En pleine mutation, MEDASYS dévoilera sa stratégie au cours du "D4 Evolution "
Dans ce contexte, le rôle des technologies de l’information est crucial. La capacité d’optimiser les organisations grâce au partage d’informations, à la gestion coordonnée des processus et des ressources, même distantes les unes des autres, en passant par la possibilité de transmettre des données sur des sites et des professionnels, demeure l’un des éléments clés pour faire face aux défis de nos sociétés contemporaines.
Depuis longtemps, Medasys avance sur cette voie et affiche la volonté d’assurer une croissance internationale tout en ayant l’intime conviction que seule une grande entreprise solide peut soutenir les investissements nécessaires à la réalisation de solutions informatiques. Plus généralement technologiques, à la fois avant-gardistes, avec cette capacité à devenir un outil d’appui concret et efficace pour tous les professionnels de la santé : des directeurs généraux aux médecins, en passant par les infirmières, au personnel technique et administratif.
La stratégie D4 est née précisément pour répondre aux besoins de ces professionnels : des solutions innovantes, centrées sur la collaboration clinique et l’optimisation des processus, pouvant être activées progressivement, préservant ainsi les investissements de ses clients.
Pendant plus de 35 ans, innover et mettre le patient au cœur du système de soin ont toujours été au centre des préoccupations de l’opérateur.
Aujourd’hui, Medasys est en pleine mutation et entre dans une nouvelle ère. D’où la décision de présenter une approche et une philosophie des Systèmes d’Information Sanitaire renouvelées. Le groupe aspire à plus de transparence pour ses clients et prospects, de manière à aborder cette phase d’évolution avec sérénité. L’époque des Big Bangs, des coûts financiers et du stress, associés aux démarches de changement est désormais révolue.
Medasys et ses filiales vont devenir Dedalus. C’est à la découverte de cette stratégie D4 que le public est convié pendant ces deux journées, afin de venir célébrer cet événement à l’occasion du « D4 Evolution ». Cet événement sera l’occasion de présenter leur stratégie court terme concrète, qui allie à la fois les applications historiques du groupe aux premiers modules nouvelle génération intégrant toutes les technologies innovantes.
En pratique :
22-23 janvier 2019 – Salons de l’Aveyron – Paris 75012
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Le Label « Hospitalité » s'inscrit dans la démarche « Qualité Hospitalité » initiée par l'AP-HP en 2016. Il est attribué pour quatre ans aux services volontaires dès lors que ceux-ci réunissent des critères définis sur sept champs complémentaires* tels que l'accueil ou la qualité de la relation. Le label valorise le travail des équipes des hôpitaux de l'AP-HP. Il est nécessaire pour obtenir le label de dépasser 80% des objectifs fixés au sein du référentiel.
Le label repose sur un référentiel rassemblant des critères de qualité de service concernant :
- l'accueil,
- l'environnement/propreté,
- le linge,
- l'alimentation,
- les prestations de service,
- la qualité de la relation,
- la culture/le mieux-être.
Chaque critère du référentiel a une valeur de 1, 2 ou 3. Il est défini selon des "parcours" usagers : urgences, consultation, service d'hospitalisation de médecine, chirurgie et obstétrique (adulte, pédiatrie, gériatrie), soins de longue durée, soins de suite et de réadaptation, hôpital de jour, services administratifs, chambre mortuaire, espaces communs. Ils comportent chacun entre 2 et 7 sous-critères.
L’innovation, tient dans la volonté de se mettre à la place du patient, et de regarder les résultats (et non les moyens) à travers une grille d’observation (perception) et des questionnaires patients administrés au cours de la visite (ressenti). La visite de labellisation est réalisée par un binôme professionnel/représentant des usagers ou bénévoles d’association.
Tous les hôpitaux de l’AP-HP sont engagés dans cette labellisation. Cette démarche est rendue possible par la volonté de tous les professionnels de l’unité et/ou service candidat qui acceptent cette démarche de progrès et d’amélioration menée en équipe et portée par les cadres de santé et les chefs de service, et par l’implication des visiteurs, des professionnels, des représentants des usagers ou bénévoles, de plus en plus sollicités.
Le label « Hospitalité » AP-HP est une première innovante dans le monde hospitalier. Il s’agit d’une démarche protégée et déposée auprès de l’INPI. L’AP-HP a contractualisé la cession de cette démarche et du référentiel Label « Hospitalité » AP-HP auprès d’établissements publics de santé et un accompagnement a été établi. Certains d'entre eux, comme Toulouse et Valenciennes, ont contractualisé avec l’AP-HP et des contacts sont engagés avec d’autres établissements hospitaliers.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Les équipes du service de chirurgie viscérale et endocrinienne de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, dirigées par le Pr Fabrice Menegaux, ont réalisé le 13 juin 2018 la première thyroïdectomie ambulatoire à l’AP-HP chez une patiente souffrant d’un cancer de la thyroïde.
Cette intervention s’ajoute aux huit autres thyroïdectomies réalisées en ambulatoire depuis l’ouverture début avril 2018 de la nouvelle unité de chirurgie ambulatoire multidisciplinaire de la Pitié-Salpêtrière AP-HP*.
Après celles, préliminaires, menées par les équipes de l’hôpital Jean-Verdier AP-HP au début des années 2000, cette série d’interventions en ambulatoire, qui constitue une première à l’AP-HP par son nombre, marque une nouvelle étape dans le développement de la chirurgie ambulatoire à l’AP-HP.
Le Pr Fabrice Menegaux, chef du service de chirurgie viscérale et endocrinienne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP et Professeur à la faculté de médecine de Sorbonne Université, avec la collaboration du Département d’Anesthésie-Réanimation, notamment du Dr Sophie Di Maria et du Pr Mathieu Raux, et de l’Unité Thyroïdes – Tumeurs Endocrines du Pr Laurence Leenhardt, a réalisé la première thyroïdectomie ambulatoire à l’AP-HP chez une patiente âgée de 51 ans souffrant d’un cancer thyroïdien avéré. La patiente est entrée au bloc à 10h et a pu quitter l’hôpital avec son accompagnant à 16h. Elle a bénéficié d’une prise en charge optimale, d’un suivi postopératoire rapproché et se porte bien.
Le cancer (confirmé ou suspecté) est l’une des indications de la chirurgie thyroïdienne. Les autres motifs pouvant conduire à proposer une thyroïdectomie sont les nodules ou les goitres multinodulaires compressifs avec gêne à la déglutition ou à la respiration, et certaines hyperthyroïdies. Le cancer thyroïdien a un excellent pronostic mais sa guérison passe dans l’immense majorité des cas par une intervention chirurgicale pour effectuer une thyroïdectomie qui consiste à pratiquer l’ablation de tout ou partie de la thyroïde. Cette exérèse est le plus souvent complétée par l’ablation de ganglions lymphatiques (curage) cervicaux car il s’agit d’un cancer très « lymphophile », s’étendant précocement à ces ganglions.
La chirurgie thyroïdienne se prête à une prise en charge ambulatoire car l’intervention n’est pas très longue (environ deux heures), elle est peu douloureuse grâce aux protocoles d’analgésie, et son taux de complications postopératoires immédiates est faible.
L’ouverture à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP de la nouvelle unité entièrement dédiée à la chirurgie ambulatoire avec des circuits parfaitement définis, un personnel soignant (médical et paramédical) formé aux spécificités de cette prise en charge, une information et une organisation assurée par des IDEC (infirmières coordinatrices), et des protocoles de surveillance bien établis, a été une opportunité pour débuter en toute sécurité cette activité chirurgicale particulière.
C’est donc après l’ouverture de la plateforme et après des travaux effectués à partir d’une base de données de plus de 15.000 patients opérés de la thyroïde dans le service du Pr Fabrice Menegaux [Chereau N. et al. (Groupe hospitalier Pitié – Salpêtrière AP-HP, Sorbonne Université), travaux présentés au 39th Annual Meeting of the American Association of Endocrine Surgeons (AAES), 2018, Durham (USA)] qu’a été définie une échelle de risque d’hématome permettant de préciser les facteurs favorisant cette complication et ainsi d’exclure de l’ambulatoire des patients dont le risque serait trop élevé.
Le nombre de patients opérés en ambulatoire de la thyroïde devrait augmenter progressivement en respectant, au sein de cette unité de chirurgie ambulatoire dédiée et organisée autour du patient, les protocoles anesthésiques et chirurgicaux établis à partir d’une large expérience et d’une analyse très précise des risques.
Le développement de ce type d’interventions en ambulatoire marque une nouvelle étape dans le déploiement d’une chirurgie ambulatoire innovante à l’AP-HP.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Ce Mardi 3 juillet 2018, au sein de la Pharmacie (Hôpital Trousseau - Logipôle), la Direction du CHU de Tours et la Direction de son Pôle Santé Publique et Produits de Santé, s'est déroulée la cérémonie d'inauguration du système automatisé de délivrance globale des médicaments du CHU. La mise en place de ces automates innovants permet de sécuriser et centraliser la délivrance des médicaments sur les différents sites du CHU.
Au CHU de Tours, la délivrance des solutés et des dispositifs médicaux est assurée par le logipôle, sur le site de Trousseau, depuis 1999. Aussi, il semblait cohérent d’étendre ce regroupement aux médicaments. Les dispensations spécifiques, la traçabilité et le suivi des médicaments coûteux restant assurés par les pharmacies de site.
L’acquisition d’automates optimise les surfaces de stockage au sein des pharmacies. Elle s’inscrit dans le cadre de la sécurisation de la prise en charge des patients, avec la mise en place d’équipes dédiées à cette activité, sur un seul plateau technique. Elle répond à une volonté forte du pôle de limiter la pénibilité des tâches, dans un secteur qui comprend d’importantes manutentions et de moderniser les tâches pour les personnels.
La pharmacie dispose donc désormais de 3 robots disposant chacun de 2 bras articulés et de 2 prologs permettant l’entrée en stock automatique des boîtes dans les robots. Les boîtes de médicaments sont réceptionnées puis chargées sur les prologs, tapis roulants qui les conduisent devant des lecteurs optiques qui mesurent et identifient chaque boîte grâce à son code datamatrix. Elles sont rangées à l’intérieur des robots par 2 bras articulés en fonction de leur taille et de leur fréquence de sorties. Les boîtes volumineuses ou lourdes (10 % des boites) sont déposées par l’opérateur sur un tapis roulant accessible par la façade du robot puis prises en charge par les bras articulés.
Chaque matin, à 8h, les demandes de service sont analysées par un préparateur en pharmacie hospitalière (PPH) puis lancées dans les robots selon le planning défini avec chaque service. Les bras articulés vont chercher les boîtes, qui sont acheminées à l’aide de tapis roulant jusqu’aux bacs identifiés par service. Les opérateurs robot prélèvent, à l’aide d’une liste, les blisters dans les boîtes, lorsque la dotation est inférieure à la quantité de la boîte, puis rentrent la boite en façade en indiquant la quantité restante. Le bac est transmis à la zone hors gabarit stockant les produits trop volumineux pour être gérés par les robots, pour être complété par un PPH. Les bons d’urgence sont analysés au fil de l’eau par un PPH, puis lancés en priorité dans les robots en identifiant une sortie spécifique des boîtes pour les services de Bretonneau et Clocheville, et une sortie directe au guichet de Trousseau.
La mise en place de ces robots permet d’actualiser les organisations, de sécuriser l’activité, un gain de surface, une diminution de la pénibilité des tâches, d’affecter les préparateurs de Bretonneau et Clocheville à des nouvelles activités adaptées à leurs compétences, et de dégager du temps pharmacien pour renforcer l’activité de pharmacie clinique (validation des prescriptions dans les services de soins...). Enfin, l’automatisation permet le développement de la pharmacie clinique, par le redéploiement partiel de moyens.
Les trois automates achetés sont adaptés aux besoins actuels et à l’évolution prévisible de l’activité, notamment dans le cadre du GHT.
CHIFFRES CLÉS 2018
- 528.000 euros pour 3 robots et 23.300 euros de coût de maintenance annuelle
- 50.000 boîtes stockées pour une capacité globale de 70.000 boites
- 1.410 médicaments gérés dans le robot (165 médicaments non gérés par le robot)
- 2.500 à 5.000 boîtes rangées par jour
- 1.500 à 1.800 lignes de demandes traitées par jour
- 2.000 à 5.000 boîtes délivrées par jour
- 170 à 250 bons d’urgence traités par jour
- 80 à 130 UF préparées par jour (jours les plus chargés : lundi et vendredi)
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a annoncé mardi 26 juin 2018, en marge de l’inauguration de la 52è session de la foire internationale de Sfax, la mise en place à partir du mois de septembre prochain d’un PET Scan à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax. Ce qui fera de cet établissement le premier hôpital public à proposer des traitements avec cet équipement dans le pays.
En avril 2016, le CERU, centre d’imagerie médicale ( Tunis) inaugurait le premier PET Scan installé en Tunisie.
En savoir plus sur le PET Scan ( e.cancer.fr)
"La tomographie par émission de positons (TEP ou en anglais PET ou PET Scan) est un examen d’imagerie qui repose sur l’injection dans le sang d’un traceur faiblement radioactif.
Ce traceur, du glucose marqué, une fois injecté, se fixe sur différents organes et permet d’en analyser le fonctionnement.
Comme les cellules tumorales sont plus actives que les cellules normales, elles consomment et donc fixent davantage le glucose.
La TEP permet ainsi d’obtenir des images précises de la répartition du glucose radioactif dans l’organisme et donc des cellules cancéreuses. Un ordinateur reconstitue une image en 3 dimensions et en couleurs de l’organe observé.
Cet examen n’est pas systématique dans le cadre du diagnostic du cancer colorectal. On peut l'utiliser pour rechercher d’éventuelles métastases invisibles sur les images obtenues par les autres techniques d’imagerie ou plus souvent pour vérifier s'il n'y a pas de récidive après les traitements."
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Volta Medical, jeune medtech française prometteuse basée à Marseille, a mis au point le premier logiciel d'intelligence artificielle (IA) en rythmologie interventionnelle pour guider les Rythmologues interventionnels au bloc opératoire dans le traitement de la fibrillation auriculaire (FA). Plus largement il s'agit du premier logiciel d'IA qui permet de guider des cardiologues au bloc opératoire durant des interventions.
En janvier 2017, les cofondateurs avaient réalisé une première publication dans the Journal of the American College of Cardiology (JACC) qui avait déjà suscité un très vif intérêt dans le monde de la cardiologie et de la Rythmologie cardiaque.
AIFib est un logiciel d'intelligence artificielle qui a pour but de guider les opérateurs dans la complexité de la procédure médicale du traitement de la fibrillation auriculaire : de la détection des foyers électriques, sources de fibrillation auriculaire, au traitement lui-même (l'acte opératoire). AIFib s'appuie sur plus de 10 années de travaux menés par les cofondateurs médecins et par une équipe d'ingénieurs dirigés par Théophile Mohr Durdez, ingénieur polytechnicien qui a mis au point le logiciel et qui dirige l'entreprise.
« Les logiciels classiques ne sont pas suffisamment performants pour analyser des données aussi complexes. Notre technologie exploite l'intelligence artificielle qui permet d'appréhender la complexité des données comme le ferait le cerveau humain pour le dépasser. Ce logiciel a été « éduqué » comme un étudiant sur une très large base de données et a progressé pour acquérir l'expérience d'un opérateur expert. L'innovation médicale d'AIFib facilite la procédure et l'efficacité de l'opérateur dans le traitement de la fibrillation auriculaire. Cette technologie va rendre accessible, à tous, le traitement des patients les plus complexes et les plus graves pris en charge jusqu'alors dans quelques centres experts », soulignent les 3 cofondateurs, les médecins Julien Seitz, Clément Bars (Marseille) et Jérôme Kalifa qui est basé aux Etats-Unis.
Le logiciel intelligent de Volta, AIFib, surpasse 28 cardiologues experts (incluant ses créateurs).
Lors du congrès de la Heart Rhythm Society 2018 qui se déroulait à Boston du 9 au 12 mai, le Pr Jérôme Kalifa a présenté en exclusivité les résultats d'un test réalisé par 28 cardiologues experts et le logiciel Volta sur l'analyse de signaux électriques intracardiaques durant des procédures d'ablation de fibrillation auriculaire.
AIFib a présenté des résultats spectaculaires. Les performances de ce logiciel ont en effet surpassé celles du panel de 28 médecins cardiologues quelques mois auparavant, y compris celle de ses créateurs ! Des études sont en cours pour confirmer ces données préliminaires spectaculaires.
Approche innovante de Volta Medical : efficacité et simplicité
Jusqu'à présent, pour repérer les foyers électriques, sources de la fibrillation (complexes dites "persistantes ») le cardiologue devait manipuler des sondes dans le cœur pour repérer les impulsions électriques et les détecter visuellement. Le problème résidait dans la maîtrise de la technique et dans l'analyse humaine de signaux électriques intracardiaques très complexes, d'où l'idée de Volta Medical de la modéliser et de l'automatiser afin de la rendre accessible au plus grand nombre d'opérateurs.
« A travers notre pratique quotidienne de la Rythmologie cardiaque interventionnelle, qui est une discipline très complexe, nous avons pris conscience qu'il existait une forte demande, à travers le monde, pour une automatisation et une simplification de la procédure médicale pour traiter la fibrillation auriculaire. Au cours des 5 dernières années, après de multiples tentatives et échecs nous avons finalement réussi à modéliser et automatiser efficacement cette procédure complexe dans un logiciel d'intelligence artificielle (AIFib) qui a pour but de détecter efficacement et simplement ces foyers électriques très difficiles à détecter par l'œil humain. Le paradoxe est que notre logiciel très complexe dans son développement et ses fondations, semble très simple dans son utilisation. C'est d'ailleurs un de nos objectifs : rendre simple ce qui est complexe », ajoutent les cofondateurs.
La fibrillation auriculaire ou atriale (FA)
La FA consiste en des contractions du cœur de manière à la fois anarchiques, rapides et irrégulières. Ces contractions chaotiques empêchent alors le cœur de pomper correctement le sang. La cause est une "tempête électrique" au niveau des oreillettes. Toute activité synchronisée a disparu et par conséquent l'effet mécanique (c'est-à-dire la contraction coordonnée des oreillettes) n'a plus lieu. Le cœur perd de sa force. Le ventricule peut momentanément compenser cette perte, mais à long terme l'épuisement de ses forces contractiles peut conduire à l'insuffisance cardiaque. La fibrillation auriculaire peut entraîner l'apparition d'un caillot dans le cœur qui peut migrer dans les artères du cerveau (risque d'AVC).
Quelques faits sur la fibrillation auriculaire (sources : Medscape et Réalités Medicales)
- C'est l'arythmie cardiaque la plus commune au monde et sa prévalence augmente avec l'âge, affectant 1 adulte sur 25 de plus de 60 ans et 1 sur 10 de plus de 80 ans.
- On compte 7 millions de patients concernés aux USA, 11 millions en Europe et 750 000 en France (avec un doublement prévu du nombre de patients concernés d'ici 30 ans). 1 sujet de 55 ans a 1 chance sur 4 de faire de la FA au cours de sa vie (24,8% hommes, 22,9% femmes). Il s'agit donc d'une véritable "épidémie".
- C'est une maladie sévère qui diminue l'espérance de vie. Elle augmente le risque d'AVC, de récidive d'AVC et la mortalité post-AVC. La FA est responsable de 1/6 de l'ensemble des AVC. La prévalence globale de la FA est de 5,5% de la population à partir de 55 ans et elle augmente avec l'âge (10% à 80 ans).
- C'est un problème majeur de santé publique dont le traitement revient à 3000€/an/patient en France (soit 2,5 Milliards d'euros / an en France avec les hospitalisations représentant la moitié des coûts).
- La FA est associée à une surmortalité, spécifique de la FA et non reliée aux AVC. Dans la Copenhagen City Heart Study, la FA était le marqueur indépendant le plus puissant de mortalité cardio-vasculaire.
A propos de Volta Medical
Fondée en 2016 à Marseille par 3 médecins, Volta Medical est une jeune MedTech basée à Marseille qui développe des logiciels intelligents (IA) pour la rythmologie interventionnelle. Les 3 cofondateurs sont des experts reconnus au plan mondial en rythmologie interventionnelle et l'analyse des signaux intracardiaques. Ils ont mis au point une nouvelle procédure médicale de pointe pour guider les chirurgiens cardiaques dans le traitement de la fibrillation auriculaire. Volta Medical va l'automatiser grâce au logiciel d'intelligence artificielle AIFib qui a été développé par une équipe d'ingénieurs et de spécialistes des données hautement qualifiés.
CP 12/06/2018
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Evolution technologique majeure en matière de chirurgie mini-invasive, voilà 8 ans que le CHU de Rennes a fait le choix de s’engager dans la chirurgie robotique. Avec plus de 2 000 interventions robot assistées (Robot Da Vinci Si) réalisées depuis 2010, principalement dans les disciplines urologique et digestive, cette stratégie a permis à l’établissement de répondre aux enjeux de qualité et d’innovation dans les prises en charge, mais également au développement de la chirurgie ambulatoire. Dans le cadre du projet de nouvel hôpital #NouveauCHURennes (centre chirurgical et interventionnel commun) et pour conforter son attractivité auprès des patients comme des équipes chirurgicales, le CHU vient de se doter d’un second robot de dernière génération (Da Vinci Xi). Cette acquisition permettra d’élargir les indications des disciplines déjà utilisatrices du robot (urologie, digestif, thoracique, ORL, pédiatrie) et d’étendre la chirurgie robotique à d’autres spécialités (gynécologie et demain chirurgie cardiaque et vasculaire). Premier site français équipé de deux robots en configuration multi-sites, le CHU de Rennes se positionne ainsi comme centre de référence en chirurgie mini-invasive robot assistée au niveau européen.
Priorité stratégique de l’établissement, le développement des activités interventionnelles et chirurgicales figure au cœur du projet de nouvel hôpital #NouveauCHURennes, dont la construction d’un « centre chirurgical, interventionnel commun » et opérationnel dès 2022, constitue la première étape structurante.
Parallèlement, le CHU réaffirme, dans son « Projet d’établissement 2018- 2022 », sa volonté de soutenir et rendre accessibles à tous les innovations médicales, thérapeutiques et technologiques. La mise en œuvre de ces orientations stratégiques a conduit à l’engagement d’une réflexion collégiale courant 2016-2017 sur l’achat d’un second robot chirurgical de dernière génération.
Depuis le 12 mars, le Da Vinci Xi a ainsi fait son entrée au CHU de Rennes. La configuration retenue intègre une 2e console de pilotage à distance (dite “double console”), un simulateur robot-chirurgical ainsi que la fonctionnalité de couplage avec une nouvelle table d’opération. Dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, cet investissement constitue un choix essentiel en termes d’amélioration de la qualité des soins et d’innovation dans les prises en charge (moindre douleurs post-opératoires, diminution des durées de séjour), et un signe fort en direction des disciplines chirurgicales qui utilisent ou vont désormais pouvoir bénéficier de la chirurgie robot assistée. Pour l’établissement, il représente sans conteste une décision stratégique pour le développement de la chirurgie hospitalo-universitaire rennaise, son rayonnement et son attractivité.
Au terme d’un processus collégial et participatif d’instruction des projets médicaux des disciplines candidates à la chirurgie robot assistée (urologie, digestif, thoracique, gynécologie, orl, pédiatrie), le choix de la localisation du second robot Da Vinci Xi s’est porté sur le site de Pontchaillou. Celui-ci est désormais ouvert à la chirurgie urologique, digestive, thoracique et ORL, avec la possibilité d’accueillir d’autres spécialités de l’hôpital Sud.
Le premier robot Si a, quant à lui, été transféré sur l’hôpital Sud. Après une période de formation des professionnels, les activités de chirurgie robotique pédiatrique et gynécologique y ont déjà démarré avec succès. Cet investissement majeur d’environ 3M€ fait du CHU de Rennes le premier centre hospitalier public français équipé de deux robots chirurgicaux en configuration multi-sites. En élargissant le périmètre d'utilisation de ces équipements à de nouvelles disciplines chirurgicales, il illustre aussi la volonté de l’établissement de faire bénéficier au plus grand nombre des dernières avancées en matière de chirurgie robotique. Le CHU ne demande aucun supplément au patient qui bénéfice d’une chirurgie robot-assistée, comme c’est déjà le cas sur le Robot Si. Chaque discipline s’engage en revanche à faire avancer la recherche clinique et médico-économique dans le domaine en publiant dans les revues internationales de référence.
Doté de fonctionnalités et d’options n’existant pas sur le modèle Si et les versions intermédiaires, ce second robot élargit le champ des possibles. Par ailleurs, les équipes poursuivent le développement de nouvelles prises en charge innovantes pour répondre au mieux aux besoins des patients.
En urologie, certaines néphrectomies sont déjà réalisées en ambulatoire, à moyen terme des prostatectomies pourront l’être également.
Dans le domaine du digestif, le passage au modèle Xi permettra d’accomplir de nouvelles opérations comme la chirurgie du rectum, du pancréas, l’oesophagectomie, la coloproctectomie, avec un projet de réalisation des hernies hiatales en ambulatoire.
L’ORL jusqu’ici limitée à des « cancers peu profonds » peut désormais l’utiliser pour des atteintes plus importantes. De plus, l’équipement laisse la possibilité d’imaginer à plus long terme le développement la chirurgie robotisée de l’apnée du sommeil.
Grâce à lui, la gynécologie va pouvoir développer la chirurgie robotique sur des indications comme la chirurgie du cancer (endomètre, col, ovaire), la promontofixation, l’hystérectomie bénigne ou l’endométriose profonde.
Et enfin la chirurgie thoracique à la lobectomie, au wedge avec curage, aux interventions sur tumeur de la plèvre et thymus robot assisté.
Le transfert du Robot Si au pôle femme enfant, permet à la chirurgie pédiatrique de procéder aux opérations de Nissen, néphrectomie partielle, interventions sur rate, vésicule et pour le syndrome de la jonction pyelo-ureterale (JPU).
Le robot Da Vinci Xi ouvre également de très larges perspectives en matière d'enseignement, de recherche et d’innovation en chirurgie robotique. Pourvu d’une deuxième console, d’un outil de simulation pour la formation et d’une table d’opération asservie (dont le modèle Si ne disposait pas auparavant), l’équipement fait figure de véritable plate-forme « toutes options » : un atout pour former les jeunes chirurgiens, attirer les meilleurs internes, et fidéliser les praticiens séniors qui favorisent les établissements équipés.
Le CHU de Rennes propose plusieurs vidéos d'utilisation du robot : nous vous en proposons deux, ci-dessous :
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Allocate Software et Medasys, éditeur et intégrateur majeur de systèmes d’information de santé en France, ont signé un accord de partenariat qui permettra à Medasys de vendre Optima, une solution de gestion des ressources humaines développée par Allocate Software, à ses clients en France. (CP du 31/05/2018)
Medasys estime que la combinaison d'Optima et de sa solution DxCare offrira une approche intégrée de la gestion des ressources humaines et de l'activité des patients qui n'est actuellement pas disponible. La dotation opérationnelle d'Optima en direct sera assurée par SafeCare d'Allocate Software.
Utilisée pour déployer 800 000 infirmiers, professionnels des soins et médecins dans plus de 800 organisations à un niveau mondial chaque jour, Optima répond aux besoins du personnel et des patients, en fournissant à tout niveau une vision claire de la planification et de la gestion des ressources humaines – allant du lit du patient jusqu’au comité de direction.
Le nouveau partenariat jouera un rôle important pour apporter la prochaine génération de solutions novatrices de gestion des ressources humaines à ses clients. Allocate Software fournira le support aux clients de Medasys.
Frédéric Vaillant, Président du Directoire de Medasys, a déclaré : « Aujourd’hui la gestion des ressources constitue un enjeu clé de convergence pour les GHT. L’offre d’Allocate est une solution innovante qui permet d’optimiser les ressources avec les besoins réels identifiés pour le patient. Cette solution répond également aux besoins de mobilité et d’accès à l’information pour les professionnels de santé qui resteront connectés au travers de leurs technologies mobiles »
Dr. Sati Sian, directeur général d'Allocate Software, a déclaré : « C'est une opportunité très excitante qui permettra à Medasys d’aider ses clients à accéder à une solution de gestion des ressources humaines, leader du marché. Nous sommes impatients de voir les avantages de ce partenariat réunissant un fournisseur français établi et un expert mondial en solutions de gestion des ressources humaines. »
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Le MiPih et Cegedim renforcent leur collaboration et unissent leurs compétences pour concevoir et proposer des solutions innovantes à l'ensemble des acteurs de santé.
Des services présentés à la Paris Healthcare Week du 29 au 31 mai 2018.
Cegedim, entreprise de technologies et services dans le domaine de la santé et le MiPih, leader de l'offre administrative sur les Groupements Hospitaliers de Territoire, vont renforcer leur partenariat et unir leurs actions pour proposer aux acteurs de santé des solutions optimisant le parcours de soins, les échanges Ville-Hôpital et l'optimisation des flux.
Déjà partenaires depuis 1994 sur la dématérialisation des achats et de l'approvisionnement, ces deux structures partagent nombre de valeurs et de visions, dont la satisfaction client. Forts de ce constat, Jean-Claude LABRUNE, Président Directeur Général de Cegedim et Pierre MAGGIONI, Directeur Général du MiPih, ont décidé de proposer des offres cohérentes pour l'ensemble de la communauté publique et privée de santé.
La synergie de deux grands noms et la mise en commun de leurs forces respectives offriront au marché français une véritable valeur ajoutée et de nouveaux leviers de performance.
Cet engagement s'inscrit dans la durée pour proposer des sources d'économies réelles et rapides basées sur un ROI significatif pour tous.
Mise en place d'un partenariat d'intégration stratégique
Parmi nos axes communs de développement et d'intégration dans les offres :
-
La télé-expertise
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La sécurisation des messages
-
La dématérialisation
-
L'optimisation du recouvrement et du paiement
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L'optimisation du parcours patient
Ces thèmes feront l'objet d'annonces spécifiques au cours du second semestre.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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C'est une information de taille dans le paysage sanitaire de la Côte d'Ivoire : l’acquisition de la 1ère Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) dédiée aux maladies cardiaques, le premier du genre en Afrique de l’Ouest.
La polyclinique Farah, située à Abidjan-Marcory, s'est depuis peu équipée de cet appareil en vue de rehausser le plateau technique ivoirien, mais aussi de « réduire le flux de malades allant en Afrique du nord ou en Europe pour se soigner. », d'après son Président directeur général, Dr Walid Zahreddine, « cet appareil médical de pointe est le premier du genre en Afrique de l’ouest et même centrale ».
« Cet appareil à IRM 1.5 Tesla permet de diagnostiquer de façon pointue les maladies du cœur. Il permet d’analyser la fonctionnalité du cœur et de déterminer la viabilité le muscle cardiaque en cas d’infarctus » a confié le Dr Walid Zahreddine lors de la présentation de ce nouvel investissement, précisant qu'un radiologue a été formé en Afrique du Sud pour en assurer le fonctionnement.
L'équipement a nécessité un investissement de plus d’un milliard de F Cfa ( soit environ 1 525 000 euros). Il s'inscrit dans le cadre du développement d'un partenariat médical sud-sud, en contribuant au repositionnement de la Côte d’Ivoire, comme le hub médical de la sous-région ouest-africaine, en terme de tourisme de santé.
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