
Le Centre Hospitalier d’Argenteuil a annoncé le 15 décembre dernier avoir reçu l’avis favorable du Ministère des Solidarités et de la Santé pour son projet de modernisation de l’hôpital. Un premier sésame qui permet le lancement officiel du projet. Ce projet avait reçu le soutien de Jean Castex, Premier Ministre, le 9 mars 2021.
L'idée consiste à poursuivre la première phase des travaux menés entre 2010 et 2013 qui avaient permis d'ériger le bâtiment Madeleine-Brès, un édifice de 20 000 m².
La deuxième phase a pour but de construire des extensions à ce bâtiment. Dans le nouveau projet ( une version précédente ayant été retoquée en 2019), l'ensemble des activités de soins, réparties actuellement dans plusieurs pavillons seront regroupées dans le bâtiment Madeleine-Brès. Il deviendrait en quelque sorte le cœur de l'hôpital. « On intégrerait en plus le service de soins de suite et de réadaptation, de 70 lits. Et les services médico-techniques, administratifs et logistiques. Ça permettrait de libérer toute la parcelle nord de l'hôpital. L'extension à construire ne serait plus de 33 000 m², comme prévu initialement, mais de 50 000 m².», expliquait le Directeur Bertrand Martin en mars 2021, dans l'attente du précieux avis.
À l’horizon 2029, le nouvel hôpital d’Argenteuil réunira les services médicaux à la pointe de la technologie, pour offrir les meilleures conditions d’accueil et de prise en charge des patients.
Il se distinguera des autres hôpitaux, avec une organisation spatiale simplifiée. Le regroupement des activités en un bloc unique de 73 000 m2, représente 90% des surfaces actuelles réunies dans un seul bâtiment. Cette opération permettra ainsi d’optimiser les organisations et de contribuer à une sécurisation accrue de la prise en charge. À la clé, c’est une réduction importante des circulations pour l’ensemble des filières de soins, du personnel hospitalier et des patients.
Les phases de construction
La construction du nouvel hôpital se déroulera en deux phases :
- De 2023 à 2026, la construction de la tranche EST, qui accueillera les urgences, l’imagerie, la maternité et les services d’hospitalisation critique.
- De 2026 à 2029, se tiendra la construction de la tranche OUEST et du parking silo, avec les consultations et l’hôpital de jour, les services d’hospitalisation, les laboratoires, la pharmacie et toute la logistique hospitalière.
Les nouveautés de l'hôpital de demain
Ce nouvel hôpital apportera de nombreuses nouveautés pour tous les services :
- Des urgences repensées
Aujourd’hui le CHA accueille entre 90 000 à 100 000 passages par an aux urgences. D’ici 2029, le seuil des 120 000 pourrait être franchi. Avec le nouvel hôpital, l’accueil des urgences sera agrandi pour répondre aux besoins et à la demande croissante de la population. Le service sera intégralement repensé pour permettre une redirection facile des patients vers les différents services. - Une maternité modernisée
La maternité – de niveau 3 – sera reconstruite autour d’un plateau technique sécurisé, avec les salles de naissance, le bloc de césarienne, la néonatalogie tout en offrant un séjour agréable aux mamans et aux bébés dans des chambres individuelles et confortables. - Une méthode de travail optimisée
Le nouvel hôpital d’Argenteuil tire aussi les enseignements de la crise du Covid en regroupant les services de réanimation et de soins critiques sur un même plateau ; afin de pouvoir accueillir plus facilement et de manière plus sécurisée davantage de patients en cas de nouvelles crises sanitaires. - Des moyens de stationnement développés
Un véritable parking “silo” (à étages) de 600 places, va se construire dans la zone Nord-Ouest (SMUR, Amandier), pour permettre d’accueillir au total 1 500 véhicules sur le site ; soit 400 places de stationnements supplémentaires.
Le coût de ce projet est estimé à 300 millions d'euros. L'hôpital a demandé et obtenu une subvention de 93 millions d'euros pour financer ce projet. « Le reste, ce sont des emprunts et des efforts sur les dépenses de fonctionnement. On va faire des économies car on aura tout dans le même bâtiment », a détaillé le Directeur.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

C'est avec enthousiasme que Julien Gottsmann, le Directeur de L'Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild nous informe que son établissement a publié en ce début d'année, son nouveau Projet Institutionnel 2022-2026 : 5 années pour devenir le 1er hôpital universitaire privé non lucratif d’Europe pour les pathologies tête et cou.
Une ligne directrice a été suivie, le renforcement de la dynamique hospitalo-universitaire pour répondre, par l’excellence, aux besoins de santé actuels et futurs de patients (adultes et enfants) souffrant de pathologies tête et cou sévères et/ou rares :
- Des investissements conséquents sont prévus pour disposer de plateaux techniques de dernière génération, pour accélérer les programmes de recherche, d’innovation et d’intelligence artificielle, pour recruter et fidéliser les talents en devenir ou confirmés et pour associer les patients et leurs proches à chacune des décisions thérapeutiques les concernant
- Un accent tout particulier mis sur la robotique chirurgicale et la microchirurgie, les thérapies géniques et cellulaires ou encore le traitement de la myopie pathologique
Mr Gottsman souligne que ce "Projet est le fruit d’un travail participatif de près d’un an : salariés de l’établissement, partenaires extérieurs (hôpitaux partenaires, Université de Paris, établissements publics scientifiques et techniques, professionnels de santé libéraux du territoire, associations) et tutelles
Sans oublier une valence internationale forte tant sur le plan hospitalo-universitaire (notamment sur les maladies rares et complexes), qu’en matière de développement et coopération".
Dossier complet en pdf téléchargeable ICI.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Communiqué du 21/12/2021 - Le Nouvel hôpital privé les Franciscaines -situé à Nîmes- , un établissement du Groupe privé ELSAN, se dote d’un nouveau logiciel basé sur l’intelligence artificielle pour la cardiologie interventionnelle. Encore peu utilisée en France, cette technologie permet une prise en charge optimale des patients.
L’équipe de cardiologie interventionnelle du Nouvel Hôpital Privé les Franciscaines acquiert un logiciel basé sur l’intelligence artificielle appelée QFR (1). Ce logiciel permet l’analyse fonctionnelle des rétrécissements des artères coronaires grâce aux images acquises lors d’une coronarographie (angiographie des artères coronaires qui nourrissent le muscle cardiaque).
La coronarographie couplée à la QFR permet une estimation directe du débit coronaire quasi instantanée. Cette nouvelle technique supprime l’invasivité des méthodes habituelles de FFR (Fractional Flow Reserve) nécessitant la mise en place d’un filament de pression et l’injection de produit intra-coronaire.
Selon l’équipe de cardiologie interventionnelle des Franciscaines « Il s’agit d’un outil majeur, simple et efficace dans l’aide au diagnostic fonctionnel des lésions coronaires. Cette technologie permet de guider l’attitude thérapeutique à adopter ».
Une technologie qui se développe
Aujourd’hui, peu de centres sont équipés de cette technologie en France. Seuls ceux ayant participé aux études de validation de cette technologie en sont dotés, ce qui est voué à évoluer. En collaboration avec Biotronik France et Médis, un partenariat ELSAN a été établi pour que le Nouvel Hôpital Privé les Franciscaines en soit équipé et ainsi former d’autres centres.
Dès la semaine prochaine, cette technologie innovante mise au service des équipes et des patients sera déployée au sein du bloc interventionnel du nouvel hôpital privé les Franciscaines.
(1) Développé par le fournisseur néerlandais de logiciels d’imagerie cardiovasculaire Médis

Un article de Véronique Varin et Catherine Lioult pour France 3 TV info Provence Alpes-Côte d'Azur : "Le coronavirus se transmet essentiellement par voie aérienne. Quand un malade tousse, éternue ou parle, il émet des gouttelettes de moins de 10 micromètres qui se mélangent à l'air ambiant pendant de nombreuses minutes voire des heures.
Le centre hospitalier d'Antibes a décidé de mesurer la présence de ce coronavirus avec un appareil déjà sur site pour mesurer la contamination de l'air par bactéries ou par champignons.
Et cela a bien marché !
Une campagne de mesures a été menée, selon un procédé très simple, les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée journalofhospital le 18 septembre 2021.
Un malade est diagnostiqué dans un service de l'hôpital ? Une réunion avec plus de 10 personnes ? Le couloir des urgences ? L'appareil, un biocollecteur peut être installé instantanément. En l'espace de 5 minutes, il filtre 500 litres d'air.
Des microparticules sont alors récupérées sur une boîte de Pétri, ces coupelles de laboratoire, contenant un support collant, une gélose.
Ne reste plus qu'à pratiquer un écouvillonnage de la gélose, qui sera analysé comme un test PCR. On sait alors s'il y a dans l'air le coronavirus ou pas.
Les cibles
Selon la publication, l'appareil a été testé dans les chambres de tous les nouveaux patients atteints de Covid-19 et hospitalisés entre le 10 avril et le 6 mai 2021 au Centre Hospitalier d’Antibes dans les services de médecine.
Les prélèvements d’air ont été réalisés si possible dans les 48 heures après le premier test RT-PCR positif chez les patients. Dans chaque cas, l’appareil a été disposé à une distance de plus de 2 mètres du malade.
Les patients n’ont pas toussé et toutes les chambres disposaient d’une extraction d’air dans le bloc sanitaire."....

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le groupe Vivalto va construire une nouvelle clinique privée à Aubergenville d'ici 2024. Elle réunira le Centre hospitalier du Montgardé et le Centre cardiologique d'Évecquemont.
« C’est un projet structurant, essentiel pour l’avenir d’Aubergenville. » Gilles Lécole, le maire de la commune, se réjouit de l’arrivée d’une nouvelle clinique privée à Aubergenville à l’horizon 2024. Cette dernière verra le jour sur un terrain appartenant à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).
Le groupe Vivalto Santé, troisième groupe de cliniques et hôpitaux privés en France et qui gère actuellement l’établissement de Montgardé, présent dans la commune depuis une quarantaine d’années, est entré en contact avec Gilles Lécole en mai 2020.
Le groupe d'hospitalisation privée, soucieux de se rapprocher de la gare Eole, a réussi à trouver un accord avec la communauté urbaine. Le nouveau site, qui doit sortir de terre au plus tôt en 2024, réunira les activités présentes à Montgardé, notamment tout ce qui concerne la chirurgie de la main, et celles du centre médico-cardiologique d’Évecquemont. Il offrira un éventail large de spécialités, un service d’urgences mieux dimensionné et un plateau d’imagerie complet.
« Cette nouvelle clinique va renforcer l’offre de soins dans le nord des Yvelines, a expliqué Fabienne Devèze, vice-présidente de GPS&O déléguée au développement économique, lors du conseil communautaire du jeudi 16 décembre 2021. Il y aura 250 lits, 20 000 m2 de surface plancher, deux bâtiments, un pour les consultations et l’autre pour la clinique. »....(...)
Extraits de l'article de actu.fr. Lire l'article complet

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annonce ce 23/12/2021 une 3ème circulaire budgétaire au titre de l’année 2021 allouant 1,8 milliard d’euros supplémentaires aux établissements de santé pour compenser les impacts financiers de l’épidémie de Covid-19. Elle garantit également la mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris notamment en matière de soutien aux politiques de santé publique promues par le ministère.
Au total, depuis le début de l’année 2021, 2.8 Md€ de crédits exceptionnels ont déjà été versés aux établissements de santé afin d’accompagner, au plus près des besoins, leur mobilisation exemplaire ainsi que celles de leurs équipes face à la crise sanitaire.
« Comme en 2020, les établissements de santé ont pu compter sur le soutien plein et entier de l’Etat et de la solidarité nationale. Face au Covid, nos hôpitaux se sont cette année encore adaptés, battus et dépassés pour que chaque patient soit pris en charge. C’était nécessaire. J’ai ainsi souhaité que soit versé dès la troisième circulaire l’ensemble des crédits de compensation des surcoûts budgétés à l’automne et au vu des prévisions d’exécution et de l’avis des fédérations, tenu à débloquer dès à présent le gel prudentiel », a déclaré Olivier Véran.
Un soutien massif aux établissements de santé mobilisés face à la crise sanitaire
Depuis le début de la crise de la Covid-19, le ministère des solidarités et de la santé s’est engagé à accompagner les établissements de santé publics et privés, en première ligne pour lutter contre l’épidémie.
Cet engagement se traduit, d’une part, par 1,2 milliards d’euros supplémentaires, pour accompagner les impacts financiers directs de l’épidémie de Covid-19 sur les budgets des établissements, mais aussi pour apporter un soutien de trésorerie des établissements de santé les plus fragiles dont les difficultés de fonctionnement ont été amplifiés par la crise, afin qu’ils puissent se recentrer sur leurs missions de soins auprès de la population.
Pour cela, plus de 800 M€ d’euros sont délégués (en complément de 1,1 Md déjà délégué précédemment) pour compenser les surcoûts et pertes de recettes de fonctionnement engendrés par la crise, en tenant compte de l’incidence épidémique constatée et de l’exposition des établissements au sein de chaque région et pour cibler les soutiens apportés au plus près des besoins de chaque territoire.
Cette délégation prend également en compte la poursuite du financement de la stratégie de dépistage et de vaccination à hauteur de près de 200 millions d’euros, qui sont remboursés aux établissements en complément des compensations des autres surcoûts liés à la crise sanitaire.
650M€ de crédits supplémentaires pour concrétiser la mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris dans le cadre du Ségur de la santé et de la stratégie de transformation de notre système de santé
Au-delà des crédits dédiés à l’accompagnement des établissements de santé face à la crise, la3ème circulaire budgétaire vient finaliser le déploiement des derniers engagements du Ségur de la santé et assure la poursuite des mesures de la stratégie de transformation de notre système de santé initiée en 2018.
Dans le cadre du Ségur de la santé, près de 80M€ de crédits supplémentaires sont alloués en faveur des revalorisations des étudiants et internes en médecine, ainsi que 3M€ pour initier le déploiement des conseillers en transition énergétique et écologique en santé et assurer le financement des « hôtels hospitaliers ».
Par ailleurs, 190M€ viendront soutenir la mise en œuvre des plans et mesures de santé publique auxquels le Gouvernement a souhaité donner la priorité. Ces crédits visent notamment à renforcer le secteur de la santé mentale notamment la pédopsychiatrie, pour plus de 50M€, mais également la petite enfance.
La recherche et l’innovation en santé se voient également octroyées près de 150 M€ en faveur notamment du développement des systèmes d’informations hospitaliers dans le cadre des programmes Hop’EN et Symphonie pour près de 100M€.
Les engagements pris sont donc tenus et les crédits correspondants, versés dans un calendrier rapide pour permettre aux établissements de santé de poursuivre leur mission majeure d’accueil et de prise en charge des patients.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Lundi 13 décembre 2021, le protocole d’accord concernant l’opération de financement a été signé par le Premier ministre Mr Jean Castex et l’ensemble des partenaires : Etat, Région, Département, Métropole et Ville de Marseille. « Ce que nos concitoyens attendent aussi de nous, c’est que nous sachions, le plus vite possible, tirer les enseignements structurels de la crise. Il faut que l’on soit capable de lutter contre elle au temps présent, dans l’urgence, mais aussi être capable de nous projeter. Nous devons réinvestir le système de santé », a déclaré Jean Castex, rappelant les différentes mesures du Ségur de la santé et de l’investissement.

Le projet de l’Assistance publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) pour transformer ses centres hospitaliers en structures performantes et adaptées aux besoins actuels a été validé début 2020 par le Comité interministériel de performance et de modernisation de l’offre de soins (Copermo) ; pour un montant total de 337 millions d’euros.
L’État s’est engagé, en janvier dernier, pour près de la moitié de cette aide, soit 168 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 130 millions d’euros débloqués par les collectivités territoriales de la façon suivante :
- la Région, à hauteur de 31 millions,
- le Département des Bouches-du-Rhône , à hauteur de 57 millions,
- la Métropole , à hauteur de 17 M€)
- et la Ville de Marseille 25 millions d’euros, au travers d'une enveloppe validée lors du conseil municipal du 2 avril 2021. « Un engagement exceptionnel » salue d’ailleurs François Crémieux, directeur général de l’AP-HM. « Je n’ai jamais vu nulle part ailleurs un engagement à cette hauteur, à l’aune de tous les autres projets que notre pays connaît aujourd’hui ».
Ce plan d’investissement doit permettre la rénovation, la réorganisation des circuits patients, optimiser les espaces, améliorer les flux et renforcer la performance énergétique. Il intègre la restructuration du site de la Timone, avec la création d’un bâtiment « parents-enfants », de l’Hôpital Nord ainsi que la reconstruction du Samu et le soutien à la réalisation d’une maison des femmes.
« Ce grand projet doit répondre à l’enjeu de modernisation d’un patrimoine vieillissant et non conforme aux standards actuels, a souligné Michèle Rubirola, présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM.

L’opération prévoit ainsi la mise aux normes de sécurité des deux immeubles de grande hauteur Timone adultes, avec la rénovation de 532 chambres. Est prévue également, la construction sur le campus de la Timone de deux bâtiments : le pôle « parents-enfants » sur 44 000 m², qui regroupera les services de pédiatrie de la Timone et les activités de maternité de niveau 3 de l’hôpital de la Conception qui y seront transférés.
La seconde structure qui verra le jour s’étend sur 4 500 m² et sera dédiée aux services d’urgence Samu-Smur de Marseille et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le concours de maîtrise d’œuvre devrait être lancé dans le courant 2022. Deux ans de travaux sont prévus pour une livraison prévue fin 2024. Coût du projet : 15 M€.
Au final, l’opération totale est de 368 millions d’euros. Au-delà de la restructuration de la Timone, le chef de la chirurgie orthopédique et pédiatrique à la Timone enfants, insiste sur la conservation de sites forts sur l’hôpital Nord. « La morphologie de notre ville est telle qu’il nous faut deux sites importants aux extrémités de la ville ».
L’Hôpital Nord bénéficiera pour sa part, de la restructuration de son immeuble principal érigé en 1964, avec 450 chambres rénovées (140 M€) et de l’extension de la réanimation.
Avec ce plan, l’AP-HM espère également redresser les comptes des hôpitaux publics marseillais lourdement endettés : près d’un milliard d’euros et un déficit cumulé de 550 millions d’euros, pour un budget annuel de 1,1 milliard d’euros.
Afin d’alléger le fonctionnent du CHU et permettre aux hôpitaux publics de gagner des marges de manœuvre, l’État efface un quart de la dette. « C’est très important pour vous permettre de financer ces projets et d’entrevoir, comme cela a été demandé, un avenir », déclare le Premier ministre, annonçant « 20 millions d’euros supplémentaires toujours au titre du Ségur pour compléter le financement de l’opération “hôpital Nord” en cohérence avec notre action de transports visant à avoir une meilleure desserte de ses quartiers ».
Le dossier détaillé est disponible ici

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Les "hic" sur les projets hospitaliers se produisent à tout moment, depuis la conception jusqu'à la construction et les finitions. Ce n'est pas l'équipe de maîtrise d'oeuvre de l'Hôpital privé du Grand Narbonne ( à Montredon) qui dira le contraire ! L'ayant inauguré il y a tout juste trois mois ( CF notre article ), la Direction a dû prendre la décision de fermer l'ensemble du bloc opératoire pendant 4 jours, pour remédier à un manquement dans les études techniques.
Selon lindependant.fr, " Les blocs opératoires fermeront du 22 au 26 décembre, les opérations chirurgicales prévues sont reportées au-delà.
En cause, la qualité de l'air de blocs. "Il ne s'agit en aucun cas de problèmes similaires à ceux rencontrés il y a une dizaine d'années, puisque nous bénéficions d'une infrastructure flambant neuve, mais le système de contrôle très sophistiqué a provoqué une alerte, explique le directeur Valéry Folcher. Nous nous sommes aperçus que l'hygrométrie n'était pas correcte (NDLR : l'hygrométrie est la mesure du degré d'humidité présent dans l'air ambiant). Il nous manque un radiateur chaud, qui n'avait pas été prévu au départ lors de la construction. Notre centrale fonctionne avec un radiateur chaud et un froid, et les constructeurs estimaient que c'était suffisant, or sur septembre et octobre, nous nous sommes rendu compte sur la stérilisation que ce n'était pas le cas. En faisant des analyses sur la centrale de traitement de l'air nous avons identifié le problème d'hygrométrie et appelé les architectes".
Des travaux sont donc nécessaires, portant sur l'installation de ce nouveau radiateur chaud, et incluant également une révision centrale de l'air ambiant dans les blocs.
Ces travaux qui imposent quelques jours de fermeture des blocs ont été fixés l'avant-dernière semaine de décembre, du 22 au 26 . "La clinique étant neuve, nous avons une garantie d'achèvement des travaux qui couvre ce problème survenu dans la centrale de traitement de l'air" assure le directeur. "Les blocs rouvriront bien le 27".
L'HPGN dispose de 8 salles d'opération, dont 2 sont actuellement fermées faute de personnel, et 2 salles d'endoscopie." article source

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

L'Agence régionale de santé avait déjà annoncé en octobre dernier une enveloppe de 1,362 milliard d’€ attribuée à la région Grand Est dans le cadre du Ségur de la santé, destinée à moderniser l’offre de soins, alléger le poids de la dette des établissements pour relancer les investissements, améliorer les conditions de travail des soignants. Vendredi dernier- soit le 10 décembre - peu avant la visite de Mr Jean Castex aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, un complément conséquent a été annoncé, pour un total de plus 2,061 milliards d'euros de dotations : des investissements pour des projets qui s'étalent parfois sur dix ans.
La répartition de la première enveloppe de 1,362 milliard d’€ était prévue autour de trois priorités :
- 834 millions d’€ pour l’assainissement financier des établissements ;
- 392 millions d’€ pour la relance des investissements, la modernisation des établissements, le développement de l’offre de soins, de suite et de réadaptation, l’amélioration de la prise en charge des personnes âgées ;
- 136 millions d’€ pour les investissements du quotidien dès 2021 : achat ou remplacement de matériel, réalisation de petits travaux pour améliorer les conditions de travail dans les établissements.
Quant au montant additionnel annoncé ( plus d'un milliard d'euros), il sera distribué ainsi :
- l'hôpital de Briey, pour une rénovation de ses locaux (horizon 2026)
- la réorganisation du pôle de psychiatrie aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg à l'horizon 2023
- la reconstruction des urgences et le regroupement des soins critiques à l'hôpital de Mulhouse (fin en 2025).
- la création d'un pôle d'oncologie départemental au CH Nord Ardennes.
- la restructuration des CHU de Reims (entre 2024 et 2031) et Châlons-en-Champagne (fin pour 2026)
- au CHU de Nancy, 522,9 millions d'euros pour le regroupement des activités et la modernisation du site de Brabois.
- Une cinquantaine d'Ehpad reçoivent des dotations d'un montant global de 100 millions d'€
Un appel à projets - doté de 30 millions d'euros- est lancé pour "améliorer l’accueil des étudiants en santé à l’hôpital et en ville".

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Opération annuelle de sensibilisation, la semaine de la sécurité des patients (SSP) promeut depuis 12 ans un objectif fort : interpeler l’ensemble des publics sur les enjeux de la sécurité des soins et favoriser un dialogue entre usagers / patients et professionnels de santé et médico-sociaux.
En 2021, la SSP sera organisée du 22 au 26 novembre sur le thème « Risque infectieux : prévenir, protéger, gérer ». Elle bénéficiera à nouveau du partenariat de France assos santé pour, notamment, mieux associer les usagers et donner plus de résonnance encore aux actions menées sur le terrain durant cette semaine.
Concrètement, la semaine de la sécurité des patients se traduit (par exemple) par la tenue de sessions d’information, d’opérations de communication, d’expositions organisées en maison ou centre de santé, en établissement de soins ou en EHPAD.
Ainsi, le thème général de l’édition 2021 permettra aux équipes de professionnels, d’associations ou de décideurs locaux de mettre l’accent sur les axes suivants, non limitatifs :
- la gestion de la crise sanitaire
- le respect d’une bonne hygiène des mains et des gestes barrières*
- la promotion de l’identito-vigilance
- l’antibiorésistance
- la vigilance autour des infections associées aux soins
- la valorisation de la simulation en santé.
*Gestes barrières toujours en vigueur
Toutes les informations complémentaires sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé
Pagination
- Page précédente ‹‹
- Page 13
- Page suivante ››
ACTUALITÉS À LA UNE
ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR HOSPITALIER
-
Texcare France 2024 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
25-26 novembre 2025 FranceDÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025DÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Congrès africain du Tourisme Médical Côte d'Ivoire 2024
27-29 novembre 2024 Côte d'IvoireDÉTAIL DE L'EVENEMENT
NOS SERVICES
Ajouter un commentaire