Vendredi 14 octobre 2016, à 11h30, se déroulera la cérémonie de pose de la première pierre de l’hôpital privé de Provence et de la Maison médicale de Provence. A cette occasion, le Dr Lacoste, président de la polyclinique Rambot et les architectes présenteront le projet du nouvel établissement, ses ambitions et ses perspectives.
En avril dernier, le Docteur Jean Lacoste, le PDG de la polyclinique du parc Rambot, avait abordé le dossier de l’extension de ce pôle de santé avec sérénité, après la clôture des rebondissements administratifs qu’avait rencontrés le projet :
« Nous sommes dans la phase d’appels d’offres qui s’achèvera fin avril. Nous ferons notre choix dans le courant du mois de mai. Et on espère pouvoir dans la foulée donner des ordres de services. »
« Nous avons retravaillé le projet sans toucher, bien entendu, le permis de construire initial. Nous avons prévu d’élargir le plateau technique. En effet, 60 % de la chirurgie s’effectue en ambulatoire. L’objectif est de passer à 80 %. Vous savez, la grande mutation de la chirurgie est de passer d’une gestion d’hébergement à une gestion de flux. » avait confié le PDG de la polyclinique à la Provence.com.
Descriptif du projet (d’après le site web de la clinique)
Le futur pôle de santé regroupera, autour d’un plateau technique de 30.000m2 et 25 salles d’opération, 300 lits et places.
La Maison médicale de Provence (trois pavillons de trois étages reliés entre eux, soit 4 500 m2 ) qui se trouve juste devant la future polyclinique, devrait regrouper notamment les cabinets de consultations et le laboratoire.
Le projet architectural s’inscrit dans une démarche contextuelle d’inscription douce dans le site. Il se veut ouvert et évolutif, tout en intégrant fortement la dimension environnementale (certification HQE).
Le nouveau bâtiment mettra notamment en avant les extraordinaires qualités naturelles du site : profiter du belvédère naturel pour offrir des vues en s’ouvrant sur le panorama, donner à voir et se fondre dans le paysage, exploiter les plateaux naturels du terrain, inscrire la séquence d’accès dans l’esprit d’une promenade.
La conception est guidée par une volonté de clarté et de lisibilité des éléments architecturaux caractérisant ce bâtiment, constitué d’un assemblage 4 grandes entités volume/matière, inspirées du vocabulaire du théâtre :
- Le parterre (Rdj) ancre le bâtiment dans son terrain.
- Les gradins (Rdc et niveau 1), permettent au bâtiment d’épouser au mieux les courbes naturelles du site.
- Les loges : éléments singuliers braqués sur le paysage.
- Le fond de scène (niveaux 0 à 5), épine dorsale du projet, met celui-ci en relation avec la colline.
Un établissement tourné vers l’avenir
Face à l’évolution des pratiques médicales – notamment le développement des activités ambulatoires – le projet prend en compte et anticipe même ces évolutions en retranscrivant dans l’espace ces nouvelles pratiques au bénéfice de tous.
Centrée sur le patient, l’organisation intérieure met en avant les notions de confort et d’accompagnement, dans un environnement baigné de lumière naturelle.
Le projet en chiffres et en image
- un bloc opératoire de 19 salles
- un bloc opératoire d’ophtalmologie de deux salles (ambulatoire intégré)
- un bloc opératoire d’endoscopie de 4 salles (ambulatoire intégré)
- un service d’imagerie
- un service d’IRM
- un service d’urgences
Architecte du projet : A.I.A.
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