Actions & Réformes

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Pour soulager les hôpitaux, l’Etat oriente les patients vers les cliniques
Zone géographique
Algérie

ALGER – Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a souligné mardi à Alger la nécessité d’orienter les citoyens vers les cliniques de proximité pour les consultations médicales, en vue d’alléger la charge sur les urgences médicales des grands hôpitaux.

Il s’agit de l’hôpital de Koléa, du CHU Djillali Bounaama de Douéra, de la polyclynique de Ain Benian, de l’établissement public hospitalier (EPH) Bologhine Ibn Ziri et de l’établissement hospitalier spécialisé dans la rééducation fonctionnelle de Ben Aknoun.

« Le citoyen bénéficiera auprès des polycliniques des mêmes soins qui lui seront prodigués par les grands hôpitaux », a soutenu le ministre, insistant sur l’importance d’ancrer une culture sanitaire dans la société de manière à rassurer le citoyen quant à la qualité des soins prodiguées par les cliniques de proximité.

Pour le service maternité et santé infantile, le ministre a annoncé la garantie de 530 nouveaux lits lors de la construction de quatre hôpitaux dans la wilaya d’Alger, en vue d’alléger la charge sur les services obstétriques au niveau des hôpitaux et grands centres hospitaliers.

Les services obstétriques des hôpitaux de Rouïba et de Ain Benian seront dotés de 150 lits supplémentaires chacun, alors que celui de l’hôpital de Baba Hassen bénéficiera de 86 lits.
Lors de sa visite au projet de réalisation de l’hôpital de Douéra, le ministre a indiqué que cet établissement serait réceptionné vers la fin 2015.

Par ailleurs, M. Boudiaf a indiqué que « la nouvelle loi sur la santé est un important acquis, en ce sens qu’elle pallie plusieurs lacunes relevées sur l’actuelle loi qui n’évoque pas les erreurs médicales, ni le secteur privé et encore moins la transplantation d’organes ».
Plus de 70% des textes d’application relatives au projet de loi sur la santé sont fin prêts, a-t-il ajouté.

Au CHU Djillali Bounaama (Douéra), le ministre a relevé l’équipement des blocs opératoires en appareillage de pointe à même de permettre d’effectuer des interventions complexes.

 

Publié le 08/09/2015 par l’APS

 

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Octobre Rose 2015 : lancement d’une campagne de lutte contre le cancer du sein
Zone géographique
Tunisie

« Une campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer du sein aura lieu au cours de ce mois dans toutes les régions du pays dans le cadre de la deuxième édition de l’Octobre Rose », a indiqué, lundi, Samira Maraï Feriaâ, ministre de la femme, de la famille et de l’enfance.

Lors d’un point de presse tenu à Tunis, la ministre a souligné que la campagne de sensibilisation ciblera toutes les femmes, notamment, celles en milieu rural et celles issues de familles nécessiteuses.

« Des médecins spécialistes et des établissements de santé privés participeront à cette campagne », a fait savoir la ministre, ajoutant que les cas détectés bénéficieront du suivi médical nécessaire.
Des caravanes de santé pour sensibilisation et examens cliniques gratuits sont programmées le 6 octobre à Sraa Rabah à Aïn Draham et dans une usine de 1400 ouvrières à El Agbaa dans la région de La Manouba, le 20 octobre à Siliana, le 15 octobre à Ben Arous, le 18 octobre à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, le 30 octobre à La Manouba et le 31 du même mois à Zarzis.
Un gala sera organisé le 31 octobre à Tunis pour collecter des fonds en vue d’acquérir des appareils de mammographie au profit des régions défavorisées.
A cette occasion, la ministre a mis l’accent sur l’importance du dépistage et du diagnostic précoce, soulignant qu’en 2014, 1826 cas de cancer du sein ont été détectés en Tunisie.
Elle a, dans ce contexte, signalé le manque de médecins spécialistes et d’équipements dans les régions intérieures, estimant que ce problème pourrait être résolu à travers le renforcement du partenariat public-privé.
De son côté, Dr. Monia Hechich, chirurgien carcinologue à l’institut Salah Azaïez à Tunis a indiqué qu’en 30 ans, le nombre de cancer du sein a été multiplié par deux en Tunisie, le pic de fréquence se situant entre 45 et 55 ans.
La spécialiste a signalé que de nouveaux traitements sont disponibles mais très coûteux, d’où l’importance du dépistage précoce.
Dr. Hechich a précisé que lorsque le volume du cancer du sein ne dépasse pas les 2cm, le taux de réussite est de 99% et la guérison possible.
Pour sa part, Dr. Rafla Tej, directrice de la DSSB (Direction des soins de santé de base) a rappelé que la stratégie nationale de lutte contre le cancer en Tunisie repose sur trois axes, à savoir : la lutte contre le tabac, la promotion de l’alimentation saine et l’encouragement à l’activité physique.
Dr. Tej a souligné que la lutte contre le cancer, ne relève pas, uniquement, des missions du ministère de la santé mais incombe, aussi, à toutes les parties (ministères, société civile, médias…).
La manifestation de l’Octobre Rose est organisée à l’initiative du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance en partenariat avec le ministère de la santé et le magazine « Femmes maghrébines » sur le thème « On peut guérir d’un cancer du sein ».

 

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Octobre rose : 150 Millions collectés pour deux centres d’oncologie
Zone géographique
Maroc
Octobre rose 2015 : 150 Millions collectés pour deux centres d’oncologie au Maroc

Lors de la soirée de gala organisée samedi dernier à Marrakech sous la présidence de la Princesse Lalla Salma, 150 millions de dirhams ont été collectés. Un montant qui permettra la construction de deux centres d’oncologie : à Laâyoune et à Beni Mellal. Les patients n’auront donc plus à se déplacer à Casablanca ou Rabat pour bénéficier des soins.

Placée sous le thème « un don pour la vie », cette soirée a permis à plusieurs donateurs de témoigner leur soutien à la cause de la Fondation Lalla Salma et son combat contre le cancer, et notamment celui du sein.

Pour commémorer les dix ans de l’association, la Princesse Lalla Salma a souhaité cette soirée dans le but d’officialiser le lancement de la campagne de sensibilisation, organisée chaque année pour sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage précoce. Elle a remercié par la même occasion les généreux donateurs ainsi que le Roi Mohammed VI pour le grand soutien qu’il apporte à toutes les actions menées par son association.

Site de la Fondation

10ÈME ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION LALLA SALMA

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Deuxième édition d’Octobre rose au Gabon
Zone géographique
Gabon
Campagne Octobre rose 2015 au Gabon - Fondation Sylvia Bongo Ondimba © FSBO

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a souhaité développer pour la seconde année le concept d’Octobre rose, en orientant sa campagne 2015 sur la promotion de la détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus.

La première édition – 2014 – de l’opération «Octobre rose», consacrée à la sensibilisation et au dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus, a eu des résultats plutôt satisfaisants. Selon la directrice du Programme national de prévention et contrôle des cancers (PNPCC), Nathalie Ambounda, et le directeur des programmes à la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), Erwan Le Grand, la sensibilisation a touché 39 626 personnes, dont 33 506 femmes et 6 120 hommes. Plusieurs semaines après le lancement de l’opération, 2 680 femmes avaient été dépistées, dont 241 référées vers des unités de diagnostic pour des suspicions de lésions précancéreuses du col de l’utérus et 100 référées vers des unités de diagnostic pour des suspicions de tumeur du sein.

Pour cette édition, la fondation entend intégrer de nouvelles zones, notamment le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem et réaliser ces objectifs : dépister 10 000 femmes de plus de 25 ans et sensibiliser 50 000 personnes.

Depuis mai 2014, les structures de détection sont opérationnelles dans Libreville et la province de l’Estuaire et les actes y sont gratuits.

Une campagne d’intérêt général, s’adressant à l’ensemble des Gabonaises et des Gabonais avec un message plus particulièrement destiné aux jeunes filles et aux femmes (25 – 55 ans)

Cette année, les activités de détection précoce seront lancées dans l’Estuaire puis progressivement dans 3 nouvelles régions :

  • A partir du 1er octobre : Estuaire
  • A partir du 12 octobre: Ogooué-Maritime
  • A partir du 19 octobre : Haut-Ogooué
  • A partir du 26 octobre : Woleu-Ntem

Le site de la Fondation

OCTOBRE ROSE AU GABON PAR LA FONDATION FSBO - EDITION 2015

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LA MINUTE CANCER 7 - PAR FONDATIONSBO EDITION 2014

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Le Plan Blanc dans les établissements publics ou privés de santé
Zone géographique
France
Les équipes de secours déclachées par le Plan Blanc Crédit image : DOMINIQUE FAGET / AFP

Le « Plan Blanc » a été déclenché en France, suite aux attentats parisiens du 13 novembre 2015.

Plus d’une centaine de personnes, sont mortes à Paris et au Stade de France (Saint-Denis) dans la soirée de vendredi 13 novembre. Plus de 200 blessés, dont 80 graves, sont entre les mains des services de secours sur place ou répartis dans plusieurs hôpitaux parisiens. Par exemple, au centre hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, une vingtaine de blessés, âgés pour la plupart entre 20 et 30 ans, ont été pris en charge.

Les blessures sont graves, d’autant que certains ont reçu plusieurs balles. « Ce sont des blessures de guerre« , a d’ailleurs confié une infirmière à RTL.

Toute la nuit, les équipes médicales et de secours se sont mobilisées.

Le « Plan Blanc » hospitalier est un plan d’organisation du système hospitalier en cas d’afflux de victimes ou de crise à caractère exceptionnel a été déclenché.

Il est habituellement mis en oeuvre par le directeur de chaque établissement de santé, afin de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour faire face à une crise.

Aussitôt activé, une cellule de crise est mise en place par le directeur. Elle est composée des compétences médicales, administratives, soignantes et techniques de l’établissement.

Cette cellule de crise coordonne et soutient les actions à mettre en oeuvre pour répondre efficacement à la situation, en organisant notamment :

  • la coordination avec le SAMU et les services d’urgences pour assurer la prise en charge et l’orientation des patients ;
  • le rappel de tous les personnels médicaux, paramédicaux et autres hospitaliers pour renforcer le dispositif d’accueil et de prise en charge des patients ;
  • la disponibilité des lits d’hospitalisation et d’accueil en organisant la réouvertures de lits, la mise à disposition de lits supplémentaires, le report d’hospitalisations non urgentes ;
  • les transports et les transferts en lien avec les autres structures de soins, les ambulances et les brancardiers pour accélérer la prise en charge des patients, et si nécessaire l’hospitalisation ;
  • l’intervention de la cellule d’urgence médico-psychologique pour soutenir les patients et leurs familles.

Le « Plan Blanc » prévoit aussi d’autres dispositifs tels que l’adaptation des moyens de l’établissement : les stocks, la logistique, l’équipement des locaux, les chambres mortuaires pour faciliter l’organisation et répondre aux besoins prioritaires), les télécommunications, les conditions d’accès et de stationnement, les dispositifs de surveillance et de gardiennage./yg

 

ATTENTATS À PARIS : LA FHP APPELLE LES CLINIQUES À SUSPENDRE LA GRÈVE POUR DONNER LA PRIORITÉ AUX URGENCES

La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) demande aux cliniques de suspendre immédiatement le mouvement de protestation contre la loi santé afin de donner priorité aux urgences, à la suite des attentats qui endeuillent ce soir la capitale.

« Nos premières pensées vont aux victimes de ces actes ignobles, à leurs familles et à leurs proches. Les services d’urgences privés de la région Ile-de-France sont pleinement mobilisés pour faire face à cette situation dramatique. La priorité immédiate est aux secours », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP.

Déclaration du 13/11/2015

 

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Un geste en équipement sanitaire pour les personnes agées
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Sénégal

Mercredi dernier, lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat Macky Sall a annoncé la réalisation d’un centre de gériatrie dans chaque région pour la prise en charge de la santé des personnes âgées.

Selon le communiqué, le président envisage de mettre en place une société «solidaire», «respectueuse de toutes les générations», et entend accorder une place primordiale aux personnes âgées ou retraitées.

A ce titre, il a été officiellement demandé au Premier Ministre de programmer la réalisation d’un centre de gériatrie dans chaque région ».

N.B. : Le Sénégal comprend 14 régions administratives.

ELÉMENTS COMPLÉMENTAIRES : SÉNÉGAL : TROISIÈME ÂGE DE GALÈRE

25 Décembre 2014 – « La vieillesse est un poids au Sénégal. Les papys et mamys, estimés à plus de 400 000 au Sénégal, bénéficient de moins en moins d’attention et de soutien de la part de la famille. Un tel phénomène crée des situations de vulnérabilité difficilement vécues. Les autorités étatiques sont interpellées. Les personnes du troisième âge attendent d’elles la mise en place de systèmes de prise en charge adéquats de leurs soucis. Autopsie d’une frange de la société en souffrance.

Les résultats du dernier recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) effectué en 2014, ont montré que le Sénégal compte actuellement plus de 12 873 601 habitants dont les 3,5% ont plus de 65 ans. Soit 400 000 âmes qui peuvent être rangées dans la catégorie des personnes du troisième âge. Il a été prouvé aussi qu’au Sénégal, parmi les personnes âgées de plus de 60 ans, seules 30% bénéficient d’une « couverture sociale ». Elles sont réparties entre l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et le Fonds National de Retraite (FNR). Les 70% restants n’ont pas de pension de retraite, donc pas de couverture sociale.

Aujourd’hui, il est établi que les personnes du troisième âge sont confrontées à des soucis sanitaires, surtout du fait du poids de l’âge. Entre les pathologies telles que les rhumatismes, le diabète, la tension, les handicaps visuels et la paralysie, et l’absence d’infrastructures sanitaires pour les prendre en charge, elles vivent difficilement leur vieillesse. A cela s’ajoutent des fils indélicats qui souvent, sous l’emprise de la drogue, ne cessent de leur mener la vie difficile. » …(…)

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Le livre blanc de la FEHAP et du Syntec numérique est paru
Zone géographique
France
Le livre blanc de la FEHAP et du Syntec numérique

Réussir la transformation numérique du parcours de vie La Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne Privés Non Lucratifs (FEHAP) et Syntec Numérique proposent dans un livre blanc des pistes concrètes pour tirer pleinement parti dans le secteur sanitaire et social de la révolution numérique.

A l’occasion de la tenue de son 40ème Congrès dont le « fil rouge » est le passage à l’ère du numérique des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux, la FEHAP publie avec Syntec Numérique un livre blanc, « Réussir la transformation numérique du parcours de vie », fruit de plusieurs mois de réflexions communes, de visites d’établissements adhérents à la FEHAP et de rencontres entre acteurs métiers et industriels du numérique en santé.

Antoine Dubout, président de la FEHAP, et Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, se sont félicités, lors de la présentation officielle de ce livre blanc, de la réussite de ce premier partenariat entre les acteurs du Care et ceux de l’IT. Ils ont insisté sur l’ambition commune de « rendre le parcours de vie plus efficient et plus humain » en mobilisant des métiers et compétences complémentaires dans le cadre d’une même démarche d’urbanisation.

Conjuguant l’excellence dans le domaine sanitaire et médico-social et l’excellence numérique, la France doit pouvoir construire une ambition à la hauteur des enjeux, qui sont ceux du bien vivre et du bien vieillir, notamment à domicile. Pour ce faire, la FEHAP et Syntec Numérique estiment qu’il est indispensable d’ouvrir leurs travaux, qui doivent faire l’objet de débats avec les autres fédérations professionnelles.

Il revenait aux deux coordinateurs de ce livre blanc, Nadia Frontigny, présidente du groupe de travail Silver économie du Comité Santé de la Chambre, et à Jean-François Goglin, Conseiller national Système d’Information en Santé de la FEHAP, d’en présenter la teneur et d’exposer les principales recommandations.

Les participants de ce 40ème Congrès ont reçu une version du livre blanc. Ils peuvent ainsi s’approprier son contenu co-écrit par les entreprises membres du groupe de travail Silver économie (AILANCY, ALTRAN, ATOS, CLAVESIS, GFI, IBM, KLEEGROUP, LEADER HEALTH, MAINCARE SOLUTIONS, OPEN, ORANGE HEALTHCARE et WELLFUNDR).

A l’origine de ce projet, la remise, le 24 juin dernier, d’un premier livre blanc « La révolution du bien vieillir » initié par la Chambre professionnelle. La FEHAP, présente lors de cet événement, et Syntec Numérique avaient pris à témoin Laurence Rossignol, Secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées, et de l’Autonomie, auprès de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, de leur volonté de travailler dans une logique partenariale.

Télécharger la synthèse du Livre blanc « Réussir la transformation numérique du parcours de vie »

 

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Le nouveau ministre de la Santé visite les chantiers hospitaliers
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Guinée
Le Ministre de la santé, avec la Cellule de Coordination nationale de Riposte à Ebola, mi-janvier 2016 Crédit : http://soleilfmguinee.net

Le Dr. Abdourahmane Diallo, médecin et expert international du renforcement des systèmes de santé, a été nommé ministre de la Santé le 5 janvier 2016 par le Président guinéen Mr. Alpha Condé .

C’est en cette qualité qu’il a assuré au cours de la semaine dernière, une visite de plusieurs établissements de santé de Conakry.

Sur le chantier de l’hôpital de Donka, sa première étape , il a confié : « C’est le grand hôpital du pays. Il se trouve dans une très grande commune de la capitale. Il y a beaucoup de défis à relever : Il faut déménager les différents services hospitaliers vers d’autres localités et à côté de cela, il faut que la population s’adapte à ce changement. Le service d’obstétrique a déménagé à la Clinique de Coronthy, le service de néphrologie est au Camp Boiro par exemple, une partie de la diabétologie est aussi au Camp Boiro. Il y a vraiment beaucoup de contraintes. C’est pourquoi, il est fondamental de nous assurer que les travaux d’extension et de rénovation de cet hôpital sont exécutés strictement en respectant le chronogramme défini dans le cahier de charges. »

Le Ministre a pu constater que les travaux avancent bien en dépit des contraintes comme la difficulté de faire déménager certains services comme la psychiatrie, les maladies infectées, la morgue ou le laboratoire de virologie.

L’hôpital de Donka, a-t-il rappellé, aura une capacité d’accueil d’environ 684 lits. Tous les services et tous les moyens de diagnostics seront à disposition pour offrir à la population des services de soins de qualité. Un tel établissement contribuera à diminuer le nombre d’évacuations sanitaires.

Le ministre envisage aussi le nouvel hôpital comme un lieu de stage de niveau académique appropprié pour les étudiants en médecine. Enfin, il a averti que son implication incluait des visites inopinées.

Après Donka, le ministre Diallo s’est rendu à l’hôpital du Camp Boiro. Puis ce fut le tour de la pharmacie Centrale de Guinée, car a-t-il expliqué : « on peut avoir les meilleures infrastructures, les meilleurs médecins, on peut avoir tout ce qu’on veut comme équipements mais si l’on n’a pas les produits qu’il faut, ça ne marchera jamais. Comme on dit souvent, pas de produit, pas de programme. Quelque soit le système de santé qu’on a sur place, si les produits ne sont pas disponibles au niveau des formations sanitaires, le système ne tiendra pas. Pour nous, la pharmacie centrale de Guinée est la pièce maitresse de la chaine nationale d’approvisionnement en intrants de santé. »

Sur la base des constats faits sur le terrain, le ministre a ordonné la création d’une commission qui devra se réunir dès cette semaine pour relever chacun des défis.

QUI EST LE NOUVEAU MINISTRE DE LA SANTÉ DE GUINÉE ?

Né en 1970 à Conakry, Dr. Abdourahmane Diallo est titulaire depuis 1997 d’un Doctorat en médecine générale de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca (Maroc) et depuis 2001 d’un Master en Santé Publique de l’Université Johns Hopkins de Baltimore (Maryland, USA).

Le Dr. A.Diallo est un spécialiste international du renforcement des systèmes de santé, doté d’une forte expérience en planification stratégique, conception et gestion de programmes de santé. D’octobre 2010 à décembre 2015, Dr. Abdourahmane Diallo a occupé le poste de Directeur du Renforcement des Systèmes de Santé du projet USAID DELIVER à Washington DC.

Lors de sa prise de fonction, le Docteur A. Diallo, a promis notamment de renforcer les capacités du système de santé (de la Guinée) qui a montré toute ses faiblesses avant l’apparition d’Ebola. « A cours terme, nous reconstruirons ce système fortement ébranlé et veillerons à ce que les normes de vigilance soient observées pour éviter toute possibilité de réapparition de la maladie et de prévenir la survenue d’autres affections à caractère épidémique », a promis le nouveau ministre de la Santé.

Parlant de ses objectifs à moyen et long terme, le Docteur Abdourahmane Diallo a promis des innovations. « Pour ce faire, nous chercherons à débarrasser notre pays de la politique onéreuse et humiliante des évacuations sanitaires par la création des structures de soins hautement spécialisées en mettant en jeu des équipements techniques performants et des compétences pointues. Nous déploierons des efforts conséquents en direction des personnes en détresse et des couples désireux de la conquête de la science en matière de procréation assistée. Nous mettrons en œuvre la politique nationale de la santé, le plan national de développement sanitaire. Le renforcement de la chaîne d’approvisionnement des intrants de santé », s’est-il engagé.

Selon le nouveau ministre de la Santé, l’objectif final de ce programme est la réalisation d’unités nationales de fabrication des produits et d’un laboratoire de contrôle de qualité.

 

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La télémédecine à Tizi Ouzou : un début de solution au désenclavement
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Algérie
Une séance de téléconsultation Crédit : www.SpecialistsOnCall.com

C’est une grande satisfaction pour toutes celles et ceux qui ont participé à la mise en place du service de télémédecine, un des éléments du jumelage entre les établissements hospitaliers du Nord avec ceux du sud du pays.

En effet, lundi 21 mars dernier une première consultation a pu être réalisée entre le centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir Mohammed de Tizi Ouzou et l’établissement hospitalier public (EPH) de Tamanrasset.

La presse avait été conviée à vivre cette expérience, au bloc pédagogique du CHU, concernant un patient hospitalisé depuis sept jours à l’EPH de Tamarasset pour une maladie cardiaque : l’avis du médecin chef de service de cardiologie du CHU de Tizi Ouzou le Pr. Kichou a ainsi été sollicité. Des réajustements à la conduite médicale déjà entreprise ainsi qu’au traitement prescrit ont été indiqués.

Le professeur Abbes Ziri, directeur général du CHU a estimé que » Les essais sont plus que concluants. Avec l’acquisition de cette nouvelle technologie, le CHU de Tizi Ouzou est désormais connecté avec d’autres structures de la santé des wilayas d’Alger, Tamanrasset, Ouargla et de Ghardaïa. »

» L’installation des équipements de la télémédecine fait suite à un accord avec l’Agence nationale de la documentation de la santé (ANDS) qui a mis à la disposition du CHU un routeur et un convertisseur, » a-t-il indiqué. Le coût du projet d’acquisition et d’installation des équipements est évalué à 4,5 millions de dinars.

Il aura fallu une année à l’hôpital pour se doter du matériel nécessaire, créer l’espace et enfin le mettre en service pour être le 4ème établissement du pays à s’être doté de cette technique.

« Cette acquisition permettra d’améliorer le soutien apporté aux malades tout en réduisant le temps d’intervention. La télémédecine devrait à terme réduire également les frais de déplacement, et apporter une sécurité et une hausse des chances de guérison des malades » a affirmé le Pr. Ziri.

Pour sa part, le Directeur de la santé de la wilaya de Tamanrasset, Amar Ben Senoussi, qui intervenait en direct de l’EPH, a jugé que la télémédecine constitue « un début de solution pour le problème de la prise en charge des malades des régions du Sud ».

La télémédecine est une offre en plein développement dans de nombreux pays.

 

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Attentats de Bruxelles : le Plan MASH a été déclenché
Zone géographique
Belgique

Une actualité éprouvante…après Grand-Bassam et Ankara il a deux semaines.

Aujourd’hui Bruxelles, et une terrible occasion de vous parler des plans mis en oeuvre par les différents gouvernements pour faire face au niveau des servcies hospitaliers à ces situations dramatiques.

Le plan catastrophe provincial a été déclenché, a indiqué le gouverneur du Brabant flamand Lodewijk De Witte. Le niveau de sécurité dans les aéroports régionaux de Flandre a été relevé à 4 à la suite des explosions à l’aéroport de Zaventem (Brussels Airport), a annoncé le ministre flamand en charge des aéroports, Ben Weyts. L’OCAM a relevé à 4 le niveau de la menace pour l’ensemble du pays.

Le plan MASH (plan de mise en alerte des services hospitaliers) a été déclenché en région bruxelloise (hôpitaux bruxellois).

Le plan MASH consiste à évaluer la capacité d’accueil et de traitement. « Il s’agit d’optimiser la répartition des blessés en fonction de l’épicentre de l’événement », a expliqué Sophie Coppens, directrice de la communication à l’hôpital Erasme. Pour aujourd’hui, « En l’occurrence, c’est Saint-Luc et la KUL qui sont les plus proches et les plus concernés. Ils devraient accueillir les patients les plus sérieusement touchés. L’hôpital Erasme serait en deuxième ligne pour accueillir les patients qui seraient choqués ». Le service de communication de l’hôpital Saint-Pierre précise que des réunions sont en cours pour s’organiser en interne. Le bilan de la situation n’a pas encore été communiqué à l’hôpital Saint-Luc. (Belga).

Toutes nos condoléances aux victimes, et notre soutien aux équipes des secours, médicales et hospitalières.

 

Extrait du site http://health.belgium.be :

Les hôpitaux du Plan M.A.S.H.

En vertu de l’A.R. du 17 octobre 1991 (modifiant l’A.R. du 23 octobre 1964), l’existence d’un plan MASH (Plan de mise en alerte des services hospitaliers) fait partie des normes auxquelles un hôpital doit répondre, pour être reconnu en tant que tel.

Les plans MASH sont vérifiés par les autorités de tutelle (Communautés & Régions) et approuvés par le Gouverneur. L’approbation du plan par le Gouverneur est un préalable à l’agrément par l’autorité compétente.

Le plan MASH comprend deux volets :

  • un volet interne: il s’agit d’un plan d’entreprise. Il vise à limiter la gravité des conséquences d’un événement interne à l’établissement,  en établissant des mesures matérielles et organisationnelles d’urgence adaptées.
  • un volet externe: il permet à l’organisation interne de faire face à un afflux de victimes en provenance de l’extérieur (urgence collective ou plurielle, accident majeur, épidémie, …). Chaque établissement détermine le seuil et les modalités de déclenchement de son plan MASH.

Tous les plans MASH sont intégrés à l’ensemble du dispositif de coordination provinciale des secours, dont la coordination est confiée par la Loi au Gouverneur:

La capacité d’accueil et de traitement de chaque hôpital, à savoir le nombre de patients que l’hôpital est capable d’admettre simultanément, fait pour la planification d’urgence partie intégrante de l’action de la discipline 2 (P.I.M.), dont le responsable est l’Inspecteur fédéral d’hygiène.

Cette capacité d’accueil et de traitement est estimée en fonction :

  • de l’infrastructure en personnel et en moyens.
  • du nombre et de la qualification des équipes présentes.
  • du potentiel de montée en puissance.
  • des contraintes architecturales et de la disponibilité en lits.
  • du maintien de l’activité journalière.
  • du volume de l’activité journalière d’admissions en hospitalisation.
  • du volume de l’activité journalière au service des urgences.

Au niveau du Poste Médical Avancé (voir P.I.M. (HTML)), le médecin chargé de réguler les évacuations des patients vers les structures hospitalières tiendra compte, dans un premier temps, de la capacité d’accueil indiquée dans le plan MASH. Il pourra, le cas échéant, charger le préposé du système d’appel unifié d’interroger chaque établissement de soins sur ses capacités en temps réel.

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