Projet hospitalier

"Après avoir ouvert en mai 2016 un pôle de consultation dans un bâtiment construit à proximité afin de libérer de la surface au sein de la clinique mutualiste, la Mutualité entreprend la requalification de celle-ci, deuxième phase d'un projet architectural global.

La requalification globale de la clinique, construite en 2000 dans le quartier de Bellevue à Saint-Etienne, répond plusieurs objectifs : étendre le plateau technique, améliorer la prise en charge des patients et le confort des accompagnants par une rationalisation des circuits, moderniser les équipements et optimiser leur utilisation.

Le premier axe de travail répondant à une adaptation de l'établissement aux nouveaux modes de prise en charge consiste en la réalisation d'un circuit court d'ambulatoire corrélé avec la création d'une salle d'accueil des familles accompagnantes, pourvue d'un service collation, de tablettes numérique pour tenir informés en temps réel de l'évolution de l'intervention de leur proche.

La modernisation passe ensuite par l'extension du bloc opératoire, augmenté de deux salles d'opération (portées à 16) complétées hors bloc de deux nouvelles salles d'endoscopie et d'une salle de décontamination partagée." (...)

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Les délais de la procédure sont respectés, puisque les dossiers de candidatures pour l' Avis d'appel d'offres pour la construction du CHU de Maarouf étaient à adressr jusqu'au 21/11/2017. 

Selon le media Alwatwan, sur les treize dossiers commandés, cinq sociétés seulement sont soumissionnaires. Moussa Dada, coordinateur chargé des infrastructures a ainsi fait savoir qu’il s’agit de sociétés

• Indienne (Nbcc India Ltd),
• Dubaïote (Tender Modular concepts),
• Malgache (Sara et Compagnie),
• Comorienne (Colas)
• et Chinoise (Csyic Shenyang).

Une commission a été mise en place par le ministère des Finances après l’ouverture des offres présentes “pour suivre les travaux d’évaluation et l’analyse des offres et c’est après ces évaluations qu’on saura qui va remporter le marché” avance Moussa Dada."

L'annonce a été faite par Agnès Buzyn, la ministre de la Santé vendredi 24 novembre dernier à Paris, aux élus locaux présents. 

"La maternité sera remplacée par un centre de périnatalité. Les femmes enceintes devront aller accoucher à Valence, Montélimar ou à Gap. La chirurgie ferme également, mais les urgences seront renforcées". (...)

"En fin d'après-midi, le préfet de la Drôme et le directeur de l'Agence Régionale de Santé ont énoncé ce qu'ils ont intitulé "l'avenir de l'offre de soins dans le Diois".

• Un centre de périnatalité avec la présence de sage-femmes, gynécologues, et pédiatre, pour des consultations avant et après l'accouchement.
• La construction d'un nouvel hôpital à Die pour un investissement de 12 millions d'euros à la charge de l'Agence Régionale de Santé.
• Une restructuration de l'activité des urgences avec l'acquisition d'un scanner (l'autorisation a été signée ce vendredi soir par le directeur de l'ARS), la rénovation du service et des aménagements sur l'hélicoptère du SMUR pour qu'il puisse intervenir en toutes circonstances.
• Offrir des aides à l'installation aux professionnels de santé qui s’établiraient en libéral à Die."

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Le programme d’extension et de rénovation des urgences du Centre Hospitalier Jean Marcel de Brignoles  met en avant l’expertise de Spie Batignolles en matière de construction hospitalière et participe à la qualité de prise en charge des patients.

La direction du Centre Hospitalier Jean Marcel de Brignoles a souhaité améliorer et augmenter sa capacité d’accueil au sein de son service des urgences. Dans ce cadre, il a été décidé la construction d’un nouveau bâtiment et la rénovation du service existant. Cette vaste opération (cf notre publication de mars 2017) porte sur un investissement global de 15,7 M €.

Les travaux de terrassement et de fondations spéciales sont en cours et les travaux de Gros Œuvre débuteront mi-novembre avec la mise en place de la grue de ce chantier.
La livraison de l’ensemble est planifiée pour février 2019. Le montant des travaux s’élève à 4 M€ HT.

L'équipe, la mission
Mandataire du groupement de conception-construction pour ce projet, Spie Batignolles sud-est est associée à CRR Architecture, Ingérop, ingénierie pluridisciplinaire et Echologos,acousticien.

Par une approche partenariale et de dialogue constant avec les équipes médicales, les équipes de Spie Batignolles sud-est savent  proposer les solutions les mieux adaptées au Maître d’Ouvrage, à la fois pour le confort des patients/résidents mais aussi en termes de fonctionnalité pour le personnel hospitalier.

« Avant d’approuver le projet retenu pour les travaux d’extension et de rénovation de notre Pôle Urgences, nous avons soumis les différentes propositions à un comité technique composé de tous les corps de métiers présents au sein de notre établissement (médecins, soignants, secrétaires …). Ils avaient constitué leur propre grille de lecture et d’analyse afin d’en apprécier tous les éléments proposés et leur conformité par rapport à nos attentes en termes de fonctionnalité des nouveaux espaces. La proposition du cabinet CRR Architecture et du groupement mené par Spie Batignolles sud-est et ses partenaires a constitué la meilleure réponse au schéma fonctionnel que nous avions mis plusieurs années à établir. Il s’agissait du projet qui, sur le plan architectural, s’est avéré le plus accueillant à destination du public (espaces verts, parkings, salles d’attente,…) et le plus optimisé en termes de sécurité (patients, visiteurs et personnels) et le plus opérationnel en termes de flux de circulations (séparation des différents publics,…) », explique Christian BAR, Médecin Urgentiste, Chef du service des urgences, exerçant au CH Brignoles et membre du jury votant.

La proposition du groupement a pour objectif d’apporter une réponse claire, évidente et d’une parfaite lisibilité tant dans la fonctionnalité que dans le parti pris architectural et
l’implantation.
L’établissement a été conçu comme un ouvrage à taille humaine, intégré dans le plus grand respect du site immédiat et environnant ; un lieu accueillant, capable de répondre et d'assumer pleinement la prise en charge du patient.

Composé de volumes simples, le bâtiment se développera à rez-de- chaussée dans le sens est ouest. Il se connectera directement au bâtiment « plateau technique » afin de pouvoir générer naturellement une liaison simple et forte entre les nouvelles urgences et l’imagerie du plateau technique, ainsi que les plateaux d’hospitalisation du centre Hospitalier. Le volume du rez-de- chaussée reposera sur un socle en sous-sol. Ce socle, grâce à la topographie du terrain, apparaît au nord du bâtiment pour que se compose la cour du SMUR autour de laquelle donneront les garages du SMUR existant et projeté. Ce socle recevra une isolation intérieure pour les locaux le nécessitant et sera traité en béton renforçant l’idée de socle et offrant également une bonne pérennité de l’ouvrage au vu de son usage.

Le service d’accueil des urgences, d’une surface d’environ 1 612 m 2 SDO, comprend :
-          la zone d’accueil extérieure (SAS ambulances, dépose-minute,..)
-          la zone d’accueil intérieure (salles d’attentes, espaces administratifs, sanitaires,…)
-          les locaux d’examens et de soins
-          l’UHCD (Unité d’Hospitalisation de Courte Durée)
-        les espaces logistiques des secteurs de soins : pharmacie, équipements médicaux, lingerie propre/sale, local ménage,…)
-          l’extension du garage des véhicules SMUR
 

Seront par ailleurs réhabilités :
-          Les locaux du personnel et les bureaux.
 
Le nouveau bâtiment s’inscrit dans le respect des contraintes du site hospitalier, notamment celles liées à l’hélistation. Une passerelle permet d’accéder directement du bâtiment « plateau technique » existant à la nouvelle construction située dans son prolongement.
Un parking dépose-minute de 15 places (dont 2 PMR) sera aménagé au plus près de l’entrée des patients valides. Un parking paysagé et arboré de 80 places (dont 2 PMR) prendra place au sud du Centre Hospitalier. Des cheminements relieront ce parking jusqu’à l’entrée du service des urgences. 18 places viendront compléter ce dispositif devant le bâtiment « plateau technique ».
 
Spie Batignolles sud-est est déjà largement référencée dans le secteur santé/médico-social et experte en matière de construction hospitalière. Quelques unes de ses missions  :
- Extension du Centre Hospitalier de Nuits Saint Georges (21)
- MAS « un toit pour moi » pour l’ARI à Marseille (13)
- EHPAD de Chamonix (73)
- Pôle gériatrique de Centre Hospitalier de Givors (69)
- EHPAD de Fontaine (38)
- Foyer de vie quartier Ste Marthe pour l’ARI à Marseille (13)

L’hôpital d’Oued Zénati possède désormais un nouveau bloc opératoire flambant neuf. Il a été inauguré, mardi dernier, par Mme la wali de Guelma. Il faut dire cet hôpital fonctionnait avec un mini-bloc opératoire vétuste, mitoyen des cuisines.

Place a été faite à une infrastructure moderne et fonctionnelle, à des équipements médicaux de dernière génération, pour une équipe de jeunes chirurgiens déterminés à exercer leur art dans des conditions enfin dignes de ce nom.

Abdelaziz Ghedjati, directeur de l’EPH, a déclaré : “Nous avons consacré une enveloppe de 28 millions de dinars pour la réalisation de ce pavillon opératoire et plus de 52 millions de dinars pour les équipements. À présent, nous sommes en mesure de pratiquer des interventions en chirurgie générale, en orthopédie et en gynécologie obstétrique. La ville d’Oued Zénati est traversée par la RN20 reliant Guelma à Constantine qui enregistre de fréquents accidents de la circulation, et nous sommes désormais opérationnels pour prendre en charge les blessés graves qui ne seront plus évacués à l’EPH Dr-Okbi à Guelma qui sera enfin désengorgé. La population a accueilli chaleureusement ce bloc opératoire, particulièrement les parturientes qui seront prises en charge par les deux gynécologues nouvellement affectés.”

En marge de cette cérémonie, le DSP de la wilaya de Guelma, a confié que le gouvernement venant de décider la levée du gel des projets du secteur de la santé, plusieurs projets devraient enfin voir le jour :

- réalisation de polycliniques sur les localités de Khézaras et Tamlouka

- création d’un centre d'hémodialyse au sein de l’EPH de Bouchegouf,

- vaste réhabilitation de l'EPH Ibn-Zohr à Guelma.

Ce vendredi 3 novembre la presse réunionnaise était conviée par la direction du Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul à venir constater l’avancement du chantier du Nouvel Hôpital de l’ouest (cf aussi notre publication de juin 2017) en construction sur le site du Grand Pourpier. A l’occasion de cette visite guidée, Laurent Bien (Directeur Général), Rachid Dekkak (Président de la CME) ont réaffirmé que les délais et les budgets étaient jusque-là parfaitement maîtrisés. Ils ont également présenté les contours de la nouvelle offre de soins.

Pour rappel, l’entreprise Demathieu Bard, en charge du chantier, doit livrer, comme convenu, l’établissement en septembre 2018. Suivra une période de 4 à 6 mois de réception, de préparation, d’armement et de déménagement pour accueillir les premiers patients dans le courant du premier trimestre 2019. Du point de vue financier, l’enveloppe initialement allouée à la construction (127 millions d’euros TDC), est à ce jour également respectée.

A l’occasion de cette conférence de presse, la direction du CHGM a aussi présenté les principales évolutions de sa future offre de soins. Le Nouvel Hôpital va ainsi accroître sa capacité d’hospitalisation complète (275 lits) essentiellement dans les disciplines médicales. Un nouveau service dit «Post Urgences 72h» sera créée pour fluidifier les hospitalisations issues des urgences (15 lits), un service à orientation neurologie devrait également être ouvert (15 lits) ainsi qu’un service d’hospitalisation polyvalent
de semaine (15 lits) afin de diversifier les modes de prise en charge. Par ailleurs, l’extension du service de soins critiques avec une demande de reconnaissance d’activité de réanimation est en cours de discussions dans le cadre du Plan Régional de Santé. A noter que le Nouvel Hôpital amplifie également le « virage ambulatoire » initié par l’établissement puisque que le nombre de places dédié aux activités ambulatoires ( hôpital de jour et chirurgie) va s’accroître significativement pour atteindre les 26 lits et places.

Cette nouvelle offre de soins sera complétée par l’implantation à proximité immédiate d’autres opérateurs de santé privés ou publics. La direction du CHGM et son équipe médicale appuient en effet l’installation d’un centre de dialyse, d’un pôle de cancérologie et d’une structure dédiée aux soins de suite et de rééducation. A cette complémentarité s’ajoute une forte dynamique de coopération voulue par l’établissement sur d’autres thématiques avec ses partenaires privés et publics dans le cadre du GHT . En témoignent la collaboration de tous les cabinets libéraux de radiologie du territoire de l’ouest de l’île dans le GIE imagerie et l’ouverture de vacations opératoires pour des disciplines chirurgicales dont l’établissement ne dispose pas à ce jour. Enfin, la localisation du Nouvel Hôpital à proximité de l’Etablissements Public de Santé Mentale de la Réunion (EPSMR) se matérialisera par des coopérations accrues entre les deux établissement sur les fonctions administratives, techniques et logistiques initiées par la convention de direction commune d’octobre 2015.

Le transfert de la PUI de l’EPSMR dans les locaux du Nouvel Hôpital en est une illustration.

Encore une étape franchie pour le projet d'hôpital porté par l'association ADEWE, objet de notre publication de septembre dernier :  la générosité des ivoiriens de la diaspora ivoirienne et des sympathisants était sollicitée lors du Gala de levée de fonds qui s'est déroulé le 4 novembre 2017 à Paris.

Plus de vingt associations sont venues y apporter leur soutien, notamment  Wêhon Leaders, Kaoka, Fadeff, Afigo, Festiwê, Ahibo, Wêgnrounkpaé, Amawê, la fédération des associations des femmes Wê de France..... Des organisations politiques telles que le Cri-panafricain de Abel Naki, le Cojep de Charles Blé Goudé représenté par Zap Krasso, le FPI représenté par Sankara Koné Ladio, Jean Bonin et Henri Gossé et l’UNG conduite par son président Stéphane Kipré (invité spécial) étaient également présentes.

Le Président de l’UNG a remis une enveloppe de mille euros à l’association. Absent, le parrain de la cérémonie, Tehy Basile a promis 100 tonnes de ciments, 1 tonne de fer et la somme de 1000 euros à Adewê, soit des dons d’une valeur totale de plus de 20 mille euros. 

La cérémonie de pose de la première pierre toujours prévue au 16 décembre prochain. L’association  Adewe initiera ensuite une caravane « Santé pour tous » qui sillonnera l’ensemble des villages du Guemon et Cavally en vue de diagnostiquer faire des prises de sang, et faire le dépistage de pathologies telles que le VIH, l’hypertension, le diabète, le cholestérol etc...

« Un tel projet nécessite une bonne dose de sensibilisation auprès des villageois mais aussi des moyens. Et ce soir nous sommes heureux que la diaspora se mobilise pour nous soutenir. Merci à tous ceux qui ont fait parler leur cœur, aux associations sœurs, aux organisations politiques et aux amis de la Côte d’Ivoire » a dit Armand Zahon, président de Adewe, tout en insistant sur la nécessité de "continuer à sensibiliser et à inciter toute la communauté et même au-delà à contribuer au projet ".

Le futur bâtiment unique de biologie du CHU de Montpellier sera financé par la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 55 millions d’euros.

Le 23 octobre 2017, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Montpellier et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont annoncé la signature d’un contrat de financement de 55 millions d’euros pour la construction du futur bâtiment de biologie du CHU de Montpellier en présence de Thomas Le Ludec, Directeur général du CHU de Montpellier et de Tanguy Desrousseaux, responsable de l‘activité de financement des infrastructures et du secteur public à la BEI.

Le rassemblement des activités de biologie au sein d’un bâtiment neuf constitue la première étape du Schéma Directeur Architectural du CHU de Montpellier dont l’horizon, à long terme, est le regroupement des activités de soins sur un site unique. Le financement européen a été accordé à des conditions financières très attractives grâce à la notation financière AAA de la BEI : il permettra très concrètement au deuxième acteur de santé de la région Occitanie de financer cette première opération de modernisation et de restructuration de l’offre de soins sur le site principal du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier.

Un chantier d’ampleur : le bâtiment unique de biologie et l’hélistation

Dans le cadre de la réalisation du projet d’établissement 2012-2017 le CHU de Montpellier s’est lancé dans la réalisation d’un Schéma Directeur Architectural dont l’ambition est, à long terme, de moderniser l’ensemble de ses infrastructures en favorisant le regroupement des activités de soins sur un site unique.

La première étape de ce projet consiste en la construction d’un bâtiment unique de biologie qui va permettre le regroupement de 19 laboratoires de biologie, d’anatomopathologie et de génétique, actuellement répartis dans de nombreux bâtiments de l’établissement. Cette phase va également permettre de préparer le site principal du CHU (le site de Lapeyronie) à accueillir ultérieurement de nouvelles opérations de modernisation. Ces aménagements préalables consistent notamment en la construction de nouveaux stationnements et d’une hélistation modernisée mais également en la sécurisation de l’alimentation électrique du site par la construction d’une nouvelle centrale de secours. Au global, cette première phase de travaux se chiffre actuellement à près de 112 millions d’euros.

Un projet financé grâce à la Banque Européenne d’Investissement

Le CHU de Montpellier a sollicité l’appui de la Banque Européenne d’Investissement pour le financement de ses opérations de modernisation et de restructuration de l’offre de soins. La BEI a donc favorablement répondu à cette demande en accord au CHU un emprunt de 55 millions d’euros à des conditions financières attractives.

Ce financement s’inscrit dans l’action prioritaire de la BEI en faveur d’infrastructures durables ayant un impact direct sur la vie quotidienne des habitants. En tant que premier financeur européen des infrastructures en France, la BEI a consacré 7,8 milliards d’euros d’investissements depuis janvier 2016 en soutien au développement d’infrastructures modernisées et durables dans les domaines du transport urbain, du Très Haut Débit, de l’enseignement avec les collèges, lycées et universités, et des hôpitaux. Plus de 50% des projets financés par la BEI en France concernent le financement d’infrastructures, ce qui est au-delà de la moyenne européenne.

La santé est de surcroît un secteur prioritaire d’activité pour la Banque de l’Union européenne avec près de 5 milliards d’euros d’investissements consacrés à ce domaine en France depuis le début des années 2000. 

Abidjan, 26 oct (AIP) – Le Gouvernement ivoirien a adopté, mercredi 25 octobre 2017, lors du conseil des ministres, un décret portant sur un projet de construction des hôpitaux militaires de Bouaké, de Daloa et de Korhogo ainsi que la mise en place d’une nouvelle unité d’imagerie médicale à l’Hôpital Militaire d’Abidjan.

Ces infrastructures coûteront la somme de 41 761 788 609 milliards de francs CFA  (environ 74,6 millions $)  qui proviendront d’un accord de prêt conclu le 22 mai dernier  entre la Banque d’Export-Import de l’Inde ( EximBank Inde) et la Côte d’Ivoire.

La construction de ces hôpitaux militaires s’inscrit dans la volonté du Gouvernement d’améliorer les conditions de vie et la prise en charge médicale des militaires, des gendarmes ainsi que de leurs familles, précise le communiqué final du Gouvernement ivoirien.

Le Mercredi 25 octobre 2017 s’est déroulée la cérémonie de pose de la première pierre de l’institut de réadaptation du Cap Horn en présence d'un parterre d'administratifs et représentants des tutelles régionales, de Monsieur Christophe Coquelin,Directeur des Opérations du Secteur Sanitaire du Groupe LNA Santé, et de Madame Isabelle Pechin,Directrice Adjointe aux Opérations du Groupe Elsan.

La cérémonie a eu lieu sur le chantier du nouvel Institut à Landerneau. Ont été également conviés à célébrer cet événement majeur pour le territoire, l’ensemble des acteurs ayant contribué au lancement du projet.

Pour mémoire, le Projet de L’INSTITUT DE READAPTATION DU CAP HORN est porté par deux groupes de santé : le groupe LNA Santé, qui exploite la clinique Kerléna à Roscoff, le groupe ELSAN, qui exploite la clinique de l’Elorn à Landerneau. Les deux groupes se réjouissent du bon déroulement de cette opération.

« Il existe une tradition forte de coopération entre les acteurs au sein de ce Territoire de Santé, nous sommes heureux d’y apporter notre contribution et nous nous engageons à ce qu’elle se renforce demain avec tous les acteurs.

Cap Horn est un projet de recomposition et de transformation de l’offre pour apporter une réponse plus pertinente aux attentes des autorités publiques et de la population : moins de lits, plus d’ambulatoire, moins de locomoteur, plus de gériatrie, plus de proximité avec les grands donneurs d’ordre hospitaliers de court séjour, plus de proximité avec les bassins de population les plus importants du département

L’offre médicale et de rééducation qui sera développée a d’abord été pensée pour permettre aux professionnels de disposer d’un plateau technique et d’équipements performants afin d’offrir des parcours de santé adaptés aux enjeux de demain. », explique Christophe Coquelin, Directeur des Opérations du Secteur Sanitaire du Groupe LNA Santé.

Le nouvel établissement de 11000 m² regroupera donc les deux cliniques sur un site de 2,5 ha de terrain paysagé. Il comptera 160 lits d’hospitalisation et 35 places d’hôpital de jour. Les équipes accueilleront plus de 1500 patients par an.
Plus grand, plus moderne, plus efficient pour offrir aux patients et aux collaborateurs de nouveaux espaces d’accueil, de soins et de bien-être ainsi que des espaces de travail ergonomiques et lumineux. Il permettra également de répondre aux attentes du patient de demain, en termes d’accueil, de confort et de sécurité des soins tant en hospitalisation complète qu’en ambulatoire.

L’institut accueillera également dans ses murs un cabinet de radiologie libéral au profit de la population Landernéenne et des patients de la clinique.

La construction a été confiée à des entreprises locales, acteurs majeurs du secteur de la construction en Bretagne. Les travaux ont démarré le 1er Mai 2017 et se dérouleront sur une période de 24 mois. L’ouverture de cette nouvelle structure est programmée fin du second trimestre 2019. L’institut bénéficiera de la certification HQE Construction Santé (Haute Qualité Environnementale) grâce à des choix ambitieux de conception.

L’investissement s’élève à 25 millions d’euros. Avec la collaboration du cabinet d’architectes AIA Architectes Ingénieurs Associés, LNA et Elsan ont conçu un établissement innovant qui anticipe les évolutions majeures à venir dans la santé, et notamment dans le secteur des Soins de suite et de réadaptation.

La genèse du projet

En 2019, la ville de Landerneau va donc accueillir son futur établissement en soins de suite et de réadaptation issu de la fusion des cliniques Kerléna (Roscoff) et de l’Elorn (Landerneau). Cet emplacement s’est voulu plus central pour répondre aux besoins de santé du territoire. En effet, les deux cliniques partenaires se doivent d’évoluer pour répondre à plusieurs impératifs :

Garantir une offre de soins améliorée et conforme aux exigences de qualité et de sécurité attendues par les patients et les autorités publiques.

Répondre aux futurs besoins du territoire en matière de santé en réduisant l’activité de locomoteur, en développant les places en ambulatoire et en augmentant l’activité de Soins de Suite et Réadaptation pour les personnes âgées polypathologiques dépendantes.

Permettre à l’établissement d’atteindre une taille critique afin de pérenniser son activité

« Nous sommes convaincus qu’une telle évolution est attendue par les patients, que nous sommes fondés à la défendre, et que nous avons l’agilité nécessaire pour la conduire, à la fois dans nos modes de pensée, dans notre capacité à mettre en place de nouveaux outils, et dans la force de notre regroupement. », rappelle Isabelle PECHIN, Directrice Adjointe aux Opérations du Groupe Elsan.
« Nous tenons à saluer les équipes médicales et paramédicales et l’ensemble du personnel, pour leur engagement, leur volonté de porter ce projet avec fierté et leur accomplissement.

Je veux aussi profiter de cette circonstance pour remercier les équipes de LNA santé pour la qualité de nos échanges et l’esprit constructif qui les anime ainsi que nos Directeurs qui ont à cœur de réaliser un établissement fonctionnel et répondant aux nouveaux besoins de la prise en charge des patients.» rajoute-t-elle.

A l’aube de la pose de la première pierre, les salariés, consultés par référendum, avaient choisi le nom de leur future structure : l’Institut de Réadaptation du Cap Horn.

La Clinique Kerléna aujourd’hui :

-SSR de 112 lits

• 86 lits affections de l’appareil locomoteur
• 16 lits de Personnes Agées poly-Pathologiques Dépendantes (PAPD)
• 10 lits de polyvalents

La Clinique de L’Elorn aujourd’hui :

-SSR de 60 lits « polyvalents »