Lancement des travaux de construction de l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam

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Lancement des travaux de construction de l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam
Cameroun

Le ministre de la Santé publique du Cameroun, André Mama Fouda, a lancé hier (le 7 mars 2017) les travaux de construction  de l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique  à Kouekong, dans l’Arrondissement de Bafoussam I.

Des engins sont en pleine action. Certains creusent la terre, d’autres la transportent pour déverser un peu plus loin, sur un site aménagé à cet effet. 

Sous les yeux ministériels, la  phase des terrassements a commencé sur le site de 5 hectares, dédié à la nouvelle structure de santé. André Mama Fouda, accompagné du gouverneur Augustine Awa Fonka, a écouté les explications des responsables d’Alliances Construction Cameroun, l’entreprise en charge des travaux, et du Groupement Prisma/Ecta BTP, chargé du suivi des études et des travaux. Au cours de la séance de travail restreinte qui a suivi, le Ministre a fait le point sur un certain nombre de questions en attente dont la délimitation du terrain et prescrit des mesures à prendre, notamment pour acheminer l’énergie électrique et l’eau potable sur le site.

Selon le Cameroon Tribune dans son édition de ce mercredi 8 mars 2017, l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam devrait ouvrir ses portes au public en août 2018.

Cette infrastructure rentre dans le cadre du programme triennal de construction de huit centres régionaux de référence, décidé par le chef de l’État. Dans le détail, l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam aura une capacité de 120 lits. Il sera doté d’un plateau technique moderne, avec un bloc opératoire de  trois salles d’opération et d’un service d’urgences. Sa conception intègre un réseau de vidéo surveillance, un incinérateur de traitement des déchets hospitaliers.

Le maire de Bafoussam I, Jules Hilaire Focka Focka, médecin de formation, qualifie de «formidable» la venue de ce centre hospitalier. Il émet toutefois le voeu de voir le plateau technique diversifié rapidement, afin qu’il y ait par exemple un service de neurologie pour «la prise en charge des AVC, fréquents ces derniers temps, et dont l’évacuation vers des centres spécialisés éloignés pose problème», rapporte le journal.

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