Vie des établissements

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Le centre hospitalier de Privas s’est doté d’un nouveau bloc opératoire
Zone géographique
France
Le centre hospitalier de Privas s'est doté d'un nouveau bloc opératoire

Retour sur une inauguration faite le 7 novembre dernier : les nouvelles installations du Centre Hospitalier Val d’Ardèche ont été présentées au public, après deux mois de mise en route.

C’est un bâtiment tout neuf qui accueille désormais le bloc opératoire, le service de stérilisation, la pharmacie et l’accès aux Urgences.

Situé au premier niveau, le bloc opératoire se compose de trois salles, et d’une salle pour les urgences obstétriques.

La stérilisation est conçue selon le principe de » marche en avant » : c’est-à-dire le circuit des ustensiles va du plus sale au moins sale, avec une entrée et une sortie différente du matériel, sans jamais aucun retour en arrière.

Dans son discours le Dr Djouhri a rappelé les difficultés du chantier entrepris en 2010, « avec les grosses attentes des professionnels à mettre en adéquation avec celles des administratifs et avec les capacités financières » . Il a remercié tous les personnels « qui se sont serrés les coudes et serrés tout court jusqu’à la fin des travaux » . Le nombre d’actes réalisés a ainsi été multiplié par 4.

De son côté, Barnabé Louche, président du Conseil de Surveillance, a insisté sur l’attractivité de l’hôpital : « ces dernières années, de très nombreux investissements ont été entrepris par le Centre Hospitalier des Vals d’Ardèche pour moderniser l’établissement et le rendre toujours plus attractif. L’hôpital a notamment acquis un nouveau mammographe, de nouveaux robots d’analyse, etc… En outre, de plus gros établissements que le CHVA ne proposent pas de services d’ophtalmologie ou de consultations de rhumatologie… Or ces services sont bien présents à Privas, point important car il manque de nombreux spécialistes en ville, comme des cardiologues. L’ensemble de la population a donc accès à des médecins spécialistes grâce au CHVA ».

Soulignant la transparence financière du projet et , il aussi rappelé son ouverture vers l’extérieur : « Les équipes mobiles des soins palliatifs et d’évaluation gériatriques œuvrent dans toute la région, et les partenariats avec les établissements voisins ont permis de maintenir l’activité chimiothérapie et de développer les consultations externes d’endocrinologie-diabétologie…» .

L’ensemble de ce chantier hospitalier a été financé en grande partie par l’Agence Régionale de Santé, pour un budget de 5.3 millions d’euros.

Le Centre Hospitalier des Vals d’Ardèche (CHVA) est l’un des trois établissements de santé du bassin de Montélimar. Il inscrit son activité dans ce cadre et participe activement aux actions menées en vue d’une optimisation des ressources médicales sur ce territoire ; certaines de ses actions sont réglées par convention et prévoient toujours la complémentarité des activités concernées, la recherche de leur rationalisation territoriale et se traduisent généralement par des partages de temps médicaux.

Coordonnées :
CENTRE HOSPITALIER DES VALS D’ARDECHE
2 AV PASTEUR CS 10707 – 07000 PRIVAS
Tél : 04 75 20 20 00
Fax : 04 75 20 21 90
Site web

 

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Les attaques de Ouagadougou déclenchent le comité de gestion des catastrophes du CHU
Zone géographique
Burkina Faso
Les attaques de Ouagadougou déclenchent le comité de gestion des catastrophes du CHU Yalgado Ouedraogo

Attaque terroriste, fusillade, terrasse, touristes, otages, victimes, blessés, cadavres, secours, urgences, hôpital : liste de mots à laquelle il nous semble devoir nous habituer. En Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique : les mêmes images, les mêmes questions…et toujours les équipes de secours basculant subitement dans la procédure « Plan blanc » ou comme ici à Ouagadougou celle du « Comité de gestion des catastrophes ».

C’est notamment au service des urgences traumatologiques du CHU Yalgado Ouedraogo qu’ont été acheminés les blessés de l’attaque du 15 janvier 2016, en raison de sa proximité.

Sous la houlette du Directeur Général, Mr Robert Sangaré, les équipes ont été mobilisées dès le début de la nuit et les précautions ont été prises :

  • Règlementation de la circulation aux abords,
  • Fouille minutieuse des véhicules,
  • Contrôle d’identité pour accéder au centre de santé,
  • Justification documentée de la présence de chacun dans l’établissement,
  • Bilan régulier des différents besoins en matériel des équipes médicales en charge des soins,
  • Mise en place d’une cellule d’urgence médico psychologique à destination des blessés, des rescapés, des familles,

Il faut aussi accorder de l’attention aux demandes des médias, des personnalités politiques, des proches des victimes venus s’enquérir de la situation. La coordination avec le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo est permanente. Ce dernier a donné des instructions du gouvernement pour accorder la gratuité des soins aux victimes.

Tiga Cheick Sawadogo, du faso.net a recueilli les précisions de Christophe Da, chef du service traumatologie du CHU-YO : « …le bilan à 6h le samedi matin (16/01/2015) était de 23 blessés par balles, outre les blessés légers. Il n’y a pas pour le moment un malade qui est arrivé à l’hôpital, qu’on a pris en charge et qui est mort (…) il y a des cas critiques comme ce blessé qui a pris une balle dans la cuisse et qui a eu une fracture ouverte, malgré la transfusion de deux poches de sang, il est toujours pâle . Trois blocs tournent en permanence depuis hier, 4 blessés sont en attente d’être opérés » .

Le CHU Yagaldo Ouédraogo est le principal hôpital de Ouagadougou. Le service des urgences traumatologiques a été mis à très forte contribution lors des événements de fin 2014, liés au départ de Blaise Compaoré qui avaient fait 163 blessés, et 7 morts.

 

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL, ROBERT SANGARE VEILLE À L'ORGANISATION DE L'ACCUEIL DES VICTIMES DE L'ATTENTAT

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SIH : le Dossier patient informatisé de l’AP-HM reçoit le Prix Blaise Pascal
Zone géographique
France
SIH : le Dossier patient informatisé de l'AP-HM reçoit le Prix Blaise Pascal

Innovation technologique et santé publique : l’AP-HM reçoit le prix Blaise Pascal pour son dossier patient informatisé L’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille s’est vu décerner le prix Blaise Pascal dans la catégorie Système d’information territorial lors du colloque « Innovation technologique et Santé Publique » qui s’est déroulé le 23 janvier 2016 à la Cité des Sciences et de l’Industrie, Universcience à Paris.

Créés à l’initiative du Député Gérard BAPT, président du Groupe d’Étude Parlementaire Numérique et Santé de l’Assemblée Nationale et avec le soutien de Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, ces prix « Blaise Pascal » récompensent les industriels et les établissements de santé engagés vers les priorités de Santé Publique, la qualité de prise en charge des patients incluant la sécurité numérique, la génération d’économies de ressources publiques et la possibilité de coopération médico-industrielle, notamment à l’exportation.

Lancé en 2014, le Dossier patient informatisé est désormais opérationnel à l’AP-HM avec la solution aXigate. Le choix d’une solution simple et technologique s’est révélé gagnant dans le contexte d’un très grand établissement, et de son ouverture à la ville. Aujourd’hui, la quasi-totalité des services de l’établissement sont déployés, pour le Dossier Médical, le Dossier de Soins et les secrétariats médicaux. D’autres modules viendront encore enrichir et compléter cette solution.

 

QUELQUES CHIFFRES SUR LE DPI À L’AP-HM

  • 12305 agents utilisent le DPI sur les 4 hôpitaux de l’AP-HM dont :
  • 1935 médecins
  • 4490 personnels soignants
  • 691 secrétaires médicales
  • Le dossier médical est déployé à 95% des lits MCO (médecine-chirurgie-obstétrique)
  • Le Dossier de soins et le plan de soin sont déployés à 100% des services de chirurgie et 60% de tous les lits MCO
  • Agenda Rendez-vous : 70 % des services MCO

EN SAVOIR PLUS SUR LA JOURNÉE NATIONALE DE L’INNOVATION EN SANTÉ

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a décidé de créer une Journée nationale de l’innovation en santé pour permettre chaque année, à tous, petits et grands, connaisseurs et néophytes, de découvrir les progrès réalisés dans le champ de la santé. Cette journée constitue le point culminant du cycle Idées santé, initié par Universcience pendant 18 mois, pour imaginer et réaliser les innovations technologiques qui façonneront la santé de demain. La première édition s’est déroulée le 23 et 24 janvier 2016 à la Cité des sciences et de l’industrie pour deux journées de découvertes, de rencontres et de débats, organisées en partenariat avec Universcience. L’occasion d’échanges entre usagers, industriels, chercheurs, étudiants, professionnels de santé, associations de patients.

COMPLEMENT HOSPIHUB :

Retrouvez sur HOSPIHUB Projet Hospitalier les rubriques

Ingénierie Systèmes d’information hospitalière dans le répertoire CONCEPTION-ETUDES
Systèmes d’information Hospitaliers dans le répertoire EQUIPEMENT

 

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La Polyclinique Sainte Anne-Marie dispose des fonds nécessaires à ses projets d’extension
Zone géographique
Côte d'Ivoire
La Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie à Abidjan

Depuis septembre 2015 les ambitions et projets de la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) s’étalaient dans la presse :

Éric Djibo, le PDG de la PISAM avait rappelé que lors de sa création, en 1985, la Pisam était la plus grosse clinique d’Afrique de l’Ouest, avec 220 lits et un plateau technique de pointe.

Avec une capacité limitée à 116 lits fin 2015, l’objectif pour l’avenir est de » retrouver notre statut de hub médical, nous devons réhabiliter les blocs opératoires, acquérir des équipements d’imagerie de dernière génération, créer un service de radiologie interventionnelle et refondre notre système de fonctionnement, grâce à de nouveaux outils de gestion qui mettent le patient au cœur de nos préoccupations. Nous voulons tendre vers l’hôpital du futur, avec zéro papier. » avait-il confié à Jeuneafrique.com.

Après 18 mois d’une gestion rigoureuse, les résultats étaient tangibles : apurement des dettes, amélioration du taux d’occupation (+30%), réduction de la durée moyenne de séjour, et hausse de la satisfaction client. Une meilleure répartition des rôles entre les professionnels de la gestion et le corps médical a aussi contribué à cette amélioration globale.

Plusieurs projets : création d’un centre de radiothérapie et l’extension du plateau technique

A la recherche de partenaires pour accompagner la PISAM dans son plan global d’investissement, Eric Djibo a trouvé partiellement, en ce début 2016, un accord avec la Société Générale Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI).

Le 27 janvier dernier un accord de prêt a été signé pour le montant de 10 milliards F CFA (15 millions d’euros) destiné à enclencher la première phase de développement.

« Les fonds permettront la mise en place d’un service de diagnostic complet avec des équipements de dernière génération dont un IRM à haut champ. La construction de blocs opératoires répondant aux standards internationaux pour permettre aux praticiens d’exercer dans des conditions optimales. Le plan prévoit l’ouverture de nouveaux services d’hospitalisation … ».

Toujours selon Jeuneafrique, » le plan global d’investissement de la clinique prévoit encore 26,5 milliards F CFA sur cinq ans. La seconde phase du plan est axée sur la construction d’un centre de traitement du cancer et l’installation d’équipements de chirurgie robotique. L’institution qui le financera n’est pas encore connue. »

COMPLEMENT HOSPIHUB :

A l’instar de nombreux autres établissements d’Afrique, La PISAM était présente lors de la 1ère édition de HOSPI-AFRICA, Congrès de l’hospitalisation privée africaine, qui s’est déroulée à Grand-Bassam.

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L’iFRAP classe les hôpitaux français selon l’absentéisme
Zone géographique
France
Le CHU de Limoges , premier au Palmarès de l'iFRAP

C’est dans une publication du 11 février 2016 que la Fondation iFRAP émet un Palmarès pour le moins inédit, basé sur l’analyse des bilans sociaux de l’année 2013 : celui de l’absentéisme dans les hôpitaux en France..

Selon les résultats de l’étude, le podium des primés « plus mauvais élèves » se compose :

  • du CHU de Lille,
  • du CHU de Rouen,
  • et du CHU d’Amiens .

Alors que sur le podium des « bons élèves » on retrouve :

  • le CHU de Limoges ,
  • le CHU de Caen,
  • et le CHU de Nîmes .

La Fondation a établi ensuite une comparaison avec le secteur privé, sur la base des chiffres d’absences en jours de l’année 2014, et a constaté « .. qu’il n’y pas a priori de différence sur l’absentéisme toutes causes .. »

Le cas particulier de l’AP-HP a aussi été pris en compte : « … on y constate que toutes catégories confondues, c’est bien dans la filière « soignant » et dans la filière « ouvrier et technique » que les taux d’absentéisme sont les plus élevés »

En conclusion, L’iFRAP insiste sur la nécessité d’avoir une réflexion par catégorie d’absentéisme.

En savoir plus : Lire l’étude » Hôpitaux : le palmarès de l’absentéisme » en entier sur le site de l’IFRAP

LA FONDATION IFRAP : FONDATION POUR LA RECHERCHE SUR LES ADMINISTRATIONS ET LES POLITIQUES PUBLIQUES

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Le but de la Fondation iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) est d’« effectuer des études et des recherches scientifiques sur l’efficacité des politiques publiques, notamment celles visant la recherche du plein emploi et le développement économique, de faire connaître le fruit de ces études à l’opinion publique, de proposer des mesures d’amélioration et de mener toutes les actions en vue de la mise en œuvre par le Gouvernement et le Parlement des mesures proposées »…

Le site de l’iFRAP

 

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Les hôpitaux de Guyane reçoivent le soutien de l’Etat
Zone géographique
DOM-TOM
Le Centre hospitalier Andrée Rosemon à Cayenne

A l’occasion de sa visite en Guyane la semaine dernière (26 / 27 février), la Ministre de la Santé Marisol Touraine a rencontré les acteurs locaux de la santé, et fait le point.

Concernant le centre hospitalier de Cayenne, la ministre a indiqué qu’il avait été nécessaire d’établir un plan d’investissement. Il devrait être finalisé pour le mois d’avril prochain, des équipes y travaillant depuis trois ans. Le financement de ce plan sera assuré pour partie par l’Etat, à hauteur de 4 millions d’euros, et le directeur de l’Agence régionale de santé, Christian Meurin, a été dûment mandaté afin de veiller à sa bonne réalisation.
Marisol Touraine a tenu à rappeler que sa visite avait pour principal objectif de s’assurer que tous les moyens nécessaires étaient mis en œuvre afin de contenir et d’éradiquer la propagation du virus zika.

La ministre de la Santé a également visité le chantier du nouveau centre hospitalier de l’Ouest guyanais (CHOG) , dont elle avait lancé le démarrage en 2013. Celui-ci devrait être achevé fin décembre 2017, pour un transfert d’activités au premier semestre 2018.

Ce nouvel établissement répond à un certain nombre de besoins, comme présenté dans notre actualité d’octobre 2015.

NOUVEAU SERVICE DE CHIMIOTHÉRAPIE

Selon le site Franceguyane.fr, « Si le Chog commencera une nouvelle activité de chimiothérapies dès le second semestre 2016, alors que le traitement des cancers n’était, jusque-là pas possible, le nouveau bâtiment permettra la création de nouveaux services, comme la réanimation ou le pôle mère-enfant, tandis que le service natalité verra sa capacité passer de 45 à 89 lits. Seuls l’Ehpad et les SSR resteront sur l’ancien site, tandis que les bâtiments libérés devraient accueillir des administrations, voire une poly-université. « Le but est d’en faire un centre d’animation de la ville », expliquait, samedi, Léon Bertrand, maire de la ville.

Le coût du nouvel hôpital s’élève à 145 millions d’euros, contre 112 millions initialement prévus, à cause notamment d’offres plus élevées qu’anticipées des marchés publics. Le Chog a connu deux exercices 2013 et 2014 difficiles, avec des pertes de 13 et 3 millions d’euros. Un plan est en cours pour tenter de rétablir l’équilibre mais le besoin en financement, sur 2016 et 2017, se situe à 65,7 millions d’euros, pour un budget de 65 millions par an (68 avec l’Ehpad). »

 

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La maternité de l’hôpital général de luanda à nouveau en service
Zone géographique
Angola
Crédit : Joaquina Bento

Ce vendredi 3 juin 2016, le service de maternité de l’hôpital général de Luanda (HGL) sera de nouveau opérationnel selon la directrice du Bureau provincial de la santé, Rosa Bessa.

Les travaux de réhabilitation ont duré…6 ans : Madame Bessa a déclaré que l’ouverture de la maternité permettra une meilleure prise en charge des femmes enceintes de cette circonscription, sans parcourir de longues distances. C’est l’un des objectifs du programme de décentralisation des services de santé.

Le directeur général de l’HGL, Carlos Zeca, a précisé l’offre de la maternité :

  • 90 lits,
  • 21 places de crèches,
  • 12 incubateurs,
  • des salles de pré-accouchement, d’accouchement et de post-partum
  • et des services d’urgence
  • 8 médecins spécialistes et 52 infirmières composent le personnel en charge du service

L’hôpital a également les services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME), de soins prénatals, de gynécologie, d’obstétrique, d’infertilité, frottis (pour le dépistage du cancer de l’utérus), d’échographie et de la planification familiale.

 

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Les cliniques Evya du pôle santé de Saham, jouent la carte de la transparence
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Maroc
Accueil de la clinique Ghandi - réseau Evya Crédit : Saham santé

En phase avec ses valeurs de transparence, de proximité et du strict respect de la réglementation, le réseau de cliniques Evya développé par le Pôle Santé du Groupe Saham innove au Maroc, en affichant les tarifs des prestations médicales et la liste des praticiens qui y exercent.

Chacune des cliniques du réseau Evya est dotée de bornes digitales intéractives installées à l’accueil des établissements et accessibles à tous, permettant au patient d’obtenir un devis estimatif de son séjour en quelques clics ou de connaître la liste des médecins.

La transparence aussi sur Internet : les sites web de la clinique Ghandi et de la clinique d’oncologie de Tanger offrent, entre autres, la possibilité de réaliser une simulation de devis en ligne.

  • Capture d’écran du site web de la clinique Ghandi, Réseau Evya Capture d’écran du site web de la clinique Ghandi, Réseau Evya

Ainsi, la mise à disposition du simulateur de tarifs permet au public, et donc au plus grand nombre de patients, d’accéder aux prix des prestations médicales.

Pour rappel, l’affichage des tarifs des prestations médicales et de la liste des médecins pratiquant au sein des cliniques est une obligation réglementaire, prévue dans la loi n° 131-13 relative à l’exercice de la médecine promulguée en 2015.

Le simulateur de tarifs permet au patient de sélectionner son statut assuré (AMO, CNOPS, CNSS, compagnie privée, mutuelles etc..) ou statut payant, la pathologie pour laquelle il serait hospitalisé, et le type d’hébergement. En fonction de ces éléments, le devis lui est affiché détaillant la part clinique, les honoraires médecins et le coût lié à l’hébergement. La base tarifaire retenue pour l’ensemble des actes médicaux est celle du TNR (Tarif National de Référence) et des conventions conclues avec les différents assureurs ou mutuelles.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du Pôle Santé du Groupe Saham qui accorde une importance majeure à la conformité réglementaire, la transparence et la qualité de service.

A ce jour, le réseau est constitué de 4 unités médicales : Clinique Ghandi et Clinique Yasmine à Casablanca, la Clinique d’Oncologie de Tanger, et l’Hôpital Privé de Marrakech (HPM) dont l’ouverture est prévue dans quelques semaines.

CP du 18/07/2016.

 

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SIH : l’hôpital de Bourg en Bresse automatise ses habilitations
Zone géographique
France
Crédit : L.Thevenot

« En s’appuyant sur l’annuaire LDAP Active Directory intégré par Enovacom, le centre hospitalier de Bourg-en-Bresse passe par sa GRH pour habiliter les agents.

Etablissement de base d’une communauté hospitalière de territoire desservant 300 000 habitants, le Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse dispose de 807 lits et 121 places de jour sur trois sites. Les données gérées dans le système d’information sont bien entendu sensibles. Il convient donc que les agents disposent des habilitations appropriées à leur fonction exacte et que le processus menant à ces habilitations soit auditable. La création de comptes manuelle, par le DSI ou par le directeur de l’information médicale (DIM), ne satisfaisait donc pas l’établissement.

La première étape a donc consisté à créer un annuaire unique des agents avec la technologie Active Directory de Microsoft. Cet annuaire LDAP permet par nature de gérer les connexions tant aux PC qu’à la messagerie ou aux ressources partagées. L’accès physique aux locaux devrait à terme être également géré par cet annuaire. Les applications sont progressivement intégrées à cette logique de SSO (single sign on, accès unifié).

En s’appuyant sur les consultants d’Enovacom, le DSI et le DIM ont créé une matrice d’habilitations de 700 lignes et 20 colonnes répertoriant, selon les fonctions réelles des agents, les droits dont ils doivent disposer. Trois fois quotidiennement, l’annuaire est mis à jour en fonction des informations de la GRH afin que toutes les évolutions du personnel (entrées, sorties, modifications) soient bien prises en compte, y compris pour les stagiaires ou les intérimaires. »

Florent Séverac, directeur-adjoint en charge des finances et des systèmes d’information au Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse, est en charge de cette opération.

Un article du mondeinformatique.

 

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Les urgences de l’hôpital d’Orsay dans une situation critique
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France
Crédit : 3vallees-2plateaux.eelv.fr

La description faite par le personnel soignant travaillant aux urgences de l’hôpital d’Orsay au Journal le Parisien montre une situation critique : pression, sous-effectif et insécurité.

Dans cet établissement, le nombre de consultations est passé de de 20176 en 2007 à 26195 en 2015. La barre des 27000 devrait être atteinte pour 2016. Les soignants déplorent être accaparés par les formalités des admissions après 17h, et pendant le week-end. Le Directeur Guillaume Wasmer assure remédier rapidement à une obligation légale pour le moment non respectée : la présence permanente de personnel infirmier. Pour l’heure, un mouvement de grève illimité est lancé à compter de ce mardi.

Autres détails recueillis : « Un hall d’accueil inadapté. À Orsay, il n’y a pas de guichet aux urgences. En arrivant, le malade s’adresse au personnel par un interphone. « Quand il sait lire, peut parler et appuyer sur le bouton, précisent les infirmières. Nous n’avons aucune visibilité sur le hall. En cas de malaise, d’overdose ou de handicap, le pire peut se produire, surtout la nuit quand nous ne sommes que deux ». « C’est surprenant, reconnaît Guillaume Wasmer. Mais la configuration des locaux ne permet pas une solution simple et consensuelle. Notre priorité, ce sont les effectifs ». » (…)
« Une insécurité grandissante. « Certains patients bagarreurs nous disent par provocation d’appeler les vigiles. Mais on n’en a même pas ! », ironisent les soignantes. Les plaintes de personnels frappés ou insultés s’accumulent. « Après des années de revendications, on n’a obtenu que quatre cours de self-défense… », soupirent les infirmières. Alors les appels à la police pleuvent. « Heureusement qu’ils sont très réactifs », confient les grévistes. « Tout cela sera évoqué lors du prochain comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail », avance le directeur. »

« L’avenir incertain de l’hôpital L’hôpital d’Orsay vit une époque charnière. En juin dernier, il a intégré le groupement hospitalier de territoire Nord Essonne, en compagnie des établissements de Longjumeau et de Juvisy-sur-Orge. Ces trois hôpitaux, qui partagent désormais un directeur commun, pourraient être regroupés d’ici 2024 sur un seul site construit à Saclay. » Lire la suite : Article source

 

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