Les blocs opératoires du CHU de Toulouse se mettent au vert et limitent leur production de déchets

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Il y a encore un an, le CHU de Toulouse ne valorisait pas ses déchets. Une équipe de soignants des blocs opératoires a décidé de se lancer dans le tri des déchets, très nombreux lors des interventions chirurgicales. Cette initiative a permis de réduire le tonnage des déchets qui partent à l’incinérateur et de créer des filières de valorisation, que ce soit des métaux ou du plastique.

Avec la crise sanitaire, le masque chirurgical a fait son apparition dans le quotidien des Français, et est venu gonfler le poids de leurs poubelles ou
souiller les trottoirs des rues. Un objet consommé depuis des décennies par dizaines de kilos dans les blocs opératoires du CHU de Toulouse, tout comme les charlottes, compresses, bistouris et autres ampoules de médicament. Et qui n’étaient pas jusqu’à présent valorisés.

De quoi donner le tournis à certains membres du corps médical qui ont décidé de réduire le tonnage de déchets qui partaient à l’incinération. « Entre l’entrée et la sortie d’un patient à l’hôpital pour une opération chirurgicale, il génère autant de déchets que quatre personnes sur une semaine. Chaque année,
les établissements de soins produisent 11 % des déchets du secteur tertiaire », rappelle Charlotte Martin, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Purpan. Un moyen de mettre en perspective l’enjeu que peut avoir une réduction des produits consommés ou un changement dans leur traitement à l’échelle de la Ville rose.

1,2 tonne de déchets revalorisés par mois

Elle a donc décidé de lancer l’opération « green bloc » en ciblant dans un premier temps les blocs opératoires de Pierre-Paul Riquet, pilote depuis l’an dernier dans ce dispositif. Avec l’objectif dans un premier temps de réduire le niveau des déchets d’activités de soins à risque infectieux (Dasri). Beaucoup de déchets assimilables aux ordures ménagères partaient en effet dans ces poubelles spécifiques du CHU. Or, le fait de ne pas pouvoir les compacter avait un impact sur le coût de leur traitement, mais aussi sur la planète. « On passe du simple au double, une tonne de déchets assimilables aux ordures ménagères, c’est l’équivalent de 360 kg d’émissions CO2, contre 965 kg pour les Dasri », relève Charlotte Martin, coordinatrice de la « team green ».

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