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Avant de quitter le Sénégal, le Global Mercy™ a réuni ses partenaires sénégalais et gambiens
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Sénégal
Crédit photo : Mercy ships

DAKAR, Sénégal, 21 juin 2023 - Le 20 juin dernier, avant de quitter le Sénégal, le Global Mercy™ - de l'ONG Mercy Ships - a réuni autour d'un événement ses partenaires sénégalais et gambiens pour les remercier de leur soutien tout au long de cette mission. ( Crédits photos : Mercy Ships)

Début 2023, la vie d'Amadou, petit Sénégalais de 4 ans,  fut la première vie transformée au cours de la récente mission du Global Mercy au Sénégal. Grâce à l'hospitalité des gouvernements du Sénégal et de la Gambie, Mercy Ships a pu opérer les patients des deux pays au départ d'un seul port. Une première pour l'ONG, qui a ainsi favorisé l'accès à des soins chirurgicaux sûrs et gratuits à un plus grand nombre de personnes. Fait essentiel car Mercy Ships concentre ses missions en Afrique sub-saharienne, où 9 personnes sur 10 ne peuvent bénéficier d'une chirurgie fiable, selon un rapport de la Commission Lancet.

Cette mission est la troisième consécutive de l'ONG au Sénégal.

En 2019-2020, 2022 et 2023, pendant les visites de l'Africa Mercy et du Global Mercy au Sénégal, l’ONG révèle que 2 966 opérations chirurgicales ont été réalisées qui ont transformé la vie de 2 707 patients.

En 2023, dispenser des soins chirurgicaux fiables et des formations en chirurgie a nécessité une aide du monde entier, dont 1 184 bénévoles de 59 nations et 272 membres d'équipage nationaux travaillant dans 30 régions différentes du Sénégal. Plus de 50 entreprises partenaires internationales et de nombreuses autres nationales ont également apporté leur soutien.

Ces efforts combinés ont permis à Mercy Ships de réaliser près de 800 opérations chirurgicales et de former plus de 600 professionnels de la santé qui pourront continuer à renforcer les systèmes chirurgicaux du Sénégal longtemps après le départ du Global Mercy. Parmi eux, des professionnels comme le Dr Mohamed Sabounji, qui suit actuellement une formation pour devenir le premier chirurgien orthopédique pédiatrique du Sénégal. Après avoir participé au mentorat à bord du Global Mercy au cours de cette mission, il va bientôt terminer ses études et apporter des soins dans le pays à de futurs patients comme Amadou.

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La mission du Global Mercy en 2023 clôt le dernier chapitre de ce voyage de 4 ans avec le Sénégal, "mais la collaboration n'est pas la dernière" fait savoir l'ONG. Mercy Ships souhaite en effet continuer à développer ses relations avec le gouvernement sénégalais dans les années à venir et prévoit d'ouvrir à Dakar un Centre Opérationnel pour l'Afrique, qui servira de base pour son travail sur le continent.

En dehors du Sénégal, Mercy Ships a continué à œuvrer pour transformer des vies. Dans des pays tels que le Togo, la Guinée et le Bénin, Mercy Ships travaille avec des partenaires et des institutions locales pour fournir des soins allant des traitements dentaires et des opérations de la cataracte à l'enseignement de l'agroécologie et bien plus encore.

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Mercy Ships est reconnaissant au gouvernement du Sénégal pour son soutien et son leadership dans l'avancement des soins chirurgicaux et de l'éducation chirurgicale en Afrique. Alors que cette aventure au Sénégal se termine, l'impact du Global Mercy ne s'arrête pas là.

Le navire-hôpital arrivera bientôt en Sierra Leone, où son équipage servira son troisième pays cette année, après le Sénégal et la Gambie, et apportera espoir et guérison à davantage de familles.

NDLR Hospihub : retrouvez notre article sur Mercy Ships dans La Revue Salons de Hospihub ( Edition numérique)

 

 

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L’Anap et la Conférence des DG de CHRU annoncent une refonte de l'OSCIMES® et l’ouverture à tous les acteurs
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France

L’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (l’Anap) et la Conférence des DG de CHRU ont développé une base de données nationale appelée Observatoire Immobilier de al Santé - OSCIMES® pour partager les coûts de différents projets immobiliers en santé. Cette plateforme permet d’appuyer des simulations de coûts prévisionnels et d’évolution des prix. La base OSCIMES® référence actuellement 130 opérations immobilières, équivalentes à 6 milliards € de travaux et 3 millions de m², et devrait doubler le nombre de projets référencés d'ici la fin de 2024.

La DGOS a missionné l’Anap pour moderniser OSCIMES® face à la hausse des coûts de construction, faisant de la plateforme un outil de référence pour les établissements et les ARS, apprend-on dans un communiqué du 12/04/23. Les utilisateurs ont désormais accès à un tableau de bord interactif, s’appuyant sur une utilisation dynamique de la data, pour estimer le coût des projets au plus près de la réalité du marché. Les simulations peuvent prendre en compte les variations régionales des coûts, les spécificités techniques et l'ancienneté des projets immobiliers affichés.

Tous les acteurs de l’immobilier en santé peuvent désormais produire des simulations sur OSCIMES®, y compris les professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux, les autorités de tutelles, les programmistes, les architectes, les assistants à maîtrise d’ouvrage et les maîtres d’œuvre.

La plateforme OSCIMES® sera également obligatoirement intégrée pour les nouveaux projets immobiliers médico-sociaux financés par le Plan d’Aide à l’Investissement (PAI) de la CNSA et pour les opérations sanitaires faisant l’objet d’une aide publique.

Une démonstration en direct de l’outil aura lieu lors d’un webinaire le 11 mai de 12H à 13H.

• Accéder à OSCIMES®

• Accéder directement à la visualisation graphique

• S’inscrire à la démonstration en direct

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L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes fait un point d'étape sur les investissements hospitaliers
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France

"En 2021, le « Ségur de la Santé », plan national d’ampleur dans l’investissement en santé, sur 10 ans, a permis de doter la région Auvergne-Rhône-Alpes de 534 millions d’euros pour le financement d’investissements structurants, qui s’ajoutent aux 900 millions dédiés à la reprise de dette, et aux 179 millions pour les investissements du quotidien, lesquels sont complétés de façon volontariste par l’ARS via le Fonds d’intervention régionale (FIR), pour renforcer l’effort de modernisation du secteur hospitalier de la région" rappelle le communiqué daté du 07 avril. 18 mois plus tard, l'agence fait un bilan d'étape.

Un an et demi après la définition de cette stratégie, l’Agence s’est déjà engagée dans le financement de dix opérations d’ampleur en contractualisant avec les établissements, pour un montant de 118 millions d’euros d’accompagnement. Le montant total des investissements financés s’élève à 180 millions d’euros.

Par ailleurs, l’Agence a conforté son engagement à accompagner des opérations stratégiques telles que la modernisation du Groupement Hospitalier des Portes de Provence, du Centre Hospitalier de Vienne ou du centre hospitalier de Vichy.

Présentation des opérations pour lesquelles l’engagement est finalisé :

CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE DE L’AIN – BOURG-EN-BRESSE (01)
3.5M€ engagés pour la construction d’un bâtiment pour l’unité de soins, d’évaluation et d’orientation (USEO), pour amélioration de l’accueil en urgences des patients.

CENTRE HOSPITALIER MOULINS YZEURE (03)
19.6M€ engagés au titre du financement du projet RESURGENCE
Le CH de Moulins Yzeure est le garant de l’accès aux soins dans le Nord Allier. Le plan d’investissement du Ségur de la santé consiste à construire un nouveau bâtiment pour les activités d’urgence comportant une hélistation en réponse au nombre croissant de transports héliportés depuis l’implantation d’un hélicoptère validée par l’ARS. Il s’agit également de restructurer en profondeur les locaux existants pour regrouper, mettre aux normes et moderniser les unités d’hospitalisation. La restructuration des activités de psychiatrie du site d’Yzeure est également inscrite dans la stratégie, pour la période 2026-2029.

HÔPITAUX DRÔME NORD – SITE DE ROMANS ET DE ST-VALLIER  (26)
13M€ engagés au titre du projet de modernisation du site de Romans,
et 8M€ pour celui du site de Saint-Vallier.
Les HDN desservent une population de 200 000 habitants sur un territoire en forte progression démographique dynamique doublé d’un vieillissement accentué de la population. Des travaux ont déjà été lancés et se poursuivent sur le site de Romans avec la modernisation des services d’hospitalisation de médecine, de chirurgie et de soins de suite et de réadaptation. En cohérence avec la labellisation « hôpital de proximité » et le projet médical 2022-2026, le projet du site de Saint-Vallier porte sur la modernisation des locaux d’hospitalisation et de l’accueil ambulatoire, notamment par la construction d’un nouveau bâtiment médico-administratif.

ÉTABLISSEMENTE DE SANTÉ MENTALE DES PORTES DE L’ISÈRE – ESMPI (38)
1.5M€ engagés, l’opération consiste en la construction d’un nouveau bâtiment pour la création du pôle ambulatoire situé à Péage-de-Roussillon, regroupant notamment un centre médico-psychologique adulte, un centre médico-psychologique enfant, et des hôpitaux de jour adulte et infanto-juvénile.

CENTRE HOSPITALIER DE PONT DE BEAUVOISIN (38)
2.3M€ engagés pour le financement du projet d’extension de l’unité de soins de suite et de réadaptation du centre hospitalier, avec construction d’un nouveau plateau technique.

CENTRE HOSPITALIER ÉMILE ROUX – PUY-EN-VELAY (43)
1M€ engagé pour le projet de regroupement des activités de soins de suite et de réadaptation, dans le cadre d’un partenariat public-privé, au sein d’un bâtiment à restructurer. Le projet permet de renforcer l’offre en soins de suite et réadaptation autour d’un plateau technique modernisé.

CENTRE HOSPITALIER PAUL ARDIER - ISSOIRE (63)
41.8M€ engagés
Situé à proximité de Clermont-Ferrand, le centre hospitalier Paul Ardier assure la prise en charge de premier recours pour le sud du Puy-de-Dôme et le nord de la Haute-Loire, bassin en croissance démographique. Le plan d’investissement du Ségur de la santé permet la modernisation des urgences, du plateau médico-technique et des services d’hospitalisation dont la gériatrie.

CENTRE HOSPITALIER DE THIERS (63)
25.3M€ engagés pour le projet incluant une première phase préalable de sécurisation technique du site (électricité, téléphonie, sécurité incendie). Les opérations se composent ensuite de nouvelles phases de travaux sur un bâtiment pour y implanter les locaux administratifs, l’unité d’hospitalisation à domicile et le service des soins infirmiers à domicile, puis sur un autre bâtiment pour y implanter la cuisine et les services logistiques, et enfin sur une troisième (bâtiment de médecine-chirurgie-obstétrique) pour le regroupement de l’ensemble des activités médicotechniques au sein d’un bâtiment rénové et restructuré.

CENTRE HOSPITALIER ALPES LEMAN – CONTAMINE-SUR-ARVE (74)
2M€ engagés pour le projet d’adaptation du plateau technique du CHAL. Cette opération consiste en la mise en conformité des locaux avec la règlementation et les niveaux d’activités pour soutenir la dynamique territoriale. Les travaux portent ainsi sur l’adaptation du bloc obstétrical et du bloc chirurgical, la restructuration et l’extension de l’accueil des urgences, et l’adaptation des locaux du laboratoire.

D’autres opérations vont bénéficier à court-terme de l’engagement ferme de l’ARS :

CENTRE HOSPITALIER DE VALENCE  (26) - POURSUITE DE LA TRANSFORMATION D’UN ÉTABLISSEMENT PIVOT DE LA RÉGION   
Un investissement de 56M€ pour le CH de Valence - aide : 30M€, dont 20M€ déjà versés
La transformation du centre hospitalier de Valence se poursuit avec le lancement de la construction d’un nouveau plateau technique qui comportera une nouvelle stérilisation, un bloc opératoire de 16 salles d’opération dont une salle hybride permettant de combiner des gestes opératoires innovants de chirurgie et de radiologie, une réanimation et une unité de surveillance continue ainsi que l’hélistation en toiture, puis dans une deuxième phase la maternité. Ces évolutions permettent à l’établissement de consolider son rôle d’établissement de référence pour les départements de la Drôme et l’Ardèche.

CHU DE SAINT-ÉTIENNE (42) - RECONSTRUCTION DU PÔLE COUPLE-MÈRE-ENFANT
Une opération dont le montant s’élève à 94M€ - aide : 20M€
Le projet du pôle couple-mère-enfant du CHU de Saint-Étienne est un projet ambitieux confortant le CHU comme établissement de recours pour le GHT Loire, tout autant qu’établissement de proximité pour le bassin stéphanois. Le projet consiste à agrandir et moderniser le pôle existant sur le site de l’hôpital Nord du CHU dans une logique de parcours de prise en charge, en regroupant l’ensemble des activités pédiatriques sur le site. Ce projet est la poursuite du schéma directeur immobilier engagé depuis plusieurs années et ayant bénéficié d’un accompagnement par l’ARS.

HÔPITAL ÉDOUARD HERRIOT (69) - POURSUITE DE LA RÉNOVATION D’AMPLEUR DE L’ÉTABLISSEMENT
Une opération dont le montant s’élève à 150M€ - aide : 50M€
Les Hospices civils de Lyon sont engagés dans une rénovation d’ampleur du site de l’hôpital Édouard Herriot (HEH). L’ambition du projet médical d’HEH porte à la fois sur la confirmation du positionnement du site en matière de recherche, d’innovation et de prises en charge spécialisées, mais également sur la prise en charge des pathologies chroniques et liées au vieillissement de la population. Après la mise en service d’un nouveau plateau technique de référence (pavillon H) en 2018, l’objectif est de regrouper et de moderniser les unités d’hospitalisation et les secteurs ambulatoires. Le site actuel est en effet peu fonctionnel avec des parcours patients complexes, une dispersion des activités sur un terrain de dix hectares, des unités d’hospitalisation vétustes, mal dimensionnées et non ergonomiques. Le projet consiste à donner de la lisibilité et de la cohérence à ce site bien connu des Lyonnais, à optimiser les parcours patients et soignants, à offrir un haut niveau de qualité hôtelière et à améliorer la qualité et l’ergonomie de travail pour les professionnels. Ceci doit permettre à l’hôpital Édouard Herriot de rester une des références régionales alliant offre de soins de proximité et activités hospitalo-universitaires de recours.

 

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Les actions gouvernementales  pour améliorer le secteur de la santé ont récolté leurs fruits en 2022
Zone géographique
Côte d'Ivoire
Crédit photo : gouvernement de Côte d'Ivoire

Le gouvernement de Côte d'Ivoire ne cache pas sa satisfaction, en faisant le bilan de l'année 2022, considérée comme une année charnière pour le secteur de la santé. Il constate en effet dans un communiqué du 24 janvier dernier que "La dynamique de réforme du système et la mise en œuvre de grands chantiers ont non seulement contribué à rendre ce secteur résilient, mais ont surtout permis d’améliorer ses indicateurs :

Ainsi, un point d’honneur a été mis sur la poursuite du programme hospitalier :

  • 242 Établissements Sanitaires de Premiers Contacts ont ainsi été réhabilités et équipés.
  • Des Centres hospitaliers régionaux (CHR) ont été construits et équipés à Aboisso, Adzopé, Man, San Pedro.
  • Deux hôpitaux généraux ont également été construits et équipés à Danané, Méagui.
  • Trois autres ont été réhabilités et équipés à Bassam, Yopougon Attié et Adjamé.

 

De manière globale, l’année 2022 a vu la mise en œuvre des réformes clés du secteur, notamment, la transformation du statut juridique des hôpitaux pour aboutir à plus de flexibilité dans leur fonctionnement, à l’harmonisation des prix des poches de sang à 3 000 FCFA, et à la généralisation de la CMU, avec 1 248 établissements prestataires de soins dont 1043 établissements publics.

Ces efforts ont porté leurs fruits :

  • Le taux de mortalité maternelle est passé de 614 à 385 décès / 100 000 naissances vivantes
  • et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans s’est établi à 74 pour 1 000 naissances vivantes contre 96 pour 1 000 naissances vivantes en 2021.


En 2022, d’importants succès thérapeutiques ont été enregistrés. Le taux de guérison de la tuberculose est passé de 86% et 75%. 100% des cas de paludisme simple ont été traités par les antipaludiques (CTA). Plus de 19 000 femmes souffrant du cancer du col de l’utérus ont été dépistées et prises en charge.

En vue d’améliorer l’offre de soins et d’accélérer le rapprochement des populations avec les centres de santé, le gouvernement a décidé de déployer la CMU dans les établissements sanitaires restants en 2023, de procéder à l’achèvement de l’Institut de Cardiologie de Bouaké, de construire le pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody, de réhabiliter le CHU de Yopougon.
De même, le démarrage des travaux de la construction du CHU d’Abobo, des CHR de Minignan, d’Odienné ainsi que des hôpitaux généraux de Kong, Tiassalé, Gbéléban, Kouto et Ouangolo est effectif.

Toujours sur le plan de la santé, les autorités entendent poursuivre la vaccination contre la Covid-19 pour atteindre l’objectif vaccinal de 70% de la population, assurer une progression vers l’atteinte des 3x95% dans la lutte contre le VIH.

Ces actions ont eu pour effets de doter davantage le secteur de la santé en moyens matériels et humains afin de faire face aux besoins de la population et aux urgences sanitaires, sous la direction de l'équipe gouvernementale menée par le Premier Ministre Patrick Achi."

N.B. Hospihub : CF aussi notre article sur l'état des chantiers hospitaliers en mars 2022

De son côté, le Ministre de la Santé Pierre Dimba, s’est rendu au service de pédiatrie du CHU de Treichville, ce même mardi 24 janvier 2023, pour faire un point sur l'Unité kangourou et y constater les améliorations sur la survie des nouveau-nés. Des résultats réjouissants, puisque au total 571 bébés ont été admis dans ce centre et 566 ont survécu. 5 décès sont néanmoins déplorés.
En vue d’étendre la capacité de la méthode mère kangourou, un nouveau bâtiment d’une capacité de 25 lits avec une salle de formation, doté de 150 à 200 lits et aux normes internationales, est en cours de finition. 

Pierre Dimba a félicité l’équipe technique des soins, et annoncé vouloir faire la promotion et  déployer cette solution sur l’ensemble du territoire national en commençant par les 10 pôles sanitaires.  

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Crédit photo : Gouvernement de Côte d'Ivoire

Le jeudi 26 janvier 2023 Pierre Dimba, était de retour sur le terrain, pour visiter le chantier du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Katiola, afin de constater de l'état d'avancement des travaux de construction, depuis son précédent passage en 11 août 2022 : le taux d'exécution des travaux est de 38% en janvier 2023. Ce nouveau centre de santé, qui est bâti sur une superficie de 5 hectares, pourra être livré d'ici fin mai 2023. Il permettra de prendre en charge les patients venant des différents villages du département de Katiola et de toute la région du Hambol.

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Crédit photo : Gouvernement de Côte d'Ivoire

 

 

 

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L'amélioration de l’offre de soins sur la feuille de route de la Primature du Gabon
Zone géographique
Gabon
Crédit photo : Primature de la République Gabonaise

Le Premier ministre gabonais Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait ce mardi 24 janvier sa déclaration de politique générale devant les députés. Concernant la Santé, l’amélioration de l’offre de soins avec l’Opérationnalisation des Régions et Départements Sanitaires, matérialisée par des chantiers dont la fin est prévue pour juin 2023. Il s’agit :

– de la construction de l’Institut de Maladies Infectieuses d’Owendo, des hôpitaux de la Peyrie, de Nzeng-ayong, de Ntoum et d’un Centre Opérationnel d’Urgences de Santé Publique ;

– de la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays notamment à Akieni, Léconi, Okondja, Moanda, Fougamou, Ndendé, Ovan, Mvadi,   Mokeko, Mitzic, Medouneu et l’hôpital d’Ebeigne.

Ce programme se poursuivra par les travaux de réhabilitation des centres hospitaliers de Franceville, Mouila, Makokou, Port-Gentil et Oyem.

Concernant les plateaux techniques, il est prévu la réhabilitation de la salle   de   cathétérisme   cardiaque   du   CHUL,   le   renforcement   des équipements  de  traumatologie  au  CHU  d’Owendo,  l’acquisition  des Scanners pour l’hôpital de la Peyrie, les CHR de Franceville, Lambaréné, Koulamoutou et Port-Gentil.

Pour le CHR de Tchibanga, cette structure sanitaire sera dotée d’une nouvelle centrale d’Oxygène pour favoriser la reprise des interventions chirurgicales.

En outre, dans le but d’améliorer l’accès aux soins des populations et de répondre  à  leurs  besoins  sociaux dans  les  zones  reculées,  certaines actions urgentes seront engagées, notamment :

– l’organisation des caravanes de médecine itinérante dans les départements reculés, à l’exemple de Ndangui qui a reçu le week-end dernier une caravane médicale.

– l’organisation des missions médicales dans les CHR pour renforcer les équipes locales. A cet effet, une mission de médecins chirurgiens est prévue se rendre demain, 25 janvier 2023 dans la province du Haut- Ogooué.

Ces missions médicales, constituées de spécialistes, seront systématisées afin d’offrir des soins de qualité aux populations de l’arrière-pays, et éviter les évacuations sanitaires par la route qui exposent les malades et leurs accompagnants à d’autres risques que la maladie

– l’organisation à compter du mois de février, des journées médico- sociales au cours desquelles les populations pourront bénéficier de consultations médicales, de la vaccination, du dépistage du diabète, de l’HTA, de moustiquaires imprégnées, l’établissement des actes de naissance et l’enrôlement pour l’immatriculation à la CNAMGS

– la   disponibilité   des   médicaments   avec   la   réforme   de   l’Office Pharmaceutique National (OPN) amorcée depuis l’année 2021. Elle a permis la mise en place des pharmacies hospitalières dans les trois (3) Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) à Libreville et Owendo.

Ce programme va s’étendre au niveau des Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) de Koulamoutou, Lambaréné, Tchibanga, Makokou, Mouila,  Port-Gentil,  Oyem  et  au  Centre  Hospitalier Universitaire Amissa BONGO de Franceville.

De même, pour assurer la disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires en partenariat avec la Santé Pharmaceutique, une subvention de 2 milliards a été allouée pour les dispensaires et les centres médicaux.

– La  réouverture  des  Ecoles  Provinciales  de  Formation  et  d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS) de Mouila et de Makokou et le lancement du concours de l’INFASS.

Ce sont   plus   de   650   personnes qui pourront intégrer ces établissements de formation des sciences de la santé  par voie de concours, d’ici à juin 2023.

J’engagerai également des discussions avec nos partenaires de l’UNICEF et de l’OMS, afin d’accroitre la surveillance des maladies évitables par la vaccination telles que la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal ou encore la fièvre jaune. (...)

Extrait de l'article source

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 Le Sénégal vise l’autonomisation des structures sanitaires à travers le mix énergie
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Sénégal
Crédit photo : Ministère et des énergies du Pétrole

Le ministre du Pétrole et des Energies du Sénégal, Mme Aïssatou Sophie GLADIMA, a inauguré le jeudi 12 janvier à l’Hôpital Saint-Jean-de Dieu de Thiès, un système solaire photovoltaïque d’une capacité de 250 kWc. C’était en présence de sa collègue de la Santé Dr Marie Khémess NGOM NDIAYE, de son Excellence Monseigneur André GUEYE et des présidents des deux fondations espagnoles (Elecnor et Manos unidas) qui ont financé et réalisé le projet d’un coût de 246.937 euros, soit près de 162 millions de FCFA.


Les installations sont composées notamment d’un champ solaire, avec des plaques fixées sur la toiture de l’hôpital, permettent d’assurer entre 40 à 50% de la consommation mensuelle d’électricité de l’hôpital. En effet le système fonctionne dans la journée permettant ainsi à l’hôpital d’avoir une certaine autonomie avant d’être relayé la nuit par le réseau de Senelec. Il est doté d’un système de télégestion qui permet de visualiser en temps réel le niveau de consommation de l’électricité et la part de chaque service. Ce qui devrait permettre de faire des économies et de les réorienter vers d’autres investissements.


Selon l’évêque de Thiès Monseigneur André GUEYE, par ailleurs président du conseil d’administration de la structure sanitaire, la facture mensuelle de l’hôpital s’élève à 10 millions de FCFA et a toujours constitué une vive préoccupation. C’est ainsi que depuis son arrivée à la tête du Diocèse, il y a dix ans, « une réflexion a été menée sur comment parvenir à la réduction de cette facture ». Et c’est pour trouver une solution à l’équation que « l’hôpital a signé le 7 juin 2022, une convention avec Manos Unidas », a fait noter le président du conseil d’administration.


En prenant la parole, le ministre de la Santé a révélé que la facture annuelle d’électricité des hôpitaux publics sénégalais est évaluée à près de 11 milliards FCFA. Ce qui explique selon elle, l’option du gouvernement d’aller vers l’autonomisation des structures sanitaires à travers le mix énergie.

A ce propos Dr Khémess NGOM NDIAYE a rappelé le partenariat fécond dans ce sens avec le Ministère du pétrole et des Energies, avec « l’Agence nationale d’électrification rurale (ANER) qui a déjà installé des mini-centrales solaires pour une capacité globale de 600kWc dans les hôpitaux de Thiès, Diourbel, Tambacounda et Ndioum et la mise en place de systèmes solaires est en préparation pour de grands hôpitaux, dont Fann et Dalal Diam ».

En outre un autre projet est mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies pour l’électrification de 120 structures de santé des régions de Saint-Louis, Louga et Matam.

CP du Ministère et des énergies du Pétrole

 

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Le Sénégal se modernise avec la mise en place du Dossier Patient Partagé
Zone géographique
Sénégal

Ce lundi 23 janvier, à Dakar, une rencontre nationale de partage des circuits, des documents médicaux et administratifs standardisés du patient - présidée par la Conseillère technique du ministre de la Santé, Dr Aïssatou Diop - a réuni l’ensemble des acteurs du système sanitaire au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Une harmonisation rendue nécessaire dans l'objectif de digitalisation du système de santé sénégalais, par la mise en place d’un cadre informatique commun à l'ensemble des partenaires du secteur : le « dossier patient partagé », destiné à simplifier les consultations et le recours aux soins. 

Selon Dr Aïssatou Diop, "cet atelier national constitue une phase importante de normalisation et standardisation, notamment des bulletins de radiographie et d’analyses médicales, des fiches de soins et des certificats médicaux utilisés dans les structures de santé".

L’intérêt réside, dit-elle, "dans l’identification exhaustive des circuits et des documents utilisés afin qu’ils soient tous pris en compte dans la mise en place du dossier patient partagé. En demandant la digitalisation intégrale, le chef de l’Etat a demandé au ministère de la Santé de travailler ensemble pour atteindre dans les meilleurs délais, les meilleurs résultats possibles".

Des négociations de financement avec la Banque Mondiale grâce à l’appui du ministère des finances, sont en cours pour formaliser le programme qui vise à délivrer un dossier patient électronique à 1 500 000 usagers : un espace digital de stockage sécurisé de leurs données sanitaires. Ce qui  permettra une prise en charge sanitaire adéquate n’importe où sur le territoire national.

Une loi sur l’accès et la technique est en gestation pour sécuriser le programme digital.

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Le ministre de la santé du Maroc engage des budgets annuels importants pour rénover les hôpitaux
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Maroc
Crédit photo : labass.net

Lundi 9 janvier 2023, le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a indiqué que dans le cadre de la réforme du système de santé national, des montants conséquents seront investis dans les volets de la réhabilitation et de la rénovation des établissements de santé publics du royaume.

Il s'agissait de répondre à une question posée par le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des représentants, lors d’une séance plénière : le ministre a expliqué que "dans le cadre de cette réforme, le plan gouvernemental prévoit d’investir annuellement 800 millions de dirhams (soit  environ 72,5 millions d'euros) dans la réhabilitation des centres de soins de santé primaires d'une part, et  1,7 milliard de dirhams dans la réhabilitation et le renouvellement du matériel des centres hospitaliers universitaires* d'autre part ".

« Le programme de réforme offre de nouvelles perspectives à même de créer une révolution dans le secteur de la santé », a fait savoir le ministre de la Santé, soulignant que les investissements que connaitront les hôpitaux seront menés de manière rationnelle dans le cadre de la carte sanitaire régionale.

*Par ailleurs,  le 5 octobre 2022, que le Ministère de La Santé et de la Protection Sociale a signé des conventions de partenariat avec les cinq centres hospitaliers universitaires (CHU) pour la mise à niveau des bâtiments et la rénovation de leur plateau technique, pour une enveloppe globale de 1,7 milliard de dirhams ( soit 154 millions d'euros). Ces conventions doivent faciliter l'accès aux services de santé, améliorer la qualité de ces établissements et renforcer leur attractivité. Ce projet de réhabilitation et équipement concerne les CHU : Hassan II à Fès, Ibn Rochd à Casablanca, Ibn Sina à Rabat, Mohamed VI à Marrakech et Oujda.

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Le président de la République a dévoilé son Plan santé
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France
Crédit photo : AFP

Le président Emmanuel Macron a dévoilé son plan santé lors de ses voeux au personnel soignant, vendredi 6 janvier 2023, à l’hôpital de Corbeille-Essonnes. « Je sais l’épuisement personnel et collectif, ce sentiment parfois de perte de sens qui s’est installé, le sentiment au fond de passer d’une crise à l’autre », a-t-il reconnu en préambule.

Tour d'horizon des mesures annoncées :

  • La sortie de la tarification à l’acte à l’hôpital : le président a annoncé la « sortie » pure et simple de la très décriée tarification à l’activité (T2A) à l’hôpital dès le prochain budget de la Sécurité sociale. Cette sortie se fera au profit d’un financement sur « objectifs de santé publique », négociés « à l’échelle d’un territoire ».
  • Un nouveau mode de direction des hôpitaux : Un tandem « administratif et médical » va être instauré pour la direction des hôpitaux français. 
  • 10 000 assistants médicaux d’ici fin 2024 : Emmanuel Macron a aussi promis d’« accélérer le recrutement des assistants médicaux » créés en 2018 pour les porter de « près de 4 000 » actuellement à « 10 000 d’ici la fin de l’année prochaine »
  • Plus d’infirmiers à l’hôpital : Soulignant que les places ouvertes aux concours d’infirmiers avaient augmenté de « plus de 20 % en trois ans », le chef de l’État s’est engagé à « aller encore plus loin » pour faciliter le recrutement d’infirmiers à l’hôpital.
  • 35 heures*, rémunération des médecins de ville et maladies chroniques… : Emmanuel Macron entend réorganiser le travail à l’hôpital pour le rendre plus attractif. Cela passe selon lui par une meilleure planification du temps de travail, et donc par la fin des 35 heures dans les établissements hospitaliers.* 
  • Le chef de l’État veut également « mieux rémunérer » les médecins de ville qui assurent la permanence des soins via des gardes et « prennent en charge des nouveaux patients »
  • Enfin, tous les patients souffrant d’une maladie chronique et ne disposant pas, à l’heure actuelle, d’un médecin traitant s’en verront proposer un « avant la fin de l’année ».

Extrait de l'AFP

* à noter que dès le lendemain, soit le 07/01/2023, le Ministre de la santé François Braun a déclaré : « Il n’a jamais été question de dire qu’on supprime les 35 heures »,  sur le plateau de franceinfo. « Ce qu’a dit le président de la République, c’est qu’on rende de la souplesse à ce mode de fonctionnement ».

Date de publication
Réunion des partenaires techniques et financiers (PTFs) du secteur de la santé en Côte-d’Ivoire : 3 axes stratégiques
Zone géographique
Côte d'Ivoire
Crédit photo : OMS

OMS 17/11/2022 - Dans son rôle de chef de file des partenaires techniques et financiers (PTFs) du secteur de la santé en Côte-d’Ivoire, qu’il assume depuis plusieurs années, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a porté la voix de ses paires le lundi 14 novembre 2022, au cours d’une séance de travail avec le Ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHPCMU), Pierre N’Gou Dimba.

Composées d’une quarantaine d’institutions, les PTFs du secteur de la santé en Côte-d’Ivoire, ont pour objectif d’accompagner efficacement l’État dans l’atteinte de ses objectifs en matière de santé, y compris ceux inscrits dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2021-2025. L’objectif principal de cette réunion était de réaffirmer l’alignement des efforts et actions des PTFs avec les besoins de l’État de Côte d’Ivoire, en matière de santé. Et cette convergence sur les offres des partenaires et les attentes du gouvernement a pu se constater au bout des échanges.

Le Ministre de la santé a partagé sa vision d’« une Côte d’Ivoire dans laquelle la santé et le bien-être des populations sont les plus élevés possible à travers un système de santé performant, accessible à tous et résilient ». Cette vision s’appuie sur 3 axes stratégiques :

  • Amélioration de la Gouvernance et du financement de la santé ;
  • Renforcement de l’offre et l’accessibilité des populations aux soins de qualité ;
  • Renforcement de la promotion de la santé et de la lutte contre les maladies.

Le constat d’une prise en charge incomplète et inadéquate dans les structures sanitaires et les nombreux transferts systématiques de malades vers la ville d’Abidjan a conduit vers des réformes du secteur de la Santé. Parmi ces réformes, nous pouvons citer le développement des 10 Pôles Régionaux d’Excellence Santé (PRES) - Lesquels ont pour chefs-lieux : Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro, Daloa, Man, Abengourou, Bondoukou, Korhogo et Odienné - qui permettront d’améliorer l’accès aux soins et de réduire les évacuations sur Abidjan. La mutualisation des moyens et des compétences au sein des PRES permettra donc de réduire les décès évitables. (...)

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