Projet hospitalier

Le 25 novembre 2015 est une date à retenir pour le groupe d’hospitalisation privée CAPIO : le chantier de la future clinique La Croix du Sud a officiellement démarré.

Il s’agit d’un des plus importants projets hospitaliers de la région, avec une offre d’accueil de 412 lits dont 110 d’ambulatoire, et 29 salles de bloc opératoire, pour un ensemble de 31 000 m2.

Situé à Quint-Fonsegrives, à l’est de Toulouse, le projet représente un investissement de 100 millions d’euros. Sa livraison est attendue pour l’été 2018.

Il a pour objet, rappelons-le, de réunir en un seul site les structures médicales des cliniques du Parc et de Saint-Jean Languedoc. Plus facilement accessible, La Croix du Sud entend proposer une médecine basée sur un parcours de soin accéléré. Nathalie Puppo, Directrice de la clinique du Parc, a expliqué que « Les techniques évoluent, la prise en charge de la douleur aussi avec un temps de soin qui est ciblé sur le besoin réel du patient. Aujourd’hui, nous anticipons mieux le temps de séjour ».

La chirurgie ambulatoire représente 58% actuellement de l’activité globale à la clinique du Parc : l’objectif avec la future clinique est d’atteindre, voire dépasser le taux de 70%.

La nouvelle clinique comportera également des lits de maternité, un service d’imagerie médicale, une unité de soins intensifs, une maison médicale, une unité de soins intensifs de cardiologie…

Quant aux locaux actuels de la clinique du Parc, située dans le quartier saint-Michel, ils continueront à proposer des soins de médecine de proximité, avec un centre de radiologie, un laboratoire. Un premier passage qui indiquera s’il est nécessaire d’être redirigé vers la Coix du Sud pour une opération.

Pour le moment, c’est la phase de construction qui est entamée, avec la prise de possession du terrain par les équipes et machines de l’entreprise générale.

Il y a un an, le Groupe CAPIO dévoilait son projet : article de ladepeche.fr

SON NOM DÉVOILÉ IL Y A UN AN, SA CONSTRUCTION ENTAMÉE FIN NOVEMBRE 2015

Après avoir connu plusieurs versions, le projet d’établissement est à présent finalisé, avec une activité renforcée en médecine et chirurgie ambulatoire.

Le service de médecine développera davantage les prises en charge en chimiothérapie, ophtalmologie, urologie et gynécologie. Actuellement dispersées, les salles de consultations seront regroupées sur un même plateau : une zone d’accueil unique, avec trois ou quatre salles d’attente pour autant de consultations.

La restructuration prévoit également la reconstruction d’un bâtiment sur trois niveaux, pour le service médico-chirurgical : un nouveau bloc opératoire avec ses trois salles.

Le projet ne s’arrête pas là : les urgences , l’unité de soins continus (USC) et l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) bénéficieront aussi d’une amélioration sensible grâce à des locaux plus spacieux et plus fonctionnels.

L’opération nécessite un investissement de 20 millions d’euros, financés sur fonds propres et par un emprunt, sur le budget du CHU – avec lequel l’hôpital de Montrillon doit fusionner en ce mois de décembre 2015.

Concernant le calendrier, la sélection de quatre cabinets d’architecture se fera mi-décembre. S’ensuivra la période de choix, puis des études de programmation, de conception, d’études techniques…pour un démarrage de travaux en 2017 pendant deux ans. Le nouveau bâtiment est donc attendu pour début 2019, et les nouvelles urgences courant 2020.

La fiche de l’hôpital Montmorillon sur hopital.fr

Prévu pour répondre aux grandes problématiques de santé à l’horizon 2025-2030, le projet immobilier d’envergure vise à adapter l’outil hospitalo-universitaire aux attentes et aux besoins nouveaux des patients et à ceux des professionnels.

Un chantier hospitalier qui sera livré en deux étapes : en 2022 puis 2025.

UN PROJET AMBITIEUX :

Le Comité Interministériel de Performance et de la Modernisation de l’Offre de Soins (COPERMO) a confirmé le 24 novembre dernier le principe de reconstruction de grande ampleur de l’Hôpital Robert Debré et de l’Hôpital Maison Blanche, principaux sites d’hospitalisation de l’établissement.

Arnaud Robinet, député-maire de Reims mais aussi président du conseil de surveillance du CHU de Reims se réjouit : « Cette décision nous conforte dans nos choix et nos efforts dans l’amélioration de l’offre de soins non seulement aux Rémois mais aussi à toute la population de la région. C’est également un projet qui va contribuer à renforcer notre CHU en pôle fort d’enseignement et de recherche. »

D’un coût total estimé à 383 millions d’euros, le projet se structure autour de la construction de deux nouveaux bâtiments, reliés à l’actuel bâtiment des urgences.

• Le premier, d’une capacité de 489 lits et places, abritera par ailleurs l’ensemble des composantes du plateau technique (bloc opératoire, imagerie et cardiologie interventionnelles, imagerie, réanimation et surveillance continue).
• Le second permettra l’implantation de 334 lits et places. La mise en service de ces nouveaux bâtiments est prévue en 2022 pour la première tranche, en 2025 pour la seconde.

UN OFFRE DE SOINS MODERNISÉE :

A travers ce projet immobilier, le Centre Hospitalier Universitaire de Reims modernise ainsi l’ensemble de son offre de soins en médecine et chirurgie adultes qui se voudra plus efficiente grâce au regroupement de ses activités réparties historiquement entre les hôpitaux Robert Debré et Maison Blanche.

Cette recherche de performance se traduit également dans l’amélioration de qualité de la prise en charge hôtelière des patients. Le CHU augmente ainsi de 85 % sa capacité d’accueil en chambre individuelle. « Cette nouvelle infrastructure va permettre à l’établissement, de conforter son positionnement hospitalo-universitaire en matière de recherche et d’enseignement, offrant ainsi une formation aux praticiens de demain centrée sur une médecine innovante. », se félicite Dominique De Wilde, Directrice générale du CHU de Reims.

(Publiée le mercredi 9 décembre 2015)

Les travaux ont démarré en mai 2014 : le projet d’extension de l’hôpital d’Hazebrouck sera livré fin décembre. La directrice de l’hôpital, Sylvie Lecoutre l’a annoncé, ajoutant que le déménagement s’effectuerait sur la seconde quinzaine de janvier, afin d’accueillir les patients début février.

Cette extension avait pour objectif une réorganisation des consultations externes, par une meilleure prise en charge des parcours, plus agréable et fluide. Le service enregistre 55 000 consultaions annuelles.

Ainsi, les usagers découvriront au rez-de-chaussée : la nouvelle pharmacie, les consulations de gynécologie et médecine, et l’hôpital de jour avec son secteur dédié à la chiomiothérapie. Il faudra se rendre au premier étage pour le secteur d’exploration fonctionnelle (cardiologie, endoscopie) et la diabétologie.

Les consultations anesthésiques et chirurgicales seront aussi concernées par cette grande opération de réorganisation, car elles vont peu à peu s’approprier les espaces laissés vacants par les services nouvellement installés dans l’extension.

Le projet a nécessité un investissement de 6.5 millions d’euros,dont 55 000 euros de subvention octroyés par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) , des fonds propres à l’hôpital, et un recours à l’emprunt.

Afin de répondre au mieux au label HQE BBC, cette structure est bâtie en partie d’une structure bois. Elle sera munie :

• de panneaux solaires à tube sous vide ;
• d’une toiture végétalisée ;
• de verrières ;
• de lumitudes (puits de lumière) ;
• toutes les cloisons sont caractérisées par leur capacité d’isolation thermique et phonique.

Enfin, d’après la Directrice, les panneaux solaires thermiques devraient couvrir 40% des besoins énergétiques pour la production d’eau chaude.

Une extension synonyme de plus d’accueil, et plus de confort pour chacun.

Le site de l’hôpital

Il reste deux semaines pour tenir l’objectif d’une livraison des travaux de réhabilitation de l’hôpital avant la fin 2015.

Entamé depuis 2011, le chantier de l’hôpital de Didouche-Mourad (12 km au nord de Constantine) a connu divers retards, et la relance des opérations mois d’Aôut dernier devrait permettre d’en voir la phase finale, selon Mr Amor Bentouati, directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse.

Plusieurs services ont bénéficié de l’opération de rénovation : la pédiatrie, les urgences, le plateau technique, les consultations externes. Doté de 240 lits, l’hôpital sera pourvu en nombre suffisant de praticiens spécialistes a assuré le responsable.

L’hôpital de Didouche-Mourad dispose également d’un service spécialisé en oncologie pédiatrique. L’ouverture de cette structure de 50 lits devrait soulager la seule unité existante au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine qui ne répond plus aux besoins des patients, de plus en plus nombreux.

Mr Amor Bentouati a fait un bilan des autres projets de santé de la wilaya :

• deux polycliniques en réalisation dans les cités de Djebel Ouahch et de Sarkina au chef lieu de wilaya, qui ont accusé un retard de près de 7 années,ont vu leur chantier relancé en août dernier, et leur réception est attendue pour le premier trimestre 2016
• deux sièges d’établissements publics de santé de proximité (EPSP) des cités de Daksi Abdesselam et de Boussouf sont prévus d’être réceptionnés également avant fin mars 2016
• la fin des travaux de réhabilitation de l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en gynécologie-obstétrique de Sidi-Mabrouk est programmée pour le deuxième trimestre 2016
• la réalisation du complexe mère-enfant de la nouvelle ville Ali Mendjeli (120 lits) et l’aménagement des polycliniques de Sidi Laârbi dans la commune de Zighoud Youcef et des quartiers Emir Abdelkader et de Bardo (ex Rahmani Achour), qui étaient à l’arrêt sont aujourd’hui des projets relancés

La wilaya de Constantine a connu récemment la réouverture de la polyclinique d’Ouled Rahmoune après une opération de réhabilitation.

D’ici un an, les équipes du centre hospitalier du Belvédère, à Mont-Saint-Aignan évolueront dans un plateau technique tout neuf, doté au final de quatre blocs opératoires et de deux salles de naissance supplémentaires. 3 500 accouchements y sont enregistrés chaque année, soit 40% des naissances de l’agglomération rouennaise, ce qui en fait la plus importante maternité de la région.

Depuis 2012, l’hôpital diversifie ses activités, et organise sa modernisation. « Nous proposons de la chirurgie plastique et esthétique », commente Roselyne Bôquet, directrice de l’établissement.

La poursuite du développement de nouvelles activités exigeait la création d’un plateau technique. C’est ainsi qu’à la fin 2013, le ministère de la Santé, a validé le projet, et apporté son financement à hauteur de 50%, pour un budget global de 11 millions d’euros.

Les travaux du nouveau bâtiment de 2 300 m2 seront réalisés par SOGEA Nord Ouest. Ils doivent commencer en février 2016, pour une livraison en novembre suivant.

Le plateau technique sera construit sur les espaces précédemment occupés par les services logistiques, qui ont été externalisés.

Les préparatifs de cette première étape de chantier hospitalier avec maintien de l’activité sont en cours. L’hôpital prévoit par la suite, la rénovation des consultations et de l’ accueil.

Le site de l’hôpital

HÔPITAL : L'AVENIR DU BELVÉDÈRE (17 JANV. 2012) LE DIRECTEUR JEAN-MARIE MAILLARD ÉVOQUAIT L'AVENIR DE L'ÉTABLISSEMENT

Pour nous qui cherchons toujours à vous informer au mieux de l’actualité des chantiers hospitaliers, tomber sur le diaporama réalisé par « Sud Ouest » est un vrai bonheur.

Entre la narration du descriptif d’un projet, avec sa capacité en lits, son nombre de salle d’opérations, ses spécialités, son financement, son premier coup de pelle, jusqu’à son inauguration, nous avons rarement accès aux images telles que celles présentées dans l’édition « Sud Ouest » du 15/12/2015.

Elles permettent de se rendre compte de la complexité, et des responsabilités de chaque intervenant et corps de métier oeuvrant pour ériger les bâtiments.

Le photo-reportage nous apprend que les travaux du nouvel hôpital de Libourne, réalisés par VINCI-GTM et sous-traitants, avancent comme prévu depuis la pose de la première pierre le 24 septembre dernier. Les entreprises ont sorti de terre le rez-de-jardin, le rez-de-chaussée, et une partie du premier étage.

Nos lecteurs sont souvent porteurs d’un projet d’établissement de santé en restructuration ou création : qu’ils soient de France, du Maghreb ou d’Afrique, pour nombre d’entre eux c’est la « première fois » qu’ils s’impliquent sur un chantier. Ces images très précises, et légendées par le Journal de façon très instructive leur donneront une idée de cette étape.

Retrouvez-en une sélection dans la galerie ci-dessous. La totalité du diaporama d’origine est visible sur le site Sud Ouest.

DIAPORAMA DU CHANTIER DU NOUVEL HÔPITAL DE LIBOURNE - © STÉPHANE KLEIN

Sudouest.fr – 29/12/2015. Le Journal a donné la parole à Michel Beauvais, dont le cabinet a été retenu pour la seconde tranche des travaux de restructuration de l’hôpital de Périgueux.

« C’est la deuxième fois que le cabinet Michel Beauvais et associés est choisi pour redessiner le centre hospitalier de Périgueux.

(…)

Le budget de cette deuxième tranche est deux fois moins important que le premier. En quoi reste-t-il intéressant pour vous ?

Les enjeux ne sont pas les mêmes. La surface est moindre et la configuration des bâtiments beaucoup moins complexe que la dernière fois. Cela n’enlève rien à l’intérêt du chantier qui va se dérouler sur un emplacement définitivement stratégique, près des axes urbains. Le bâtiment neuf qui verra le jour en 2017 servira de vaisseau amiral. Nous allons édifier la figure de proue du centre hospitalier.

Autre spécificité du chantier, on parle à la fois de construction neuve et de réhabilitation.

Il est bon de rappeler, pour commencer, que le chantier comporte deux volets, à savoir la construction d’un bâtiment neuf de 14 200 mètres carrés, dont 9 500 mètres carrés utiles, et la réhabilitation d’une aile de l’hôpital connue sous le nom de bâtiment D, datée des années 1970.

Que trouvera-t-on dans les espaces que vous avez dessinés ou redessinés?

La nouvelle infrastructure qui verra le jour à proximité de l’entrée de l’hôpital accueillera essentiellement de l’hébergement, 241 lits environ, mais aussi un service dédié à la prise en charge des malades couchés et de la logistique. Le bâtiment qui doit faire l’objet de la réhabilitation abritera quant à lui le service de cardiologie et l’hôpital de jour. Dans les deux cas, c’est bien le secteur médecine qui va tirer les principaux bénéfices des travaux…. »

Lire l’article en entier de Emilie Delpeyrat pour sudouest.fr

Le centre hospitalier de Castelaudary, l’USSAP(Union sanitaire et sociale Aude -Pyrénées) et Lordat, seront bientôt sur un même site, pour un partenariat public/privé réussi.

Selon Christian Dublé, le directeur du centre hospitalier, «C’est un chantier maîtrisé du point de vue des délais comme du coût». La livraison est décalée d’un mois et demi, en raison des intempéries subies par la région.

En avril prochain, la première partie du nouvel établissement accueillera 40 lits de soins de suite et de réadaptation de Lordat, l’hôpital de jour de l’USSAP- soit la psychiatrie adultes et enfants – et les locaux des services logistiques du centre hospitalier : restauration, blanchisserie, pharmacie et services techniques.

Au 29/12/2015, l’état d’avancement du chantier constaté est de 75 % réalisés pour le lot façade, 95 % pour les cloisons , 45% pour les sols et peintures.

La seconde phase de construction est à l’étude, pour un début de travaux à la fin 2016.

La période de début d’année, si elle n’est pas intense en lancement de chantiers en France, au Maghreb et en Afrique, nous apporte tout de même une actualité intéressante, qui pousse à réfléchir sur ce qui se fait de-ci de-là. Notre première sélection :

EN ESPAGNE, UN NOUVEL HÔPITAL A ÉTÉ CONSTRUIT SANS VOIE D’ACCÈS NI EAU OU ÉLECTRICITÉ..

Article www.boursorama.com, du 08/01/2016 :

« C’est dans le sud de l’Espagne, en Andalousie, que ce bâtiment imposant a vu le jour. Il devait permettre à 80.000 habitants de disposer de soins médicaux. Seulement, depuis plusieurs années, la crise a saigné les finances publiques du pays. Cette construction en est un nouvel exemple.

Proche de la frontière portugaise, dans la province de Huelva (sud-ouest), il a coûté 21 millions d’euros. Avec ses quelque 13.000 m2 il permettrait d’organiser 83.000 consultations annuelles et 3.000 interventions chirurgicales.

Sa construction avait démarré en décembre 2007 mais avait dû être suspendue en cours de route, faute de fonds. En mars 2015 les travaux ont finalement repris et l’hôpital est prêt à être inauguré… Mais il n’est pas relié au réseau d’électricité et d’eau de la ville de Lepe et pour s’y rendre il faut emprunter un chemin rural, faute de route asphaltée, comme l’explique le communiqué du gouvernement andalou.

Le gouvernement d’Andalousie a « tenu ses engagements en terminant dans les temps les travaux de construction du centre hospitalier de la localité de Lepe, et a émis le 14 décembre un certificat de finalisation des travaux », a annoncé jeudi le département régional de santé. Pour lui, c’est la mairie conservatrice de Lepe qui est responsable de cette situation surréaliste, rappelant qu’elle devait s’occuper des travaux d’accès et de fourniture d’eau et d’électricité.

Seulement, ce n’est pas si simple. Le maire Juan Manuel González (PP, droite), explique que sa ville n’en a tout simplement pas les moyens, (…)

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EN CHINE, UN HÔPITAL EST DÉTRUIT AVEC DES GENS À L’INTÉRIEUR

« La destruction d’un hôpital fait couler beaucoup d’encre et de salive en Chine. Pendant la démolition de l‘édifice, il y avait des personnes à l’intérieur.

La scène s’est passée à Zhengzhou, capitale provinciale du Henan (centre du pays). Selon un reportage de CCTV (une chaîne de télévision publique), une vingtaine d’individus habillés de treillis militaires ont mené jeudi la destruction d’une partie de l’Hôpital numéro 4 de l’Université de Zhengzhou.

Jusque-là, rien de vraiment inhabituel. Sauf qu‘à l’intérieur du bâtiment, il y avait encore des personnes. Liu Chunguang, directeur du service radiologie témoigne : “J‘étais en train de faire fonctionner une machine. Le bruit (de la démolition) était terrifiant. Mon patient, assis à côté, a hurlé en disant que c‘était un séisme, et s’est enfui en courant, terrorisé.”

Même la morgue de l’hôpital n’a pas échappé à la furie de la pelleteuse. Les gravats y ont enseveli six cadavres. Une information qui suscite la colère des internautes, qui ont regardé les images sur les réseaux sociaux. Et l’un d’eux, d‘écrire: “la méchanceté est sans limite.”, sur le réseau social Sina Weibo.

Toujours selon CCTV, trois employés de l’hôpital ont été blessés après une altercation avec les individus (les démolisseurs) et des équipements médicaux ont été endommagés. Dont un appareil estimé à plus de 4 millions yuans (560.000 euros). La chaîne de télévision affirme que les seuls endroits de l’hôpital à avoir subi la charge de la pelleteuse sont le service radiologie et la morgue.

Les autorités du district de Huiji, où est situé l‘établissement, ont déclaré samedi à l’AFP qu’une enquête était en cours, mais qu’aucun résultat ne serait annoncé avant lundi. L’identité des démolisseurs reste pour l’instant inconnue. »

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