La semaine dernière, Tech 4 Health et le Salon Infirmier ont réuni à Paris les acteurs majeurs de la santé pour explorer les innovations technologiques et les évolutions des pratiques soignantes. En tant que partenaire média de ces événements, Hospihub revient sur les grandes tendances qui ont marqué cette édition.
L’hôpital de demain : vers une digitalisation accrue
L’une des grandes thématiques abordées à Tech 4 Health concernait la transformation numérique des établissements de santé. Plusieurs solutions ont été présentées pour améliorer l'efficacité et la qualité des soins :
-
L'intelligence artificielle (IA) et la data en santé : optimisation des diagnostics, personnalisation des traitements et amélioration de la gestion hospitalière. Selon une étude récente, l’IA pourrait réduire de 30 % le temps nécessaire à l’analyse des examens médicaux.
-
La digitalisation du parcours patient : plateformes de prise de rendez-vous, suivi médical à distance et outils de coordination des soins. En France, plus de 60 % des patients utilisent désormais une plateforme digitale pour gérer leurs consultations.
-
L'essor de la télémédecine : accès facilité aux soins pour les patients éloignés ou en situation de mobilité réduite. En 2024, plus de 15 millions de téléconsultations ont été réalisées en France, un chiffre en constante augmentation.
Formation en santé : un enjeu stratégique au cœur des débats
Le Salon Infirmier 2025 a mis en avant un défi clé pour les soignants : comment continuer à se former malgré des contraintes de temps et une pression croissante ?
Lors de la table ronde “Partage entre pairs et interdisciplinarité, accélérateurs de savoirs”, animée par Marine DALLE, Maxime Garcia et Anne Gresset-Chaussade, plusieurs pistes ont été explorées :
-
Le rôle des nouvelles pédagogies : podcasts, plateformes collaboratives, mentorat… autant d’outils pour s’adapter aux besoins des soignants. Aujourd’hui, près de 75 % des professionnels de santé déclarent préférer les formations en ligne pour leur flexibilité.
-
L’apprentissage entre pairs et l’interdisciplinarité comme leviers de montée en compétences rapide et efficace. Des études montrent que la formation entre pairs améliore de 20 % la rétention des connaissances par rapport aux formations classiques.
-
La nécessité d’une formation plus agile, capable de s’intégrer au rythme exigeant des professionnels de santé. 90 % des infirmiers considèrent que le manque de temps est le principal frein à la formation continue.
Ce débat a souligné une certitude : un professionnel de santé bien formé, c’est un patient mieux soigné.
Des innovations au service de la qualité des soins
Que ce soit à travers les technologies de pointe ou l'amélioration des pratiques soignantes, un objectif commun se dégage : améliorer la qualité des soins tout en répondant aux contraintes économiques et environnementales. L'essor de solutions à la fois durables, digitales et centrées sur les soignants et patients montre que le secteur hospitalier est en pleine mutation.
Hospihub : une veille active sur l'innovation en santé
En tant que plateforme d'information, Hospihub continue de suivre ces évolutions pour accompagner les professionnels de la santé dans la transformation de leurs établissements. Retrouvez nos prochains articles et dossiers thématiques sur Hospihub.com.
Sources :
-
Données issues de rapports de l’ANAP, de la DREES et d’études de marché sur la digitalisation de la santé
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Vivalto Santé, troisième groupe d’hospitalisation privée en France, déploie Hopia, une solution de planification optimisée et automatisée des ressources au sein de plusieurs de ses établissements de santé nous apprend un communiqué en date du 30/11/2023.
Au sein de tous les services d’hôpitaux, et particulièrement des blocs opératoires, la gestion des plannings est un véritable casse-tête chronophage qui représente 15 à 80% des heures de travail des cadres de santé et 4 jours de travail par mois pour les chefs de service. Desiderata du personnel infirmier, contraintes règlementaires, difficulté à centraliser les informations ou encore outil peu ergonomique : nombreux sont les freins qui empêchent une gestion optimale des plannings et qui entraînent à la fois une insatisfaction des équipes et une perte d’activité.
Face à ces problématiques et en réponse à la souffrance du personnel infirmier, Vivalto Santé a noué un partenariat avec Hopia, une solution de gestion de plannings automatisée.
La Solution de planification enrichie par intelligence artificielle, aide les établissements de santé à mieux anticiper et optimiser la gestion de leurs ressources. Ainsi, cet outil permet aux médecins et soignants de se libérer du temps pour se dédier pleinement à leur vocation : soigner et sauver des vies.
Pleinement intégré au bloc opératoire, l’outil se sert d’algorithmes pour soutenir les encadrements et ramener plus de sérénité au sein des équipes. Grâce à cette solution, l’anticipation est facilitée : les prévisions se font sur du temps plus long qu’à l’heure actuelle (jusqu’à 6 mois à l’avance, alors que la planification du bloc était le plus souvent faite à la semaine).
Le travail des infirmiers est fiabilisé, réduisant les sollicitations de dernières minutes qui nuisent à la qualité de vie personnelle et professionnelle. Hopia sert également pour la gestion des gardes : les inégalités de planning et l’injustice émotionnelle qui peut en découler sont ainsi évitées.
Une phase pilote concluante
Les Hôpitaux Privés Rennais – Saint-Grégoire a été le premier établissement Vivalto Santé à bénéficier de la solution, ainsi que le premier bloc opératoire français à être équipé par Hopia. Les Hôpitaux Privés Rennais – Saint-Grégoire est donc aussi un établissement pilote pour la start-up, qui a dû adapter sa solution à cet environnement et à ses spécificités. Les Hôpitaux Privés Rennais – Saint-Grégoire et Hopia ont ainsi travaillé main dans la main pour optimiser l’organisation du bloc opératoire de la structure, composé de 32 salles.
Grâce à cet outil, les soignants passent entre 70 et 95 % moins de temps sur les plannings : "On a également observé une forte réduction de l’appel au personnel externe (vacataires/intérim) ainsi qu’une augmentation de l’activité à iso-ressources".
Ainsi, fort de cette phase pilote concluante, Vivalto Santé poursuit aujourd’hui le déploiement de la solution au sein de trois autres de ses établissements : les Hôpitaux Privés Rennais – Cesson-Sévigné, la Clinique de la Côte d’Émeraude (Saint-Malo) et les Hôpitaux Privés Rouennais – Europe. Deux autres salves de déploiement de l’outil sont par ailleurs prévues en 2024.
« L’amélioration de la qualité des soins vient du fait que l’on améliore la qualité de vie au travail de nos médecins et soignants. Ainsi, le déploiement d’Hopia au sein de nos différents établissements est un enjeu primordial : ce projet s’ancre pleinement dans notre Démarche Qualité et notre volonté d’améliorer chaque jour la qualité et la sécurité des soins prodigués à nos patients. »
Philippe Souchois, Directeur Médical du Groupe Vivalto Santé
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Vu sur le web : teranganews.sn 27/11/2023 - "C’est la première greffe rénale du pays entre donneurs vivants. Elle a été réalisée à l’hôpital militaire de Ouakam (HMO). Une réussite qui ouvre de nouvelles perspectives et redonnent espoir aux nombreux Sénégalais qui souffrent d’insuffisance rénale.
Le premier coup d’essai a été réussi. Dimanche une équipe médicale de l’hôpital militaire de Ouakam a réalisé la toute première expérience de transplantation rénale de l’histoire du Sénégal sur patient.
Trois opérations étaient prévues : il s’agit de trois patients porteurs d’insuffisance rénale chronique après que l’équipe médicale a identifié 3 couples donneur-receveur qui ont été complètement évalués, notamment d’un couple dont la mari donne un rein à son épouse et de deux frères et de deux sœurs, rapporte Vox Populi.
Cette opération était jusque-là, réalisée à l’étranger. Pour rappel, l’hôpital militaire de Ouakam et l’hôpital Le Dantec avaient sollicité l’obtention de l’agrément pour la transplantation rénale. Après évaluation par le Conseil national du don et de la transplantation, cet agrément leur a été octroyé, pour 2 ans, le 17 avril 2023.
Ce premier pas sera suivi de beaucoup d’autres pour que la suppléance par hémodialyse ne soit plus que la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale.
Considérée comme la transplantation la plus fréquente dans le monde, la greffe de rein est aussi une intervention délicate. Résultat, elle ne s’est pas encore banalisée sur le continent africain, alors que le nombre de personnes atteintes d’insuffisance rénale ne cessent d’augmenter."
Le Ministère de la santé et de l'Action sociale indique sur sa page Facebook que le Président Macky Sall a reçu les équipes sénégalaise et turque qui ont réalisé cette prouesse, résultat d'une coopération fructueuse entre les deux pays. Le Professeur Elh Fary Ka, président du Comité National du Don et de la Transplantation d'Organes, a exprimé ses remerciements envers les autorités pour leur soutien. La Fondation turque de la transplantation d'organes se réjouit de la collaboration sincère avec les équipes sénégalaises et encourage des investissements supplémentaires pour soutenir ce projet
►En complément d'information, nous vous proposons l'interview par RFI du professeur Babacar Diao : «Nous n'avons fait que combler un retard»
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
L'hôpital régional d'Arta - géré par la Caisse Nationale de sécurité Sociale de Djibouti - ouvre une nouvelle ère dans le domaine de la santé oculaire, avec désormais la perspective de réaliser des greffes de cornée à Djibouti. Une annonce de la CNSS, le 03/12/2023.
Les patients éligibles à cette procédure peuvent dorénavant envisager la réalisation de leur greffe localement, éliminant ainsi la nécessité de recourir aux traditionnelles évacuations sanitaires à l'étranger.
Par ailleurs, cette initiative inédite représente l'espoir concret d'un transfert de compétences sécurisé qui ouvrira la voie à la pratique permanente des greffes de cornée à l'échelle nationale.
Les partenaires impliqués ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats des premières opérations de greffe de cornée réalisées avec succès.
Cette avancée médicale s'inscrit dans le cadre de la mission plus large de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) visant à promouvoir la santé et le bien-être de la population en garantissant l'accès à des soins de qualité.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
L'information est communiquée ce 20 novembre 2023 : Pour la première fois en France, un larynx a été greffé aux HCL les samedi 2 et dimanche 3 septembre 2023. Du prélèvement jusqu’à la transplantation, l’intervention a duré 27 heures en cumulé.
Extrêmement complexe, elle a été menée par une équipe de douze chirurgiens, issus des HCL et de plusieurs autres CHU français, sous la coordination du Pr Philippe CERUSE, chef du service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital de la Croix-Rousse, et du Pr Lionel BADET chef du service d’urologie et de chirurgie de la transplantation de l’hôpital Edouard Herriot. Une vingtaine d’années après l’avoir perdu, la patiente de 49 ans pourrait, dans les prochains mois, retrouver durablement l’usage de la parole.
« Tout s’est parfaitement déroulé, de A à Z ! »
En cette matinée du dimanche 3 septembre 2023, bien plus qu’une fatigue légitime, ce sont des sourires qui se lisent sur les visages. Après 27 heures d’un intense travail, le Pr Philippe CERUSE et tous ceux qui l’accompagnent peuvent se congratuler : ils viennent d’accomplir une greffe de larynx, la toute première réalisée en France et l’une des premières au monde. Pour réussir cette prouesse, pas moins de douze chirurgiens de plusieurs spécialités, dont six des HCL, se sont relayés nuit et jour. A leurs côtés, près d’une cinquantaine de professionnels du CHU de Lyon (IBODE, IADE, anesthésistes, aides-soignants, coordinateurs hospitaliers des prélèvements d'organes et de tissus (CHPOT), cadres de santé…), ont été mobilisés à un moment ou à un autre du week-end.
Commencée à l’hôpital Edouard Herriot, avec le prélèvement sur la donneuse, le samedi 2 septembre peu après de 9h, l’intervention chirurgicale s’est achevée le dimanche 3, aux alentours de 8h, à l’hôpital de la Croix-Rousse, avec la transplantation sur la patiente receveuse. Cette dernière opération a duré, à elle seule, près de 17 heures. Le prélèvement avait pris, lui, près de 10 heures, les deux interventions se chevauchant. « Tout s’est passé mieux que je n’aurais pu l’imaginer, comme dans une symphonie parfaitement orchestrée », relate le Pr CERUSE, chef du service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital de la Croix-Rousse, qui a dirigé l’intégralité des 24 heures effectives d’opération.
« Chaque chirurgien avait son temps d’intervention, sa partition en quelque sorte, précise-t-il. Il a pourtant fallu s’adapter car, sur l’équipe prévue, deux chirurgiennes n’ont pas pu venir. Mais chacun savait ce qu’il devait faire, le temps à consacrer à sa tâche... tout était cadré. Et, malgré les difficultés liées à la vascularisation et l’innervation, il n’y a eu aucune fausse note ! Cela m’a vraiment épaté car c’était la première fois que nous réalisions cette opération sur un humain vivant. Cela a simplement été un peu plus long que je l’imaginais, mais nous nous étions tellement préparés que tout s’est parfaitement déroulé, coordonné ».
(...) lire la suite
Vu sur fhp.fr : Vivalto Sante met à disposition de ses professionnels de santé et de ses patients atteints de cancer, la solution Cureety, un dispositif de télésurveillance permettant d’améliorer et de fluidifier leur prise en charge. Cette plateforme de télésurveillance dédiée à l’oncologie en France, labellisée par la HAS, suit l’évolution de la santé des patients et alerte l’équipe médicale en cas de besoin. Elle propose également aux patients des contenus informatifs et l’accès à des soins de support afin d’améliorer leur qualité de vie. Après un test concluant au sein des Hôpitaux Privés Rouennais (Mathilde à Rouen et la Clinique Pasteur Lanroze à Brest), Vivalto Santé a décidé de déployer cette solution dans l’ensemble de ses établissements ayant une activité de cancérologie.
En 2021, le groupe Vivalto Santé a été le premier groupe d’hospitalisation privée à devenir entreprise à mission, se fixant comme raison d’être “de soigner et d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins et de leur vie”. Soucieux du suivi de ses patients même au-delà des murs de l’hôpital et porté par sa dynamique d’innovation médicale, le groupe adopte l’outil e-santé Cureety afin d’accompagner au mieux les patients atteints d’un cancer.
Cette plateforme de télésurveillance permet d’optimiser les prises en charge des patients ayant un cancer : elle suit l’évolution de leur état de santé « hors les murs de l’hôpital », notamment en réaction aux toxicités induites par les traitements antitumoraux, quel que soit le traitement (chimiothérapie IV ou orale, immunothérapie…). Les professionnels peuvent ainsi moduler sans délais et à distance le traitement administré sur la base des informations transmises par les patients. La solution permet de limiter les hospitalisations d’urgence, participant ainsi à une meilleure gestion des flux hospitaliers ; elle améliore également la qualité de vie des patients.
Un accompagnement renforcé dans le suivi des patients atteints d’un cancer
Dotée d’une interface simple d’utilisation, Cureety est conçue pour s’intégrer dans le quotidien de tout établissement de soins, quelle que soit sa taille ou son organisation. Grâce à l’application sur smartphone ou tablette, le patient devient acteur de sa propre prise en charge. Chaque semaine, il est amené à remplir un questionnaire sur les possibles effets indésirables de son traitement. (...)
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Le CHU de Toulouse a dévoilé son projet novateur, intitulé « SENS », dans le cadre de SantExpo 2023. Ce concept révolutionnaire consiste en la création d'un dôme spacieux de 140 m² conçu spécialement pour exposer et entraîner les professionnels de la santé aux conditions réelles rencontrées lors de situations de crise, qu'elles soient environnementales, sensorielles ou émotionnelles.
En anticipant des scénarios tels que les attentats, les attaques chimiques ou les catastrophes naturelles, ce bâtiment high-tech sera implanté sur le site de l'hôpital Purpan, au sein du CHU de Toulouse. Son objectif principal est de préparer les équipes impliquées dans la gestion de ces situations exceptionnelles, en les familiarisant avec les défis spécifiques qu'elles peuvent rencontrer et en les entraînant à y répondre de manière adéquate.
Rendez-vous à Toulouse en 2024 pour découvrir cette innovation majeure qui révolutionnera la formation des professionnels de la santé et leur capacité à faire face aux crises.
SENS offre une solution de Simulation Environnementale et NeuroSensorielle d'une extrême fidélité, spécialement conçue pour préparer et conditionner les intervenants des opérations de secours qui se trouvent confrontés à des situations critiques.
Le dôme de SENS est capable de recréer des mises en situation d'un réalisme saisissant, stimulant tous les sens (vue, ouïe, toucher, odorat) et ciblées spécifiquement pour les professionnels du préhospitalier tels que le SAMU, les forces de secours et de sécurité. Une salle de supervision équipée d'un système informatique ergonomique permet le contrôle précis des paramètres environnementaux de la simulation. Ainsi, il est possible de moduler la température (de -5 à +30°C), de simuler des conditions climatiques telles que la neige, le vent et la pluie (jusqu'à 30 km/h), d'introduire de la fumée et même de reproduire des odeurs particulières telles que le sang ou les cheveux brûlés.
Le dôme est équipé d'une bibliothèque d'environnements diversifiés (urbains, ruraux, industriels, intérieurs/extérieurs, de jour/nuit), de patients aux caractéristiques variées (âge, sexe, morphologie), de pathologies spécifiques (brûlures, amputations) et de modèles de soins avancés (gestion des dommages, perfusions, etc.). Cette richesse de ressources permet la mise en place concrète de scénarios adaptables en fonction des objectifs recherchés, offrant ainsi une expérience d'apprentissage immersive et pertinente.
Le projet SENS trouve son origine dans les récentes crises sanitaires auxquelles les professionnels du SAMU ont été confrontés.
Face à l'augmentation du nombre de catastrophes naturelles, humaines et industrielles, l'émergence d'une telle innovation s'est imposée comme une nécessité évidente.
Ces différentes crises ont particulièrement mis en lumière les défis liés à l'adaptation et au suivi des patients durant des périodes de crise prolongées, telles que la pandémie.
En collaboration avec les équipes de psychiatrie du CHU de Toulouse, le dôme de simulation de SENS proposera une thérapie d'exposition neurosensorielle destinée aux patients traumatisés. En recréant des conditions sensorielles spécifiques, ces patients seront exposés de manière contrôlée à des situations précises dans le but de réduire les réactions associées à leur traumatisme.
Pour accompagner le CHU de Toulouse dans ce projet, Cegelec Défense a mis à contribution son expertise et ses compétences en matière d'infrastructures en conteneurs, de maîtrise électromécanique, de simulation et de technologies associées dans des environnements difficiles. C'est ainsi que cette solution technique innovante a pu être développée et intégrée au projet SENS.
Cegelec Défense, leader européen des services technologiques et filiale de VINCI Energies, joue un rôle majeur dans la réalisation de grands projets de défense et de sécurité en tant qu'intégrateur de solutions et de systèmes.
Au sein de Cegelec Défense, l'unité Cegelec Défense Mobile Technical Units se spécialise dans la conception et la fabrication de solutions d'aide au déploiement et de réponse aux crises, telles que des abris ou des shelters.
Le projet SENS, d'une valeur totale de 3,5 millions d'euros, est financé par le CHU de Toulouse et la Région Occitanie. Ce projet a également bénéficié d'un cofinancement européen dans le cadre du Programme opérationnel FEDER-FSE Midi-Pyrénées et Garonne 2014-2020, dans le cadre du dispositif REACT-EU de la région Occitanie en réponse à la pandémie de COVID-19. L'aide prévisionnelle du FEDER pour la réalisation de cette opération s'élève à 3 049 242,88 euros.
Grâce à cette collaboration entre le CHU de Toulouse, la Région Occitanie et Cegelec Défense, le projet SENS se concrétise en tant qu'initiative innovante et soutenue financièrement, prête à révolutionner la formation et la préparation des professionnels de la santé face aux situations de crise.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Le projet de climatisation à l’eau de mer du CHU de La Réunion, tant attendu - cf notre actu - de juillet 2019), se concrétise enfin. Après dix ans d’études et de négociations, les autorisations ont été signées fin 2022 et grâce à un financement important de l’Ademe, le projet devrait être opérationnel en 2025. ( Communiqué commun)
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a approuvé une aide de 23,6 millions d’euros pour financer un projet initié en 2012 par l’Ademe, le CHU Sud Réunion et EDF. Ce projet permettra d’alimenter en froid l’hôpital de Saint-Pierre, à La Réunion, à partir d’une conduite d’aspiration de 8,5 kilomètres de long à une profondeur de 1 150 mètres. Cette solution devrait permettre de réduire d’un tiers la facture d’électricité de l’hôpital et d’atteindre un taux d’efficacité énergétique (EER) de 26,6, contre 3,2 pour le système actuel.
"Si des projets similaires* existent déjà, le SWAC (𝑺𝒆𝒂𝑾𝒂𝒕𝒆𝒓𝑨𝒊𝒓𝑪𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒊𝒏𝒈) du CHU de La Réunion en fera une 1ère mondiale de part ses spécificités techniques, sa longueur, sa puissance et la profondeur des installations. Une économie de plus de 35% sur la facture d'électricité de l'établissement est attendue lors de sa mise en service attendue en octobre 2025" précise le CHU.


Crédit visuels graphiques : CHU Réunion
Cependant, cette technologie n’est pas encore financièrement rentable sans soutien public, ce qui a entraîné des retards dans les projets de l’UE à la Réunion et en Guadeloupe. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) révisée vise désormais un total de 18 GWh/an d’économies d’électricité d’ici 2028, dont 9 GWh/an grâce au projet de Saint-Pierre.
N.B. : *Le centre hospitalier du Taaone en Polynésie française a été achevé et mis en service en novembre 2021 - cf notre actu.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Dans un communiqué de presse du 09/05/2023, l'opérateur privé de santé ELSAN informe que le Dr Dumand, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital privé Océane à Vannes ( Etablissement du Groupe Elsan), vient de créer un concept unique de monitoring et capteurs sans-fil dans les blocs opératoires, qui permet de surveiller les principaux paramètres physiologiques vitaux : plus question de débrancher le patient entre deux salles !
Après 13 années de recherche, d’ingéniosité et de patience, le Dr Jean-Bernard Dumand et les 8 membres de son équipe peuvent être fiers : leur concept innovant de monitoring et capteurs sans-fil pour les blocs opératoires est fin prêt pour la pré-industrialisation ! A cette occasion, ils lancent une levée de fonds de 3 millions d’euros.
Sécurité et praticité
L’idée germe quand le Dr Dumand réalise que ses confrères partagent son agacement. « Actuellement, tout est filaire et posté. Il faut scoper, descoper, rescoper les patients. C’est une perte de temps pour les soignants et leurs soins », explique le médecin anesthésiste. Grâce à son concept sans-fil et autonome, il ne sera plus nécessaire de débrancher le patient lors de ses déplacements entre deux salles. « Il n’y a plus de black-out au moment de le déplacer », précise le Dr Dumand. Le moniteur accompagne le patient sans aucune interruption durant tout son parcours de soin. Les données telles que les activités cardiaques et respiratoires, l’oxymètre de pouls et la pression artérielle sont recueillies sur un seul moniteur du début à la fin de sa prise en charge, y compris au sein du bloc opératoire.

Autre avantage de taille : avec la disparition des fils, le patient retrouve enfin sa liberté de mouvement. « Il s’agit donc de répondre à un besoin de praticité et de sécurité », ajoute le Dr Dumand.
Made in France
Fabriqué par des sous-traitants français, notamment bretons, ce nouveau dispositif médical est breveté pour affronter les marchés français, européens et internationaux. Mais une dernière étape est nécessaire avant la mise sur le marché : « Nous devons lever 3 millions d’euros pour produire les premières séries, nécessaires à l’étude clinique qui permettra de comparer notre monitoring aux moniteurs déjà présents sur le marché », conclut le Dr Dumand. Le temps du monitorage discontinu est presque révolu !
Plus d’info : https://kaptalia.com
À l'occasion de la journée nationale de réflexion autour du don d'organes,( soit le 22 juin), le CHU de Reims tient à souligner que ses équipes ont réalisé pour la première fois le 22 février 2022, une transplantation rénale par don croisé. Cette date est d’une importance particulière, puisque c'est la première transplantation rénale à partir d’un don croisé réalisée depuis 5 ans en France.
Le don croisé est autorisé en France par la loi de bioéthique du 7 juillet 2011. Il intervient lorsqu'un donneur vivant volontaire est incompatible avec son proche receveur dans le cadre d'une transplantation rénale. Dans ce cas, la loi autorise le croisement de greffe avec une autre paire donneur/receveur compatible se trouvant dans la même situation d'incompatibilité mutuelle. Depuis 2013, seuls 12 dons croisés ont pu être réalisés en France.
Le principe du don croisé
Le principe du don croisé repose sur la compatibilité entre deux paires : le donneur de la paire 1 est compatible avec le receveur de la paire 2, et le donneur de la paire 2 est compatible avec le receveur de la paire 1.
Comme pour le don d'organe à partir de donneurs décédés, l'anonymat est impérativement respecté pour les donneurs et les receveurs, de même que l'origine et la destination du greffon.
Afin d'offrir une égalité des chances aux deux receveurs, les interventions de prélèvement et de greffe doivent être réalisées en simultané. Pour pouvoir réaliser ce type de transplantation, de nombreux éléments sont à prendre en compte.
Des donneurs compatibles
Même si la possibilité d'un don croisé augmente pour le patient ses chances de bénéficier d'une greffe, la probabilité de trouver deux ou plusieurs paires compatibles et complémentaires reste faible. Les paires prétendantes au don croisé sont recensées et inscrites sur le registre dédié de l'Agence de la Biomédecine. C'est l'Agence qui va plusieurs fois par an étudier les paires enregistrées pour vérifier les compatibilités
Un besoin important
Comme pour tous les dons d'organes, le nombre de patients en attente d'une greffe est supérieur au nombre de donneurs. Si le don croisé permet une chance supplémentaire pour le patient d'accéder à la greffe, la procédure n'est pas encore assez répandue pour augmenter les chances de manière significative.
Des établissements certifiés pour exercer
L'établissement qui réalise la greffe par don croisé doit être agréé et adhérer au programme national. L'inscription se fait sous la base du volontariat. Actuellement en France, seulement quelques de santé y adhèrent. Le don croisé ouvre de nouvelles perspectives d’accès à la greffe pour lesquelles le CHU de Reims est d’ores et déjà acteur : le CHU de Reims est certifié centre de don croisé depuis 2019. Plusieurs de ses paires donneurs/receveurs en attente de greffe sont inscrits dans ce programme.
La greffe de rénale peut être réalisée à partir de donneur vivant, pour les patients souffrant d’insuffisance rénale. Elle permet un accès plus rapide à la greffe et permet d’obtenir de meilleurs résultats. Le donneur vivant ne peut être qu'un proche du receveur : un membre de sa famille, un conjoint ou un ami proche. En savoir plus
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Pagination
- Page 1
- Page suivante ››
ACTUALITÉS À LA UNE
ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR HOSPITALIER
-
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025DÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025 FranceDÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Congrès africain du Tourisme Médical Côte d'Ivoire 2024
27-29 novembre 2024 Côte d'IvoireDÉTAIL DE L'EVENEMENT
NOS SERVICES
Ajouter un commentaire