 7 juin dernier, l’Hôpital Privé du Grand Narbonne compte plus de 270 lits et places, 80 praticiens, 25 spécialités, 10 salles d’opération, une maison des consultations et une unité de surveillance continue. Il permet de proposer aux patients une offre de soins complète et pluridisciplinaire sur un même site et un confort de travail dans des espaces ergonomiques et agréables, dans un environnement privilégié aux 500 collaborateurs de l’établissement.

Pour mémoire, l'établissement a été construit sur un terrain de près de 9 hectares, acquis par Icade Santé en novembre 2016. Icade Promotion a assuré la Maîtrise d’Ouvrage déléguée. AIA Life Designers, a assuré le rôle de mandataire de l'équipe de maîtrise d'œuvre.

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Crédit photo : Elsan

Valéry Folcher, le directeur de l’établissement, explique «  Après un déménagement organisé dans les moindres détails pour maintenir la qualité, la sécurité et la continuité des soins de nos patients, les équipes ont bien pris leurs marques depuis leur arrivée. Nous sommes ravis et fiers de démarrer une nouvelle aventure dans ce beau bâtiment à l’architecture respectueuse de l’environnement. Un projet ambitieux enfin concrétisé ! »

Ce nouvel hôpital est un hôpital privé ultra-moderne et à la pointe de l’innovation médicale afin de mieux soigner et accueillir les patients. Il est équipé avec du matériel de haute technologie, comme par exemple une colonne 4K, une colonne de coelioscopie 3D, un laser Holep ou un échographe et un amplificateur de brillance capteur plan, des salles spacieuses de bloc opératoire et la domotique permet d’interconnecter des solutions de sécurité, de gestion d’énergie et d’ouverture/fermeture. Les locaux, chambres et mobiliers ergonomiques ont été étudiés et construits pour le confort des patients. Le service de restauration a été totalement repensé pour fournir aux patients, accompagnants et salariés une offre diversifiée de qualité. Le parking public permet une grande capacité d’accueil.  

Valéry Folcher, précise  : «  Nous avons souhaité que nos patients puissent trouver sur un même site toutes les prises en charge nécessaires. Ils peuvent consulter leur médecin spécialiste à la maison des consultations, faire leurs examens médicaux au centre d’imagerie, leurs analyses au laboratoire, être pris en charge à l’Hôpital Privé pour leur intervention et même si besoin, venir ensuite en rééducation sur le plateau technique de Soins de suite et de réadaptation, ou être suivis à domicile par le service HAD ».

L’inauguration s'est déroulée sur contrôle strict des mesures sanitaires : billets d’accès nominatifs, passe-sanitaire obligatoire, mise à disposition de gel hydro-alcoolique et port du masque obligatoire. C'est aussi l’occasion de remercier et honorer une fois encore l’ensemble des équipes et du personnel pour leur engagement dans la crise sanitaire et lors du déménagement.

Chiffres clés

•  21 000m2 de surface

•  276 lits et places

•  55 places d’hospitalisation à domicile 

•  500 collaborateurs

•  80 praticiens

•  25 spécialités

•  10 salles d’opérations

•  1 unité de surveillance continue de 12 lits (médecine et chirurgie) 

•  1 service d’urgences

•  1 service de dialyse 

•  1 service de chimiothérapie (unité de reconstitution des cytostatiques)

•  1 laboratoire d’analyses médicales

•  1 centre d’imagerie médicale ( IRM,Scanner...)

•  4 300m2 pour la maison des consultations

•  61 M€ d’investissement du groupe ELSAN

•  20 M€ investis par le Grand Narbonne dans l’aménagement du Pôle Santé

DATE : 23-24 septembre 2021 LIEU : Castres

L'Université d’été de la e-santé est née il y a 15 ans pour soutenir le développement du numérique en santé au bénéfice de notre société. L’événement bénéficie d’un rayonnement désormais international, grâce à la mobilisation de Castres-Mazamet Technopole et des acteurs compétents du territoire.

Forte d’une veille et d’une acuité toujours plus pointue pour rester à la pointe des évolutions sur le sujet, l’Université d’été de la e-santé se transforme et devient l’Université de la e-santé de Castres-Mazamet.

Cette transformation s’applique également à ce qui est désormais le Summer Camp de l’Université de la e-santé. Durant 2 jours, les 23 et 24 septembre 2021, ce summer camp ouvrira le débat aux acteurs et décideurs du secteur santé/social et de l’innovation technologique, pour débattre des usages des TIC dans le domaine de la santé et du bien-être.

Désormais, et tout au long de l’année, l’Université de la e-santé propose une vision augmentée du numérique en santé à travers ses animations, ses réseaux sociaux actifs et 15 ans d’échanges à visionner sur sa chaîne YouTube. Incontournable et transversale, elle permet à des professionnels de santé, des industriels offreurs de solutions, des chercheurs, des réseaux de patients… de mener des réflexions autour de la e-santé et de faire évoluer les usages, le marché ou encore les technologies.

Informations, programme : sur le site de l'événement

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La MGEN a investi 100 millions d'euros pour réhabiliter des unités de psychiatrie et de gériatrie
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Crédit photo : Hervé Thouroude

C'est aux premiers jours de juillet, et après cinq années de travaux  que la  Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) a inauguré son complexe restructuré et modernisé de La Verrière. Un nouveau site de 36 000 mètres carrés, qui dispose désormais d'une capacité litière de plus de 500 lits, après une grande opération de 100 millions d’euros.

Selon lesechos.fr,  "L'hôpital psychiatrique Marcel-Rivière se situe dans un premier bâtiment. Dédié à la santé mentale (des adolescents, adultes et personnes âgées), il dispose désormais de 193 lits. A proximité immédiate, le centre gériatrique Denis-Forestier regroupe un établissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes, Ehpad, de 185 lits et un hôpital gériatrique de 114 lits. Ce dernier réunit médecine gériatrique, soins de suite et de réadaptation et unité de soins palliatifs. 

Le chantier de restructuration a permis la création d'un vaste plateau technique commun aux deux pôles. Installé en rez-de-chaussée il fait la liaison entre les deux bâtiments.

« Se trouver sur un seul site est une force. Cela nous a permis de mettre en commun de nombreux équipements et de renforcer les liens entre psychiatrie et gériatrie », souligne Gilles Quessard, directeur délégué de l'établissement.

Le nouveau complexe accueille désormais un vaste bassin de balnéothérapie et d'hydrothérapie, un gymnase, des équipements pour la kinésithérapie, l'ergothérapie, ou encore la sociothérapie (ateliers artistiques à visée thérapeutique, utilisant par exemple la menuiserie, la poterie, le dessin, etc.). Tous sont utilisés, autant pour les unités psychiatriques que gériatriques. « Cette architecture moderne répond aux critères de qualité et de sécurité du XXIe siècle. L'ensemble du site est ouvert aux patients et résidents ce qui doit favoriser leur réhabilitation ou resocialisation », souligne Isabelle Etienne, directrice du site.

La plupart des chambres ont vue sur le parc et les jardins. Une unité géronto-psychiatrique, pour personnes psychotiques vieillissantes et une autre d'hébergement renforcé pour des personnes atteintes de formes graves de la maladie d'Alzheimer vont, en outre, ouvrir prochainement." 

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Il y a encore un an, le CHU de Toulouse ne valorisait pas ses déchets. Une équipe de soignants des blocs opératoires a décidé de se lancer dans le tri des déchets, très nombreux lors des interventions chirurgicales. Cette initiative a permis de réduire le tonnage des déchets qui partent à l’incinérateur et de créer des filières de valorisation, que ce soit des métaux ou du plastique.

Avec la crise sanitaire, le masque chirurgical a fait son apparition dans le quotidien des Français, et est venu gonfler le poids de leurs poubelles ou
souiller les trottoirs des rues. Un objet consommé depuis des décennies par dizaines de kilos dans les blocs opératoires du CHU de Toulouse, tout comme les charlottes, compresses, bistouris et autres ampoules de médicament. Et qui n’étaient pas jusqu’à présent valorisés.

De quoi donner le tournis à certains membres du corps médical qui ont décidé de réduire le tonnage de déchets qui partaient à l’incinération. « Entre l’entrée et la sortie d’un patient à l’hôpital pour une opération chirurgicale, il génère autant de déchets que quatre personnes sur une semaine. Chaque année,
les établissements de soins produisent 11 % des déchets du secteur tertiaire », rappelle Charlotte Martin, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Purpan. Un moyen de mettre en perspective l’enjeu que peut avoir une réduction des produits consommés ou un changement dans leur traitement à l’échelle de la Ville rose.

1,2 tonne de déchets revalorisés par mois

Elle a donc décidé de lancer l’opération « green bloc » en ciblant dans un premier temps les blocs opératoires de Pierre-Paul Riquet, pilote depuis l’an dernier dans ce dispositif. Avec l’objectif dans un premier temps de réduire le niveau des déchets d’activités de soins à risque infectieux (Dasri). Beaucoup de déchets assimilables aux ordures ménagères partaient en effet dans ces poubelles spécifiques du CHU. Or, le fait de ne pas pouvoir les compacter avait un impact sur le coût de leur traitement, mais aussi sur la planète. « On passe du simple au double, une tonne de déchets assimilables aux ordures ménagères, c’est l’équivalent de 360 kg d’émissions CO2, contre 965 kg pour les Dasri », relève Charlotte Martin, coordinatrice de la « team green ».

Lire la suite sur 20minutes.fr 

DATE : 23-25 septembre 2021 LIEU : Paris

Le congrès annuel de la SFAR aura lieu les 23, 24 et 25 septembre 2021 à Paris, au Palais des Congrès, il réunira environ 6000 participantsUn congrès sous la forme habituelle, présentielle est prévu au Palais des Congrès de la porte Maillot à Paris. Cependant un format 100% digital est d’ores et déjà envisagé si la situation sanitaire laissait présager d’un rebond de l’épidémie rendant impossible un tel rassemblement.

Le programme scientifique et plus de 700 présentations (et près de 600 e-posters), aborderont des thématiques d’anesthésie, de réanimation et de médecine péri-opératoire.

Pour toutes informations pratiques, inscriptions, programme, mesures sanitaires, RDV sur le site web du Congrès de la SFAR

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Début des travaux de terrassement du nouvel hôpital de Lens
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Crédit photo : CH Lens

Le planning des travaux est respecté concernant le  chantier de construction du Nouvel Hôpital Métropolitain de l’Artois. Annoncé le 17 décembre dernier, par le Directeur Général du Centre Hospitalier de Lens et des Hôpitaux Publics de l’Artois, Bruno DONIUS, le début des travaux de terrassement est bien effectif au mois de juin 2021. 

Le communiqué de ce 24 juin rappelle que "Le début des terrassements représente une étape tout à fait symbolique du chantier du Nouvel Hôpital Métropolitain de l’Artois puisqu’elle permettra le lancement du gros oeuvre en début d’année prochaine et intervient à la fin des opérations préalables sur ce terrain de 26 hectares à cheval sur Loos-en-Gohelle et Lens. Ces opérations préalables consistaient notamment en la dépollution pyrotechnique jusqu’à 2m de profondeur, le dévoiement du petit chemin de Lens et des réseaux d’eau, l’enfouissement de la ligne Haute Tension, le diagnostic archéologique, les sondages de sol et des cavités, les études sur les eaux pluviales, ou encore l’étude sur le potentiel en géothermie".

Par ailleurs, "Deux séquences de dépollution pyrotechnique (de 2 à 4m et de 4 à 6m de profondeur) accompagneront les terrassements. Il est possible que d’anciennes tranchées de la première guerre mondiale soient mises à jour. Certaines peuvent contenir des vestiges de l’époque, dont des corps de soldats. Une collaboration forte a été réaffirmée avec la Commonwealth War Graves Commission pour gérer toutes les situations rapidement et dans le respect des soldats tombés, afin que toute découverte soit immédiatement prise en compte et que rien ne reste sur place."

"Les terrassements dureront jusqu’à la fin de l’année 2021. La première phase désormais terminée consistait à décaper la terre végétale et à la stocker sur le site. A la fin du chantier de construction elle sera utilisée pour la constitution des abords paysagers. Dans le même temps, 1 800 mètres de clôture ont été posés pour sécuriser le chantier.

Pendant les deux phases suivantes de terrassement, 160 000m3 de terre seront travaillées sur 20 hectares en déblais ou remblais. Les déblais iront jusqu’à 6m de profondeur par endroits. En parallèle des terrassements, des réseaux enterrés seront posés, dont 1 100 mètres d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales séparées), 500 mètres d’évacuation et 300 mètres d’alimentation en eau.
Le montant des travaux de terrassement s’élève à près d’1 million d’euros. C’est l’entreprise Eurovia qui les réalise
." précise enfin le Centre Hospitalier

 

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Le Ségur de la Santé octroie la construction d'un hôpital neuf au CH de Montauban
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Crédit photo : google map

Les derniers jours de mai 2021 ont apporté une décision gouvernementale importante dans le cadre Ségur de la santé, s'agissant de l'avenir du Centre Hospitalier de Montauban ( Tarn-et-Garonne) : celle du choix de construction d'un nouvel établissement plutôt que la rénovation de l'actuel.

Le Département du Tarn-et-Garonne a annoncé la nouvelle :"Jeudi 27 mai, le Président du Conseil départemental a été informé par le Premier Ministre que le projet de construction d’un hôpital neuf de Montauban compte parmi ceux retenus dans le cadre du Ségur de la Santé. Cela signifie, d’une part, que l’opération a obtenu le feu vert de l’État pour sa réalisation et, d’autre part, qu’elle recevra à ce titre des financements importants.".

L'hôpital actuel situé en centre-ville, malgré plusieurs phases de rénovation présente un tableau assez défavorable : réparti en plusieurs bâtiments, une offre d'hospitalisation encore en chambres doubles, non climatisées, problèmes de stationnement pour les malades et les familles, impossibilité de poser un hélicoptère du SAMU pour évacuation rapide vers le CHU de Toulouse en sont quelques exemples.

"La vétusté avancée des bâtiments, leur architecture incompatible avec une offre de soins modernes et leur dimensionnement insuffisant au regard de la croissance démographique que connaît le Tarn-et-Garonne depuis 10 ans semblent avoir largement pesés dans la décision du gouvernement.

Montauban et son projet de futur hôpital à plus de 250 millions d'euros vont donc bénéficier des aides du Ségur de la santé. Notamment dans le cadre des investissements de structure (19 millards d'€) et de l'ouverture de nouveaux lits en fonction des besoins démographiques (4.000 au plan national) et des inégalités de santé."

Le nouvel hôpital devrait compter entre 350 et 450 lits et être opérationnel au plus tôt en 2025 ou 2026. Pour un coût d'au moins 250 millions d'euros.

Ce centre hospitalier pourrait être baptisé "Pierre Mardegan" en hommage à ce chef des urgences et deuxième vice-président du Conseil départemental, qui fut le principal promoteur de ce programme avant de décéder récemment des suites de sa maladie.  

Autre projet validé par le Ségur de la santé, la reconstruction de l’Ehpad de l’hôpital de Montauban. Cela porterait la capacité d’accueil de la structure à 90 places d’Ehpad, 40 places d’unité de soins longue durée (USLD) et 12 places d’accueil de jour. Le financement partiel de l'Etat a été acté et confirmé.
Coût de l'opération de rénovation, de reconstruction et de regroupement des sites : 20 millions d'euros." précise Fabrice Dubault pour France 3.

N.B. : Le lieu d'implantation n'est pas encore définitif, mais lorsqu'il fut évoqué il y a quelques années, le nom de la ville de Bressols au sud de Montauban a été avancé.

 

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