
L'Italie, berceau de l'art, de la culture et de la cuisine raffinée, est aujourd'hui confrontée à une crise majeure dans son système de santé public. Les récentes analyses et témoignages mettent en lumière des dysfonctionnements profonds, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Mais face à ces défaillances, une nouvelle tendance pourrait émerger : le tourisme de santé. Explorons la réalité actuelle du système de santé italien et les opportunités qui pourraient en découler.
Un système de santé en crise
L'article de Slate [1] met en lumière une situation préoccupante : le système de santé italien, autrefois envié, semble aujourd'hui s'effondrer sous le poids de nombreux défis. Manque de personnel, infrastructures vieillissantes, financement insuffisant, et longues listes d'attente sont des problèmes récurrents. Ces points sont corroborés par plusieurs autres sources :
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : Les rapports récents de l'OMS soulignent les disparités régionales et le vieillissement des infrastructures de santé en Italie [2].
- Eurostat : Les données montrent que l'Italie dépense moins par habitant pour la santé comparé à la moyenne de l'Union européenne, avec un manque notable de médecins et d'infirmières [3].
- Ministero della Salute : Le ministère italien de la Santé a publié des rapports indiquant une pression croissante sur les hôpitaux publics et des listes d'attente prolongées pour les patients [4].
Ces problèmes sont particulièrement aigus dans les régions du sud de l'Italie, où les inégalités en matière de soins de santé sont les plus marquées.
Les causes de la crise
La crise actuelle du système de santé italien peut être attribuée à plusieurs facteurs :
- Sous-financement chronique : Les dépenses publiques en matière de santé n'ont pas suivi l'évolution des besoins croissants d'une population vieillissante.
- Pénurie de personnel: De nombreux médecins et infirmiers quittent le secteur public pour des opportunités mieux rémunérées dans le privé ou à l'étranger.
- Disparités régionales: Le fossé entre le nord et le sud de l'Italie en matière de qualité des soins de santé ne cesse de se creuser.
Le Tourisme de Santé : Une opportunité en devenir ?
Face à ces défis, de plus en plus d'Italiens et de résidents européens pourraient se tourner vers le tourisme de santé comme solution. Le tourisme de santé implique de voyager dans un autre pays pour recevoir des soins médicaux de haute qualité à des coûts compétitifs. Plusieurs facteurs pourraient favoriser cette tendance en Italie :
- Coûts élevés et longues listes d'attente : Les patients italiens pourraient chercher à contourner les listes d'attente interminables et les coûts élevés des soins privés en se rendant à l'étranger.
- Proximité géographique : Les pays voisins comme la Croatie, la Slovénie, et l'Albanie offrent déjà des services médicaux à des prix compétitifs.
- Technologie et qualité des soins: Certains pays d'Europe de l'Est et d'Asie investissent massivement dans des technologies de pointe et offrent des soins de haute qualité, attirant ainsi des patients internationaux.
Dépenses de santé par habitant en 2022 (estimations basées sur des tendances récentes)
*Source : Estimations basées sur les tendances récentes de l'OCDE.
Temps d'attente moyens pour certains traitements en Italie (estimations basées sur des rapports récents)
*Source : Estimations basées sur les rapports du Ministero della Salute.
Conclusion
Le système de santé italien est à un tournant critique. Les défis actuels nécessitent des réformes profondes et une augmentation significative des investissements publics pour éviter un effondrement total. En attendant, le tourisme de santé pourrait offrir une échappatoire pour les patients italiens cherchant des soins de qualité à un coût abordable. Toutefois, cette tendance soulève aussi des questions éthiques et logistiques sur l'accès équitable aux soins de santé.
En fin de compte, l'avenir du système de santé italien dépendra de la capacité du pays à répondre aux besoins de sa population tout en adaptant ses infrastructures et son personnel aux défis du 21e siècle.
Sources
1. Slate. (2024). [La défaillance chronique du système de santé italien](https://www.slate.fr/story/266850/italie-systeme-sante-publique-s-effondre-crise-manque-moyens-listes-attentes-patients-tentation-prive-medecins-infirmiers).
2. Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (2023). Rapport sur le système de santé italien.
3. Eurostat. (2023). Données comparatives sur les dépenses de santé en Europe.
4. Ministero della Salute. (2023). Rapports annuels sur l'état du système de santé italien.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

TOAMASINA, Madagascar, 1 février 2024/APO Group/ - L'organisation humanitaire internationale Mercy Ships (www.MercyShips.Africa) est aujourd'hui de retour à Madagascar pour dispenser des formations chirurgicales et des interventions gratuites qui transformeront des vies.
L'Africa Mercy®, le navire-hôpital fraîchement rénové de Mercy Ships, est arrivé sur l'île pour renforcer sa collaboration entamée il y a presque 20 ans avec le gouvernement malgache, et proposera des chirurgies spécialisées à la population dans divers domaines, notamment la chirurgie maxillo-faciale et oto-rhino-laryngologique, la chirurgie générale, la chirurgie pédiatrique générale, la chirurgie orthopédique pédiatrique, la chirurgie de la cataracte et la chirurgie plastique reconstructrice.
Cependant, les habitants de l'île devront attendre que les stations de radio locales les informent des possibilités de sélection de patients dans leur région pour certaines pathologies, plutôt que de se rendre sur le navire où il n'y aura pas de sélection.
Une étude réalisée en 2016 à Madagascar a révélé que 20 % de la population seulement peut accéder à des services chirurgicaux dans un délai de deux heures, et que 95 % des habitants seraient ruinés s'ils devaient subir une intervention chirurgicale. Avec une telle pénurie de médecins - environ 20 pour 100 000 personnes - la perspective de recevoir un traitement chirurgical nécessaire semble inaccessible pour beaucoup.
Pour sa quatrième mission, après les visites précédentes de 1996 et de 2014-2016, Mercy Ships se concentrera en priorité sur le renforcement des partenariats et l'établissement de relations professionnelles solides dans le cadre de son programme d'enseignement, de formation et de mobilisation pour la santé (EFM), tout en élaborant son programme de chirurgies.
Crédit : Mercy Ships
Esperant Mulumba, directeur de Mercy Ships à Madagascar, commente : "Nous prévoyons de passer les semaines suivant l'arrivée du navire à enregistrer les patients dans plusieurs régions de l'île. Des informations plus précises seront diffusées sur les radios locales et annoncées dans les zones spécifiées où les besoins sont les plus importants. Pour des pathologies spécifiques, les opérations chirurgicales ne pourront avoir lieu que lorsque l'effectif de bénévoles sera au complet, afin de garantir le bon déroulement des interventions chirurgicales, à la fin du mois de mai, sans retard ni reprogrammation.
"Une fois encore, les patients candidats doivent attendre que des informations actualisées soient diffusées par les stations de radio locales - aucune sélection de patients ne sera effectuée sur le navire." Nous prévoyons de passer les semaines suivant l'arrivée du navire à enregistrer les patients dans plusieurs régions de l'île
Mercy Ships collabore activement avec le Ministère de la Santé de Madagascar afin d'identifier les besoins les plus urgents et de renforcer les systèmes chirurgicaux du pays à long terme. Grâce à son approche programmatique pédagogique, l'ONG vise à augmenter le nombre de chirurgiens, à dispenser une formation à l'ensemble de l'écosystème chirurgical, à développer des programmes de renforcement durable des capacités médicales, à consolider un réseau de prestataires de soins de santé et à défendre l'importance de la chirurgie dans les soins de santé à l'échelle mondiale.
Cet objectif répond à un besoin d'enseignement et de formation de qualité, notifié lors d'une récente évaluation réalisée par Mercy Ships à Madagascar.
Esperant Mulumba déclare : "Le système de santé malgache souhaite profondément améliorer la qualité de l'enseignement. Nous pourrons bénéficier de la présence du navire dans le port de Toamasina pour renforcer le programme de formation en chirurgie mis en place par le gouvernement, en offrant des sessions aux internes de l'hôpital à bord, et d'autres opportunités de formations aux chirurgiens, anesthésistes et autres professionnels de santé locaux, en particulier ceux liés à l'environnement chirurgical".
Au cours de ses précédentes visites, Mercy Ships a également travaillé en partenariat avec le gouvernement et le Ministère de la Santé pour réaliser plus de 6 400 interventions chirurgicales et plus de 52 000 interventions dentaires. En plus des soins chirurgicaux et dentaires qui transforment des vies, l'ONG Mercy Ships s'est engagée depuis longtemps dans le renforcement des compétences, avec plus de 2 000 professionnels de la santé formés dans le passé.
M. Mulumba a ajouté : "Lors de notre dernière mission, nos interventions chirurgicales ont permis aux patients opérés de réintégrer leur communauté et pour certains de retrouver un travail. Ils ont ainsi pu reprendre espoir... et cet impact est sans mesure. Nous voyons par ailleurs des professeurs qui enseignent encore les cours de simulation initiés par Mercy Ships, et des stagiaires continuent d'en bénéficier.
La rénovation de l'Africa Mercy® comprend, entre autres, une mise à niveau des technologies de l'information (IT) améliorant ainsi la fonctionnalité et la performance de la salle d'opération du navire en permettant une coordination sans faille entre l'Africa Mercy® et le dernier navire-hôpital de Mercy Ships, le Global Mercy™, qui sert actuellement la Sierra Leone en Afrique de l'Ouest. Les améliorations soutiendront les modules de formation essentielle des médecins locaux, favorisant le renforcement des compétences des professionnels de la santé du pays. D'autres améliorations ont été apportées, notamment la modernisation de la cuisine, l'amélioration du système d'ascenseur et l'agencement de plusieurs cabines, permettant au personnel à bord du navire d’encore mieux servir ceux qui ont besoin de soins chirurgicaux.
Il reste encore quelques postes de bénévoles à pourvoir : https://apo-opa.co/49ck3Ci .


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Ce mercredi 31 janvier 2024, à l'occasion de la cérémonie des vœux du personnel de ministère, organisée à l’Institut National de Santé Publique (INSP), le ministre de la Santé a fait le bilan des acquis réalisés ces dernières années, depuis son accession à la tête du secteur de la santé. Une publication sur les réseaux en rend compte.
Selon le Ministre Dimba , "le vaste programme hospitalier de construction, de réhabilitation et d’équipements de pointe entrepris en 2018, s’est renforcé en 2023". Et de détailler par catégorie :
- Dans le secteur privé, cinq cents établissements de santé qui exerçaient dans l’illégalité ont reçu, conformément à la législation en vigueur dans le cadre de l’opération « zéro clinique illégale d’ici 2025 », des arrêtés d’autorisation d’ouverture et d’exploitation. 56 autres ont été cartographiés.
- Au niveau primaire, 347 Etablissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC) ont été construits, réhabilités et équipés, au cours de l’année 2023. De même quarante-huit (48) maternités équipées en blocs obstétricaux sont en cours de construction dont seize (16) sont déjà opérationnels.
- Quant au niveau secondaire, des infrastructures ont été renforcées notamment l’achèvement et la mise en service de l’Etablissement Public Hospitalier Régional (EPHR) de Bouaké, la réhabilitation et équipement des Etablissements Publics Hospitaliers Régional (EPHR) de Guiglo et de Korhogo et des Etablissements Publics Départementaux (EPHD) de San Pedro et de Duekoue.
- Au niveau tertiaire, le pôle Gynécologie-obstétrique et pédiatrique de Cocody a été achevé, équipé et mise en service en aout 2023. L’ouverture de l’Institut de Médecine Nucléaire d’Abidjan et la construction de l’Institut de Cardiologie de Bouaké visent à faire face à la progression des maladies graves telles que les cancers, les pathologies métaboliques et les maladies cardiovasculaires.
Par ailleurs, concernant les équipements, 6 nouvelles Imageries de Résonnances Magnétiques (IRM) ont été installées à travers le pays. Trois (3) sont opérationnelles aux EPHR de San- Pedro, de Bouaké et au CHU de Treichville. Trois (3) autres seront très bientôt opérationnelles aux EPHR de Korhogo et de Yamoussoukro et à l’Institut de Cardiologie de Bouaké (ICB).
Au titre des ressources humaines, au total 240 médecins seront formés en cinq ans dont une première cohorte de 25 a déjà complété sa formation théorique et la formation pratique dans les différents CHU. Ainsi, 5900 nouveaux agents de santé, dont 490 cadres supérieurs, 2 317 infirmiers, 1 514 Sage-femmes, soit 13 % du personnel soignant ont été recrutés en 2023 contre 7% en 2022. Cette augmentation permet d’améliorer le ratio personnel de santé/population en répartissant de manière plus équitable le personnel sur l’ensemble du pays. Aussi, le nombre d’étudiants formés à l’INFAS est passé de 3 500 à 9 500 maintenant.
A ce jour, 193 établissements de santé sont connectés au Système d’Information Hospitalier (SIH) qui permet de maîtriser les flux des patients et assurer la traçabilité des ressources financières.
Enfin, il a indiqué que "1 745 établissements publics de santé ont intégré le réseau de soins de la Couverture Maladie Universelle (CMU) pour améliorer l’accessibilité financière de nos populations, et 200 établissements ont été renforcés en dispositifs d’enrôlement."
En 2024 le Ministre Pierre Dimba entend poursuivre sa politique d’extension, notamment de la couverture du pays en établissements de soins de santé primaire et de mise à niveau des plateaux techniques dans le cadre de l’opérationnalisation des 10 PRES (Abidjan, Abengourou, Bouaké, Daloa, Korhogo, Man Odienné, San Pédro et Yamoussoukro).
Concrètement, il souhaite :
- finaliser la construction des hôpitaux généraux de Kouto, de Ouangolodougou et des CHR de Migninan, de Katiola et de Boundiali ;
- renforcer le développement des structures décentralisées de transfusion sanguine, les CTS
- décentraliser les activités des différents Programmes de Santé au niveau des 10 PRES
- et lancer de grandes campagnes de sensibilisation dans le domaine de l’hygiène, aux dangers du tabagisme, et de l'alcoolisme dans les 10 PRES.


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L'année 2023 a marqué un jalon significatif dans le domaine de la santé au Bénin avec l'accréditation du Laboratoire de Parasitologie-Mycologie du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou. Cette reconnaissance, délivrée en décembre dernier par le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC), atteste de la qualité exceptionnelle des compétences techniques et du système de management du laboratoire.
Contexte de l'Accréditation : Le laboratoire a obtenu l'accréditation sur les deux portées du diagnostic microscopique du paludisme et du diagnostic sérologique de la toxoplasmose, soulignant ainsi son engagement envers l'excellence dans les services de parasitologie-mycologie. Cette réalisation est le fruit de deux années de travail méticuleux sous la direction de la Professeure Dorothée KINDE-GAZARD, membre de l'Union for Global Health et alors chef de service du laboratoire.
Les Grandes Étapes du Processus : Le processus d'accréditation a été jalonné par des étapes cruciales, dont la définition de la vision, de la mission et des objectifs du laboratoire, la nomination de la cellule qualité, et la contractualisation des consultants accompagnateurs. Quatre manuels, dont le Manuel Qualité et le Manuel de Biosécurité, ont été élaborés, accompagnés de 112 Procédures Opérationnelles Standardisées et 250 Enregistrements.
Audits et Révisions : Le laboratoire a été soumis à des audits internes, avec des plans de résolutions de problèmes mis en œuvre à plus de 90% dans les délais prévus. La revue de direction a permis une analyse approfondie du système de management de la qualité, conduisant à la mise en place d'un plan d'amélioration continue. L'audit d'accréditation a révélé quelques écarts, tous résolus dans les 45 jours impartis, attestant de la rigueur du laboratoire dans son engagement envers la qualité.
Formation et Levée d'Écarts : Un écart majeur, lié à la non-formation des bio-techniciens, a été levé avec succès. Tous les bio-techniciens du laboratoire sont désormais formés selon la norme ISO 15189 version 2012, avec une mise à niveau sur la récente norme ISO 15189 version 2022. Cette démarche souligne l'engagement continu du laboratoire envers la compétence et l'actualisation des normes.
Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) : Le SOAC, une émanation de l'Union Économique Ouest Africaine (UEMOA), soutenu financièrement par cette dernière, joue un rôle clé dans l'encadrement des organismes vérifiant la conformité des produits et services des entreprises dans la région. L'accréditation, selon l'International Organization for Standardization (ISO), établit la confiance par la compétence, confirmant que le laboratoire répond aux exigences tant en compétences techniques qu'en gestion nécessaires pour fournir des résultats valides.
L'accréditation du Laboratoire de Parasitologie-Mycologie du CNHU-HKM Cotonou par le SOAC est un accomplissement majeur pour la santé au Bénin. Cette reconnaissance souligne l'engagement du laboratoire envers l'excellence, renforçant la confiance du public et élevant les normes dans le domaine de la parasitologie-mycologie. Le travail acharné de l'équipe, dirigée par la Professeure Dorothée KINDE-GAZARD, témoigne de la quête incessante de l'excellence dans la prestation de services de qualité en matière de santé.
Zoom sur Dorothée KINDE-GAZARD : Une Vie de Dévouement à la Santé
Au-delà de son rôle crucial dans l'accréditation du Laboratoire de Parasitologie-Mycologie du CNHU-HKM Cotonou, la Professeure Dorothée KINDE-GAZARD incarne une vie dédiée à l'excellence en santé. Médecin spécialiste en parasitologie-mycologie et professeur titulaire à l'Université d'Abomey-Calavi, elle a également joué un rôle politique marquant en tant que ministre de la Santé à deux reprises dans l'histoire du Bénin.
Son influence va au-delà des frontières nationales. À la tête de projets novateurs, elle a mobilisé des milliards de francs CFA pour équiper les établissements de santé du Bénin et a conduit la mise en place du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu), améliorant ainsi l'accès aux soins pour la population.
Membre active de l'Union for Global Health, Dorothée KINDE-GAZARD, aux côtés de Nora Berra participe à une approche renouvelée de la santé mondiale, rassemblant des experts et des leaders engagés. Son héritage est ancré dans des initiatives qui transcendent les frontières, faisant d'elle une force motrice du progrès médical au Bénin et au-delà.

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BUJUMBURA, Burundi- Le ministère burundais de la Santé publique et de la lutte contre le Sida et le bureau de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) au Burundi ont réuni le 27 octobre dernier à Bujumbura, les responsables des structures sanitaires et les partenaires du secteur dans le pays pour plancher sur la Stratégie du Groupe de la Banque pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2020-2030. ( CP du 13/12/2023)
« La Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2020-2030 du Groupe de la Banque africaine de développement a pour objectif de développer des infrastructures nécessaires pour des soins de qualité pour les populations en Afrique et ainsi limiter les évacuations sanitaires. Cette stratégie figure parmi les produits de connaissance que la Banque a élaboré en tirant les leçons de la pandémie de Covid-19 », a expliqué Jean-Claude Nsabimana, spécialiste du secteur social au bureau pays de la Banque au Burundi.
La pandémie a montré que les investissements dans les infrastructures de qualité dans les pays africains dont le Burundi demeurent insuffisants pour couvrir les gaps et construire des systèmes sanitaires solides et performants, a poursuivi M. Nsabimana. Les budgets accordés au secteur de la santé sont insuffisants pour couvrir les investissements massifs nécessaires pour développer les infrastructures pharmaceutiques, de fabrication de vaccins, de diagnostic et de traitement des maladies sur le continent, a-t-il souligné.
« La pandémie tout comme d’autres maladies vécues ces dernières années ont révélé de sérieux déficits des systèmes sanitaires nationaux ainsi que les infrastructures appropriées à travers tout le continent africain. Dans sa stratégie, la Banque considère que la résilience du système sanitaire africain repose sur certaines priorités dont la construction des infrastructures sanitaires de qualité, le développement d’une industrie pharmaceutique solide et le développement des capacités propres de l’industrie des vaccins », a-t-il affirmé.
Peter Ogwang, analyste de santé en chef au bureau régional de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Est, est revenu sur les quatre catégories d’infrastructures sanitaires qui répondraient à l’avantage comparatif de la Banque. Il s’agit des infrastructures de soins de santé primaires, des structures de soins de santé secondaires et tertiaires, des infrastructures de diagnostic et la connectivité pour des solutions sanitaires innovantes.
Les différents experts du secteur ont salué la stratégie de la Banque en matière de santé car, jusque-là, pour ce qui concerne le Burundi, les actions de la Banque étaient concentrées dans le secteur des infrastructures énergétiques et de transport. Les experts ont plaidé pour que les interventions de la Banque couvrent aussi le capital humain, l’industrie pharmaceutique, la médecine traditionnelle, et les équipements médicaux essentiels. Ils ont soulevé le phénomène de la fuite des cerveaux qui touche les médecins au Burundi.
« Il vous revient de partager vos propositions sur les projets prioritaires avec le gouvernement afin de les consolider dans le Document de stratégie pays », a déclaré Hendrina Chalwe Doroba, cheffe de la Division éducation et développement des compétences pour la région Afrique de l’Est à la Banque précisant que la Banque prenait acte des préoccupations soulevées par les experts.
Olivier Nijimbere, secrétaire permanent du ministère de la Santé, représentant le ministre, s’est dit conscient des défis qui minent le secteur de la santé au Burundi. Il a souligné que le gouvernement dans sa « vision Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 », a inscrit la santé notamment l’accès et la qualité des soins de santé dans ses priorités.
Cette session d’échanges a vu la participation des responsables des institutions de formations académiques comme les doyens des facultés de médecine, les recteurs des universités, des responsables des hôpitaux, cliniques publiques et privés, les représentants des associations des professionnels de santé, des partenaires techniques et financiers dans le domaine de la santé ainsi que des cadres du ministère ayant la santé dans ses attributions.

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Le ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba, a officiellement remis des arrêtés d'autorisation d'ouverture, d'exploitation, et des cartes professionnelles à des acteurs de la santé lors d'une cérémonie qui s'est tenue le jeudi 16 novembre 2023 à l'Institut National de Santé Publique (INSP).
Cette remise symbolique concerne 500 arrêtés d'autorisation d'ouverture et d'exploitation, ainsi que des cartes professionnelles, délivrés aux établissements sanitaires privés et aux professions de la santé. Ces documents ont été accordés suite à l'examen des dossiers dans le cadre de la précédente campagne, permettant aux bénéficiaires d'exercer dans la légalité.
Pierre Dimba a souligné l'importance d'une action collective pour assainir et réguler le secteur privé, visant à contrer la prolifération des structures sanitaires illégales. L'objectif déclaré est d'atteindre "Zéro clinique illégale" d'ici 2025.
En conformité avec la loi d'orientation de 2019, plus de 40 professions ont été identifiées en Côte d'Ivoire. La première campagne, qui s'est déroulée du 5 octobre 2022 au 25 janvier 2023, a abouti à la délivrance de plus de 500 arrêtés d'autorisation d'ouverture et d'exploitation, ainsi que des cartes professionnelles. De plus, 14 professions ont été intégrées dans ce processus grâce à une mission de contrôle dans les 33 régions sanitaires.

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La santé à La Réunion connaît une double dynamique majeure, reflétant à la fois une vision à long terme et des actions immédiates pour renforcer le système de santé local. D'un côté, l'Agence Régionale de Santé (ARS) de La Réunion, par la voix de Gérard Cotellon - son Directeur général - dévoile son nouveau Projet Régional de Santé (PRS), un cadre stratégique décennal visant à améliorer l'état de santé de la population et à optimiser le système de santé. De l'autre côté, en réponse aux enjeux financiers pressants, des mesures concrètes sont annoncées pour réévaluer le coefficient géographique, soulignant ainsi l'engagement du gouvernement à soutenir les établissements de santé réunionnais.
Le Projet Régional de Santé (PRS)
L'ARS La Réunion affiche une vision ambitieuse avec son PRS 2023-2033, adopté pour les dix prochaines années. Ce projet, résultat d'une collaboration étroite avec divers acteurs du secteur de la santé, définit les priorités d'action en accord avec la stratégie nationale de santé, tout en tenant compte des spécificités locales.
Le PRS, en vigueur pour une décennie, se positionne comme la feuille de route majeure de l'ARS La Réunion, visant à améliorer de manière mesurable l'état de santé de la population ainsi que le système de santé dans son ensemble. Il se concrétise à travers des objectifs opérationnels et des programmes d'action à cinq ans, permettant une évaluation régulière et, le cas échéant, une adaptation des interventions publiques.
Ce document de référence se décline en trois composantes clés :
- le Cadre d’Orientations Stratégiques (COS) 2023-2033, qui établit les priorités de santé et les résultats escomptés sur la décennie à venir ;
- le Schéma Régional de Santé (SRS) 2023-2028, qui traduit les orientations du COS en objectifs opérationnels concrets sur cinq ans, notamment en matière de prévention et d'organisation des soins ambulatoires, hospitaliers et médico-sociaux ;
- enfin, le Programme Régional pour l’Accès à la Prévention et aux Soins des personnes les plus démunies (PRAPS) 2023-2028, soulignant l'engagement de l'ARS dans la réduction des inégalités sociales de santé.
Réévaluation du Coefficient Géographique
Dans un communiqué du 14/11/2023 , l'Agence Régionale de Santé (ARS) La Réunion annonce une revalorisation du coefficient géographique, un mécanisme visant à compenser les surcoûts ultramarins supportés par les établissements de santé réunionnais par rapport à l'Hexagone. Cette décision fait suite aux engagements du Gouvernement et résulte d'une étude approfondie du ministère de la Santé et de la Prévention.
Actuellement fixé à 31%, le coefficient géographique sera réévalué à 34% à partir de l'année 2024, selon un calendrier en cours de définition par le ministère. Cette augmentation tient compte de plusieurs facteurs, notamment un écart de coût salarial de 35% avec les personnels hospitaliers hexagonaux, les coûts des matières premières, des achats, des prestations, ainsi que les dépenses d'acheminement et de transport.
Cette mesure vise à alléger les surcoûts supportés par les établissements de santé ultramarins, améliorant ainsi leur situation financière. Dans le contexte spécifique du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de La Réunion, l'ARS exprime sa préoccupation quant à la détérioration de sa situation financière en 2022, avec un déficit dépassant 5% des produits perçus. L'ARS travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et de la Prévention pour élaborer des mesures d'accompagnement et soutenir le rétablissement budgétaire du CHU.
La révision du coefficient géographique s'inscrit dans une démarche plus large visant à garantir la pérennité des établissements de santé de La Réunion. L'ARS maintient son engagement à accompagner les établissements publics de santé, avec une attention particulière portée au CHU, soulignant l'importance de rétablir la performance de la gestion hospitalière pour assurer la réalisation des investissements nécessaires au bénéfice de la santé des Réunionnais.
Pour une compréhension approfondie, les lecteurs peuvent accéder aux documents complets du PRS et de la révision du coefficient géographique.
Ensemble, ces actions, ainsi que celles lancées par le secteur privé, toujours avec le soutien de l'ARS Réunion ( Cf notre article sur l'inauguration de l'Unité de Soins Palliatifs à la Clinique Sainte-Clothilde) démontrent un engagement ferme envers la santé des Réunionnais, combinant vision stratégique et réponses pragmatiques.

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Le Président de la République SEM Alassane Ouattara, a renouvelé sa confiance, pour la troisième fois consécutive, en reconduisant à la tête du département ministériel de la Santé Monsieur Pierre N’gou Dimba, à l'issue du remaniement ministériel annoncé le 17 octobre dernier..
Pour marquer leur satisfaction à la reconduction de leur patron, les membres du Cabinet ont félicité le Ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N'Gou Dimba.
C'était ce mercredi 18 octobre 2023, à la salle de conférence dudit Cabinet logé au 12è étage de la tour B.
Pierre Dimba a exprimé sa gratitude au Président de la République SEM Alassane Ouattara, mais également à ses collaborateurs pour le travail soutien abattu à ses côtés.
Crédit photo : Ministère de la santé Côte d'Ivoire
Le bilan de Pierre Dimba
D'après l'article de linfodrome.com du 23 janvier 2023 : " Lors de la cérémonie l'occasion des voeux de la nouvelle année, le ministre Pierre Dimba avait dressé le bilan de l’année 2022 et les défis de l’année 2023. Concernant les ressources humaines, qui sont essentielles au bon fonctionnement de notre système sanitaire. « Nous continuons d’améliorer le ratio personnel de santé ou population, avec des agents de santé bien formés, compétents et ayant un sens aigu du service public. Plus de 3 165 nouveaux agents de santé ont été recrutés en 2022 », a affirmé le ministre Pierre Dimba.
Ainsi, les 3 165 nouveaux agents de santé sont composés de :
- 273 médecins,
- 60 pharmaciens,
- 12 chirurgiens-dentistes,
- 1 720 infirmiers
- et 1 083 sages-femmes.
Au cours de la cérémonie, Pierre Dimba qui a félicité ses collaborateurs « pour l’important travail accompli au cours de l’année 2022 », a indiqué que d’importants acquis ont été enregistrés.
De nouveaux établissements avec des équipements de pointe ont été mis à la disposition des populations :
- trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) à Adzopé, Man, et San-Pedro, deux Hôpitaux généraux (HG) à Méagui et Danané
- et 70 Etablissements sanitaires de premiers contacts ESPC.
Parmi les réformes engagées, le ministre de la Santé a évoqué la réhabilitation de 4 CHR, 3 HG et 242 ESPC, soit plus de 800 lits supplémentaires mis à la disposition des populations en 2022.
Des investissements massifs qui ont, de l’avis du ministre, permis d'accroître l’accessibilité aux soins de santé et de renforcer les soins de proximité. ''Plus de 75% de nos populations accèdent aujourd’hui à des soins à moins de 5 km de leur lieu d'habitation''.
Pierre Dimba a rappelé les réformes engagées dans le secteur de la santé ayant permis d’améliorer les indicateurs. Il s’agit, entre autres, du changement du statut juridique des hôpitaux, de l'harmonisation des prix de cession des produits sanguins labiles à 3 000 FCFA aussi bien dans le public que dans le privé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Medtronic plc, un des leaders mondiaux des technologies médicales, au travers de sa division Integrated Health Solutions (IHS), et La Poste, via son pôle Santé & Autonomie, opérateur de services digitaux et humains en santé, forment un partenariat stratégique axé sur l'amélioration des parcours patients, l'exploitation des données et l’utilisation de l'intelligence artificielle (IA) au service de la santé. (Communiqué du 18/10/2023)
Une entente qui s'est forgée sur la base d'une même ambition partagée : "aider les acteurs de la santé à se transformer par le digital pour améliorer la prise en charge des patients à toutes les étapes de leur parcours de soins, dans un contexte marqué par une croissance continue du nombre de patients et des systèmes de santé en tension qui cherchent à se réinventer."
Première concrétisation de ce partenariat, La Poste et Medtronic lancent une plateforme digitale et analytique innovante conçue pour orchestrer les parcours patients et exploiter la puissance des données pour optimiser les soins. La plateforme propose une large gamme de services digitaux, comprenant une solution multipathologique de télésuivi et de télésurveillance. Elle intègre de plus des services d'accompagnement personnalisés aux établissements de santé pour l'analyse et l'utilisation efficace de leurs données médicales, tout en répondant aux exigences réglementaires d’éthique, de sécurité et de protection des données.
Dans un avenir proche, la plateforme inclura de nouveaux services de gestion de la relation patient et d’e-santé. Elle permettra également à de nouveaux acteurs de l'industrie de la santé de s'appuyer sur ses fonctionnalités pour développer et intégrer des services innovants au profit des parcours patients.
Frédéric Noel, Vice-président Integrated Health Solutions de Medtronic : « En conjuguant notre expertise médicale, la force de nos technologies de pointe et notre maîtrise de l'optimisation des parcours patients, nous sommes enthousiastes à l'idée d'unir nos efforts avec La Poste. Ensemble, nous visons à soutenir les acteurs de la santé dans une transformation numérique qui apporte non seulement une valeur durable mais qui place également le patient au cœur de chaque innovation. »
Dominique Pon, Directeur général de La Poste Santé & Autonomie : “Au moment où le groupe La Poste, acteur souverain et éthique, dévoile son ambition dans le secteur de la santé, l’annonce de ce partenariat stratégique avec Medtronic, acteur majeur des technologies de santé, est le premier marqueur de notre volonté d’accélérer l’innovation en santé en mettant la data et l’IA au service de l’optimisation des parcours de soin"

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Le jeudi 6 juillet s’est tenue à Abidjan la cérémonie d’ouverture de la conférence scientifique de haut niveau, organisée en collaboration avec la Fédération ouest africaine du secteur privé de la santé (FOASPS) et la Plateforme du Secteur Privé de la santé de Côte d'Ivoire ( PSPSCI) les 6 et 7 juillet 2023.
Trois cent décideurs et acteurs du secteur de la santé et neuf ministres de la santé des 9 pays de la FOASPS étaient attendus à l’Espace CRRAE-UEMOA à Abidjan-Plateau. Représentant des polycliniques, des cliniques, des laboratoires médicaux, des industries pharmaceutiques, des équipementiers et la médecine traditionnelle, ils ont participé à la première édition qui avait pour thème : « Faire progresser le Dialogue Public-Privé (DPP) en Afrique de l'Ouest, pour atteindre la Couverture Sanitaire Universelle (Csu)* dans un contexte de santé unique ». Les objectifs de l'événement étaient de :
-
Définir le rôle du secteur privé dans le système de la santé en Afrique, en mettant " l'accent sur le dialogue public-privé de manière à renforcer la Couverture Sanitaire Universelle en Afrique dans un système unique"
- Trouver des solutions pour mobiliser davantage de ressources financières afin de renforcer les capacités des acteurs et les infrastructures sanitaires tout en partageant les expériences de mise ne place de la CSU
Dans son discours d’inauguration, le ministre ivoirien Mr Dimba a souligné "l’importance du secteur privé dans la réalisation de la CSU, notamment en termes de financement et d’équipement des établissements de santé". Il a également mis en avant "les efforts du gouvernement ivoirien pour améliorer la CSU, notamment par la création de 10 pôles sanitaires régionaux".
Le président de la PSPSCI, Dr Joseph Boguifo, a ajouté que ces journées scientifiques permettront de renforcer les systèmes de santé, attirer davantage d’investissements et partager les expériences en matière de CSU.
La présidente de la FOASPS, Dr Clare Omatseye, a souligné l’importance de ce rassemblement pour relever les défis de la CSU et renforcer les partenariats entre les pays membres.
Pour sa part, Le Dr Mamessile Assih, Ministre Déléguée de la CMU du Togo, a déclaré : " Nos pays aujourd'hui ne peuvent plus, sur fond publics, financer entièrement la santé, surtout que nous avons tous à coeur d'atteindre la CSU".
INFO Hospihub : A l’issue de la Conférence, nous avons appris l’élection Dr Joseph Boguifo à la Présidence de la Fédération Ouest Africaine du Secteur Privé de la Santé. Nous aurons le plaisir de partager bientôt sur Hospihub une interview exclusive sur sa vision des actions qu'il va entreprendre pendant ce nouveau mandat.


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