
La petite Idya âgée de trois ans, originaire de Tinghir, est décédée mardi 11 avril 2017, à la suite d’une blessure à la tête et après avoir été renvoyée d'hôpital en hôpital. Elle a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital de Fès. Cette affaire dramatique a bouleversé le Maroc. Plusieurs manifestations ont été organisées ce dimanche à travers le pays en hommage à l’enfant disparue.
En réponse à la colère et à l’indignation exprimée notamment sur les réseaux sociaux par des internautes dénonçant « l’état calamiteux des hôpitaux » et « la mauvaise gestion », le ministère de la Santé a réagi dans un long communiqué pour donner sa version des faits.
Celle-ci "dément que le scanner de l’hôpital d’Errachidia, où a été admise la fillette Idya Fakhreddine, était en panne", précisant que son transfert à l’hôpital Omar Idrissi de Fès où elle est décédée, "a été dicté par la nécessité d’approfondir le diagnostic".
Le ministère s’emploie surtout à faire étalage des projets en cours ou programmés pour l’évolution sanitaire de la région Draâ-Tafilalet. Ainsi, il est question, afin d’améliorer cette offre de santé régionale, qui est sous la responsabilité du Professeur El Ouardi depuis sa nomination à la tête du ministère de la santé en 2011:
- De la réalisation future d’un hôpital d’une capacité de 120 lits, (selon le ministère, toutes les mesures ont été prises pour le lancement des travaux en septembre 2017, avec une durée maximale de deux ans et demi). Donc livraison attendue en mars 2020.
- Du lancement des travaux d’extension du centre de santé de Boumalne-Dadès en vue de sa transformation en un hôpital pouvant accueillir 45 lits. La mise en service de cet hôpital est prévue en 2018.
- De l’extension de l’hôpital régional d’Errachidia. Les travaux devront s'achever en mars 2018 pour permettre à la capacité d’accueil de passer de 243 à 371 lits, répartis sur les services d’hémodialyse, de chirurgie pédiatrique, d’oto-rhino-laryngologie, ainsi que de plusieurs micro-spécialités, pour un investissement global de 225 millions de dirhams.
- De la réalisation d’un hôpital à Erfoud (83 lits), dont la fin des travaux est prévue au cours de l’année 2018.
- De la réalisation d’un hôpital d'une capacité de 45 lits à Rissani, qui sera prêt en 2019.
- De l’extension de l’hôpital Edderrak à Zagora, afin qu’il puisse accueillir 103 patients au lieu de 55. La fin des travaux est prévue à fin 2019.
- De la fusion des hôpitaux Boughafer et Moulay Ali Cherif à Errachidia pour "rationaliser l’offre de santé", en plus de la construction (date non communiquée) d’un nouvel hôpital de spécialités d’une capacité de 145 lits.
- De la mise en place prochaine d’un hôpital pouvant accueillir 45 patients dans la ville de Errich, outre d’autres projets d’infrastructures de santé.
Le communiqué rappelle la construction d’un nouvel hôpital à Kelaat-M'Gouna, de 45 lits opérationnel depuis fin 2016.
Voilà donc pour les infrastructures…et "Compte tenu de l’importance qu’accorde le ministère à cette région dans ces plans et programmes, il veillera à y affecter des cadres de santé autant que possible", conclut le Ministère, pour démontrer sa tragédie.
Ces annonces suffiront-t-elles à calmer la colère des citoyens marocains qui continuent de s’exprimer sur les ondes ou dans les medias, dans des termes explicites ?
"Beaucoup de Marocains ne supportent plus cet apartheid sanitaire, où un système de santé en matière d'urgence n'est pas efficace pour tout le monde, surtout s'ils s'aventurent dans les montagnes et les contrées lointaines de ce beau pays"..."Quand on respecte nos semblables, on leur souhaite ce qu'on a, on fait en sorte que les urgences et les soins soient de qualité quelles que soient leurs conditions." Dr. ZouhairLahna Médecin humanitaire marocain.
Il est incontestable que le pays se dote d’infrastructures nouvelles, de préférence dans les zones très peuplées des villes, moins dans les régions reculées. Mais cela ne suffit pas et le véritable problème reste de trouver pour ces régions, les professionnels compétents qui feront vivre ces structures au quotidien en assurant le service médical auquel toute la population a droit. Les nombreuses réactions face à ce drame, qui en rappelle d’autres, montrent que cette population est profondément insatisfaite et qu’elle attend davantage qu’une litanie d’annonces pour des hôpitaux, finalement sous-utilisés faute de soignants. Le chantier de la formation initiale, de la formation continue des soignants et des médecins est moins spectaculaire que celui des multiples bâtiments à construire, il est pourtant considérable compte tenu des lacunes que révèlent les drames successifs qui émaillent l’actualité.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

CONAKRY-Le ministre guinéen de la Santé a décerné des satisfécits à plusieurs hôpitaux de la capitale pour leur performance en 2016. C’était lors de la clôture de l’atelier sur la validation des projets d’affectation et de présentation des bilans des contrats de performance 2016, à l’hôpital Donka.
Pour l’année écoulée, l’hôpital de Kipé, le CMC de Coronthie et l’institut de perfectionnement de santé se sont distinguées en terme la performance. Ces trois centres hospitaliers ont reçu des satisfécits du ministre Abdourahmane Diallo, qui a félicité les hôpitaux primés pour les résultats obtenus.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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En une semaine, le Ministre de la santé Publique du Cameroun, Mr André Mama Fouda a procédé au lancement de la construction de deux nouvelles unités hospitalières, qui ont en commun : de faire partie du Plan d’urgence triennal pour l'accélération de la croissance économique et la réduction de la pauvreté (Planut), adopté par le gouvernement camerounais en décembre 2014, et d’être réalisées par l’entreprise marocaine Alliances Construction.
Un hôpital de référence pour la Ville de Bertoua
La construction de cet hôpital s’étirera sur une superficie totale de 13 000 mètres carrés. D’ici décembre 2018, c’est une infrastructure ultra moderne qui va s’ériger au quartier Gbego (près du camp Sic de Bertoua). Avec une capacité de 106 lits, le Centre hospitalier régional de référence de Bertoua (CHRB) va coûter près de neuf milliards de FCFA.
«Même si toutes les pathologies seront traitées dans cette formation hospitalière, l’accent sera mis sur les maladies endocriniennes et les problèmes d’oto-rhino-laryngologie», a précisé André Mama Fouda durant l’échange avec les représentants des tutelles et autres personnalités de la Région de l’Est, le 11 avril 2017.
Le ministre a rappelé à l’entreprise Alliances Construction, son engagement à livrer l’ouvrage dans 18 mois.
Un nouvel hôpital à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua
André Mama Fouda, a également donné le coup d’envoi de la construction du nouvel hôpital mercredi 13 avril dernier dans la capitale régionale de l’Adamaoua.
La ville de Ngaoundéré sera bientôt dotée d’un Centre hospitalier régional, de catégorie « hôpital de deuxième catégorie à vocation généraliste ». Le chantier sera livré en août 2018.
Entouré du Gouverneur de la Région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar, du délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, le Minsanté qui était accompagné dans cette visite par Alim Hayatou, secrétaire d’État à la Santé publique, a dévoilé la maquette du projet.
Selon les déclarations ministérielles, ce chantier sera conduit simultanément à la modernisation du centre d’imagerie médicale de Ngaoundéré et à la construction du centre d’hémodialyse.

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Depuis notre publication du 25 Avril 2016, de nouvelles étapes ont été franchies vers la construction du nouvel hôpital de Maubeuge. C’est ainsi que la semaine dernière les personnels ont pu bénéficier d’une présentation de leur futur outil de travail.
En présence du maire, du Président de CME et de la Directrice, ils ont pu découvrir Le projet du nouvel hôpital de Sambre-Avesnois, dont le budget avait été réévalué à 115 millions d’Euros. Selon les prévisions, la première pierre sera posée en fin d’année 2017, pour une ouverture au second semestre 2020.
Le bâtiment s’inscrira sur 130 mètres de long et sur 80 mètres de large et sera implanté sur 33 000 m2 route d’Assevent, le long de la RD649. Les entreprises ont entamé le nettoyage du site, préalable à l’étape règlementaire des fouilles archéologiques préventives.
Vétuste, inadapté aux attentes actuelles des professionnels et des usagers : à l’avenir, le centre hospitalier sera doté de 265 lits (dont 80 % de chambres individuelles) bénéficiant de lumière naturelle, d’un parking de plus de 500 places, d’une hélistation. Le tout aux normes HQE.
Côté organisation
Dans la logique du groupement hospitalier de territoire Hainaut-Cambrésis auquel il est rattaché, le nouvel hôpital œuvre à améliorer la prise en charge, tendant à plus de réactivité et de fluidité. Une réflexion identique est menée avec les équipes d’urgentistes, quant au circuit des patients (60 000 passages/an).
Selon la Directrice Marie-Pierre Bongiovanni, le plateau technique va être renforcé : avec un centre de dialyse, un service d’imagerie médicale, doté de deux scanners (dont un réservé aux urgences) et potentiellement de deux IRM.
Le nouvel hôpital a fait l’objet d’un marché en conception-réalisation remporté par le mandataire Bouygues Bâtiment, et ses partenaires Brunet Saunier Architecture, Colas, WSP France et Etamine Ingénierie

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Presqu’un an après le diner-gala du 7 mai 2016 destiné à récolter des fonds, la Fondation Djènè Kaba Condé pour la Promotion de la santé maternelle et infantile (Prosmi) s’est vue présenter les études de faisabilité pour la construction d’un hôpital pour enfants.
L’entreprise Archi AOD Construction, à laquelle a été confiée cette première étape, a présenté ces études ce vendredi 7 avril à Conakry en présence du directeur exécutif de la Fondation, Mr Karfala Kaba, et de ses collaborateurs.
L’infrastructure, sera réalisée à Keitaya dans la préfecture de Dubréka, pour une capacité d’accueil de 78 lits. Elle s’articulera autour de deux grands ensembles :
- Le bâtiment de l’hôpital bâti sur 3 niveaux, qui abritera les urgences, l’imagerie médicale, l’exploration fonctionnelle, la salle de restauration, le bloc opératoire, la salle de stérilisation centrale et de réanimation, la salle polyvalente, les soins externes, le laboratoire, les locaux techniques, les bureaux, la salle de formation, de l’administration,
- et la zone d’habitation qui abrite le village des familles où les parents des patients peuvent passer une, deux ou trois journées.
Reste à financer la construction et l’équipement de cet ensemble sanitaire, pour un montant global de 7.731.000 milliards de francs guinéens. Or il ressort des déclarations du Directeur financier de la Fondation que le dîner-gala de l’an dernier a généré une recette de 1 milliard 220 millions GNF, soit environ 145.000 dollars US. Et que les études de faisabilité ont dû être financées à hauteur de 900 millions de francs guinéens sur ce montant récolté.
Bien que d’innombrables efforts aient été consentis avec l’appui des partenaires au développement, l’atteinte des objectifs en matière de couverture sanitaire demeure un défi à relever en Guinée. Les statistiques en possession de la Fondation Prosmi en 2016 sont dénonciatrices d’un système sanitaire insuffisant, a révélé son directeur exécutif, Karfala Kaba.
« Avec un taux de mortalité infantile de 122 pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité néonatale étant de 34 pour 1000 naissances vivantes. Ces statistiques prouvent que notre pays a l’un des taux les plus élevés de la sous-région. C’est pour améliorer ces chiffres que la Fondation Prosmi se propose, avec l’appui des partenaires et des bonnes volontés, la construction d’un hôpital pour enfants à Keitaya, dans la préfecture de Dubréka », a-t-il motivé.
« Notre souhait, a poursuivi M. Kaba, est d’avoir un hôpital de référence pour les nouveau-nés, les nourrissons de moins de 3 ans, les grands enfants, et où on peut aussi s’occuper des maladies infectieuses. D’autre part, nous souhaiterions un service de chirurgie et un service de soins intensifs et de réanimation médico-chirurgicale ».
Pour l’heure, la Fondation – créée par la Première Dame de Guinée, épouse du Président Alpha Condé en 2011 - s’active à recouvrer cette manne financière en vue de réaliser ce pari qui permettra de diminuer le flux d’évacuations sanitaires des tout-petits.

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Selon un communiqué de l’Agence Ecofin daté du 20 mars 2017, Axa Mansard, la filiale au Nigéria du groupe d'assurance français Axa, a pris le leadership dans un projet visant à construire un nouvel hôpital. Le projet reçoit le soutien d'Africa Capital Alliance (ACA), une firme d'investissement basée au Nigéria, et de la Société Financière Internationale (SFI), la branche développement du secteur privé du groupe de la Banque Mondiale.
Le montant global du projet est de 82 millions $. Pour la circonstance, un véhicule spécial d'investissement sera créé et incorporé à l'Île Maurice. Il recevra 50% des fonds en prise de participation à son capital et l'autre moitié sous la forme de dettes. ACA devrait prendre une participation de 40%. La SFI examinera la possibilité d'effectuer un investissement de 8,5 millions $, contre une participation de 20% dans le capital de la société du projet et Axa Mansard investira sur 20% du capital.
L'hôpital Axa Mansard devrait offrir une capacité d'accueil comprenant 150 lits, pour des soins généraux. Il sera composé de plusieurs unités de clinique situé dans la localité de Lekki, Avec une partie des infrastructures situé dans l'île de Lagos, et l'autre dans la partie continentale de la capitale économique nigériane.

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L’Actualité de la polyclinique Bordeaux-Tondu est intense : Alors que le lancement du chantier a eu lieu la semaine dernière (cf ci-dessous), nous apprenons par aquiteineonline que l’établissement vient d'intègrer officiellement le Groupe Saint-Gatien, basé à Tours et déjà propriétaire en Gironde des cliniques Tivoli-Ducos à Bordeaux, et Saint-Anne à Langon.
Complémentarités et perspectives de développement
Le Groupe Saint-Gatien renforce sa présence et son expertise en Gironde grâce à l'acquisition de la Polyclinique Bordeaux Tondu le 22 mars dernier (cédée par le Groupe C2S). Outre leurs savoir-faire communs en chirurgie ambulatoire et pour la Récupération Améliorée Après Chirurgie, les cliniques pourront notamment consolider certaines activités et envisager des investissements dans des projets innovants, comme le robot chirurgical. La Polyclinique poursuit son développement et ses projets, sous le pilotage de Bruno Alfandari, chirurgien, PDG de la polyclinique, et de Sophie Gille, Directrice.
Bruno Alfandari, Président du directoire des cliniques Tivoli-Ducos, Sainte-Anne et Bordeaux Tondu, chirurgien : « Nos trois établissements sont très complémentaires et s'appuient sur des expertises médicales d'excellence. Avec le déménagement du Tondu sur Bordeaux-Floirac, elles seront bientôt sur des bassins distincts de population et vont se renforcer mutuellement par de nombreuses synergies. En tant que dirigeant mais aussi chirurgien exerçant au Tondu, j'attends avec impatience ce nouvel établissement, essentiel pour offrir un nouvel avenir à l'entreprise, nécessaire pour ses personnels, ses médecins et tous les patients aquitains attachés à cette clinique historique de Bordeaux. ». lire l’article en entier.
Lancement du chantier
Le chantier de la nouvelle Polyclinique Bordeaux-Tondu vient de démarrer. Située sur la ZAC des Quais à Floirac, à côté du chantier de la future grande salle de spectacles de 10 000 places, elle sera composée d’une clinique et d’un bâtiment de consultations formant un îlot ouvert sur un parvis et un parc de stationnement arboré, dans la continuité du futur espace public paysager qui réalisera la jonction avec la salle de spectacles.
La nouvelle clinique ouvrira ses portes à la fin de l’année 2018.
Le projet :
Le Groupe C2S réunit des cliniques privées des régions Rhône-Alpes, Auvergne et Aquitaine.
Programme :
D’une capacité de 154 lits et places, la clinique sera construite sur 6 niveaux, totalisant 9 600 m² SDP et comprenant :
- RDC : Accueil / Administration / Logistique / Cuisine / Pharmacie à usage interne / Locaux techniques
- R+1 : Bloc opératoire de 10 salles + zone d’extention possible de 4 salles / Stérilisation
- R+2 : Hospitalisation de 30 lits SSR / Locaux d’activité
- R+3 : Hospitalisation de 31 lits de médecine
- R+4 : Hospitalisation de 31 lits de chirurgie
- R+5 : Hospitalisation de 31 lits de chirurgie
L’opération inclut aussi la construction d’un bâtiment de consultations de 3 800 m² SDP sur 5 niveaux, comprenant :
- RDC : Radiologie / laboratoire / locaux techniques / cabinets médicaux
- R+1, R+2, R+3 : Cabinets médicaux
- R+4 : Hospitalisation de 31 lits de chirurgie
- Parking aérien de 104 places
La mission Conception, études et suivi de réalisation a été confiée au Cabinet BLEZAT Architectes Associés .
En septembre 2016, la Directrice de la polyclinique Bordeaux-Tondu , Madame GILLE faisait le point sur le projet :
Après plus de 100 ans au cœur de Bordeaux, la Polyclinique Bordeaux Tondu déménagera Rive droite en 2018 au sein de nouveaux locaux, plus accessibles et plus performants. Plus qu’un établissement moderne et parfaitement intégré dans son nouvel environnement, la future clinique du Tondu viendra combler un déficit de structures de santé de ce côté de la Garonne. Sophie Gille, Directrice de la polyclinique fait le point sur cet ambitieux projet qui s’inscrit dans le vaste programme d’aménagement de Bordeaux Euratlantique.
Proposer de meilleures conditions d’accueil aux patients et leurs familles est bien sûr LA première raison qui a présidé au lancement du projet. Mais pas seulement ! Depuis la création de la polyclinique, en 1914, nous avons pu observer de nombreuses évolutions tant en termes médical et technique, qu’en matièrede normes des structures de santé, mais aussi del’environnement urbain bordelais ou encore de l'offre de soins sur la métropole. De plus, malgré des efforts d’adaptation et de rénovation, les bâtiments de la rue du Tondu sont apparus vieillissant, et de moins en moins adaptés aux besoins de nos pôles d’excellence. A cela s’ajoute une accessibilité de plus en plus réduite, du fait de sa situation en plein cœur de Bordeaux.
Située derrière la salle de spectacle Bordeaux Métropole Arena, à Floirac, dans le prolongement du futur pont Jean-Jacques BOSC,la clinique bénéficiera d’une surface de stationnement de plus de 100 places (sans compter le parking de la future salle de spectacle situé à 400 mètres et qui sera aussi ouvert) et d’une meilleure accessibilité depuis les grandes axes (rocade, route des coteaux, quais rive droite, accès autoroutiers).
Au-delà de ces meilleures conditions d’accueil, la future clinique, qui a reçu l’accord de l’Agence Régionale de Santé (ARS), permettra de rééquilibrer l’offre de soins Rive droite, qui compte actuellement deux structures contre une douzaine d’établissements, rive gauche. …lire la suite
Retrouvez sur sa fiche PREMIUM, l’expertise détaillée de BLEZAT en architecture hospitalière

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Importante opération de restructuration et de modernisation de l’hôpital Lariboisière pour laquelle 315 M€ sont investis au total par l’AP-HP, le Nouveau Lariboisière constitue un projet hospitalier majeur pour le nord parisien. L’AP-HP a présenté jeudi 23 mars 2017 la première phase de ce projet qui doit permettre de regrouper toutes les activités d’hospitalisation et médico-techniques aujourd’hui dispersées sur le site dans des bâtiments qui ne sont plus fonctionnels, ni même techniquement adaptés. L'AP-HP a choisi les maîtres d’œuvre, Brunet Saunier Architecture et Bernard Desmoulin Architecte.
Une réunion pour les personnels et les riverains s’est en effet tenue le 23 mars 2017 en présence de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, Eve Parier, directrice du groupe hospitalier, Pr Rémy Nizard, président de la commission médicale d’établissement locale, des architectes lauréats et de Rémi Féraud, maire du Xe arrondissement.
Avec le projet Nouveau Lariboisière, comme avec la construction du Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord à Saint-Ouen, l’AP-HP souhaite rééquilibrer et moderniser l’offre de soins hospitalo-universitaire au bénéfice des parisiens et des franciliens du nord de la capitale. L’enjeu est également de renforcer la complémentarité et la coordination entre les sites du nord parisien dans un projet médical d’ensemble.
© Byencore - L’opération "Nouveau Lariboisière", dans le Xe arrondissement de Paris, a été confiée aux agences Brunet Saunier Architecture et Desmoulin.
La première phase du projet Nouveau Lariboisière doit permettre de regrouper toutes les activités d’hospitalisation et médico-techniques aujourd’hui dispersées sur le site dans des bâtiments qui ne sont plus fonctionnels, ni même techniquement adaptés.
Elle prévoit
- la reconstruction du bâtiment Morax,
- la réhabilitation des peignes historiques de la frange Est,
- la construction du bâtiment Nouveau Lariboisière, noyau dur qui accueillera 489 lits, dont 73 lits de soins critiques, la maternité et les différents services d’hospitalisation conventionnelle, 17 salles du bloc opératoire, les urgences et l’imagerie.
Le nouvel hôpital permettra de répondre aux enjeux des prises en charges de demain avec notamment le développement de l’ambulatoire. Il prévoit une réduction des capacités d'hospitalisation traditionnelle de 20% et une augmentation des places de jour de 23 %.
La maternité qui réalise aujourd’hui 2700 accouchements a été dimensionnée pour en accueillir 3200. Les urgences, générales et spécialisées, ont une capacité d’accueil de 140 000 personnes par an, contre 100 000 aujourd’hui.
Après cette première phase, suivront la rénovation en profondeur du bâtiment Galien qui accueillera l’essentiel des activités de Fernand Widal et la réhabilitation du reste des peignes. Les bâtiments historiques seront en effet préservés et réhabilités pour accueillir des activités ambulatoires, de recherche ou tertiaires.
Hospitalier, le projet Nouveau Lariboisière intègre également une dimension urbaine. Orienté vers le nord - l’entrée principale de l’hôpital ne sera plus rue Ambroise Paré mais Boulevard de la Chapelle -, il offrira une nouvelle façade contemporaine, ouverte et accueillante.
© Byencore – La nouvelle façade contemporaine ouverte sur l’espace public.
Le projet architectural, répondant aux besoins et aux exigences d’une médecine moderne, propose un hôpital ouvert sur la ville. Le site, ouvert et accessible, viendra prolonger l’espace urbain, en rupture avec les imposants murs d’enceinte actuels. Toutefois, les architectes respectent les bâtiments historiques en proposant de nouvelles constructions qui les mettent en valeur. Les patients disposeront de meilleures conditions de confort avec des locaux modernes, fonctionnels et lumineux. Les chambres seront individuelles et disposeront d’une salle de bains particulière. L’ensemble se veut apaisant notamment grâce aux nouvelles perspectives, aux espaces paysagers et au traitement de la lumière.
Le Nouveau Lariboisière, c’est aussi :
- un projet médical conçu avec les équipes de l’hôpital, organisé autour de trois axes : appareil locomoteur (rhumatologie, chirurgie orthopédique), neurosciences (neurologie, neurochirurgie, neuroradiologie, ORL, ophtalmologie – et plus tard psychiatrie, addictologie, médecine physique et de réadaptation), pathologies aiguës et urgences (urgences, réanimation, soins continus, cardiologie, en lien avc la médecine interne, la gériatrie et la gynécologie obstétrique / maternité) ;
- des équipements techniques (17 salles de bloc opératoire, des salles équipées pour l’imagerie avec 3 IRM et 2 scanners, la réanimation, la pharmacie, la stérilisation…) ;
La première phase du Nouveau Lariboisière a été présentée lors d’une réunion pour les personnels et les riverains, qui s’est tenue le 23 mars 2017 en présence de Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, Eve Parier, directrice du groupe hospitalier, Pr Rémi Nizard, président de la commission médicale d’établissement locale, des architectes lauréats et de Rémi Féraud, maire du 10ème arrondissement.
Les premiers travaux seront lancés le 1er trimestre 2018 et les ouvertures de bâtiments s’échelonneront entre 2019 et 2024.

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La province de Berkane renforce son offre hospitalière, par l’inauguration récente d’un centre de santé, et un projet de construction d’hôpital de proximité.
Le nouveau centre de santé urbain est opérationnel depuis le début de cette semaine. Il a été inauguré, vendredi dernier le 10 mars 2017, par les autorités de la région. Fruit d’un partenariat entre le ministère de la Santé et l’Initiative nationale de développement humain, sa réalisation a coûté deux millions de DH. « L’amélioration de l’offre médicale reste une priorité pour les autorités locales, qui multiplient les actions pour assurer des services de qualité pour toutes les localités qui longent le tracé frontalier entre le Maroc et l’Algérie », a souligné Abdelhak Haoudi, gouverneur de la province de Berkane.
Le projet d’un nouvel hôpital
Biêntôt, un troisième hôpital local de proximité sera implanté à Ahfir, destiné à renforcer une offre hospitalière en manque de coordination administrative. Objet d’un appel d’offres architectural en octobre 2016, le nouvel hôpital local d’Ahfir sera construit sur une superficie de 3,3 hectares (dont 6.555 m2 couverts) et nécessitera une enveloppe de 50,6 millions de DH.
Il sera composé d’un service ambulatoire. Son plateau technique comprendra :
- une salle d’opération,
- une salle d’accouchement,
- une salle de radiologie,
- une salle d’échographie,
- un centre de stérilisation
- et un laboratoire.
Au total, 45 lits d’hospitalisation seront créés. Cet hôpital ouvrira ses portes d’ici fin 2018, puisque le délai d’exécution des travaux est fixé à 18 mois. Suivra la phase d’équipement en matériel médical pour laquelle six millions de DH ont été débloqués.
Un appel d’offres est actuellement en cours pour les Etudes techniques et le suivi des travaux.

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Ce jeudi 16 mars, l’hôpital de Tambacounda, par la voix de sa Directrice Thérèse Aïda Ndiaye, a présenté un projet d’établissement 2017/2021 ambitieux : il aspire à devenir un centre hospitalier de référence nationale et sous-régionale.
Tous les hôpitaux du pays doivent présenter leur projet d’établissement au Ministère de la Santé et de l’Action sociale sénégalais. Celui de l’hôpital de Tambacounda, une fois peaufiné sera soumis à validation ministérielle.
Les points constituant le projet d’établissement ont trait à l’aspect médical, aux soins infirmiers, à la gynécologie obstétrique, à la communication, aux ressources humaines et au social, ainsi qu’à la qualité.
Avec ce projet, le centre hospitalier régional de Tambacounda vise à passer du statut d’hôpital de niveau 2 à celui d’hôpital de niveau 3, entendant ainsi devenir un "hôpital sous-régional, avec toutes les spécialités, et des ressources humaines de qualité", selon sa directrice.
Son projet médical aspire à de "nouvelles pratiques médicales" grâce :
- au relèvement du plateau technique,
- au renforcement des ressources humaines,
- à la création de nouveaux services et spécialités (services de cardiologie, de maladies infectieuses, de dermatologie, d’ORL, de chirurgie pédiatrique, d’urologie, de consultations externes et d’un pôle mère-enfant).
Concernant les bâtiments, le projet valorise l’espace existant par la réhabilitation et prévoit la construction de nouveaux locaux. La capacité d’accueil de la structure serait augmentée de 125 lits, dont 15 pour la maternité.
Le centre hospitalier de Tambacounda compte un effectif total de 237 agents, dont des fonctionnaires, des contractuels et des prestataires. La région compte un seul pédiatre, deux gynécologues, un chirurgien orthopédiste, a rappelé la directrice, relevant par ailleurs que le projet d’établissement a accordé une place importante à la gestion de la motivation du personnel.
De par son implantation dans une zone frontalière de quatre régions et quatre pays, l’hôpital de Tambacounda reçoit des patients venus des deux Guinées, du Mali, de la Gambie et de la Mauritanie.

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